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Vaccination anti-rougeole obligatoire? Ce que l’on ne dit pas

En complément au billet de Marie-France de Meuron (http://mfmeuron.blog.tdg.ch/), je propose ici quelques compléments d’information de nature à éclairer les parents face au langage unique et troublant des partisans de la vaccination obligatoire.

RougeoleTableau1.GIF«Une minorité de personnes ne doit pas continuer à faire courir un risque à une majorité au nom de la liberté de choix», estime la pédiatre des Hôpitaux universitaires genevois et présidente de la commission fédérale pour les vaccinations Claire-Anne Siegrist dans la Tribune du jour.

Affirmation étonnante: si le vaccin protège ceux qui l’ont reçu, pourquoi courent-ils un risque? Il n’y a aucune raison de dire cela autre que de faire peur et imposer le vaccin par la contrainte.

«Même s’il est en bonne santé et bien nourri, un enfant qui n’est pas vacciné risque de contracter la rougeole, qui peut se compliquer d’une pneumonie ou d’une encéphalite et parfois, bien que cela soit rare, entraîner la mort», rappelle le docteur Peter Strebel, à l’OMS.

Personne n’affirme qu’un enfant en bonne santé n’aura pas la rougeole. Mais il n’aura probablement pas les complications graves. La phrase du Dr Strebel est assez particulière: dans la même phrase il lie les enfants en bonne santé et le risque de complications, car il ne sépare les deux informations que par une virgule. Mais le “qui peut se compliquer” ne concerne pas les enfants en bonne santé mais la rougeole en elle-même. Ainsi il laisse croire que les enfants en bonne santé auront des complications graves tout en ne le disant pas...

Il faut savoir que la vaccination ne protège pas tous les enfants. Le tableau ci-dessus (cliquer) montre que selon les pays européens, le nombre de cas de rougeole contractée par des enfants vaccinés peut être plus important que par les non-vaccinés.

Que dit le Guide des vaccinations 2006, édité en France?:

“Les vaccins triples ont les contre-indications suivantes, liées à leur caractère vivant et à leur mode de production :

- Allergie connue à la néomycine ou à tout constituant du vaccin.
- Déficits immunitaires congénitaux ou acquis touchant l’immunité cellulaire.
- Les valences rougeole et oreillons du vaccin étant produites sur culture cellulaire d’embryon de poulet, il convient d’utiliser ce vaccin avec précaution en cas d’antécédents d’allergie aux protéines de l’œuf.”

Question: les pédiatres font-ils un dépistage systématique avant de vacciner?

Continuons:

“Les effets indésirables sont envisagés dans les chapitres respectivement consacrés à la rougeole, à la rubéole et aux oreillons. Le vaccin combiné présente, pour chacun des possibles effets indésirables, un profil de tolérance identique à celui observé lors de l’administration isolée des vaccins. La fréquence des réactions effectivement attribuables au vaccin est de l’ordre de 0,5 à 4 %.”

0,5% à 4% de réactions: plus que le risque de complications à la rougeole! Et encore:

“Des réactions allergiques graves ont été très rarement rapportées (un cas pour un million).”

Autre chose encore:

“Présenté comme bien toléré, le vaccin contre la rougeole entraîne une forme d’immunodépression. Une étude de la revue Science (n° 273, 1996, rapportée dans la revue française AIM n° 30, 1996) signale que c’est la raison pour laquelle la rougeole est la 1ère cause de mortalité infantile dans les pays en voie de développement. Elle agit comme cofacteur en favorisant d’autres infections qui sont les causes directes des décès.
Certaines études retrouvent des taux de convulsions et de purpuras supérieurs à ceux reconnus en France : 7 cas de convulsions fébriles pour 100 000 enfants vaccinés par vaccin triple ROR rougeole- oreillons- rubeole et 10 cas de purpuras pour 300 000 enfants selon une étude finlandaise (Concours Médical 11/3/95), avec taches hémorragiques ou ecchymoses.”

Ce n’est donc pas la rougeole qui tue (rappelons qu’un tel cas est rarissime), mais une autre maladie à cause de la suppression temporaire de l’immunité, qui est bien évidemment beaucoup plus grave chez un enfant carencé, mal nourri, que chez un enfant en bonne santé. N’oublions pas non plus qu’après la rougeole normale, l’immunité naturelle de l’enfant est hautement stimulée.

“La généralisation de la vaccination dans l’enfance a entraîné une forte diminution du nombre de cas de rougeole en France. Mais, la revue américaine JAMA, qui fait autorité, a signalé des épidémies de rougeole chez des populations d'enfants vaccinés à 94%. Ces nombreux cas de rougeole chez les vaccinés se produisent désormais à un âge où la maladie était moins fréquente autrefois : chez les nourrissons et à l’adolescence ou à l’âge adulte où les formes sévères sont les plus fréquentes (l’immunité conférée par le vaccin étant limitée dans le temps).

Obnubilés par la volonté d’éradiquer à tout prix cette maladie, les pouvoirs publics recommandent depuis 1996 une seconde vaccination à 6 ans, pour tous les enfants, y compris ceux déjà vaccinés. Ce n’est pas un rappel, inutile d’un point de vue médical, mais une hypothèse statistique selon laquelle on touchera au mieux ainsi les enfants non vaccinés, permettant d’élever la couverture vaccinale qui stagne à 84%. Admettant que ce rattrapage soit efficace, il permettra peut-être de diminuer les rougeoles à l’adolescence, mais pas à l’âge adulte.”

“Une équipe du Royal Free Hospital de Londres (Lancet 29/4/95) conclut que le vaccin contre la rougeole induit un risque de maladie de Crohn, maladie digestive grave d’origine auto-immune. L’augmentation de sa fréquence coïncide avec la généralisation de la vaccination contre la rougeole. Une autre étude de 1997 dans le Lancet confirmait un lien possible entre les vaccins contre la rougeole et les oreillons et la maladie de Crohn, ainsi qu’avec l’autisme.”

Enfin, les chiffres sur les complications graves ne tiennent aucun compte du terrain de l’enfant, de sa santé, sa nutrition et son milieu familial, de l’éventuelle co-morbidité (rougeole survenant au moment ou suite à une autre maladie). Bref, les statistiques devraient être plus circonstanciées afin d’avoir une meilleure compréhension et une meilleure prévention des risques.

 

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Catégories : société 21 commentaires

Commentaires

  • Merci pour cet article. De mon point de vue il n'est pas impossible que derrière les vaccinations il n'y ait pas les lobbys pharmaceutiques qui dictent la loi,et le jour ou un type de vaccin ne sera plus rentable,on arretera,comme c'est deja arrivé pour d'autres traitements.
    Il ne faut pas non plus tout soupconner,mais l'argent est roi,tout le monde le sait. Et de quoi les entreprises pharmaceutiques ont-elles besoin? De malades..
    A mediter.

  • Chaque décès du à toute maladie est un drame en soi et il n'est pas question de vouloir minimiser ce que cette perte représente pour les familles touchées. Mais vouloir le risque zéro est illusoire. Dans ce cas, ne prenons plus la voiture, cessons de fumer, de boire plus que raison, etc.
    Merci à Jacques Poget pour son article de réflexion de lundi. Il remet l'église au milieu du village et ça fait du bien. J'en ai parfois marre de vivre dans une société où règne la peur. A qui ça profite?

  • Entièrement d'accord. J'ai également refusé le vaccin contre l'hépatite B, trouvant tout à fait suspect la soudaine "publicité" faite à cette maladie au point de vouloir vacciner tout le monde (en France à l'époque, vaccination "offerte" au collège)....
    10XBA
    Ark

  • Oui ark, le vaccin de l'hépatite B est clairement sur la sellette.

    Le problème est que les grands labos ont la mainmise sur la recherche et sur l'information médicale. les médecins répètent le discours des délégués médicaux. Je ne suis pas par principe contre les vaccins, je suis pour la polio et le tétanos par exemple, car leur évolution est très rapide et ne pourrait être contenue par des antibios ou autre.

    10XBA idem!!!... Et bizz.

  • Je connais la vérté sur ce problème. Elle est tellement dérangeante qu'on m'a censuré sur les sites d'Edipress & cie. C'est une explication médicale que doivent connaître tous les médecins. Aujourd'hui l'information même médicale est sacrifiée sur l'autel du politiquement correct.

  • Bonjour,

    Je signale à nouveau cet article : Rougeole, un épidémie d'ignorance,
    http://forumethix-ch.blogspot.com/2009/02/rougeole-une-epidemie-dignorance.html , il contient des liens vers des documents de référence.

    Non, les spécialistes de la santé de l'enfant comme Mme Claire-Anne Siegrist ne sont pas à la botte des entreprises pharmaceutiques et de leurs délégués médicaux. Allez la voir, rencontrez-là et arrêtez de répandre des légendes urbaines.

    @hommelibre: Vous mettez en doute ci-dessus les pratiques de pédiatres, pratiques que vous ne connaissez pas, puisqu'à l'évidence vous n'êtes ni pédiatre ni médecin. Vous avez sans doute des compétences dans plein de domaines, mais sauf erreur pas sur ces questions, contrairement à Dr Siegrist, dont les compétences et l'expertise sont reconnues mondialement, en pédiatrie et en vaccination.

    Visitez son site : http://infovac.ch/ sur lequel on peut lire :
    "InfoVac - c’est une source indépendante d’information sur les vaccinations.
    Les experts d’InfoVac sont indépendants : ils fonctionnent en leur nom, assumant personnellement la responsabilité des conseils qu'ils donnent aux médecins et le choix des informations qu’ils diffusent par leur bulletin – sans être soumis dans cette tâche ni aux autorités de santé cantonales ou fédérale, ni aux hiérarchies des hôpitaux dans lesquels ils travaillent.

    Les experts d’InfoVac sont indépendants des firmes pharmaceutiques. Ils ne sont rétribués que par l’Office Fédéral de la Santé Publique, pour le temps qu’ils consacrent à répondre aux demandes des médecins abonnés à InfoVac. "

    Lisez la page consacrée à la rougeole : http://tinyurl.com/dhtxb6 regardez et écoutez la vidéo qu'il contient.

    La rougeole tue. Des enfants meurent, des parents mettent leurs enfants et ceux des autres en danger par idéologie criminelle. Halte à la désinformation basées sur des croyances et des idéologies, au dénigrement systématique des scientifiques et des responsables de santé publique.

  • @Tatage : Non, désolé... votre dernier paragraphe résonne comme autant de slogans irrationnels, émotionnel et militants. Ces défauts que vous voudriez dénoncer chez ceux qui émettent des réserves sur les vaccins !
    Les compétences et l'expertise propres à chacun n'empêchent nullement d'échanger des avis pertinents.Autrement, il n'y aurait que les pédiatres qui auraient le droit de s'exprimer !
    Après tout, la santé au naturel et la vision globale de l'être humain relèvent aussi de compétences, voir d'expertise. En tout cas, c'est un champ d'investigation largement délaissée par la science et les responsables de santé publique.
    A l'heure ou un cas de rougeole à Genève fait une manchette d'un grand (grand dans le sens du tirage)quotidien, une autre info est passée complètement sous silence dans nos médias ... " le cancer est la première cause de décès par maladie chez les enfants de plus de 1 an. Rares (1 % de l'ensemble des cancers), ils s'élèvent néanmoins à 1.800 cas, dont 500 décès par an en France."
    N'y a t-il pas des questions qui se posent, si l'on constate que cela se passe précisément auprès de générations qui ont bénéficié du tout vaccins ?

    En ce qui concerne le constat de pédiatres dans leurs pratiques, j'en connais plusieurs qui dénoncent l'explosion de problèmes immunitaires: Problèmes auto-immuns, allergies, immunodéficience et ...Cancers. Ceci dès le plus jeune âge.
    L'expertise sur les vaccins et la pédiatrie a le défaut de se limiter au cadre restreint de la vaccination elle-même. Déroulant une idéologie d'une société aseptisée, sous contrôle et promulguant une image de lendemain qui chantent grâce à la science et aux mesures collectives imposées, sans même voir le délabrement immunitaire que cette idéologie a déjà laissée derrière elle.

    Rationnel ? vous avez dit rationnel ?

  • @ Tatage: vous êtes visiblement médecin. Et en effet je ne le suis pas. J'ai toutefois 25 ans de métier dans mon domaine, avec je crois un certain talent et j'ai acquis une expertise. Je suis loin d'être un irréductible et un idéologue. Comme je l'ai écrit plus haut je ne m'oppose pas par principe à la vaccination. J'ajoute que je respecte la médecine en de nombreux domaine, et je connais ma limite de compétence. Quand ma fille est née elle et sa mère ont été sauvées par la médecine car il y a eu un problème. Alors non, votre affirmation à l'emporte-pièce: "La rougeole tue. Des enfants meurent, des parents mettent leurs enfants et ceux des autres en danger par idéologie criminelle." ne me concerne pas. De plus, vous réaffirmez abusivement et avec fort peu d'honnêteté scientifique que des parents mettent les enfants des autres en danger. Si les autres sont vaccinés, en quoi seraient-ils en danger? Ou alors ne croyez-vous pas à la vaccination?

    A l'époque de Pasteur, déjà d'autres biologistes avaient un autre regard: Béchamp, Claude Bernard, Tissot. Leur regard était fondé scientifiquement. Par ailleurs le BCG par exemple est contesté depuis longtemps, le bacille de Koch étant une mutation qui ne survient que dans certaines conditions. Pourquoi cela n'a pas été étudié? Les statistiques de l'OMS montrent que le recul de la tuberculose est lié systématiquement avec l'amélioration de l'hygiène, de la nutrition et de la qualité de vie dans les villes.

    Une de mes étudiante a vu sa fille atteinte d'autisme après une vaccination. Mais aucune recherche médicale n'a été faite pour le démontrer, "c'est le hasard"... Et elle n'est pas la seule.

    Je redis ici ceci: "Enfin, les chiffres sur les complications graves ne tiennent aucun compte du terrain de l’enfant, de sa santé, sa nutrition et son milieu familial, de l’éventuelle co-morbidité (rougeole survenant au moment ou suite à une autre maladie). Bref, les statistiques devraient être plus circonstanciées afin d’avoir une meilleure compréhension et une meilleure prévention des risques." J'ajoute que l'on devrait au minimum avoir les moyens de dépister qui est à risque et nécessite vraiment la vaccination. Cela n'a jamais été entrepris. Pourquoi? Pas d'intérêt, sans doute.

    Le vrai scientifique sait douter.

    Pour le reste, rien à ajouter à ce qu'a écrit aoki que je partage pleinement.

  • Merci, John, pour ces informations fort détaillées.
    Comme le lien avec mon blog ne fonctionne pas, je signale qu'il y a deux notes sur mon blog: http://mfmeuron.blog.tdg.ch
    et un article "philosophie et sagesse autour de la vaccination" dans:
    http://www.wikiforum.ch/node/788.
    Belle journée à vous!

  • Bonjour Marie-France, désolé que le lien ne fonctionne pas, je vais réparer cela dans un moment, car là je dois m'absenter.

  • @hommelibre : non, je ne suis pas médecin, pas plus que vous. J'ai toutefois travaillé dans des homes pour enfants handicapés pour payer mes études, et je me souviendrai toute ma vie du handicap très lourd d'enfants fauchés par une encéphalite. Allez faire un tour dans les établissements pour handicapés, enfants et adultes, vous verrez la réalité, et elle est terrible. C'est pourquoi, entre autres, je fais confiance à ceux qui au-delà d'une idéologie, apportent des réponses rationnelles aux problèmes de santé publique.

    Plus il y a d'enfants vaccinés, moins il y a de chances qu'une femme enceinte non vaccinée ou qu'un nourrisson ne soit fauchés par la rougeole et risque de mourir ou être handicapé à vie. Vous aimeriez que l'on ne vaccine que les enfants dont on aurait déterminé (selon quels critères?) le risque de faire des complications, abaissant par là même le taux de vaccination générale. On aurait alors beaucoup plus de personnes qui feraient la maladie, susceptibles de développer des complications, même chez les personnes dont le risque aurait été évalué comme faible auparavant. Ces maladies étant hautement contagieuses, les responsables de santé publique seraient alors accusés à juste titre de faire courir à toute la population un risque considérable, avec des coûts humains et sociaux énormes entraînés par la maladie et ses complications.

    Le cancer de l'enfant est rare en Suisse, moins de 1% de tous les cancers diagnostiqués en Suisse le sont chez des enfants de moins de 15 ans, et il y a 220 nouveaux cas chaque année (http://www.saez.ch/pdf_f/2008/2008-04/2008-04-005.PDF) On ne sait pas encore hélas guérir tous les cancers de l'enfant, mais on sait, notamment par la vaccination, venir à bout de maladies qui autrefois tuaient. Ou qui tuent encore dans des pays en voie de développement. Supprimer par des traitements efficaces la plupart des causes de mortalité, reste le cancer. Affirmer comme vous le faites que les vaccins seraient la cause des cancers de l'enfant n'est pas très logique. Mais on est dans l'idéologie là, donc il est très difficile d'avoir une discussion rationnelle.

    Si l'on suit votre théorie, les vaccins seraient la cause de toutes les maladies survenant après qu'un enfant soit vacciné. C'est pratique, toutes les maladies d'origine inconnues seraient dues aux vaccinations dans l'enfance. Un cancer à l'âge adulte? La faute de la vaccination. Arrêtons les vaccinations dans ce cas, et revenons à la situation qu'on connaissait aussi dans nos pays avant qu'elles se généralisent. Le nombre de décès dûs aux cancers diminuera, les enfants seront morts d'autres maladies contagieuses avant d'atteindre l'âge adulte! (démonstration par l'absurde)

    Sortons les taux de mortalité chez les enfants, montrons les photos des handicaps dûs à la polio et autres maladies invalidantes. Vous êtes prêts à assumer les conséquences ? Pas moi. En Suisse, depuis 2006, 8 enfants ont été atteints d'encéphalites suite à une rougeole. (source : infovac.ch http://tinyurl.com/aaa365 ) C'est beaucoup, surtout que la maladie aurait pu être évitée par une vaccination.

    Concernant vaccin et autisme, lire la réponse détaillée et argumentée sur le site infovac http://tinyurl.com/cz3bwx - contient des références et explications détaillées.

    Voir aussi le blog Mise en abyme, http://tinyurl.com/d9bxte

    Bonne journée et bonne lecture.

  • Tatage,
    On n'a jamais rien assis sur deux pieds! Votre raisonnement, idéologie ou réponses rationnelles, ne laisse pas la place à une vue d'ensemble. Si tant de médecins ou de biologistes attirent l'attention sur les effets et les suites des vaccins, c'est bien que le sujet n'est pas unidirectionnel.
    Vous trouvez simple de montrer des photos d'handicapés pour influencer les gens.
    Montreriez-vous aussi les fotos de ceux qui sont devenus poliomyélitiques à la suite du vaccin ou qui se retrouvent en fauteuil roulant terrassés par une sclérose en plaques 6 mois après ce même vaccin?
    On nous fait croire que le sujet est tout simple: le vaccin résoud tous les problèmes. En fait, le système immunologique est bien plus complexe et d'intervenir dessus arbitrairement - en plus avec deux autres maladies, ce qui n'existe pas dans la nature pour laquelle est programmé l'être humain - peut avoir des conséquences subtiles à plus ou moins long terme. Ces conséquences sont visibles par les praticiens mais qui voudrait financer une étude à ce niveau?
    L'Etat est en train de poursuivre les médecins qui n'auraient pas déclaré rapidement les cas de rougeole dans le canton de Vaud. Je n'ai lu nulle part les sanctions prévues pour ceux qui ne déclarent pas les effets des vaccins.

  • Bonsoir,
    "Montreriez-vous aussi les fotos de ceux qui sont devenus poliomyélitiques à la suite du vaccin ou qui se retrouvent en fauteuil roulant terrassés par une sclérose en plaques 6 mois après ce même vaccin?"

    Oui, sans aucun doute, si la preuve pouvait être faite que le vaccin est la cause de la maladie. Si vous avez des liens vers des études scientifiques à large échelle prouvant ce fait, publiez-les. J'ai un peu fouillé les publications récentes sur le sujet, (mais de très loin pas toutes) je ne les ai pas trouvées, c'est pourquoi je fais confiance à la rigueur scientifique des personnes de référence qui publient leurs sources.

    Sur les effets des vaccins, lire :
    http://infovac.ch/index.php?Itemid=127

    Lire aussi cette étude, http://tinyurl.com/d9x8mo faite à Genève, du 1.6.1991 au 31.12.2006, sur 463 enfants vaccinés : Recherche d'effets secondaires du vaccin combiné anti-Rougeol-Rubéole-Oreillons
    Lisez la conclusion de l'article.
    Et aussi cette mise au point canadienne : La vaccination, le débat est clos http://tinyurl.com/cby3qn

  • Bonjour à toutes et à tous,

    Bonjour Hommelibre,

    eh bien sur le coup je ne partage pas votre avis.

    De fait, la rougeole n'est de loin pas une maladie bénigne et peut entraîner des conséquences pire que la mort... La mort est la fin, mais l'handicap qui peut découler des complications d'une rougeole sont bien plus lourdes à porter pour les parents, que la disparition d'un enfant.

    Ensuite, la non vaccination se fait sur le dos de tous les enfants qui sont vaccinés et des parents qui prennent le risque de vacciner. Car il y a bel et bien un risque. Mais les parents qui refusent la vaccination le font souvent en pensant que les autres le faisant, ils n'ont pas besoin de protéger leur progéniture. Ensuite, personne du corps médical ne niera l'extrême facilité de transmission de cette maladie. Une épidémie de rougeole prend vite des proportions incontrôlables et tous les enfants n'y résiteraient pas.

    Là, où comme père je suis resté attentif, très attentif, se sotn sur les hexavalents... car avec les hexavalents, il est très difficile de savoir à quel vaccin l'enfant réagirait mal en cas de complication.

    C'est pourquoi, d'une part j'ai demandé à obtenir des monovalents, et a espacé un maximum deux vaccinations. Toujours avec le souci vissé à l'estomac de surveiller l'évolution de la vaccination dans les heures qui ont suivi et les jours suivant.

    Les vaccins posent de nombreuses questions, véhiculent des risques, mais statistiquement, il serait relativement facile de calculer et mettre en perspective les risques liés aux vaccins, et les conséquences d'une épidémie.

    Pour ma part, je trouve quelque peu confortable pour les parents qui ne vaccinent pas de se reposer sur les autres en espérant que l'épidémie passera à côté... confortable n'est pas le terme qui convient...

    Les vaccins tuent parfois, c'est vrai... les vaccins ont des effets secondaires, parfois aussi dangereux que la maladie... mais le plus souvent ils sauvent des vies.

    Parce qu'en remettant en cause les vaccins, on pourrait arrêter de vacciner la polio, le tétanos, et toutes les maladies qu'il n'y a pas si longtemps ravageaient nos contrées... et ravagent actuellement d'autres pays...

    Bien à vous,

    Stéphane

  • @ Tatage- vous attribuez à hommelibre des commentaires que j'ai effectués et ne sachant s'il en cautionnerait totalement la teneur, je préfère rétablir les choses.
    Cela dit, je suis d'accord que de faire le lien entre la vaccination et d'autres maladies puissent paraître irrationnel ou un peu trop direct. Cependant, vous citez le terme de "maladies inconnues" et alors là effectivement on peut commencer à faire le lien entre la politique d'éradication de maladies et explosions de maladies inconnues , ou difficilement définissables...

    Je dois dire que je ressens un grand malaise face au récent battage médiatique sur ce thème de la rougeole. Qui est précisemment monté en épingle de manière à toucher émotionnellement la population. Exploitant, avec délicatesse certes, mais exploitant tout de même, un drame personnel.

    Il y a 30 ans la rougeole était considérée comme une maladie d'enfance bénigne, survenant principalement entre 5 et 8 ans, agrémentée de recommandations d'usage pour les bronches surtout pour les petits. Depuis la mise sur le marché d'un vaccin en 1987, s'est développée crescendo, une diabolisation de cette maladie qui atteint aujourd'hui un paroxysme. Ou alors il faudrait croire qu'entre temps, la santé juvénile s'est considérablement amoindrie!

    Mon malaise provient de ce que, ce retournement d'opinion que l'on tente de faire, provient en bonne partie d'une certaine intelligentsia qui aspire à un nouveau paradigme d'une vie saine et meilleure sur des bases technocratiques ou scientifiques.
    Les arguments se veulent imparables, chiffres à l'appui, soulignant un regard d'une objectivité exemplaire pour le bien de tous.
    Et bien moi cela me frémir ... oui je sais c'est irrationnel.
    Surfant sur quelques forums suscités par ce débat, j'ai pu y lire au nom de cette sacro-sainte rationalité que "l'immunité obéissait à des processus quasi mécaniques." Vaccins égale programmation du disque dur neuro immuno corporel, autrement dit !
    Quand j'ai mentionné le cancer infantile et le constat de maladies immunitaires toujours en plus grand nombres chez les enfants; je voulais juste rétablir la vraie réalité au delà de la rougeole. Même si, toujours au nom de la rationnalité on ne peut pas aujourd'hui établir la preuve scientifique d'un lien de cause à effet; on peut quand même constater que l'amélioration de l'immunité par ce genre de moyen est globalement un échec.


    Les urgences en pédiatrie ne savent même plus forcément aujourd'hui, diagnostiquer instantanément les maladies les plus simples, ni donner des conseils judicieux pour aider l'organisme à surmonter ses crises, le soin s'est extrêmement appauvri, la connaissance de la nature du corps fonctionnant comme un tout, ne fait pas partie de l'étude la plus poussée dans l'apprentissage médicale. Ce genre de choses qui correspondent réellement au besoins et qui font qu'une maladie bénigne reste bénigne. Car la réalité est pourtant bien à ce niveau là.

    Oui je sais le monde bouge, il évolue et les nouveaux paradigmes fleurissent. Mais avant d'arriver à l'homme bionique, je tiens à affirmer qu'étant le locataire d'un corps dont le modèle de fonctionnement s'est peaufiné pendant des milliers d'années, j'ai besoin d'en épouser sa matière pour en apprendre ses ressources et ses potentiels.
    He oui je fais déjà partie des dinosaures, mais je revendique la défense de cette espèce. D'ailleurs, le monde scientifique n'arrête pas d'explorer dans la nature,les ressources que l'on trouve chez certaines espèces pour en faire des copies à usages techno-sanitaires. Il est vrai que l'homme bionique ne fait bientôt plus partie du monde vivant naturel, et privé de ces ressources, il est important de prévenir toutes éventualités.

    Groarr et groompph !

  • Un très vif merci, aoki, pour votre commentaire si bien écrit où se joignent le concret et le subtil.
    L'être humain étant un microcosme où tous les éléments sont reliés entre eux, il est normal que si l'on agit à un niveau, il y ait répercussion ailleurs.

  • @ Stéphane: je comprends et admet sans problème que l'on puisse ne pas être d'accord, surtout sur un sujet comme celui-ci assez sensible.

    Votre manière de faire avec vos enfants est mesurée, raisonnée, en particulier en demandant des monovalents et en espaçant davantage les injections.

    @ Tatage: Comme je l'ai écrit je ne suis pas contre les vaccins par idéologie ni contre tous les vaccins. Polio, tétanos sont des maladies très virulentes et à développement rapide, contre lesquelles notre immunité naturelle est généralement insuffisante pour lutter assez rapidement.

    Mais d'une manière générale, je préférerais que les maladies infantiles soient traitées avec des méthodes palliatives dès le début de la crise, dans les cas où cela est possible. La multiplication des informations immunitaires me paraît légitimement poser question. Le résultat d'une vaccination est que le corps garde une mémoire de l'agent pathogène afin d'y réagir plus rapidement en cas de nouvelle attaque.

    Mais comment savoir jusqu'où le corps peut emmagasiner des informations aussi sensibles sans en être dérouté? Trop d'info tue l'info, trop d'info mène à l'inhibition de la réaction, voire à sa désorganisation. Cela se vérifie sur différents plans: mental, émotionnel; pourquoi n'en serait-il pas de même au plan immunitaire?

    Créer une mini-maladie par le vaccin est-il garanti sans aucun risque immunitaire, métabolique, ou autre? Non. A tout le moins une posture scientifique serait de garder un certain nombre de questions en suspens, et d'éviter d'en faire trop quand on ne sait pas le risque à long terme.

    Vous voulez décidément me coller une position idéologique, mais votre charge émotionnelle vous emporte trop loin.

    Concernant le site d'Infovac, c'est très idéologique. Il n'y a aucun débat ou forum contradictoire, l'information est à sens unique alors que certains vaccins sont discutés de longue date, et pas seulement par des idéologues illuminé comme vous le pensez. En ce sens ce site d'info est voué à la vaccination, pas à la réflexion médicale et scientifique. L'indépendance des experts de ce site à l'égard de laboratoires est très relative. En effet ils ne sont pas payées par des labos, mais il faudrait être volontairement aveugle pour ne pas voir qu'actuellement la majeure partie de la recherche et info médicale passe par des labos privés, avant d'être reprise par des organes officiels qui la valident alors même qu'ils n'ont rien vérifié par eux-même. Les médecins qui écrivent sur Infovac ont-ils leur propre labo indépendant pour refaire les recherches, pour explorer des pistes non explorées par les labos privés, font-ils visiblement une réflexion approfondie sur la validité de certains vaccins, sur les conséquences immunitaires de la multiplication des vaccinations? Non, non, trois fois non. Donc ce site n'offre pas plus de crédit qu'un document commercial.

    D'ailleurs, il contient en particulier une information suspecte:

    "On estime qu’en l’absence de vaccination il y aurait chaque année en Suisse environ 40-70 encéphalites et 15-40 décès par rougeole !"

    D'où vient cette affirmation? Sur quelle base? Il se trouve qu'avant l'introduction du vaccin contre la rougeole, il n'y avait pas du tout 15 à 40 décès par rougeole. Peut-être il y a 100 ans, à une époque où la nutrition des enfants était peut-être moins bonne. Mais y avait-il des statistiques à cette époque? Pas à ma connaissance.

    Donc cette info n'a aucun fondement, est destinée à semer la panique et décrédibilise malheureusement ce site.

    Tatage, cherchez donc des infos plus fiables, et réfléchissez un peu au lieu de reprendre sans recul une information unilatérale dans la plus pure ligne soviétique.

    Quand aux effets secondaires des vaccins, je conviens qu'il manque des études à très large échelle. Mais qui veut les faire? Personne!!! A une époque où pour toute nouvelle invention en matière d'énergie ou de médicaments, les études doivent inclure la démonstration de leur faible dangerosité, ce n'est pas le cas pour les vaccins.

    Alors, n'employez pas le terme "idéologie" au mauvais endroit...

  • Tatage,
    Vous faites "confiance à la rigueur scientifique de personnes de référence".
    La rigueur scientifique a ses lois mais pas forcément tous les instruments pour les connaître ou les respecter. Combien de données "scientifiques" ont dû être revues avec le temps et des instruments plus subtils?
    Il y a, en gros, trois types d'expériences scientifiques sur les humains: les expériences à large échelle qui ne sont pas toujours praticables même dans les milieux universitaires, les expériences cliniques et les expériences observationnelles.
    Un médecin praticien collecte surtout ces dernières avec l'avantage qu'elles peuvent durer de nombreuses années mais, en revanche, chaque être humain étant un univers en soi avec son complexe génique unique, des réactions seront toujours personnalisées. Pour prouver la relation entre l'effet d'un vaccin et des symptômes pathologiques, il y a différentes techniques énergétiques. En homéopathie rigoureusement pratiquée, la réponse - guérison ou modification des symptômes - à des remèdes réputés pour les maladies en cause permettent de confirmer la relation entre un vaccin et ses répercussions. Le cas le plus original de ma carrière est celui d'un homme qui avait des chiens de traîneaux et qui présentaient des symptômes neurologiques dont l'étude a permis de constater une parenté avec la rage. Le remède alors indiqué a permis la disparition des symptômes.

  • @ Marie-France: en effet. Dans ma pratique j'ai soignée pas mal d'enfants pour des bronchites chroniques (6 mois à un an de toux avec pics et accalmies) résistantes aux antibions, avec diminution sensible de la croissance, et qui avaient été vaccinés contre la diphtérie entre 6 et 24 mois plus tôt. Tout disparaissait après drainage du vaccin, sans récidive.

  • @ Marie-France: en effet. Dans ma pratique j'ai soignée pas mal d'enfants pour des bronchites chroniques (6 mois à un an de toux avec pics et accalmies) résistantes aux antibios, avec diminution sensible de la croissance, et qui avaient été vaccinés contre la diphtérie entre 6 et 24 mois plus tôt. Tout disparaissait après drainage du vaccin, sans récidive.

  • ". Le tableau ci-dessus (cliquer) montre que selon les pays européens, le nombre de cas de rougeole contractée par des enfants vaccinés peut être plus important que par les non-vaccinés."

    Monsieur, vous ne savez pas lire un tableau.

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