Le titre n’est pas de moi, mais il aurait pu l’être. Il est de Madame Catherine François, une féministe belge licenciée en Science de la Famille, Présidente de SOS Viol Belgique. Sa lettre ouverte s’adresse aux féministes professionnelles, les radicales et extrémistes.
Le mot “talibanes” avait provoqué des réactions, et les partisan-e-s des RadFém m’avaient incendié comme d’hab dans ce genre de billet où je démonte la bien-pensence féministe professionnelle et le discours unique. Le féminisme n’est pas en lui-même en cause, mais sa branche radicale, celle qui influence les politiques, les médias, les tribunaux, et dont l’idéologie marxiste vise à démolir l’homme et à prendre tout pouvoir sur lui.
Il se trouve qu’un correspondant belge vient de m’envoyer un article de journal et un lien internet, relatifs à Madame Catherine François. Comme présidente de SOS Viol, j’imagine qu’on peut difficilement la taxer d’anti-féminisme primaire. Elle commente la position féministe officielle par rapport à la prostitution.
Et elle n’y va pas de main morte! Elle reprend à son compte le qualificatif de “talibanes”:
“Le parti pris idéologique des féministes talibanes prétend que la prestation des services sexuels est le comble de l'humiliation féminine tel un viol permanent et organisé. “
“Les féministes talibanes s'acharnent pourtant à castrer les hommes, les culpabiliser sur leur consommation de prostituée ...”
“Comprenez que le porte- jarretelles et les talons aiguilles donnent une image dégradante du corps de la femme, comme si le port d'accessoires sexy étaient inversement proportionnels à l'adhésion aux thèses féministes. Ces féministes talibanes commettent l'énorme confusion entre féminité et féminisme.”
Dans l’article joint (cliquer sur l’image pour l’agrandir) elle remet encore un peu plus les pendules à l’heure: “
“Ce féminisme de la lamentation s’est lancé dans une épopée qui tente de surprotéger les femmes de tout.”.
"A confondre les vraies et les fausses victimes...".
Et sur les femmes qui feraient de la politique autrement:
“A force répéter que les femmes sont moins guerrières, dévouées aux bonnes causes, moins arrivistes, on en est venu à dresser un portrait au vitriol des hommes les présentant comme des démons libidineux ayant un vice inné pour la domination, bête de foire dégueulasse à castrer à tout prix”.
Ségolène Royal: moins guerrière, moins arriviste? Pouf-pouf-pouf...
Lire tout cela sous la plume d’une féministe m’a conforté. Je suis loin d’être le seul à dénoncer avec fermeté l’idéologie perturbée du féminisme radical et sa chasse à l’homme.
Commentaires
Les féministes, oui ! sans talons aiguilles, non !
mdr!
:o)
Bonjour Hommelibre,
Dans ce monde de pouvoir, les rares femmes qui y occupent une place influente servent à mon avis un peu trop vite d'exemple, comme si ces femmes se devaient de représenter toutes les autres en lieu et place de leur seule ambition.
Un peu comme Obama, qui du fait d'être black se retrouve de fait le représentant de toute une partie de la population américaine. Et si cet homme avait seulement voulu par ambition personnelle être président au delà de ce que sa couleur de peau peut bien représenter pour beaucoup ?
Restons réalistes, il suffit simplement d'observer les femmes au quotidien pour constater que l'homme reste malgré tout d'une violence naturelle bien supérieure, même si je vous accorde que celà ne fait en rien de la femme une innocente de tout, l'actualité nous le montre parfois.
A trop vouloir d'un monde uniforme et sexuellement égalitaire, la féminité ne sera bientôt plus qu'un vague souvenir... (certes, nous avons encore un peu de temps !!).
Je suis assez d'accord avec XX (qui me rappelle un peu Mère, par son ton mesuré) mais à condition de préciser que la violence brute, physique, que beaucoup d'hommes ont du mal à contrôler, peut répondre à une violence psychologique et une science de l'intrigue qui, pour rester dans les clichés, me paraissent plus généreusement réparties dans la gent féminine.
Cela étant, le but n'est-il pas de vivre ensemble, le plus harmonieusement possible ?
@ xx: Notre société a beaucoup, beaucoup de difficulté à reconnaître la violence féminine. C'est encore un tabou. Pourtant, les chiffres que je cite régulièrement sur mon blog, en particulier les plus récents, parlent. Dans les violences domestiques, 60% des femmes sont victimes et 40% des hommes, en France. Les femmes sont plus souvent atteintes gravement. Mais on sait qu'elles n'hésitent pas à utiliser ciseaux, couteau, objets.
Les hommes s'en plaignent moins, car pour eux ils sont programmés pour être frappés (éduqués en cela par la mère, comme le souligne l'auteure de l'article mis dans mon billet).
Je citais il y a environ 2 semaines Brad Pitt qui disait qu'il devait mettre un gilet de protection quand Angelina Jolie était dans les parages... Bien sûr il disait cela avec humour, mais une femme à la même place aurait déjà déposé plainte. La plupart des hommes refusent d'employer la violence à l'égard des femmes, même quand elles les ont provoqués et démolis psychologiquement. Moi-même j'ai eu une côte fissurée par une compagne, ejn 'ai jamais déposé plainte. Pourtant c'est déjà une lésion importante.
La violence naturelle de l'homme bien supérieure? A voir. L'autre jour à une caisse de la Coop, une femme d'une cinquantaine d'années a pris à partie une cliente, l'a insultée, a crié avec une violence qui a figé tout le monde. Renseignements pris auprès des caissières, ce sont en général les femmes qui créent ce genre d'incident.
Si comme Philippe on parle de la violence psychologique, elles n'ont rien à nous envier. Et les statistiques en occident montrent que les m^ères sont auteures de maltraitance envers les enfants à plus de 50%, et les pères à moins de 30%.
Cela pour dire que la rengaine sur l'homme violent oublie l'autre moitié. Et ce sont les hommes qui sont incriminés dans les violences, les femmes étant toujours les victimes. C'est simplement faux. Mais les hommes paient.
Je rétablis l'équilibre.. afin que l'on cesse ce biais contre les hommes. L'auteure que je cite dans le billet fait de même, et cela vient d'une féministe. Crédible, non?
La violence de l'homme semble plutôt physique, celle de la femme psychologique, à commencer par bien des mères qui au non de l'éducation et bien d'autres alibis maltraitent leurs enfants.
Vos chiffres me laissent perplexe. Si on les écoute, tout le monde est battu et maltraité. Qu'appele t-on violence ? Que définit-on par violence ? Où commence la violence ?
Chacun la perçoit différemment, une simple phrase pour l'un, des coups pour l'autre, comment des chiffres pourraient-ils bien traduire cette différence de perception propre à chacun ?
Comme en politique ai-je envie de suggérer, les chiffres ne montrent rien et ne sont utiles qu'à ceux qui s'en servent pour leur faire dire ce qu'ils veulent.
Cela, xx, c'est la théorie. D'abord, sur le plan physique, il y a nombre de femmes violentes. Chose intéressante: c'est dans les couples lesbiens qu'il y a le plus haut taux de violence domestique physique.
La maltraitance faite par les mères aux enfants ne concerne pas que la violence psychologique: il y a aussi les coups, la négligence nutritionnelle, les abus sexuels.
La question des chiffres est très importante, puisque c'est sur eux que les mouvements féministes radicaux engrangent des millions de subventions en occident. Les campagnes affirmant que 10%, ou 20%, ou 30% de femmes seraient battues, sont une énorme escroquerie. Ce n'est pas moi qui dit que tout le monde est battu, j'affirme même depuis longtemps que cette violence-là est bien moindre que ce que l'on dit: 1-2% de couples sont concernés, avec selon l'OND en France 40% d'hommes victimes et 60% de femmes victimes.
Toutefois les chiffres abusifs donnés régulièrement par les organisations féministes taisent la presque parité de la situation. Il y a à gagner à faire passer les hommes pour les bourreaux de fait. D'ailleurs on ne parle de de campagnes contre "la violence faites aux femmes". Rien sur les hommes.
Je vous rejoins par contre sur ce que l'on définit comme violence. Aux USA, regarder une femme plus de quelques secondes est déjà punissable comme du harcèlement... Regarder les sms de son/sa conjoint-e à son insu fait partie de la "volonté de contrôle et de domination" et est cataloguée comme violence. Le silence en fait partie des signes de violence, etc, etc...
En voici quelque autres, selon Amnesty:
- Il (elle) fait pression sur vous en vous culpabilisant
- Il (elle) prend des décisions importantes sans vous consulter
- Il (elle) vous tourne en ridicule devant d’autres personnes
- Il (elle) ment
- Il (elle) est excessivement jaloux
- Il (elle) ne respecte pas ce qui a été décidé
- Il (elle) n’assume pas sa part de responsabilité
- Il (elle) vous reproche vos dépenses
- Il (elle) arrive à l’improviste ou vous appelle sans cesse au téléphone
- Il (elle) vous surveille
- Il (elle) crie
- Il (elle) conduit la voiture brutalement
Si vous faites une recherche dans le site avec hommelibre violence conjugale, vous trouverez mes billets où je parle explicitement des abus sur ce thème et du biais anti-hommes qui s'en dégage.
Ce monde devient vraiment du n'importe quoi...
D'un côté, Amnesty en vient à chipoter le bout de gras sur de la terminologie autour de la violence domestique alors qu'il ne se passe pas un jour sans qu'une guerre sur cette planète.
L'être humain, homme ou femme, est avant tout... un idiot. Il aurait du rester à l'état d'animal... et ne pas subir, c'est bien le mot, cette sois-disant évolution qui ne l'amène à rien de bon...
Je suis un homme, un vrai, grand, fort, bien dans ma peau. Je suis aussi un chevalier servant. Je sers et aide beaucoup de femmes dans la vie courante, sans rien exiger en retour. Je viens d'écrire un livre où je démontre la supériorité spirituelle des valeurs féminines, la légitimité de leur attente d'exercer ou de partager le pouvoir sans renoncer à leur féminité, sans se déguiser en homme. Je serais parfaitement à l'aise dans une société où les femmes exerceraient leur soft power, comme le cornac dirigeant l'éléphant plus fort que lui. J'ai cru constater que les féministes européennes (et allemandes en particulier) sont les pires ennemies de la femme: dans leur paradigme il n'y a aucune place ni pour l'homme, ni pour la femme fière de sa féminité.