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Lettre ouverte aux frontaliers

Mesdames Messieurs les frontaliers

J’ai lu différents commentaires sur différents forums ces derniers jours. La Tribune a fermé son forum, en France aussi un autre a été déconnecté.

Genève.jpgPourquoi? Parce qu’il y a eu un déchaînement d ‘agression, d’insultes et de haine contre vous.

Je suis Suisse, originaire de Genève, et je tiens à vous dire que je suis choqué de ce qui s’est écrit à votre sujet. En aucun cas je ne partage ces propos, ce ton, cette agressivité. On peut débattre pour ou contre les échanges internationaux, le travail transfrontalier, mais pas de cette manière.

Je n’ai même pas envie de débattre ici, ni d’émettre une quelconque opinion politique sur le sujet. Quand l’agression va trop loin il n’y a plus de débat possible. Cela sent mauvais. Point barre.

Je tiens à vous dire que je ne me sens aucunement solidaire de ces insultes. Je pense à vous, qui tenez la caisse à la Coop, dame blonde si Douane.jpgsympathique et souriante. A vous au kioske à journaux. A vous à la station service  A vous qui me servez parfois l’apéro le soir, au petit bistrot, avec qui nous échangeons sur différents sujets intéressants, sur vos enfants.

Je suis désolé de ce qui se passe. J’ignorais que des habitants de Genève, ville que j’aime, pouvaient se laisser aller ainsi.

Bien à vous.

 

PS: tout commentaire insultant sera effacé.

 

7LybieTime.jpg

Catégories : Politique 80 commentaires

Commentaires

  • Bien dit, homme libre. Quand je lis certains comms ici et dans les commentaires sur les articles de la tribune, j'me d'mande dans quelle ville je vis....!

  • homme libre ...je t'aime...¨¨smack!

  • Sarah... mmmmm... faudra me le refaire entre 4 yeux...

    (:o)

  • Certains poussent à l'insulte extreme, mais je pense que ces gens sont à bout et en on marre d'être lâché par le gouvernement.

    En conséquence et particulièrement geneve qui souffre le plus du fléau frontalier, tourne à l'extreme.

    Si le non passe, peut être que la tensio diminuera, si le oui passe, je sais pas ce qui va se passer dans les prochains mois, mais quoi qu'il en soit, c'est la fin d'une ère et des bons rapports franco-suisse!

  • Bien vu et bien dit, hommelibre.
    Je crois que dans les temps de crise, la "défense du territoire" devient une sorte de réflexe animal chez certains.
    Amis frontaliers et chers voisins français, ne laissez pas les excès de bile de quelques primates gâcher nos bonnes relations !

    :o)

  • blondesen...on se le prend se café...??' ;-)))

  • On vois bien que c'est pas vous qui cherché du boulot ou qui êtes au chomedu.
    Salutations

  • Dominique: commentaire effacé! Il y en a d'autres qui sont dans la m... et pas à cause des frontaliers. Moi je suis indépendant et je me bats pour sauver ce que je peux de mon boulot cassé par une saleté faite par une bonne suissesse. Mais si vous voulez bosser, il doit bien y avoir des poubelles à lever le matin. Mais peut-être pas du niveau de votre dignité...
    hommelibre

  • Loredana, vous ne connaissez pas ma situation, pas de comparaison inutile. Et rien ne justifie les insultes et la haine qui s'est levée.

  • Attention: on se gargarise de liberté d'expression, et on se dépêche de fermer un forum, en petit dictateur... jeu dangereux !!!

  • Mon commentaire ne vous était pas particulièrement adressé, juste un coup de gueule... pas d'insultes ni de haines en comparaison à une de vos "amies"....

  • J'adore la censure :

    Donc soit on dit ce que vous voulez entendre et c'est ok, soit on dit ce que l'on pense et l'on se fait censurer.

    Très bien les dictateurs, allez vous faire foutre bien profond!!!

  • Ok Loredana. Mais je ne sais pas de quelle amie il s'agit. Ici en tous les cas je ne laisserai pas passer la haine, même venant de quelqu'un que j'apprécierais. La critique, le désaccord, le coup de gueule, ok. Mais je trouve que cela va trop loin et qu'on perd la raison.

    @ Pierre M: Je ne sais pas si vous parlez du forum de la Tribune ou un autre, mais il y a un moment où l'on ne peut laisser faire et laisser certaines choses passer, simplement par respect minimal de l'autre, et pour ne pas encourager certains propos. Si les gens ne savent plus se contrôler un minimum, ce n'est plus de la liberté d'expression. C'est la liberté elle-même qui devient menacée. Un peu facile de cracher sa haine et de traiter de dictateur ceux qui ne veulent pas être complices. Un peu de responsabilité.

  • C'est vraiment incroyable le niveau de certain commentaire, mais il faut avouer qu'il y a un gros problème dans la région.

    Je suis pas contre les frontaliers, mais il y a de l'abus venant des patrons, ça on ne peut l'ignorer.

  • @ dominique: dites les choses autrement, sans insultes, et vous ne serez pas effacé. Sachez un peu vous tenir, ou alors signez vos commentaires de façon à être reconnu, et avec votre numéro de téléphone pour vérification.

    On verra alors si vous avez autant de courage.

    Voyez-vous, je ne pensais pas que la "Bête" pourrait sortir sa tête à Genève. la Bêtes n'a pas de place ici.

  • @ lucas: ok, je peux vous comprendre, et je préfère quand le débat et la critique se font sur des arguments. Etant indépendant, donc forcément précaire, je ne connais pas les pratiques patronales ,ais je sais qu'il faut se bouger le c... pour s'en sortir. Se plaindre et désigner un ennemi n'est en aucun cas une solution.

  • Bonjour homme libre, merci pour vos sujets toujours très intéressants, j’ai suivi ces derniers temps les sujets un peu partout, en général, je n’écris pas trop car j’ai des problèmes de tendinites aux bras. J’ai assisté à des combats sur la tdg, c’est vrais que les citoyens se sont emportés et même plus. Je dois dire que les partisans du oui n’ont pas respecté les commentaires des partisans du non de suite ils se mettaient à les traiter de tout les maux. Par la suite j’ai constaté que les partisans du non ont aussi dérapés. L’un dans l’autre, je pense qu’ils sont à égalité dans le délire actuel. Toutefois et malgré que j’ai voté oui, je ne suis intervenue car il n’était pas nécessaire d’entrer dans le jeu. Merci pour vos sujets, et meilleures salutations.
    PS : vous avez parlez d'un site qui a aussi été fermé en france, j'aurai voulu lire les commentaires, pouvez-vous nous mettre le lien. Merci

  • Dominique Muller

    Pour le téléphone, je suis sur liste rouge.

    Maintenant effectivement, la haine pousse à l'insultre, dernier rampart avant de passer à l'act.

    J'aimerais aussi que le monde ne soit qu'amour et amitié, mais quant il s'agit de la survie d'un grand nombre de personne sacrifié par des patrons qui exploitent le filon des travailleurs pas cher prêt à tout pour avoir le permis au détriment des résidents, j'ai envie de pleurer et ensuite de massacrer tout le monde :-).

  • Vu que les forums de discussions sur ce sujet ont été fermés à cause de commentaires, pour certains virulents certes, mais pas insultants. Faut pas vous étonner que l'on vienne dire notre ras le bol chez vous, si vous avez jugé opportun de faire un commentaire un brin... provocateur ?! Non ?

  • Correction : pas commentaire mais billet.

  • J'avoue avoir vraiment peur pour dimanche car si le oui passe, j'ai vraiment peur de la réaction des opposants.

    Je vais même vous en apprendre une bonne je suis frontalier, mais un bon vieux frontalier depuis plus de 20 ans qui respect les Suisses, la Suisse.

    Si le non passe, j'ai peur des représailles de la part des neinsager qui me paraîssent de plus en plus dangereux.

    Déjà aujourd'hui, sur la route, je ressent une telle agressivité venant des voitures genevois, que je me demande si le non passe, si certain ne vont pas m'agresser physiquement, je le sent arriver.

  • Ok Dominique, merci. Le coup de gueule je prends. Pas de censure. Il est d'ailleurs exceptionnel et rarissime que j'efface un commentaire, même quand on me met en cause. Mais si l'on va dans le débat, ok le chômage remonte, mais il avait nettement baissé ces dernières années, alors qu'il y avait déjà les bilatérales et les frontaliers. Je ne suis pas spécialiste du monde de l'emploi, mais ça me pose question. Cela dit je comprends que bien des situations sont de la souffrance. Et sur cela je n'ai pas de réponse. Simplement je ne suis pas certain que les frontaliers soient la cause. Mais si des patrons profitent de la situation, il y a des lois, ils doivent être sanctionnés.

  • Bien que mon père était un ancien frontalier, bien que ma soeur soit une frontalière, bien que mon cousin souhaite être un futur frontalier, je persiste à croire que la place faite aux frontaliers se fait au détriment des résidents genevois et qu'il inadmisible d'engager des frontaliers à l'Etat de Genève, quand le poste peut-être donner à un résident genevois. Alors l'on peut me traiter de facho, de xénophobe ou autre. Cela m'est égal. Les frontières ont parfois du bon...demandez à la caissière de Champion ou Leclerc.

  • Le chomage avait nettement baissé ces dernières années ??? Oû ? A Schwitz ?

  • @ Sofia: c'était un forum sur M6, mais le lien ne l'ouvre plus.

    @ Loredana: j'accepte les coups de gueule, les déceptions, le malaise. Je ne veut pas être un défouloir. Mais je ne dis pas cela pour vous. Oui un brin provoc mon billet, mais plus que cela: le refus d'une dérive.

  • Dominique, je vous comprends et je comprends votre douleur, mais il faut rester calme cela ne sert à rien de vous faire un ulcère. Je sais qu’il n’est pas facile dans ce bas monde de devoir survire lorsqu’il n’y a plus rien, il faut espérer ne jamais baisser les bras de toute manière si le oui ou le non passe ça ne changera rien à part que l’on va se réveiller toujours sur la même terre. Les injustices, les inégalités etc.. Alors courage tenez bon c’est le seul moyen de s’en sortir.

  • @riro, je suis ok avec vous, il est totalement normal qu'il y ait la préférence aux résidents en premier lieu et ensuite si vraiment l'entreprise ne trouvent pas le bon collaborateur, alors, ils peuvent chercher sur d'autres marchés.

    Si les Genevois en ont assé et que la haine monte malheureusement, c'est bien à cause du gouvernement Suisse et des patrons qui ne pensent plus qu'au pognon et laissent tomber les résidents.

    Je trouve cela triste. Regardez aujourd'hui l'Angleterre veut redonner la priorité aux résidents, je trouve cela tout à fait normal.

    Chez nous, jamais nous ne donnerions un poste à l'administration à un étranger, pour la Suisse laisse faire cela, c'est à ne rien y comprendre.

    A cause de leurs magouilles, nous , frontaliers qui respectons la Suisse et sommes fier d'avoir la chance d'y travailler, sommes haïe par une partie de la population.

    Je pense qu'aujourd'hui, la préférence aux résidents doit être à nouveau prioritaire, même en cas de oui, cette situation va finir en drame sociale et le sang va couler un jour.

  • Dérive ? Non je pense plutôt que les gens ont une trouille bleue de ce que nous réserve l'avenir. La globalisation qui nous a été "vendue" par tous les gouvernements de droite ou de gauche, de par le monde, était seulement une belle hypocrisie pour ne pas dire une belle m.... pour nous, simple péquenot....
    La votation de dimanche tombe bien ou mal c'est selon, mais elle focalise la peur, car franchement à moins de vivre dans une bulle, tout le monde sera touché... et durablement.

  • @ Riro: l'engagement de nationaux dans l'administration ne me déplaît pas, j'y vois même un aspect de confidentialité. Je ne sais pas si c'est une bonne raison, mais oui je préfère que la famille s'occupe de la maison pour donner une image.

    @ lucas:ça c'est inacceptable. On ne peut en arriver là à Genève. Bon sang les internationaux rapportent de l'argent, les multinationales, les impôts des frontaliers. Et puis les suisses qui travaillent à l'étranger rapportent l'argent des autres. Il y a près de 700'000 suisses vivant à l'étranger. La Suisse a souvent été une terre d'émigration, quand la famine régnait ici nos concitoyens allaient tenter de survivre ailleurs.

  • Que le Oui l'emporte ou le Non, il demeure un problème extrêmement grave pour la Suisse : c'est la responsabilité que détiennent tous les Conseillers Fédéraux, les parlements, les partis de gauche à droite, les autorités cantonales, communales, les chefs d'entreprise qui n'ont pas assumé leurs responsabilités sociales et sociétales vis-à-vis du pourcentage de la population suisse qui rejette les accords bilatéraux.

    Il est normal qu'à chaque votation il y ait de l'opposition.

    Il est anormal qu'après expérimentation des bilatérales, l'opposition se monte, selon certains sondages à plus de 40 %.

    Et ce n'est pas à cause de la Roumanie, ni de la Bulgarie, principalement.

    Le malaise au sein de la population au Tessin, en Suisse Allemande et en Suisse romande est beaucoup trop grave pour que nos autorités l'ignorent et considèrent les opposants avec arrogance comme ils l'ont fait jusqu'à présent.

  • J’ai franchement peur, si ça continu, on ne pourra plus partir en vacances en France ni ailleurs. Il faut vraiment que le gouvernement y mette de l’ordre, il faut organiser le chômage pour ne pas avoir des personnes révoltées sur notre territoire.
    Perso, j’ai peur, dans tous les cas dimanche, je resterai à la maison et peut-être pour quelques jours. Je n’aimerai pas me retrouver face à quelqu’un de révolté et me faire taper dessus.

  • A voir les regards haineux lorsque je suis en voiture, je commence vraiment à flipper pour mon intégrité physique et je ai parlé autour de moi, je ne suis pas le seul à ressentir cet état de fait.

    Le monde devient fou, avec la crise cela va encore s'aggraver.

    Je pense qu'il vaudrait mieux que le non passe car pour nous les frontaliers en place, je pense pas que l'on risque d'être mis à la porte, sauf evidemment si l'on est plus compétant dans notre travail, mais cela n'aurait rien à voir avec cette votation.

    Peut être qu'avec le non nous serions moin pris à parti par la population.

  • rodania, vous avez raison. Si seulement tous les "ptits chefs" nous écoutaient et entendaient, nous "les gens d'en bas".

  • Sofia, vous pensez pas que vous exagéré un "tout" petit peu ???

  • Au cas où ce futile détail échapperait à quelques personnes, c'est l'économie mondiale qui est en crise.
    Cela va un peu au-delà de Moillesullaz ou de Bardonnex.
    Si des Genevois pensent qu'ils peuvent produire pour des Genevois qui achèteront uniquement "genevois", consommeront exclusivement "genevois" et paieront avec de l'argent purement "genevois", nous pourrons vivre en circuit fermé et, en effet, nous passer de notions aussi idiotes et inutiles que "exporter".
    Nous pourrons, en toute logique, aussi nous passer de notions aussi idiotes et inutiles que "importer".
    Nous pourrons donc boire l'eau du Lac de Genève ou le vin des coteaux de Satigny, manger des huîtres élevées dans la Rade (il faudra penser à ajouter du sel dans l'eau du Lac de Genève – mais zut! on aura des problèmes pour la boire…), nous habiller avec les vêtements conservés au Musée d'Art et d'Histoire, remplacer nos ordinateurs par des bouliers fabriqués à Jussy (par exemple), rouler exclusivement sur des bicyclettes fabriquées à Carouge (par exemple) puisqu'il n'y aura plus de voitures fabriquées à l'étranger (chic ! plus de pollution !), passer nos vacances à Genève-Plage, transformer les pistes de Cointrin en boulodromes (mais qui fabriquera nos boules de pétanque ?) et regarder les heures passer sur des jolies montres qui font "coucou !".
    Rien que du bonheur…
    Il serait peut-être temps de réaliser qu'avec la "mondialisation", nous sommes TOUS sur le même bateau: de Versoix à Annemasse, en passant par Pékin, Bangkok, Moscou, Washington, Paris, Londres, Petaouchnok et partout ailleurs.
    Il s'agit donc de réfléchir sainement, de relever les manches et de RAMER au lieu de beugler du vide dans le vide.

    :o)

  • J’ai de la famille frontalière, ils me disent aussi la même chose. Ils aimaient que le non passe car ils commencent à avoir peur d’être pris à parti. J’espère que les gens vont se calmer ! il faut vraiment comprendre que les frontaliers n’y sont pour rien dans cette histoire, c’est une crise mondiale. Le oui ou non n’y changera rien à nos places de travail.

  • Blondesen: si on n'a plus les légumes savoyards, on va pouvoir manger les fleurs en plastique des aquariums! Anyway si ça se passe mal, il va falloir craindre pour les genevois résidents en France voisine ou qui y ont un chalet. Et qui sont loin d'être tous des nantis.

  • Pas d'accord, je connais aussi quelques frontaliers qui n'en ont rien à faire de la Suisse, des Suisses, crachent dans la soupe et jouent le jeu de la sous enchère avec une entente avec les patrons.

    A ces frontaliers là, je n'hésite pas à leur dire que ce sont des c****** et qu'un jour ils vont le regreter.

    Donc il y a un certain nombre de frontalier qui cassent le marché et le tout avec la bénédiction des patrons.

    Une partie des frontaliers ne sont pas rose du tout et ne méritent pas d'être en Suisse.

    Le non permettera de faire le tri entre les bons et les mauvais frontaliers.

  • D'accord avec vous Monsieur Blondesen, mais vu que les simples péquenots même s'ils réflechissent, se relèvent les manches et RAMENT, c'est dans le vide. Car la mondialisation c'est les grands pontes qu'ils se la sont arrangée entre eux, et il n'y a qu'à voir les solutions proposées.... du fric, du fric, du fric. Aucune remise en question de leur fichue "mondialisation". Donc on beugle car c'est tout ce qui nous reste. Désolée que l'on soit futiles à vos yeux.

  • Je crains que vous n'ayez raison Sofia: le oui ou le non ne va pas changer d'un coup de baguette une situation mondiale. Comme dit Blondesen, il faut relever les manches et mettre son énergie à ramer.

  • Je suis frontalier français et je suis pour le non.

    La Suisse a toujours obtenu de la main-d'oeuvre étrangère quant elle en avait besoin, avec le non, cela continura mais avec un retour aux sources, c'est à dire que les bons frontaliers de la région, j'insiste la dessus , trouverons et auront toujours du travail, mais que les pseudo frontalier profiteur arrogante qui viennent de partout en France eux, cela sera la fin de leur ère et tant mieux.

    Malheureusement, ce n'est pas écrit sur nos visages si nous sommes de bons ou de mauvais frontalier, j'espère qu'un jour la population arrivera à faire la différence mais pour ça, il va falloir faire du nettoyage.

  • Oooooooooooo, tous ces gens qui critiquent ouvertement les frontaliers doivent être des ETRANGERS!
    Les genevois savent que toute cette région a une histoire commune, avec des accords de longue date, des zones franches, depuis des lustres!
    Le bassin genevois a vu ses frontières varier au cours des siècles, des bouts de territoires passant de la France à la Suisse et vice et versa.
    Le dernier en date étant du côté de Bardonnex il y a quelques années...

    C'est quoi, cette soudaine paranoïa??? Bizarre

  • Vous le déduisez car les pseudos ne sont pas "franchouillards" ?? MDR

  • @ lesgenssontétranges: pas inutile de le rappeler.

  • Je salue votre cri du coeur hommelibre.
    Je ressens également un profond malaise en voyant cette haine monter contre les frontaliers.

    C'est nauséabond. Et déplacé. la plupart de mes collègues sont frontaliers. J'ai honte d'imaginer ce qu'ils peuvent ressentir lorsqu'ils sont confrontés à des slogans du genre "Frontaliers: Assez", on dérive grave là...

    Ces mêmes collègues se voient refuser toute demande (au niveau professionnel) avec des réponses du genre: si vous n'êtes pas content, vous n'avez qu'à retourner en France travailler pour 1500 euros. Cette même direction qui n'emploie quasiment que des frontaliers.

    Alors oui, il faut entendre les genevois et leurs peurs, du chômage, de l'avenir, de la précarité. Mais pas de cette manière, pas avec toute cette haine.

    Et je l'ai déjà mentionné ailleurs, pourquoi nos gouvernants se taisent et ne répondent rien alors que cette hystérie anti-frontalière fait de plus en plus d'éclats? Ils semblent juste user d'une vague défense, mais ne semblent pas vouloir affronter ce problème.

    J'ai également connu le chômage et j'ai frisé la fin de droit (pour ceux qui pourraient penser que je suis à l'abri quelque part). Et j'ai trouvé un job, d'abord parce que le chômage payait une partie de mon salaire pendant 3 mois (et c'était la durée prévue de mon contrat), ce qui évidemment intéressait mon employeur, comme les frontaliers l'intéressent.

    J'ai connu dans mon enfance des périodes de disette. J'ai vu pleurer ma mère parce qu'elle n'avait plus de quoi acheter à manger. Mais une chose était toujours présente, c'était l'humour et l'amour.

    Je crois aussi que les temps vont être rudes, la crise est sans frontières.
    Mais ne tuons pas le messager...

  • L'heure est grave, certes. La situation est souvent dramatique pour les innombrables personnes sans emploi et/ou dans la précarité (j'en suis), soit. Cela n'excuse en aucune manière les dérapages auxquels nous assistons. Tout cela est bien triste et effrayant.

  • Reliser l'histoire de Jules César à la 2ème Guerre Mondiale, en passant par Napoléon, l'Europe Unie n'a jamais pu se faire. Et le mélange des populations voulu après la 2ème guerre mondiale pour éviter de futurs bains de sang risque bien d'arriver maintenant, justement à cause de la mondialisation

    Les frontières ont des raisons d'être, parfois positives, parfois négatives, comme les portes de son propre appartement et une serrure pour protéger sa sphère privée.

    Pourquoi la Suisse, petit pays par excellence, dotée de différents Cantons dont certains sont aussi des Républiques, a pu s'en sortir économiquement, civilement et avec de surcroît la Paix du Travail ?

    Pourquoi la Suisse doit assumer l'incohérence des 35 heures, des impôts qui sont aussi des Crédits d'Impôts? Pourquoi devons-nous supporter les incohérences des gouvernements allemands et italiens, aussi, puisque tous leurs nationaux viennent grailler dans nos assiettes. Et en plus avec la bénédiction de nos patrons en nous mettant à la porte avec de surcroît des insultes au vu des cas de mobbing et autres antidépresseurs à charge de la communauté suisse via les frais de caisse maladie !

    Je suis personnellement extrêmement fâchée d'expériences arrogantes de la part de certaines personnes qui ont trouvé du travail dans mon pays grâce à mes années laborieuses, consciencieuses et économiques et celles d'autres Suisses et que l'on a mis au chômage par avidité, appât du gain, jalousie et petitesse d'esprit.

    Maintenant, la facture est arrivée par la crise économique qui va être extrêmement sévère mais aussi par toutes les réactions de ras le bol des habitants des cantons limitrophes à l'Allemagne, à l'Italie et à la France.

    J'attends que nos autorités assument leur responsabilité et qu'elles démissionnent de leurs postes pour incompétence et tromperie !

  • Cool, enfin un débat civilisé sur le sujet, merci pour votre lette homme libre, ça prenait quelqu'un pour dire les choses comme il faut.

    Ceci dit (comme je l'écrivais hier à midi sur le fameux forum de la TG qui a été finalement fermé) dans le cadre de mon activité professionnel, la présence des frontaliers n'a jamais causés de problèmes, au contraire... Je n'ai jamais perçu de véritables ressentiments face aux frontaliers et pourtant Dieu sait si j'en ai rencontrés. Voilà pourquoi, je me demande si ce n'est pas surtout sur les forums anonymes qu'on trouvent celles et ceux qui ont décidé de traiter nos amis français en véritables boucs émissaires.

    Quoi qu'il en soit, c'est Blondesen qui a raison, que cela plaise ou non, nous vivons dorénavant au centre d'une planète mondialisées avec tout ce que cela signifie. Mais c'est vrai que jusqu'à maintenant on a été particulièrement favorisés et c'est peut-être pour cela que cela fait mal, on tombe de plus haut....

  • @ Rodania: Je vous entends bien. J'entends votre déception. Et le cri que poussent certains a sa raison d'être.

    Comme Pascale, je suis surpris du silence de notre gouvernement. De sa passivité. De sa surdité et de son mutisme. De son autisme? De son impuissance assumée? Comme ils sont silencieux quand les choses vont mal! Comme ils péroraient bien dans leurs costume de circonstance quand il fallait vendre la plage du quai Gustave Ador! Sucre dérisoire donné au bon peuple pour l'amuser, à grands frais d'études déjà payées alors que les priorités comme la rade et autres dorment dans les tiroirs, alors que quasiment aucun des vrais problèmes n'a été abordé.

    Peut-être faut-il envisager pour l'automne prochain un groupe vraiment indépendant, bosseur, sans parti, sans haine, sans aucune des étiquettes actuellement connues, qui se présente aux élections l'automne prochain? Des gens qui s'entendent réellement sur un programme précis. Qui n'ait aucune stratégie de conquête du pouvoir, et qui sauront le rendre une fois le travail accompli. Des gens désintéressés, des gens de coeur et d'esprit, de courage, de volonté, d'écoute, des philosophes et gens d'action en même temps. Il y en a sûrement à Genève, mais ils ne sont en général pas intéressés par le pouvoir, ils en connaissent les pièges, ils voient tous les jours ceux qui y sont ou qui veulent y être. Pas un parti, juste une liste avec des bases essentielles communes. Je ne les vois pas encore, peut-être vont-ils se lever? Eviter à Genève de sombrer? Eviter que le pouvoir ne tombe entre n'importe quelles mains à l'occasion d'une situation difficile?

    A moins que les partis, dans un sursaut, changent les élus actuels et proposent des hommes et des femmes nouveaux et nouvelles? Ne proposent enfin des bosseurs soucieux du bien public?

    Autre chose: je suis européen convaincu, même si vous avez raison en partie dans votre raisonnement. Mais je la crois possible. Et je pense que l'europe est un bien pour l'avenir. C'est la première fois qu'il y a une union qui ne se fait pas sous la domination militaire d'un Etat sur les autres. Imparfaite l'Europe? Bien sûr. Mais prometteuse. Notre fédéralisme pourrait lui servir de modèle.

    Revenons à Genève. La question du dumping salarial à la baisse doit être prise en main avec fermeté par les autorités. Des contrôles doivent être faits et des décisions prises. Je suis libéral car je crois d'abord en la liberté, mais une communauté a besoin de règles sans quoi la liberté elle-même est menacée.

  • Oui John, l'Europe se fait contre la guerre et sans domination militaire. C'est la première fois dans l'histoire et c'est pour cela que ça peut marcher. Mais votre idée de parti, fort sympa, me laisse sceptique. Wouter van der Lelij a réussi à monter sa liste sur ce programme pour la constituante et ils ont pris une veste.
    A part ça, la prospérité suisse est due essentiellement à des éléments économiques, mis en place dans le passé: le secret bancaire a permis au tiers de la fortune off-shore mondiale de venir travailler dans nos coffres et donc dans nos entreprises à des conditions uniques au monde pour notre économie. Supprimez cela en votant non et vous aurez un boum du chômage pire que vos pires cauchemars.
    Blondesen a parfaitement raison. Mais au-delà des échanges nécessaires, le fait est que les pays pauvres s'enrichissent. Comme les ressources de la planète ne sont pas extensibles, notre niveau de richesse à nous, qui sommes sur le podium des pays les plus riches du monde, tend à baisser.
    De toute façon cela va se produire, mais cela peut être lent pacifique et coordonné, ou violent et guerrier. Les boni-menteurs qui font croire au peuple qu'il suffit de "trier" les frontaliers pour résoudre ce problème de fond sont soit des margoulins, soit des ignares. Dans tous les cas des êtres malfaisants et dangereux.

    J'aimerais en savoir plus sur l'identité de certains soi-disants frontaliers français de la région qui appellent au non et prétendent trier les bons des mauvais. C'est comme ça que le facisme, non même pas, au début les fascistes ne triaient pas trop les gens, que le nazisme a commencé.
    Je pense que les blogs, sur ce coup, sont comme un porte-voix offert aux aboyeurs de bistrots. Un outil au service d'une poignée d'exaltés extrémistes qui sont en train de prouver ce que l'on pensait d'eux depuis longtemps. A savoir qu'ils sont dangereux, pour Genève et pour la démocratie. Or lorsque les gens deviennent dangereux, la démocratie doit prendre des mesures.
    Ainsi cette menace gravissime que l'on peut lire dans certains commentaires: Si le Oui passe, les tenants du non vont se mettre à commettre des actes violents. Et quoi encore ? Que font-ils de la démocratie et du peuple qu'ils prétendent défendre ?

  • Quand les gens on peur, qu'ils sont tous les jours menacés par un petit chef dont la seule envergure est le "fouet" des objectifs insensés, qu'ils risquent de perdre leur salaire, à moins qu'ils l'aient déjà perdu, cela se traduit assez rapidement par des actes violents.

    Pour l'instant, il s'agit encore de pas mal de suicides... 1'500 par année en Suisse.

    La Démocratie ne donne pas forcément à manger... ni la garantie de Paix.

    20 millions de chinois sans travail, et moi, et moi, et moi....

  • "...contre la guerre et sans domination militaire..."

    mais avec la menace de la guillotine.

    Quelle Terreur ne vivons-nous pas ?

  • @ Philippe: mon idée de liste c'est un pavé dans la mare, histoire de dire que s'il n'y a pas des gens décidés, bosseurs, soucieux de la situation, ça va profiter à d'autres peut-être moins bien intentionnés. Mais je sais que l'on ne fait pas une liste comme ça, avec des gens sans expériences.

    Pour le reste, oui le partage au niveau mondial fait que le gâteau diminue, et qu'il faut aussi s'y faire. Ou alors produire encore plus à encore moins cher, on imagine que le fouet dont parle Edelweiss avec raison portera cette fois des clous!

    A moins de changer de mode de vie, mais là il faut que tout le monde s'y mette, y compris les régies avec les prix des loyers revus à la baisse. Les frontaliers sont loins d'être la cause de la situation à Genève, qui paie ses paillettes le lendemain de la fête.

  • Vincent aussi a (presque) raison. Parce que nous vivons au centre de l'Europe de l'Ouest. Ce qui nous force à nous entendre avec elle, qui se trouve être aujourd'hui l'un des pôles de l'UE. Mais déjà plus son centre.
    Quant au monde, nous n'en sommes clairement plus du tout au centre, qui est franchement reparti vers l'Asie. Reparti parce que c'est là qu'il a été économiquement parlant, de l'Antiquité à la Révolution industrielle.
    Ce sont des réalités et nous devons faire avec. En retroussant nos manches et en nous adaptant au terrain. Darwin, dont c'est l'anniversaire, le disait: ce ne sont pas les plus forts qui gagnent, ce sont les plus adaptables. Ce qui pour les psychologues est aussi une définition de l'intelligence: la faculté d'adaptation.
    Dans le cas présent, au nouveau monde dans lequel nous vivons.

  • Bonjour Hommelibre,

    J'ai lu votre commentaire et vous en remercie. Des hommes et des femmes de bonne volonté. J'aimerais tellement y croire. Je risque d'attiser les foudres de beaucoup en parlant de Genève. Des amis européens qui n'étaient plus venus à Genève depuis des lustres ont été choqués de la trouver comme elle est actuellement, comme je l'ai revue : une banlieue française ! Je n'y habite plus et je ne veux plus y habiter. A l'occasion d'un dernier passage en 2007, je l'ai vue avec un sentiment de richesse, d'arrogance telle que j'ai tout de suite pensé que cela ne pouvait continuer. Que tout cela allait bientôt finir, avec beaucoup de problèmes.
    Oui, il y a beaucoup de travail à faire. La Suisse n'a jamais craint le travail, mais avec respect. Et ce respect n'existe plus. Ce n'est que la course à l'argent vite gagné sans perspective pour le futur. La Suisse travaillait pour le lendemain, pas sans lendemain, d'entente avec les autorités politiques et financières.
    Un exemple : Que fait-on de notre paysannerie ? On la détruit ! alors que justement les paysans sont les garants d'une production, en principe, respectueuse pour le futur de l'alimentation de base de notre pays alors que la famine explose dans différents continents ou va exploser en Chine pour cause de sécheresse.
    Est-ce que nos politiciens se rendent comptent de ce qui se profile devant nous ? Nous avions auparavant ce qui s'appelait les "réserves de guerre". Ne serait-il pas temps de les reconstituer et d'évaluer, si ce n'est en Suisse, en Europe, la capacité réelle de nourrir sa population alors que nous sommes en crise et que les effets climatiques se font déjà sentir. Effets climatiques accélérés du fait de la globalisation ! Trouver sur nos étals des oignons, des pommes et des poires de Nouvelle Zélande ou du Chili !
    Faut-il dire pourquoi nos politiciens tentent de réduire les surfaces labourées ? Pour laisser la place à Monsanto et à Syngenta, la possibilité de vendre leurs OGM et autres Terminator ? Combien de paysans indiens se suicident pour cause de surendettement - bien qu'aucuns liens n'aient pu être établis entre les deux !
    Je déborde du sujet de ces votations mais, finalement, tout est lié et cela provoque l'incertitude, le malaise. Si toutes nos autorités avaient géré l'entrée des bilatérales correctement et avec respect des uns et des autres, surtout après le rejet de l'EEE, la base, la masse populaire, surtout en Suisse n'aurait jamais ce genre de réaction. Et rien que cela me fâche énormément, car nous sommes un pays civilisé qui n'a jamais au niveau privé, en plus de l'aide via nos impôts, hésité de donner de l'argent à la Chaîne du Bonheur et à toutes les autres organisations non gouvernementales pour venir en aide aux pays dans le besoin!
    Est-ce que le monde politique se rend compte du degré de saturation que nous avons atteint ? Et ils continuent à nous prendre encore pour des benêts ! Texto en discutant avec une personne politique de gauche bien connue !
    En lisant le Temps, ce matin, on accuse encore l'UDC de tous les mots, par facilité et fuite en avant pour ne pas faire à tous les degrés, à tous les échelons, de l'extrême gauche à l'extrême droite, la réflexion voir le mea culpa des erreurs commises. Une profonde réflexion s'impose, non seulement de la Suisse mais aussi de la part de la Communauté Européenne, ne serait-ce déjà que pour les menaces perpétuelles que l'on nous bassinent pour un oui et pour un non !

  • Bonjour Rodania,

    Merci pour ce commentaire, très juste sur bien des points. J'y reviens plus tard. Je voulais déjà accuser bonne réception.

  • @Hommelibre

    "... La Suisse a souvent été une terre d'émigration, quand la famine régnait ici nos concitoyens allaient tenter de survivre ailleurs."

    Les époques, mentalités et impératifs du IXXe, XXe et XXIe sont difficilement comparables: si vous êtes suisse de souche, vos ancêtres ont peut être émigré par obligation économique soit, mais avec un tout autre esprit que ce dont nous parlons. A cette époque, la migration se faisait avec cette culture suisse qui constitua cet élément du "Swiss Made", fondement de la qualité suisse, le travail bien fait, le dur labeur, l'économie d'épargne sur toute une vie.

    ces suisses migrants en Amérique du sud, au Canada, en Australie ou en France le faisaient selon la tradition suivante: l'aîné des familles nombreuses de nos alpages d'alors émigrait lorsque le plus jeûne était formé et en mesure de reprendre l'affaire familiale. Cet aîné n'était pas un chômeur de suisse, mais un dur travailleur qui partait ailleurs créer son entreprise. Les suisses migrants étaient des entrepreneurs, créateurs d'emploi et de développement sur des terres étrangères, en friche ou vierges de tout emploi. Ils n'avaient ni smic ni assurances chômage.

    La Suisse a acueilli plus d'étrangers que n'en font les pays de l'EU,
    A Genève, faut absorber: +40%, + 25%, +66'000...

    Que diable! Acceptez les dérives de commentaires, qui ne font qu'exprimer cette situation et leurs conséquences!

    Pourquoi venir en aide aux frontaliers?

    La région Rhône-Alpes, le 01 & 74 ont connu le +fort développement des régions en F, les meilleurs taux, chômage etc.

    Normal qu'ils se rebiffent devant l'afflut d'employés EU et hors EU depuis 2004!

    Normal qu'ils expriment leur territorialisme, peur du changement, peur de perdre leurs habitudes de vie confortables (moins de temps pour arriver au boulot en voiture que leurs collègues genevois utilisant vélos +TPG), peur de l'étranger au boulot, devenus en 2008 plus nombreux qu'eux, compétents, sans besoin d'être formés ou d'apprendre l'anglais grâce à l'employeur!

    Soyons pragmatiques. Assumons la situation actuelle. Avec clairvoyance.

    Sans salades en plastique.

    Demain, proposons des initiatives, exigeons par exemple:

    - la REFORME DU DROIT DU TRAVAIL SUISSE.

    Pensons aux plus de 45 ans. Aux jeunes. A demain.

  • Rodania, mais de quelle arrogance parlez-vous ? Quelle est cette loi divine ou de je ne sais quelle origine qui ferait que la Suisse et Genève sont au-dessus du reste du monde et des banlieues françaises, intouchables et inatteignables ?
    Croyez-vous que de donner 100 francs ou plus par ci par là, à la chaîne du bonheur vous dédouane du fait que comme tous les habitants de ce pays, vous et moi avons profité durant des décennies de l'achat à vil prix des matières premières du sud, pendant que l'argent que cela rapportait dormait dans nos coffres ou plutôt permettait à nos entreprises de nous faire travailler à des conditions inégalées dans le monde ?
    Cette époque est teminée, il faut se réadapter. C'est forcément très douloureux. En se focalisant sur un passé révolu, l'UDC et pire encore le MCG ne font que compliquer la prise en charge effective des vrais problèmes et de leurs solutions.
    Maintenant, avant de parler de base en révolte, attendons dimanche et le résultat des votes. Les avis hyperviolents exprimés dans ces blogs ne reflètent pas forcément la réalité.

  • Grand-mère, beaucoup de suisses émigraient tout simplement parce qu'ils crevaient de faim, comme d'ailleurs la plupart des émigrants de par le monde. Et ce parce qu'on a crevé de faim en Suisse, jusqu'à la seconde guerre mondiale, la neutralité et le secret bancaire (né en 34) ayant alors permis au pays de prendre un essor inégalé.
    Lorsqu'ils arrivaient à l'étranger, ces Suisses, souvent avec femmes et enfants, que ce soit au Brésil, en Colombie, en Argentine ou dans le sud ouest de la France, c'était le plus souvent pour devenir garçons de ferme, employé agricole, voire dans certaines plantations d'Amérique latine, quasiment esclaves volontaires vu les conditions de travail.
    Mais nous sommes au XXIème siècle et les conditions ont heureusement changé.

  • là,

    malgré d'inévitables censures exercées par d'inévitables egos malplacés

    je dis merci aux bloggeurs,
    pour tous ces commentaires et débats échangés, quels qu'en ai été leurs contenus: contradictoires ou flatteurs d'égo, virulents ou manipulateurs, à côté de la plaque ou du domaine "grattmoi-le-dos-jte-gratte-le-dos"

    et bon courage à nous!

  • Effectivement, le oui va passer car les suisses sont des gens respectueux des étrangers.

    Surtout respectueux de certains ministres qui paient des espions pour obtenir des renseignements dans des pays étrangers souverains, des directeurs qui espionnent leurs propres employés jusque dans les affaires les plus privées.

    Nous assumons aussi les responsabilités (à coup de milliards de francs suisses sonnants et trébuchants !) de toutes de l'histoire européenne et celle des colonies que possédaient aussi bien la France, l'Algérie, l'Allemagne, l'Italie, l'Angleterre, etc.

    Nous ne sommes certainement pas mieux mais pas pires, non plus.

    Mais n'est-il pas étrange de voir toute l'Europe venir profiter de tous nos derniers défauts ?

    Au fait, n'est-il pas triste que nous devions au surplus accepter l'arrivée des défauts des membres de la Communauté Européenne ?

    Que l'on m'explique qu'il y ait en France selon l'Abbé Pierre 600'000 personnes de 50 ans et plus en dessous du seuil de pauvreté car étant au chômage durant des années et que les indemnités de vieillesse des retraités ne leur permettent même pas de vivre décemment après les années de chômage ?

    Que la moitié de la population française ne paie presque pas d'impôts sur le revenu ?

    Oui @Grand-mère, je vous ai entendu et je suis de tout coeur avec toutes les personnes qui, en Suisse, depuis les bilatérales sont licenciées pour des raisons de mobbing et autres pseudo incompétences et presque à la porte des Services sociaux parce qu'au chômage forcé. Et qu'après 400 jours d'indemnités, ces personnes deviennent hors statistiques !
    Voilà le fameux miracle suisse d'un taux de chômage si bas que toute l'Europe nous envie !

    Et pourquoi, après avoir travaillé très bien durant des années, ces personnes de 50+ deviennent soudainement des personnes incompétentes ?

    Je suis de tout coeur avec les jeunes qui ne trouvent pas de travail après les années d'apprentissage qui sont, aux dernières nouvelles, si excellents ! Alors pourquoi, ne trouvent-ils pas de travail ?

    Je regrette toute cette misère qui nous conduit ce weekend à prendre des décisions dont personne ne se contentera, de droite à gauche, et dont les conséquences alimenteront encore les innombrables problèmes de la crise mondiale

  • @Hommelibre - Désolée mais j'ai une superbe envie de "squatter" votre site. Ne vous gênez en aucune façon de me faire savoir si j'exagère. Je vous copie le blog de notre cher ami Philippe Souaille :

    " Alores ça pour une surprise, c'est une surprise. Qui si elle se confirme demain risque d'en faire rigoler plus d'un jaune foncé. Je viens de m'amuser à passer à la moulinette les adresses IP des comentateurs anti-frontaliers de mon blog. Or à part les soutiens publics et avérés du MCG, comme Mme Pace, les autres sont tous extérieurs au Canton. Grand-Mère est localisée à Gaillard, Edelweiss à Ecublens, un autre à Sion, Vairgebel à Berne, Eastwood à Lausanne, même Djinius, d'après son adresse IP serait en Argovie, mais là ce peut-être juste celle de son serveur? Pour la plupart des autres, ce doit être assez précis car il s'agit de téléréseaux ou d'entreprises, donc bien localisés.

    Ce qui m'amène à la réflexion suivante: si tous les jusquaboutistes anti-UE qui déversent leur fiel sur ce blog depuis un mois sont extérieurs au Canton, c'est que les vrais Genevois sont sans doute beaucoup moins virulents que cela. En tout cas, si vous n'avez pas encore voté, ne vous gênez pas surtout, allez y. et montrez-nous qu'à Genève, l'ouverture et l'humanisme sont encore des valeurs qui ont cours. Surtout et même en particulier en cas de crise sociale, lorsque les tensions affleurent et que le plus important est de garder son calme et ses capacités d'analyse."
    =====

    Merci Monsieur Philippe Souaille car, à mon point de vue, vous avez souillez à nous suisses notre sacro sainte discrétion et respect d'opinion auxquels chaque citoyen a droit, en toute liberté, et dans les termes chers à Genève et aux droits de l'Homme.

    Car j'aimerais ajouter ceci et je suis vraiment attristée car Monsieur Philippe Souaille n'a pas encore compris ce qu'est la Suisse. Ce que sont les Cantons Suisses. Par exemple, le service militaire suisse : les suisses romands sont expédiés en Suisse allemande ou au Tessin et les Suisses allemands en Suisse Romande ou au Tessin. Les Tessinois en Suisse allemande et en Suisse romande. Les habitants du Canton des Grisons, notre quatrième langue officielle, vont dans tous les cantons suisses. Afin de nous connaître et de faciliter notre compréhension. Peut-être que M. Souaille ne sait pas que Genève est aussi la Capitale des Valaisans et que le terrain professionnel genevois est aussi celui des Vaudois, des Fribourgeois et de toute la Suisse Allemande, enfin de compte de toute la Suisse. Que de nombreux suisses allemands viennent aussi travailler à Genève comme peut être moins de Suisse romands travaillent à Zurich, mais tout de même ! Voyez le responsable de notre Banque Nationale Suisse, Monsieur Roth, valaisan d'origine, qui fait même des merveilles dans les problèmes actuels, même mieux que toutes les autre Banques Centrales, jusqu'à présent et qui essaie de nous préserver de toutes les calamités qui nous pendent au bout du nez, même mieux que la Fed et que la BCE. En qui j'ai entièrement confiance. D'ailleurs, le seul capable de comprendre et d'appréhender ce qui va nous arriver !
    Personnellement, il ne m'est pas possible d'être déçue de l'attitude de M. Souaille. Il faut être compréhensible aux manques de connaissances et de respect des étrangers face à ce qui a fait notre force, car il porte des jugements sur la Suisse à l'emporte-pièce, sans la connaître, alors qu'ils profitent de notre pays depuis des années, semble-t-il, sans vouloir connaître nos sensibilités.
    Ma famille remonte à 1395 environ provenant de la Bourgogne, j'ai aussi des origines yougoslaves, une famille italienne de la même époque que la famille Gianadda qui sont venus d'Italie, pauvres comme Job et qui ont participé à l'essor économique du Valais, des Haut-Valaisans, des Bourgeois de Sion. Oui ces Valaisans qui ont participé à l'essor et à la protection de Genève, à l'Aéroport, aux douanes genevoises et ailleurs. Je suis également française. De cette France qui n'a versé aucune allocation familiale, et j'ai dû attendre aussi presque dix ans pour obtenir la nationalité suisse "facilitée" parce que ma mère était suisse !
    Je suis fière de mes origines et de ma famille de tant de nations qui ont préféré vivre et créer cette Suisse où il faisait bon vivre malgré le difficultés. Où la Liberté d'expression existait ! et c'est aussi pourquoi tant de Secundos aimerait la préserver malgré les difficultés d'intégration !
    Que me dites-vous Monsieur Souaille, vous vérifiez nos identités et vous vous ventez de votre découverte.
    Pourquoi ne pas simplement inviter chacun de nous dans un tea room ou un restaurant pour que nous fassions connaissance et tentions de nous expliquer, d'échanger des points de vue. Monsieur Souaille, votre attitude m'attriste. Et si je demande l'accueil d'un autre blogueur "Hommelibre" c'est pour être sûre de pouvoir m'exprimer et défendre mes opinions face à tous les lecteurs de ces sites.

    Hommelibre, Je vous remercie de m'avoir laissé la liberté d'expression !

  • Madame,

    Je n'ai vérifié l'identité de personne. J'ai regardé d'où était émis des messages anonymes (et qui le sont restés) qui étaient insultants ou agressifs à l'égard des frontaliers et prétendaient défendre les Genevois mais qui n'étaient pas émis de Genève, j'en ai la preuve formelle, au-delà de l'adresse IP, pour la plupart d'entre eux.

    Pas émis de Genève cela ne signifie pas qu'ils n'ont pas le droit de s'exprimer, mais si il s'avère que tous les gens qui s'en prennent violemment aux frontaliers sont extérieurs à Genève (hormis quelques politiciens extrémistes), cela relativise beaucoup l'importance de leur haine.

    Par ailleurs, des membres du MCG s'amusent à multiplier les commentaires, dans leur blogs, sous de nombreuses identités recouvrant en fait la même personne, pour donner un effet de masse qui n'est que du trompe l'oeil.

    Mais je trouve très amusant que l'on vienne systématiquement me reprocher mes origines françaises depuis que je les ai rendues publiques. Durant des décennies, j'ai écrit dans la presse suisse, sans avoir le passeport et j'étais tellement bien intégré (l'école à Neuchâtel et le reste) que tout le monde croyait que j'étais Suisse. Des tas de gens sont tombés des nues lorsque je leur ai dit que je ne l'étais pas et que je venais de me faire naturaliser.

    Je sais aussi bien que vous les liens qui unissent Genève à la Suisse et plus spécialement à certains cantons, ainsi que les différences et rivalités existant d'un canton à l'autre. Cela fait 49 ans que je vis et/ou travaille en Suisse, j'y ai fait une grande partie de mes écoles et des reportages et des films documentaires dans tout le pays, dans les quatre langues nationales.

    J'ai même préparé un travail sur l'histoire suisse qui m'a permis de découvrir que l'un de mes ancêtres de Coucy, en rentrant de Vienne au XIVè siècle avait mis le plateau à feu et à sang durant quelques semaines avant d'être renvoyé Outre-Jura à la tête de ses hommes par les troupes bernoises.

    Chaque citoyen a le droit de s'exprimer ainsi qu'au secret de son vote. Mais pas de s'exprimer n'importe comment. Traditionnellement, si chacun vote dans l'isoloir (ou dans une enveloppe cachetée), ceux qui s'exprimaient le faisaient publiquement. Et ne se permettaient en tout cas pas d'insulter le voisin ou de proférer des mensonges. D'ailleurs dans les journaux, les courriers des lecteurs sont signés, sauf dérogation dûment justifiée.

    Internet a changé cela, mais je crois qu'il est nécessaire d'y appliquer des règles, si l'on ne veut pas que cela dégénère. parce que le populisme de politiciens sans scrupules, la crise économique et la liberté de raconter n'importe quoi en se cachant sur Internet peuvent former un mélange extrêmement détonnant. Qui n'aura plus rien de suisse, mais tout de l'horreur.

  • Merci de remettre l'église au milieu du village. Cette votation qui tombe au pire moment s'est focalisée à Genève contre les frontaliers mais à Zurich ce sont les Allemands qui sont visés. Jamais depuis longtemps le sujet d'une votation avait été détournée pour en perdre son essence : les avantages et les inconvénients pour les Suisses de poursuivre les bilatérales et élargir la libre circulation à la Roumanie et Bulgarie sont souvent passés à la trappe. Genève qui vit depuis des années sous une mauvaise gouvernance concernant le manque de transports et d'infrastructures, la mobilité réduite intra-muros, la pénurie des logements, le sentiment d'insécurité, ... tous ces sujets qui préoccupent grandement la population et qui ne trouvent que peu de réponses ou alors font l'objet de contre-ordre (mendicité, fumée) ou de chantage (rénovation Gare Cornavin contre logements sociaux) ou de blocage (CEVA) ou encore d'inaction (dealers et autre délits sur le territoire). Bref, la population sent que le climat se détériore sur le terrain, que le quotidien devient de plus en plus dur et surtout qu'aucun politicien élu n'intervient dans leur sens.

  • En plus, Rodania, je vous trouve sérieusement gonflée de m'accuser de manquer de respect à la sacro-sainte discrétion suisse, puisque c'est vous, qui sous votre pseudo d'Edelweiss, avez proféré passablement d'insultes et avez été consulter le registre du commerce au-sujet de ma société, pour ensuite me menacer de mesures de rétorsions sur des appels d'offre en cours !
    Tiens au fait, puisque vous êtes valaisanne en terre vaudoise, parlez-nous un peu de l'amitié indéfectible qui lie Vaudois et Valaisans, au point qu'ils ne cessent de s'adresser des mots d'amour lorsqu'ils se croisent sur une route, en Valais ou ailleurs ???
    Jadis, le terrain professionnel genevois était genevois. Point. Puis il s'est ouvert aux confédérés, qui ont afflué en masse. Certains déménageant, d'autres se contentant de penduler, même depuis la Chaux-de-Fonds. Certains Genevois chauvins à l'époque s'en sont plaint. Mais ce terrain professionnel n'a jamais cessé d'être aussi savoyard et gessien, ouvert naturellement à ses voisins les plus proches. Et depuis quelque temps, cet ouverture est facilitée.
    Nous verrons tout à l'heure ce qu'en pensent réellement les Genevois.
    Au fait, un détail, si je suis arrivé en Suisse à 6 ans, c'est parce que la Suisse, ou plus exactement à l'époque, l'ACS, le SAR et la DAS étaient venus chercher mon père en France pour s'occuper de sécurité routière en Suisse, créer et diriger le circuit automobile de Lignières et faire de la recherche et du développement. Notamment avec Longines (les premières chronotypogines, filmant et chronométrant au 100ème de secondes de seconde furent développées à Lignières pour pouvoir observer plus finement les effets des déplacements de masses en courbe) et l'école d'Ingénieurs de Bienne, mais aussi pour Peugeot, Kléber-Collombes, Triumph et Leyland, Daimler-Benz (Mercédès) etc... Il a ainsi développer, dans les montagnes neuchâteloises à l'époque, un centre d'excellence d'envergure européenne.
    La Suisse avait fait beaucoup rire mon père en 64 à l'Expo, devant les panneaux expliquant qu'Hitler, en gros, avait eu peur de l'attaquer. Mais il gardait néanmoins pour ce pays complexe une affection toute particulière, car durant toute la guerre qu'il avait faite principalement comme agent du 2ème bureau de l'air français en Allemagne, il avait deux adresses en Suisse, dont une à Genève, apprises par coeur, pour le cas où les choses tourneraient mal et qu'il ait eu le temps de se mettre à l'abri.

  • Il n'est pas interdit de consulter Zefix et les registres du commerce suisses sont accessibles à tous. Si vous mentionnez le nom de votre société sur votre blog, c'est bien pour vous faire de la publicité.

    Par contre sur vos blogs, j'ai le droit d'écrire avec un pseudo ou de signer avec mon nom officiel. Si cela ne vous fait pas plaisir, interdisez aux internautes les accès avec pseudos, et respectez-nous de la même manière.

    Quant à votre société, point de menace, mais Le mot français a son origine dans le latin « societas » : « association amicale avec d'autres » et « socius » : « compagnon, associé, camarade ». Le mot latin est un dérivé du grec « socus », terme qui implique un contrat social entre les membres de la communauté. (selon Wikipedia)

    Comme je l'ai dit, que le résultat soit oui ou non, la Suisse n'existera plus et c'est, de la gauche à la droite, la responsabilité et la faillite de nos autorités économiques et financières, à l'image de la globalisation !

    Là, je vous quitte définitivement.

  • Madame, si je mentionne le nom de ma société sur mon blog, c'est parce que l'on m'a expressément demandé, à la Tribune d'être transparent sur mes différents liens d'intérêt. Et vous m'avez bel et bien menacé en écrivant que ma candidature ne serait pas retenue.
    Pour ma part, je n'ai pas révélé votre vraie identité. Et le fair play sur Internet consiste selon moi à ne pas multiplier les alias pour gonfler artificiellement le volume d'une opinion ou pour quelqu'autre raison trouble.

  • Merci Hommelibre pour ce billet : Lettre ouverte aux Frontaliers,

    @ Rodania, Hommelibre ainsi qu'aux autres internautes respectueux des libertés informatiques et de l'usage de la démocratie suisse:

    attaquée sur ces blogs par un vilain petit canard, je réponds donc en tant que suisse frontalière, rappelant que c'est MON DROIT DEMOCRATIQUE d'électeur de participer à cette votation + ces débats !

    Ce qui est grave, ce sont ces saumâtres relents tout aussi antidémocratiques que liberticides, bêtement diffamatoires et tendancieux, apparus ci & là, hier et aujourd'hui;

    remettons le clocher au milieu du village et les canards boîteux en quête de public électoral dans leur flaque.


    - suisse et seulement suisse
    - née à Genève, origine Sz

    Comme tant d'autres suisses, suis devenue frontalière par obligation:

    - De retour des US: pas d'appart trouvé
    - Maman d'un prématu, père dcd, logement en hotel
    - Pas d’appart, pas de nounou, n’obtenant que jobs tempo bien que qualifiée-diplômée-expérimentée: les employées d'agences d'emploi exigeant des "références-locales-récentes" !
    - Avec Jobs en non-stop @ +45-52h/semaine !
    - d'où: bb+ nounou + hotel, à Annemasse !
    - bb binational d'où: carte de résidence frontalière obtenue, sous-coloc d'appart puis loc etc.

    Sans aucun doute,
    Chacun de vous se sera fait une idée de l'auteur de ces douteuses investigations tentant de discréditer le bien-fondé de nos commentaires ainsi que notre propre intégrité - à son propre crédit.

  • Grand-mère, personne ne vous empêche de participer à ces débats et personne n'a outrepassé les libertés informatiques. Les adresses IP en font partie et respectent l'anonymat. Mais en tant que journaliste, il me semble pertinent de tenir au courant les gens d'informations importantes et qui font sens dans le débat. Ainsi vous mêmes êtes l'illustration vivante des avantages que chacun peut trouver dans les bilatérales: ne trouvant pas d'apparte à Genève (et ça vous aurez du mal à me prouver que c'est à cause des frontaliers !), vous en avez pris un de l'autre côté de la frontière.
    Moins loin qu'à Chancy ou Versoix, et relié par les transports publics !
    Ce qui est aujourd'hui possible à tous les habitants de Genève qui sont suisses ou ressortissants d'un pays membre de l'UE. Merci les bilatérales. En l'occurrence, si vous n'étiez pas bi-nationale, donc aussi au bénéfice d'un passeport UE, vous auriez certainement voté OUI pour ne pas risquer de perdre votre droit au logement sur France...

  • Il suffit monsieur le binational
    dur d'avoir un pied sur deux terrains ...

    Lisez d'abord les messages, avant d'y apporter vos notes:
    cela peut vous éviter quelques égarements ...

    Impossible de débattre avec vous: vous ne souffrez la contradiction
    plus royaliste que le roi ...

    vous m'avez censurée - comme vous l'avez fait pour tant d'internautes -
    tout en portant vos accusations d'insultes ...


    Signé: Un esprit libre, Une vieille suisesse, internationale, universelle, bien qu'uniquement suissesse, de vieille famille SZ remontant à avant 1200

  • Il suffit! monsieur le binational ...
    dur d'avoir un pied sur deux terrains!

    Lisez d'abord les messages! avant d'y apporter vos notes:
    cela peut vous éviter quelques égarements ...

    Impossible de débattre avec vous! vous ne souffrez la contradiction,
    plus royaliste que le roi ...

    en me censurant - comme vous l'avez fait pour tant d'internautes,
    tout en portant vos accusations d'insultes:
    vous vous êtes auto-censuré.

    Quelqu'un a dit:
    "faut pas parler aux imbéciles: ça les renseigne!"

  • Vous êtes suisse et votre bébé bi-national, si j'ai bien compris ? Cela revient au même que si vous êtiez binationale vous-mêmes, concrêtement. Et puis bi-national, y a pas de honte...

  • A part ça, Madame, j'ai aussi des ancêtres identifiés remontant à l'an 1100, entre autres pour avoir fait les croisades. Mais fondamentalement, nous avons tous, forcément des ancêtres (communs au demeurant) remontant bien au-delà et qui n'étaient ni suisses ni français, mais sans doute-moyen-orientaux et au-delà africains.
    Alors si vous êtes Universelle, réfléchissez, calmez vous, acceptez le résultat et utilisez votre énergie à des choses positives comme améliorer votre situation et celle de votre enfant, en essayant de dépasser votre sentiment d'injustice - sans doute justifié - par le haut plutôt que par la haine. Votre enfant ne s'en trouvera que mieux.

  • Bonjour Hommelibre,
    Entre le 6 février, ou "faudra me le refaire entre 4 yeux" et le 8 février ou "les 2 deux du mur font murmur" quel revirement !!!
    Il fallait que je vous le dise car garder pour moi une telle surprise aurait été un supplice.
    N'y voyez là aucune méchanceté.
    Bonne journée.

  • Bonjour Loredana,

    Bah, qui aime bien châtie bien... (:o) Ou un petit mouvement d'humeur (si, si, j'en ais aussi...)

    Je n'ai pas encore répondu comme promis, c'est juste en suspens. Parfois j'aime avoir un peu de temps pour laisser les idées tourner. J'apprécie que nous puissions débattre calmement sur un sujet chaud, même en n'étant pas forcément d'accord. Vos considération sur l'esprit suisse m'intéressent.

    A très bientôt donc.

  • Bonjour à tous.

    Je suis Suissesse habitant en France depuis 2000. Je sais par mon expérience que 'on considère le français habitant en France différemment que celui habitant en Suisse. Tout comme le Suisse habitant en France et qui travail en Suisse (joliment appelé "Frontalier Suisse"). Ainsi il est vrai qu'il est difficile dans les deux cas, de tous côtés il y a de l'abus, les frontaliers sont aussi un peu des fous du volant. Et les Suisses pareils dès qu'ils ont passé la frontière .... Il devient vraiment nécessaire de ne plus considérer la provenance d'une personne à l'embauche car moi je vois bien que dans le monde du travail la faignatise est devenue grandissante.

    Je suis pour les bosseur, qu'ils viennent de Suisse, de France ou d'Afrique ou autre, c'est le boulot qui prime.

    Rien ne sert de pleurer que les "frontaliers" piquent le boulot, il faut surtout regarder pourquoi on ne trouve pas de boulot et mettre tous les atouts de son côté.

    Moi-même je suis indépendante dans un milieu masculin, c'est très difficile, mais je m'accroche à mes compétences pour faire mes preuves et ça marche pas trop mal encore.

    Sur ce bonne suite à tous et que tout le monde ait le boulot qu'il veut, sans jalousie ....

    Tsigidou

  • @ tsigidou

    Oserai-je vous demander votre âge ?
    Savez-vous que, dans ce pays, même si l'on veut travailler et que l'on a le goût du travail, il est presque impossible de trouver un travail au-dessus de CHF 20'000.-- pour une question de LPP - Fonds de prévoyance.
    D'avance merci de bien vouloir répondre à ma question

  • Mon âge : 34 ans, mais je ne comprends pas pourquoi j'ai droit à cette question, et il est faut de dire que les poste sont en-dessous de 20'000.-- je connais des employeur qui ont de la peine à trouver du personnel qui veut vraiment travailler, je vous l'assure ....

    Stls

  • Tsigidou - merci pour votre réponse. Autre question : quelle est la moyenne d'âge de vos collègues dans votre entreprise ?
    Vous connaissez des employeurs qui ont de la peine à trouver du personnel qui veut vraiment travailler.... donnez-moi la moyenne d'âge de leurs employées, l'âge de leurs RH, leurs adresses, les profils demandés. Cela m'intéresse vraiment. Et je suis très sérieuse dans ma demande !

  • Bonjour,

    Ok, mais on en discute hors blog, mon mail tsigidou0000@yahoo.com envoyez-moi un mail ....

    Salutations.

    Tsig

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