La sentence est tombée hier. Le célèbre chanteur de raï est condamné, ainsi que ses complices.
Il avait mis enceinte Camille, mais n’a pas accepté cette grossesse.
«C’est contraire à ma religion et à mes principes d’avoir un enfant illégitime» a-t-il déclaré. Camille et lui n’étaient pas mariés. Il n’est pas mentionné si c’était une relation ancienne et régulière ou non.
Il a donc séquestré Camille avec l’aide de complices. Ils lui ont fait des piqûres pour l’empêcher de réagir, et des femmes (non retrouvées) ont tenté un avortement sauvage. Raté, car Camille a ensuite accouché d’une petite fille.
On est dans la barbarie. Ni plus ni moins.
La présence de Cheb Mami lors de cette sauvagerie a été établie par un enregistrement téléphonique.
« Quand le président du tribunal, Jean-Dominique Launay, relit au chanteur une conversation entre lui et la victime, enregistrée par la police en novembre 2005 et où il reconnaissait avoir assisté à la scène d'avortement forcé, celui-ci craque.
"J'étais dépassé", dit-il en sanglots. "C'est contraire à mes principes, à ma religion. Je n'arrive pas à l'expliquer. J'ai fait une faute, c'est grave, le cauchemar. Je n'étais pas dans la villa mais je savais ce qui se passait", déclare Mami.»
Ailleurs il déclare aussi, concernant la barbarie de l'acte: «C'est contraire à mes principes, je n'arrive pas à l'expliquer».
Genre d’explication que je n’accepte pas, ni d’une femme ni d’un homme. Nous sommes responsables de nos actes, même si leur explication est parfois difficile à admettre. Ce qui est certain c’est qu’il ne voulait pas de cet enfant et qu’il a tenté de forcer brutalement Camille à avorter. Pas besoin d’autres explications. Il a bradé ses principes, s'est donné des droits sur l'intégrité de l'autre, pour se débarrasser d’un futur enfant. Et ce qui s'est passé là est digne d'une époque où des faiseuses d'anges laissaient parfois la mère stérile à vie, quand elle ne mourrait pas dans une hémorragie.
Mais qu'en est-il de cette information selon laquelle il aurait été piégé par la jeune femme, qui lui aurait fait cet enfant sans le prévenir, sans son accord? Il ne voulait pas de cet enfant, mais comme père potentiel il n'aurait pas eu grand chose à dire sur le sujet. La femme est maître de sa grossesse, et l'homme est impuissant en cas de désaccord. Mais même avec cela, ce qu’il a fait avec ses complices est inacceptable. Barbarie, point barre. Pas la peine de pleurer: qu'il assume ses actes et leurs conséquences! Toutefois, sans négociation hommes-femmes en vue d'une grossesse, sans respect du désir ou du non-désir de l'homme comme de la femme, ce genre de drame risque de s'amplifier.
S'il est vrai que la compagne a fait un enfant sans son désir à lui, on est peut-être dans une de ces situations où la pression de l'un pousse l'autre à bout, comme dans le cas du banquier Stern et de Cécile B. C'est souvent dans ces violences silencieuses, non physiques, que naissent des drames. Il manque toujours des bouts dans ces affaires pour comprendre leur genèse. Ce qui encore une fois n'excuse pas ce qui s'est passé. Le comportement de l'un ne saurait justifier le crime de l'autre.
Commentaires
Ayant fait quelque chose qui est "contraire à (ses) principes, à (sa) religion", il a essayé de réparer sa faute en commentant un acte qui, on ose l'espérer, est aussi contraire aux principes de sa religion. Qu'en est-il des principes et de la religion de ceux qui l'ont aidé?
Faudrait voir à pas se foutre de la gueule du monde, non plus...
Un homme qui met une femme enceinte avait le choix, aussi. De ne pas coucher avec, de mettre une capote, entre autre.
Donc sauf à être séquestré et violé ou drogué, si c'est contraire à ses principes d'avoir un enfant illégitime, ben fallait peut-être y penser avant ?
C'est un grand garçon, non ?
5 ans, c'est peu cher payé.
Et je suis un homme, je suis pour le droit à l'avortement, et pour le devoir d'assumer ses choix.
pour ceux qu'ils l'ont aidé (mr levy) et bien c'est pas contraire a leur religion car la petite fille serait considérée comme Mamzérim (bâtard en langage courant )
d'où l'utilité, encore une fois, de développer un moyen contraceptif pour les hommes autre que le préservatif et la ligature... On ne le dira jamais assez fort ;-)
Il n'y a pas de contraceptifs qui protègent de l'égoïsme, du mépris d'autrui (de la femme surtout) et de la lâcheté. De plus, les principes et les religions ne portent pas de capotes.
En fait Mère je réagissais aux propos d'homme libre sur les paternités forcées. L'acte en lui-même est barbare, je crois que personne n'aura rien à y redire.
où sont les deux femmes arabes qui l'ont séquestrée et ont même essayé de lui extraire le bébé de trois mois à mains nues? Et POURQUOI ne les trouve-t-on pas? On nous prend pour des idiots?
Ce sont deux adultes! Elle devait savoir qu'il ne voulait pas d'enfant ni surtout se marier avec elle! Il aurait perdu ses fans en se mariant avec une "mécréante". Il devait convoiter une vierge de son Pays à marier pour en arriver là!
C'est vrai qu'il s'en est bien sorti! C'est dix ans qu'il mérite pour ce qu'elle a enduré entre les mains de ces sauvages!
juste 4 ans pour son manager michel levy quelle honte c'est lui qui a tout organisé de paris jusqu'a sa villa a alger et lui a ete trés mauvais conseiller !!!
il (le manager levy ) a meme proposé une somme d'argent pour acheter le silence de la pauvre femme !!!
j'ai une question qu'est ce que mamzérim ?
@ Audrey: oui, en effet, la pilule pour hommes me semble être une réponse à ce genre de situation.
@ Greg: en effet, bien d'accord, il est responsable de ses actes, libre de ses choix, personne ne lui a imposé une relation avec cette femme. Moche de chez moche cette histoire.
@ Mère: lâcheté est bien le mot. Lâcheté qui mène au crime.
COMBIEN Y EN A-T-IL ENCORE QUI SUBISSENT CELA ? CRIMINELS ET CRIMINELLES ...
IL FAUDRAIT UN CHATIMENT EXEMPLAIRE POUR TOUTE CETTE CLIQUE !!!
QUE DEVIENT CETTE DEMOISELLE ?
C'était aussi contraire à sa religion d'avoir des relations sexuelles en dehors du mariage (cela, d'ailleurs, dans toutes les religions)...
@Kissa
Permettez-moi de compléter quelque votre intervention par quelques considérations peut-être utiles à l'aspect du problème que vous soulevez. Sur une question aussi fondamentale que la sexualité et la reproduction, les religions ne font en général que suivre (en les manipulant et accentuant parfois, il est vrai) des lois plus fondamentales imposées par les nécessités de l'ordre social. Aucune société ne peut tolérer le n'importe quoi, surtout dans un domaine qui touche au pouvoir et à l'accumulation de richesses, qui nécessitent une idée claire de la filiation.
Des accommodements sont en général trouvés, cependant, pour les élus et les puissants, qui se trouvent être en majorité des hommes évidemment. Ainsi la polygamie réservée aux chefs ou non est autorisée par l'Islam mais elle est ou du moins était aussi présente dans de nombreux peuplades africaines traditionnelles; le monde antique grec et romain s'accommodait aussi en toute légalité des relations extra-conjugales en distinguant différentes formes d'amour et de sexualité, celles du couple étant par définition fondée sur la reproduction. Mentionnons le fait que pour le polythéisme antique la notion de pêché, introduite par la tradition que l'on appelle judéo-chrétienne n'existait pas et que, de ce point de vue en tout cas, la religion ne se mêlait pas directement de la vie des gens.
@ Mère
Vous avez raison. N'empêche que toutes les religions condamnent l'adultère. Et puisque ce monsieur invoquait la sienne pour tenter de minimiser son acte, il aurait, alors, aussi et logiquement, dû s'abstenir d'avoir cette relation.
@ Patoucha: d'accord avec vous, à savoir d'une relation entre deux adultes devraient savoir ce que chacun veut ou non. Mais comme dit Audrey, la contraception est aussi l'affaire de l'homme.
L'idée que la relation entre deux adultes consentants implique une égalité de pouvoir et donc de responsabilité est évidemment fausse, en tout cas d'un point de vue moral. L'actualité ne cesse de nous montrer à quel point des jeunes femmes sont emportés dans une frénésie d'adoration pour des idoles de la musique de leurs temps: cela semble les rendre en fait incapables pour un temps de toute capacité d'appréciation quant aux conséquences possibles de leurs actes. Il me semble que l'on pourrait par conséquent, sans tomber dans un paternalisme (ou maternalisme, mais le terme semble peu usité) condamnable, estimer que les gens qui possèdent ce genre de pouvoir ont une responsabilité fondée sur une simple idée de dignité humaine, plus générale que toute référence à une religion particulière, une responsabilité qui devrait les inciter à ne pas se laisser aller à abuser de ce pouvoir. Dans le cas dont nous parlons ici, il semble évident que le chanteur n'a jamais envisagé de se lier à la jeune femme en question et qu'il l'a utilisé comme un simple instrument de son plaisir, quitte à recourir au crime pour en éliminer les conséquences.
Effroyable cette expérience. Je n'ose imaginer le traumtisme de cette pauvre femme qui aurait pu y laisser la vie en plus!
Monsieur Goetelen, pas de souci pour ma part, j'ai bien compris le sens de votre réflexion sur le fait que cette femme ait voulu faire un enfant "seule".
Si elle est d'accord de l'assumer ensuite seule pourquoi pas, ce que je trouve très embêtant c'est que certaines femmes décident seules et ensuite comptent bien sur l'homme pour assumer une partie des frais que représente un enfant...là je ne suis pas d'accord.
Alors oui la pilule ou autre moyen de contraception pour l'homme ca ce serait une bonne chose mais pour ma part en ayant discuté de cela avec certains hommes, la plupart ne semblent pas très chauds pour cette perspective et pourtant ce n'est pas juste que nous soyons les seules à devoir prendre de la chimie pour éviter les grossesses...
La peine de Cheb Mami (le nombre d'années passées en prison) finalement bon c'est important mais ce qui l'est plus c'est qu'il prenne vraiment conscience que cet endoctrinement religieux idiot l'a amené à commettre un acte inhumain et qu'il n'est jamais trop tard pour se sortir de ces conditionnements malsains que prodiguent les dogmes religieux.
@ Mère: Une interview de sa compagne est passée dans Le Parisien du 16 mai dernier. En voici un extrait:
"- Depuis quand connaissez-vous cheb Mami ?
- Nous nous sommes rencontrés en 1997. Le 1er janvier 2004, nos relations sont devenues intimes. Longtemps, elles sont restées clandestines. J’étais folle de lui… Quand nous n’avons plus protégé nos relations, il m’a dit : « Si tu es enceinte, tu avortes. » Je lui ai répondu qu’il n’en était pas question. Il a tellement l’habitude qu’on lui obéisse qu’il n’a pas pensé une seconde qu’une femme puisse lui tenir tête. En juillet 2005, quand je lui ai annoncé ma grossesse au téléphone, il était comme fou. Il me disait : « Non, non, ce n’est pas possible ! Avorte ! Je n’en veux pas ! » J’ai ressenti que, pour lui, faire un enfant avec une Française, déjà mère de famille, c’était la honte."
Ce n'était donc pas une relation opportuniste après un concert.
On constate qu'elle savait qu'il ne voudrait pas d'enfant, et que lui savait qu'elle n'avorterait pas. Là il y a un bug, dans une telle situation la contraception devrait être une évidence, et pour les deux. Voulait-elle un enfant à tout prix? N'était-il pas conscient ou intéressé au fait qu'ils prenaient tous les deux un risque majeur d'une grossesse - car dans ce cas-là une grossesse était un risque clair au niveau du couple? Ce qui bien sûr ne diminue en rien sa responsabilité dans le crime.
Les histoires de couples sont parfois bien compliquées - ou infantiles. Lui, prendre le risque de la grossesse, ne pas utiliser de préservatif, est un comportement immature dans cette circonstance. Elle, être folle de lui au point de ne pas faire attention de son côté est aussi irresponsable.
@ vali: oui. En effet, on ignore tjs bcp de détails dans ce genre d'affaires. Aurait-elle voulu garder le bébé et l'élever seule sans son soutien à lui? Pourquoi lui a-t-il réagi aussi durement? Bref, voir l'aboutissement - soit le crime - et dénoncer cette violence pour envoyer le signal au monde que c'est inacceptable, c'est important. Mais je vous rejoins sur la prise de conscience qu'on lui espère. Si cela pouvait se passer ainsi, et qu'ensuite il dénonce lui-même les causes de cette violence, alors le crime prendrait un sens pédagogique. On ne peut que le souhaiter. En sera-t-il capable? A voir.
Une question: ne prenait-elle pas la pilule? Sinon, n'était-il pas conscient que l'oubli est humain et qu'il arrive à toute femme certainement au moins une fois dans leur vie? Personnellement par contre j'estime qu'on ne peut imposer un enfant à qui n'en veut pas et que l'enfant à droit à naître avec un père, au moins qu'il ait les bases à la naissance, déjà que par la suite c'est souvent pas gagné. Je ne ferais pas un enfant seulement parce que j'en ai envie, mais pour lui donner le meilleur, et en ce sens il sera toujours prioritaire. Il n'a pas choisi de naître après tout. Mais chacun fait comme il le veut évidemment.
Je rajouterai pour rebondire sur les constatations de vali, à savoir que les hommes ne sont pas très chauds souvent pour une contraception qui leur serait propre, que la contraception, au-delà d'une responsabilité, est aussi un droit et une liberté! La liberté de ne pas se faire imposer d'enfants qu'on ne voudrait pas. Car même dans le cas où une femme ne demanderait aucune responsabilité financière ou autre au géniteur, il reste qu'il doit être assez perturbant de savoir qu'on a un enfant qui se balade quelque part, même si l'on ne l'a pas voulu. Si j'étais un homme ça me ferait une belle jambe qu'on me dise qu'on ne me demande rien, ça n'effacerait pas l'être à naître pour autant, après évidemment, il y a toujours ceux qui ne se sentent pas concernés. Peut-être qu'il manque justement encore de cette conscience de la responsabilité ou que les hommes se reposent trop sur la confiance qu'ils ont en leur partenaire. Même involontairement, une pilule est pourtant vite oubliée et certaines refuseront d'avorter pour motifs religieux ou autres. Deux protections vallent toujours mieux qu'une.
Je pense que présenté sous cet angle d'un droit il serait peut-être plus facile de faire passer la pilule, c'est le cas de le dire ;-) Je pense aussi qu'il s'agit d'un "combat" qui pourrait pour une fois rassembler des tendances souvent "adverses".
@ Audrey: je pense aussi en tant qu'homme que savoir qu'on a un enfant quelque part, ça ne laisse pas indifférent. Pour la contraception, en effet c'est une liberté et doit être perçue sous cet angle. Par contre, sous l'angle médical, c'est la femme qui prend les risques (thromboses, par exemple). L'idéal serait de parler clairement, très clairement avant, et de ne pas s'engager ensemble si les choix de vie divergent trop. Il semblent qu'ils aient parlé, selon cette interview. Mais peut-être qu'il y avait plus d'amour - ou de désir - que de conscience de l'importance des divergence. Mais en arriver à ce qui s'est passé n'entre bien sûr plus dans ce cadre de réflexion.
Marcel, vous n'avez retenu dans cette affaire que Levy? Pourquoi? Et pourquoi ne parlez-vous pas de son homme de main qui est algérien comme lui et qui a pris pour 6 ans!
Adressez-vous au raciste FREDO qui en a parlé et inutile de se demander POURQUOI!
Tout juste si vous n'allez pas dire que l'enfant est de Lévy!
Pour vous mettre tous d'accord et que vous sachiez que la femme n'était pas une toute jeune fille, mais une femme de 43 ans! Je la trouve bien naïve de croire que leur liaison aurait abouti à un mariage!
Cheb Mami, 42 ans, a été condamné à 5 ans de prison ferme vendredi par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour tentative d'avortement forcé sur son ex-compagne, un jugement accueilli avec "soulagement" par les deux parties.
Ecroué depuis lundi à la prison de la Santé à Paris après deux années de fuite en Algérie, Cheb Mami, Mohamed Khelifati à l'état-civil, a vu son maintien en prison également prolongé.
La peine est moins sévère que les sept ans requis la veille par la procureure. Elle est aussi en dessous de la peine maximale - dix ans - encourue.
Grâce au jeu des remises de peines, Cheb Mami peut espérer recouvrer la liberté dans "un peu plus de deux ans", a confié l'un de ses conseils, maître Claire Doubliez.
Chemisette blanche, le chanteur est resté le visage fermé après l'énoncé du jugement dans une salle remplie de curieux et de médias nationaux et communautaires. Il a ensuite été emmené sous escorte policière.
Cheb Mami "a accueilli son emprisonnement avec soulagement parce que tout ça est fini mais aussi avec angoisse parce qu'il va devoir passer 5 ans en prison. Et cinq ans ce n'est pas rien", a réagi Me Doubliez.
Le chanteur après deux ans de cavale avait décidé de se présenter devant la justice, alors que par ailleurs sa carrière apparaissait en panne depuis le début de l'affaire.
Son ex-manager Michel Lecorre (Michel Lévy), qualifié d'"organisateur et instigateur" des actes de violences par le tribunal, a écopé de 4 ans de prison. Alors qu'il était jusqu'ici sous contrôle judiciaire, les juges ont prononcé un mandat de détention contre lui.
Hicham Lazaar, l'homme de confiance du chanteur, et ABDELKADER LALLALI, soupçonné d'être son homme de main, ont été condamnés par contumace à respectivement trois ans et six ans de prison. Présentés par le procureur comme des "exécutants", les juges ont lancé des mandats d'arrêt contre eux.
Les parties ont dix jours pour faire appel. Après avoir dit s'octroyer "un peu de réflexion", Me Doubliez a par la suite écarté cette éventualité. "Nous n'allons pas faire appel", a-t-elle déclaré.
Pour la partie civile, c'est le "soulagement" après quatre ans au cours desquels la victime a subi "menaces, craintes et diffamation", raconte-t-elle.
"Ma cliente est soulagée de voir qu'à travers ces peines d'emprisonnement, le tribunal a compris les violences qu'elle a vécues", a affirmé Me Marie Dosé, le conseil de Camille (le prénom a été changé à la demande de la victime).
Au cours de l'audience la veille, Cheb Mami, avait demandé pardon à Camille. "Je regrette tout ce qui s'est passé. Je lui demande pardon, je regrette", avait-il imploré en invitant son ex-impresario à en faire de même.
S'il avait reconnu sa responsabilité, le chanteur avait néanmoins soutenu avoir été "piégé" par son entourage.
Il était notamment reproché à Cheb Mami des "violences" avec des circonstances aggravantes en 2005 à l'encontre de Camille, une photographe de presse de 43 ans, avec laquelle il entretenait une liaison.
En août 2005, celle-ci affirme avoir été amenée de force dans une villa à Alger après qu'elle eut annoncé sa grossesse au chanteur qui n'en voulait pas. Elle dit y avoir été droguée et séquestrée, affirmant que deux femmes et un homme ont tenté de lui faire un curetage. Elle a finalement donné naissance à une fillette aujourd'hui âgée de trois ans.
"Elle (Camille) a entendu le pardon mais elle ne peut pas pardonner", a rétorqué Me Dosé. Absente vendredi lors du jugement, "parce qu'elle voulait être avec sa fille", Camille espère que celle-ci "pourra pardonner à son père", a expliqué son conseil.
*
Hommelibre, je vous repasse une partie de mon 1er message:
Ce sont deux adultes! Elle devait savoir qu'il ne voulait pas d'enfant ni surtout se marier avec elle! Il aurait perdu ses fans en se mariant avec une "mécréante". Il devait convoiter une vierge de son Pays à marier pour en arriver là!
Lui 41 ans , elle 43 ans! donc une femme qui n'est pas née de la dernière pluie! Et je ne vois pas le rapport avec le problème de la contraception soulevé! Je ne tenais pas la chandelle pour vous dire comment ils s'y sont pris - sans protection elle le dit - avant qu'elle ne tombe enceinte! Je pense qu'elle voulait un enfant de lui "elle était folle de lui" et sans doute lui forcer la main?! Mal lui en a pris au vu du ce qu'elle a subi!
Et je repasse l'interview qui résume tout!:
"J’étais folle de lui… Quand nous n’avons plus protégé nos relations, il m’a dit : « Si tu es enceinte, tu avortes. » Je lui ai répondu qu’il n’en était pas question. Il a tellement l’habitude qu’on lui obéisse qu’il n’a pas pensé une seconde qu’une femme puisse lui tenir tête. En juillet 2005, quand je lui ai annoncé ma grossesse au téléphone, il était comme fou. Il me disait : « Non, non, ce n’est pas possible ! Avorte ! Je n’en veux pas ! » J’ai ressenti que, pour lui, faire un enfant avec une Française, déjà mère de famille, c’était la honte." "
Je crois qu'il n'y a plus rien à y ajouter!
Erratum: "...de ce....