La couleur est immuable. Vert. Vert comme vers, rimes, images, légère. Légère sa plume. Sa façon d’être à lui. Il se dit représentant des arts frémissants.
Joli mot pour nommer ce qui accompagne nos vie quotidiennement depuis des décennies. Depuis les chorales, puis la radio, le cinéma. Chansons, scénarii, romans, articles, il a touché à tout avec talent. Et légèreté.
Sa légèreté entre aujourd’hui dans la pesanteur de l’institution. Pas n’importe laquelle: celle des habits verts, l’Académie française.
Jean-Loup Dabadie a été reçu hier. Il amène avec lui ses personnages, ses films et ses chansons: César et Rosalie, Nous irons tous au paradis, Femmes je vous aime.
Et sur son sabre, il a fait graver:
Et une illustration vidéo originale de la chanson sur ce lien:
http://www.youtube.com/watch?v=ku2iwIRCsZY
Commentaires
Si vous voulez vous aiguiser les dents sur un aspect moins immédiatement poétique de la couleur (verte surtout, mais pas exclusivement) je vous propose le lien suivant:
http://www.revue-texto.net/Parutions/Semiotiques/SEM_n4_3.pdf
Yes, Mère, il y a de quoi s'aiguiser et activer nombre de connexions! Pas toujours facile car très riche en références qui s'imbriquent dans la démonstration et en concepts qu'il faut assimiler si on ne les pratique pas de manière courante. Mais j'aime beaucoup ce qui touche à la compréhension du langage, de la perception, et les structures successive qui, partant de l'expérience perceptive, mènent à une abstraction conceptuelle qui devient en elle-même éléments de la grammaire mentale.
Mais bon, j'avoue aimer beaucoup l'encodage poétique... L'un n'exclut pas l'autre. Les recherches sur le langage, la perception et la pensée nous font découvrir l'intérieur de l'ordinateur humain, et déplacent les objets analysés vers l'analysant. Démarche qui est à l'humain que que la connaissance de l'espace est l'univers extérieur.