Quand j’écoute Laurent Voulzy.
Loin, loin sont les modernes fabriques à sons pétaradantes, secouantes, hypnotisantes. Ici, tout n’est que luxe, calme et volupté pour reprendre un peu de l’Invitation au voyage de Baudelaire.
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Quand j’écoute Laurent Voulzy.
Loin, loin sont les modernes fabriques à sons pétaradantes, secouantes, hypnotisantes. Ici, tout n’est que luxe, calme et volupté pour reprendre un peu de l’Invitation au voyage de Baudelaire.
L’été brûlant a fini de brûler. La saison finissante a prolongé sa moiteur sous des feuillages encore verts. La sécheresse semble ne pas les avoir trop éprouvés ici.
Parce qu’il y a des grands nains. Enfin, des nains plus grands que d’autres. Ils n'ont pas tous la même taille. Sinon ça n’a pas de sens de dire p’tits nains. C’est juste gentil. Un nain, c’est petit, ça ne peut pas faire de mal. Alors, p’tit nain c’est une manière gentille de s’adresser aux autres.
À chacun son tour. C’est le sien. Pas de décès mythique à la James Dean au volant d’une voiture rapide. Pas de crash en hélico comme Daniel Balavoine. Pas dans son bain, comme Clo-Clo. Mais la même année que Chuck Berry, pionnier du rock.
L’homme porte chapeau par-dessus son large sourire. Une gueule d’aventurier, et le look qui va avec. Aventurier il l’est à sa manière. Au quotidien, dans chaque lieu où le portent ses pieds.
Sam Shepard, c’est un rôle marquant dans L’étoffe des héros. Mais c’est surtout l’écriture du scénario de Paris, Texas, le film lumineux de Wim Wenders palme d’or à Canne en 1984.
Les jours paressent déjà dans cette moiteur qui vient du sud. On dirait l’été. C’est l’été: en météo il débute le 1er juin. Pourtant juin n’est pas toujours si chaud, ni ensoleillé. En fin d’après-midi la terre remercie le ciel, laissant monter ses multiples odeurs dans une brise thermique agréable.
Je crois que c’était en voyage. Vers le sud. Je traversais des paysages intenses, où la lumière semblait tomber du ciel comme une pluie. Tous les arbres brillaient, toutes les prairies.
Pour Noël, deuxième extrait de mon nouvel album à venir. Un texte que je n’avais pas envisagé jusqu’à ce que ma meilleure amie me le suggère. « Cela irait bien dans ton thème général, me dit-elle. Écris-le à ta manière ».
Par cette formule admirative et convenue Cône-Bendit encense Hollande: « Il va entrer dans l’Histoire par son humilité ». Il fume comme le bitume, le Cône. Cinquante ans après avoir dansé sur les pavés de Mai le voila rentré chez son automobile, comme chantait Nougaro.
Les impressions de voyage sont souvent subjectives. On décrit ce que l’on a vu et notre regard n’est pas neutre. Il établit des comparaisons, explicites ou non. Mais si les cultures différencient les populations humaines, il y a parfois il y a très peu de distance entre elles.
C’est la dernière ligne droite. Bientôt l’aboutissement. J’ai le trac. J’y travaille depuis presque deux. Et voilà, j’y suis. La mise au monde est imminente.
J’ai commencé à aimer l’Afrique subsaharienne, l’Afrique noire, en allant vers elle. Au milieu d’elle, jusqu’à habiter dans la case d’accueil d’un village à l’écart du monde connu, sans véhicule personnel pour me déplacer.
« Un peu de tendresse et d’humour dans ce monde troublé. » Non, ce n’est pas la pub pour une marque de chocolat! C’est une pause, une parenthèse dans l’agitation actuelle du monde. (Cliquer pour agrandir le flyer).
Je ne peux parler de Debussy sans parler de moi. J’en présente à l’avance mes excuses. Sa musique a imprégné mon adolescence. La Mer passée en boucle, les méditations sur ses pièces pour piano: il a contribué à former mon univers émotionnel.
Le fleuve coule, calme et tranquille, entre des collines basses. A Profondeville il a creusé des falaises abruptes. Où donc ce fleuve, la Meuse, a-t-il trouvé la force de casser la roche? Né dans les Ardennes françaises il n’a guère de puissance. Le plat pays en fait plus une dame nonchalante qu’un jeune homme fougueux.
J’avais commencé par un billet dont certains se souviennent peut-être: L’histoire de Janjé Ndulu. C’était ma façon très personnelle de commenter l’incident du sac à main de Oprah Winfrey à Zürich.
Puisque j’en ai parlé précédemment je me permets aujourd’hui de faire l’éloge des majorettes. Elles laissent rarement indifférent: certains les critiquent, d’autres les admirent. Les intellectuels arrogants ne les aiment en général pas. Qu’est-ce que ces femmes qui se la pètent inutilement lors de défilés absurdes et surannés? Que valent ces contorsions qu’une gymnaste de 12 ans ne ferait même plus à l’entraînement?
Il est arrivé cette nuit. Discrètement. Personne ne l'a remarqué. La bise avait hier déroulé le tapis bleu, et hormis cette fraîcheur ç’aurait aussi bien pu être le printemps, ou même un bout d’été imprévu.
B. insère un CD dans l’appareil. Une compilation de Simon et Garfunkel. Elle revient s’asseoir en face de moi et me raconte la suite. Ses vacances siciliennes, son pèlerinage pour retrouver la tombe de son grand-père, mort là-bas pendant la seconde guerre mondiale.