Mon précédent billet se terminait ainsi: « Le productivisme présente cette contradiction qu’à la fois il permet la survie de l’espèce dans des conditions inespérées, et la pousse en même temps au bord du précipice de la saturation et de l’insignifiance. » J’en dis un peu plus.
médecine
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Le précipice d’insignifiance
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La grande peur de l’eugénisme
A un degré ou à un autre l’eugénisme fait partie de notre monde. La question n’est pas d’être pour ou contre l’eugénisme - qui refuserait l’idée que son enfant puisse naître sans risque de handicap? - mais de distinguer les différents types d’eugénisme, et qui prend la responsabilité de mettre en place une pratique médicale ou hygiénique eugénique.
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Suisse: l’intersexuation fait débat
En principe, à la naissance, un bébé est fille ou garçon. Le sexe d’un humain est déterminé biologiquement dès la fécondation. Au début pénis ou vagin viennent de la même origine. Leur construction anatomique se passe au quatrième mois de gestation en fonction de certaines hormones.
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Une grande nouvelle: des rats paralysés ont pu remarcher
On savait déjà que les fibres nerveuses de la moelle épinière peuvent se régénérer dans certaines conditions. Quelques années après l’avoir démontré une équipe de l’EPFL a franchi une nouvelle étape. Dans le cadre de l’expérience précédente les neurones n’étaient pas commandés par le cerveau. Il réagissaient à une stimulation électrochimique.
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Civilisation perdue
Le pic pétrolier est désormais derrière nous. L’annonce en a été faite par plusieurs dirigeants, dont le premier ministre français au début avril. Cela signifie qu’après une phase en plateau de quelques années, la quantité de pétrole disponible sur le marché diminuera inexorablement alors que la croissance mondiale est actuellement de 4,5% par année.
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Japon, accident nucléaire de niveau 6 sur 7: tous responsables
L’accident de référence reste Tchernobyl, qui avait atteint le plus haut degré de dangerosité d’une avarie dans une centrale nucléaire: le niveau 7. La centrale de Fukushima a atteint le niveau 6, selon le président de l'Autorité française de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste.
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Quand une série américaine à la con dit le truc qui tue
Mais pourquoi donc ces séries américaines à la con? Pourquoi donc, alors qu’elles ne servent qu’à remplir du temps d’écran et à libérer de la disponibilité de cerveau pour les pubs, sont-elles parfois capables de toucher à l’exact centre de la cible?
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Empathie animale et coopération humaine
On a longtemps mis l’Homme au centre de l’univers, lui attribuant la place de sommet de l’évolution. On arguait pour cela de qualités relationnelles supposées être typiquement humaines. La vie sauvage n’était alors que loi du plus fort. La vie humaine était une part de loi du plus fort et une part de coopération.
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Rappaz: une grève de la faim n’est pas un chantage
Cela tient du miracle si Bernard Rappaz est encore en vie. Sa grève de la faim est longue, très longue. Il est probable que son corps ait déjà subi des altérations irrémédiables. Je lis dans certains commentaires que Rappaz fait du chantage en ne mangeant pas et que l’on ne peut obéir à un condamné simplement parce qu’il fait pression sur les autorités.
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Enfin un traitement contre les conflits de couple!
Il y a des matins comme ça où il fait bon se lever. Réveil joyeux, coeur léger: une bonne nouvelle est tombée dans la boîte courriel.
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OMS: 6 experts liés à l’industrie des vaccins
L’OMS a officiellement déclaré hier la fin de la pandémie du virus AH1N1. Les stocks de vaccins commencent à être incinérés. Compte tenu du prix des vaccins et des campagnes publicitaire, plus le personnel mobilisé et tous les à-côté, il est difficile de chiffrer avec précision ce que cela a coûté. Le Canada aurait déboursé plus d’un milliard d’euros dans cette affaire, par exemple.
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Cancer: le manque d’émerveillement
J’attirais l’attention jeudi soir sur le retour de la Boîte à musique de Jean-François Zygel. En plus de l’intelligence de cette émission, du concentré de talent, de la beauté et de l’intérêt des prestations, quelque chose en particulier m’a touché.
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Chéri, regarde-moi dans les seins: c’est bon pour ton coeur!
Mesdames, ne soyez pas fâchées si votre doudou regarde régulièrement, et avec insistance, la poitrine des femmes: c’est bon pour sa santé. Mais oui, parfaitement! C’est un médecin qui l’affirme.
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Cancer: réflexions 6 mois après l’opération
Je poursuis ma réflexion sur ce que peut signifier cette maladie et sur le vécu qu’elle induit pour moi. Ayant par ma profession toujours recherché le sens de la maladie et le langage du corps, j’ai ici une belle opportunité d’exploration. Je suis une fois de plus à moi-même mon propre laboratoire.
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Après l’opération: la difficile décision de la chimiothérapie
Un mois après mon opération j’ai rendez-vous à l’hôpital avec le médecin du service d’oncologie. Je comprends qu’il est spécialisé dans le suivi des traitements de cancer. Comme ailleurs dans ce service d’oncologie (cancérologie) des HUG, je rencontre disponibilité, écoute, explications claires, respect, espace relationnel.
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Serions-nous donc tous fous et irresponsables?
Dorénavant il va falloir se surveiller. Et pas qu’un peu: n’appelez pas deux fois de suite votre ex, cela pourrait passer pour du harcèlement pathologique dû à un narcissisme pervers. Ne reprenez pas deux fois du dessert: trouble compulsif compensatoire.
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Cancer et naturopathie
Peut-on vraiment soigner ou éliminer un cancer par les médecines douces? La question circule régulièrement dans les milieux concernés. Un petite littérature existe sur ce sujet.
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Anges de la nuit
Taches claires plus que silhouettes précises, on dirait qu’ils glissent, à peine visibles dans la pénombre. Légèrement penchés en avant - le poids de leurs ailes, sans doute. Ils poussent devant eux une sorte de trésor posé sur roulettes, fait de fioles et d’aiguilles pour retricoter les mailles défaites de nos corps.
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Cancer: fin et renouveau - 7 jours après mon opération
Le cancer reste une maladie emblématique. Par sa puissance, par le risque qu’elle fait encourir, par sa nature sourde et inexorable, par le bousculement de vie qu’elle implique. Quand ce n’est pas la mort, c’est quand-même la mort de quelque chose.
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De l’art de la tartine à mes premières biscottes!
Ce n’est pas un souvenir d’enfance. D’abord, gamin, je ne mangeais pas de biscottes. C’était un truc de vieux ou de parents les biscottes. En plus ça cassait pour un rien: beurre trop dur à étaler, fente malencontreuse, tremblement des doigts au moment de mettre de la confiture, et hop ça partait en plusieurs morceaux, bien plus qu'il n'y avait de doigts pour les tenir.