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Un père en grève de la faim pour voir son fils


Un père fait actuellement la grève de la faim pour voir son fils de 3 ans. Il est en prison depuis le 13 juin et fait la grève depuis ce jour.

Je connais bien les réseaux de soutiens aux pères qui m’en ont parlé, qui sont sérieux et fiables. Il semble que suite à la séparation, la mère a refusé de présenter l’enfant. Le père a fait des menaces, ce qui l’a conduit en préventive.

Lire l’affaire et ses développements sur le blog «engrevepoursonfils".

 

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Catégories : société 83 commentaires

Commentaires

  • bon courage au papa, car l'absence de son enfant fait toujours très très mal...

  • Après les infanticides soi disant pour l'honneur, les coups de fouets rituels, revoici la violence ordinaire de chez nous, plus soft certes, mais d'autant plus sournoise peut être , nourrissant son lot de souffrances.
    Lame de métal qui laboure la terre d'un coeur tendre d'enfant, petit être écartelé entre deux terres qui dérivent dans une ambiance incompréhensible et implacable. Comment se sentir aimé et ou aimable plus tard dans la vie après un telle cataclysme ?

    La peur viscérale et contagieuse qui engendre la parano , qui engendre les raidissement méfiants, puis les actes irréversibles de toute les parties.
    Notre justice à l'esprit bien contaminé pour envoyée ce père en détention.

    Et l'humanité; de l'orient à l'occident, religieuse ou laïque est toujours bien malade de cette tendance à créer la souffrance. Consciemment ou non, avec application ou désinvolture.

    Quelques, chose me dit que chacun est toujours en train de fuir une partie de lui-même. Partie, bien planquée qui menace de l'intérieur et que l'on croit voir chez autrui qui devient, du coup, la pierre d'achoppement de nos propres combats.

    Bref, on débattait de la religion dans les billets récents.
    L'étymologie du mot est intéressante car à double sens. (citation wikipédia):Une hypothèse lie le terme à la racine *leig et par là au terme latin religio, dont le nuage sémantique est très riche. Cependant l'étymologie demeure incertaine et controversée depuis l'Antiquité. Querelle philologique, le questionnement engage aussi le sens même du terme religio. Est-elle ce qui relègue et éloigne ou ce qui relie et permet la communion.

    J'aime bien la définition de "relier". Relier toutes les parties de soi, pour faire la paix avec son humanité et ne plus nourrir les violences ordinaires de ses propres conflits. Voilà une vraie notion de liberté à mon sens. Une vraie religion qui s'appellerait: "liberté en soi"

    Bon, c'était déjà le programme d'un certain Gautama devenu Bouddha par la suite.
    Mais après ces lectures de bien des horreurs dans le monde cela m'a apaiser de l'exprimer.

  • Désolé pour les fautes d'orthographe, c'est le petit matin et je n'ai pas dormi !

  • Oui c'est une histoire très triste...surtout pour le petit qui doit évoluer au sein d'un climat aussi malsain.
    Mais c'est une histoire dont les tenants et les aboutissants ne nous sont hélas pas assez connus pour que nous puissions nous déterminer.

    J'ai lu la version qui tend à "plaindre" et soutenir le père icarcéré pour des menaces sûrement assez graves à l'encontre de sa compagne.

    Je n'ai rien lu du sentiment de la femme, de ce qu'elle a vécu avec cet homme et de la raison qui la fait rechigner à présenter son enfant au papa de celui-ci.

    Donc, impossible de soutenir qui que ce soit...sauf bien entendu, pour ma part, l'enfant qui est au sein de ce tiraillement parental.

  • @ vali: en effet nous n'avons pas tous les éléments. Et comme vous dites l'enfant est la première victime. Mais on doit aussi envisager que les juges aux affaires de divorce tiennent plus compte des enfants, et que la médiation devienne un passage obligé. En Allemagne, là où elle est instituée, cela marche très bien et les conflits parentaux ne sont plus projetés sur les enfants.

  • je suis d'accord bien entendu avec l'idée d'une médiation proposée par un juge mais il faut naturellemetn que les deux parties jouent le jeu. Les rancoeurs sont parfois tellement tenaces et les médiateurs pas toujours à la hauteur!
    Tenir compte du bien être de l'enfant me semble la priorité absolue. Qu'un enfant soit privé de voir l'un ou l'autre de ses parents me semble être une injustice cruelle sauf s'il est avéré que pour l'enfant cela représente un danger psychologique ou physique. A ce moment, je m'élève contre ce sacro saint lien du sang à maintenir coute que coute, lequel n'est pas le plus important pour l'enfant à mon sens et fait plus de dégats qu'autre chose lorsqu'il est innaproprié.
    Que ce papa se batte dignement avec l'aide de professionnels qui accepteront de l'accompagner dans ce combat, je ne doute pas que l'issue sera favorable et qu'il pourra profiter de son petit le plus vite possible.

  • @ Vali

    "Je n'ai rien lu du sentiment de la femme, de ce qu'elle a vécu avec cet homme et de la raison qui la fait rechigner à présenter son enfant au papa de celui-ci.

    "Des divergences importantes s'étaient manifestées notamment à propos de
    l'éducation d'Aubin."

    moi ce que j'en comprends, elle estime en tant que mére décider comment son compagnon doit s'y prendre dans l'éducation de leur fils.
    ce n'est pas normal le fonctionnement de chaque parent est différent dans l'éducation, une mére doit respecter la parole du pére et le soutenir dans son role éducatif, ce quelle ne fait pas, soutenue en plus par la société maternante qui n'appuie pas les péres dans leur role éducatif. lire les écrits d'aldo naouri il y a plein d'exemples de méres n'investissant pas le pére dans son role.

    "Si vous voulez vivre heureux avec
    une femme, vous avez des stratégies efficaces à développer, un mode d'emploi à apprendre, être à son écoute... Mais vous avez aussi des droits, des privilèges, des limites à faire respecter. Vous devez apprendre à vous tenir debout lorsque son comportement est inacceptable, qu'elle vous critique sans cesse et cherche à vous con¬trôler en vous imposant sa façon d'éduquer les enfants, "

    yvon dallaire homme et fier de l'être.


    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/famille/remettre-l-enfant-a-la-bonne-place_489894.html

  • @ Vali

    suite


    http://cidp31.free.fr/CIDP/dossiers/le_pere.htm

    http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?article600

    http://www.psycho-ressources.com/bibli/fonction-pere.html

    SAP "Le père ou la mère se sentant coupable d’infliger à ses enfants la blessure du divorce aura ainsi tendance à penser que leur détresse est due à « autre chose ». Les psychiatres américains ont défini un « syndrome d’aliénation parentale » caractéristique de l’enfant du divorce, qui, traumatisé par la disparition du second parent, a peur de perdre le lien avec celui qui en a la garde et se range corps et âme de son côté, en dénigrant systématiquement l’autre conjoint."

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article92

    comme par hasard l'avocate citée dans le lin ci-dessus militante féministe (passinnée et sectaire, Ses excès, son attitude mensongère, quelquefois diffamatoire, mais que fonts des femmes comme ça dans la justice, qu'attend la justice pour la rayer du barreau pour l'empêcher de nuire, cette (nuisible)

    http://www.nationspresse.info/?p=655

  • @leclercq

    Je vois que votre opinion est toute faite et que vous avez l'air de savoir parfaitement ce qui s'est passé au sein de ce couple. J'imagine que vous êtes un proche de la famille...En tout cas, à vous entendre vous y étiez!

    Moi pas, c'est pour cette raison que je nuance un peu ma réaction.

  • @ Vali

    "Des divergences importantes s'étaient manifestées notamment à propos de
    l'éducation d'Aubin."

    c'est pourtant clair, cet homme donne une éducation masculine autoritaire.

    il est est le soutien de cet femme à cet homme dans son role éducatif !!!!
    comment l'investit t'elle de son role de pére, mais elle sait bien que la société actuelle ne défends pas le role des péres, elle sait bien quelle a la justice familiale féministe pour elle !!!!
    que peut faire un pére actuellement si une mére ne l'investit pas dans son role ? réponse rien, il aura les institution féminisées maternantes contre lui.

    on a même vu récement à la télé une députée suédoise, dénoncé que la fessée était encore pratiquée en france, mais de quoi se mêle t'elle en tant que femme
    comment en france les homme on doit exercé notre role éducatif.

  • @ leclerc

    Mais pourquoi n’a-t-il pas demandé l’aide des associations de défense de la condition paternelle. S’il avait suivi les conseils prodigués par ces organismes il n’en serait pas là aujourd’hui.
    http://www.perepourtoujours.ch/
    http://www.sospapas.ch/
    que l’on ne saurait que trop recommander aux hommes désireux de divorcer.
    Ces organismes vous indiqueront des avocats capables de tenir tête aux pires avocates militantes,féministes et sectaires.

  • @ leclerq... franchement si je devais revenir sur toutes les aneries que vous débitez j'y resterais la journée.... toutefois

    "on a même vu récement à la télé une députée suédoise, dénoncé que la fessée était encore pratiquée en france, mais de quoi se mêle t'elle en tant que femme
    comment en france les homme on doit exercé notre role éducatif."

    Vous avez pété une durite ma parole?? Elle dénonce la fessée et vous nous parlez du rôle éducatif de l'homme??? Perso je suis pour une bonne fessée de temps en temps en cas de non respect des règles que j'imposerait conjointement avec le père de mes enfants... mais pour dire que l'homme n'a pas le monopole de la fessée! Pour dire que des fessées je m'en souviens en avoir eues... mais bien plus souvent par ma mère que par mon père!
    Il vous vraiment que vous arrêtiez avec votre manie de vouloir cantonner tout le monde dans un "idéal" révolu depuis des années! Sortez un peu de votre bulle S'IL VOUS PLAIT!

  • @ Boo

    Ah oui quelles aneries ? de ne pas être d'accord avec toi ce sonts des aneries pour qui te prends-tu !!!!

    "Perso je suis pour une bonne fessée de temps en temps en cas de non respect des règles que j'imposerait conjointement avec le père de mes enfants... mais pour dire que l'homme n'a pas le monopole de la fessée! "

    j'ai jamais dit qu'il en avait le monopole.
    mais c'est quand même lui de donner les limites aux enfants.
    "mais bien plus souvent par ma mère que par mon père!
    et ça ne signifie nullement que ça ne soit pas d'abord le role de l'homme de donner les limites.

    "Il vous vraiment que vous arrêtiez avec votre manie de vouloir cantonner tout le monde dans un "idéal" révolu depuis des années! "

    qui parle d'idéal révolu, les écrits d'aldo Naouri et d'yvon dallaire sonts au contraire très actuels !!!
    ils dénoncent les méfaits de notre société maternante féminisée. 40% d'enfants en déficit éducatif et oui
    actuellement les femmes ne donnent plus de fessées à leur enfants, empêchent leurs compagnon d'en donner et somment les hommes d'être des méres bis !!!!
    voilà la réalité actuelle.
    SORS DE TA BULLE
    lis les écrits de claude Halmos et d'edwige Antier sur l'éducation des enfants
    ils différent de ceux d'Aldo Naouri pourquoi parce que ce sonts des femmes.
    alors cette députée suédoise quelle arrête de vouloir dire aux hommes comment ils doivent jouer leur role éducatif !!!

  • Boo, la fessée est un agrémsant sexuel ! Vous le savez très bien, vous ne pratiquez plus ? Dommage, j'attendais avec un certain plaisir votre réaction ! Je me vois bien en train de vous la donner ! Bisous.
    Votre Octave préféré !

  • @ leclercq...

    Quand je dis vos aneries ce n'est pas en rapport avec le fait que je ne suis pas d'accord avec vos écrits... mais que tout simplement ce sont... des aneries...

    "qui parle d'idéal révolu, les écrits d'aldo Naouri et d'yvon dallaire sonts au contraire très actuels !!!
    ils dénoncent les méfaits de notre société maternante féminisée. 40% d'enfants en déficit éducatif et oui"

    Certainement... et moi si je devais aller piocher des conneries écrites par des féministes misandres pour étayer mes propos??!! pfffff...
    J'aimerais s'il vous plait savoir comment les femmes sont responsables du "déficit éducatif" auquel vous faites allusion??!!! Merci de m'éclairer...

    "actuellement les femmes ne donnent plus de fessées à leur enfants, empêchent leurs compagnon d'en donner et somment les hommes d'être des méres bis !!!!
    voilà la réalité actuelle."

    Ah purée ce qu'il faut pas lire... et dites moi d'où tenez vous cette affirmation??!!! vous êtes complètement à la masse ma parole!!!

    "alors cette députée suédoise quelle arrête de vouloir dire aux hommes comment ils doivent jouer leur role éducatif !!!"

    Ou est-il dit qu'elle s'adressait uniquement aux hommes???!!! (dites donc vous aimez juste vous entendre parler parce que vous avez pas l'air de saisir ce que je dis...)
    Et puis si pour vous le rôle éducatif des hommes constitue à distribuer des claques et des fessées je trouve ça franchement réducteur pour les hommes et ne peut qu'espérer que vous n'avez pas d'enfants... (parce que si c pour taper dedans un punching ball fait l'affaire....)

  • @ Octave! Tiens Octave ca faisait longtemps ;)

    Eh bien vous devriez savoir depuis le temps qu'avec moi la fessée c'est un seul homme à la fois ;) et que pour le moment.... mes fesses sont prises.... ahahahah

    Bisous

  • @ Boo

    "J'aimerais s'il vous plait savoir comment les femmes sont responsables du "déficit éducatif" auquel vous faites allusion??!!! Merci de m'éclairer..."

    tout à fait.

    http://www.valeursactuelles.com/public/valeurs-actuelles/html/fr/articles.php?article_id=3286

    "L’Éducation nationale, en septembre 2007, a relevé que 40 % des enfants arrivent en sixième sans maîtriser l’écrit ni le calcul. Et je crois que cela correspond aux parents ne sachant plus comment éduquer leurs enfants. Ce qui les met d’ailleurs en difficulté. Pourquoi j’associe ces deux phé¬nomènes "

    tiré de ce lien !!!!

    ""actuellement les femmes ne donnent plus de fessées à leur enfants, empêchent leurs compagnon d'en donner et somment les hommes d'être des méres bis !!!!
    voilà la réalité actuelle."

    "Ah purée ce qu'il faut pas lire... et dites moi d'où tenez vous cette affirmation??!!! vous êtes complètement à la masse ma parole!!!

    tu ferais mieux de connaitre la réalité actuelle au lieux de m'insulter.

    http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?article600

    "Livre qui tire une sonnette d’alarme : éduquer ses enfants est devenu une urgence aujourd’hui. Une urgence ! Parce que la position centrale de l’enfant dans les familles, tout tournant autour de lui, mine gravement la mission éducative et donc l’avenir de cet enfant dans la société et ses règles, compromettant l’apprentissage des limites qui doit s’acquérir avec l’expérience de la frustration, éternisant les fantasmes de toute-puissance aussi bien du côté de la mère que du côté de l’enfant, exacerbant le narcissisme au détriment de la reconnaissance de l’existence de l’autre et de soi-même comme autre. De plus en plus, s’étend l’épidémie d’enfants n’ayant pas renoncé à la toute-puissance infantile (et des mères n’ayant pas fait le deuil de leur propre toute-puissance et se croyant capable de tisser un utérus virtuel autour de leur enfant pour toute la vie, avec un père dont la complicité va jusque se faire mère-bis), " texte tiré du lien au-dessus.

    "Certainement... et moi si je devais aller piocher des conneries écrites par des féministes misandres pour étayer mes propos??!! pfffff...

    la différence c'est que mes écrits ne viennent pas d'hommes connus pour être misogynes.
    Aldo Naouri 40 ans de pratiques en pédiatrie et conseils éclairés aux parents et yvon dallaire sexologue de renonmée internationale.

    alors ne mélange pas tout.

    "Ou est-il dit qu'elle s'adressait uniquement aux hommes???!!! " donner les limites est le role des hommes alors de quoi se mêle telle !!!!!

    "Et puis si pour vous le rôle éducatif des hommes constitue à distribuer des claques et des fessées je trouve ça franchement réducteur pour les hommes"

    mais j'ai jamais dis que le role de l'homme n'était que celà, c'est aussi celui d'éveilleur, celui qui pousse l'enfant vers l'avant !!!

    et tu vois les femmes qui empêchent les hommes de jouer leur role finalement il vaudrait mieux quelles n'ait pas d'enfants elles en fonts des narcissiques de futurs PN, tu vois je te prends à contre pied là.

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/10/17/01016-20081017ARTFIG00776-aldo-naouri-le-pediatre-qui-soigne-les-parents-.php

    http://www.parent-solo.fr/modules/smartsection/item.php?itemid=162

    http://www.linternaute.com/femmes/famille/0603-autorite/interview.shtml

  • @ leclercq

    "L’Éducation nationale, en septembre 2007, a relevé que 40 % des enfants arrivent en sixième sans maîtriser l’écrit ni le calcul. Et je crois que cela correspond aux parents ne sachant plus comment éduquer leurs enfants. Ce qui les met d’ailleurs en difficulté. Pourquoi j’associe ces deux phé¬nomènes "

    Je ne vois pas dans votre texte quoi que ce soit qui impliquerait que le déficit éducationnel est directement à cause des femmes!!!!!

    "la différence c'est que mes écrits ne viennent pas d'hommes connus pour être misogynes.
    Aldo Naouri 40 ans de pratiques en pédiatrie et conseils éclairés aux parents et yvon dallaire sexologue de renonmée internationale."

    Encore une fois... Freud aussi était connu au niveau international... chacun ses modèles...

    "Ou est-il dit qu'elle s'adressait uniquement aux hommes???!!! " donner les limites est le role des hommes alors de quoi se mêle telle !!!!!"

    Non mais vous êtes timbré ma parole??!!!!! Pour qui vous prenez vous pour décider de qui fait quoi au sein d'un couple et au sujet de l'éducation des enfants???!!!! Connaissez vous beaucoup de mères qui ne donnent pas de limites à leur progénitures et qui se contentent de faire des câlins et de bons petits plats???!!!! Non mais vous en êtes ou???? C'est pas possible d'être aussi RETROGRADE!!!! Retournez vivre dans votre caverne mon Vieux!!!

    "mais j'ai jamais dis que le role de l'homme n'était que celà, c'est aussi celui d'éveilleur, celui qui pousse l'enfant vers l'avant !!!"

    Et quoi nous on est là pour le tirer vers le bas peut-être!!!???

    "et tu vois les femmes qui empêchent les hommes de jouer leur role finalement il vaudrait mieux quelles n'ait pas d'enfants elles en fonts des narcissiques de futurs PN, tu vois je te prends à contre pied là."

    Mais qui a parlé de ça??!!! Vous êtes parano ma parole!!!

    Je commence sincèrement à me demander si vous n'éprouvez pas en réalité un clair sentiment d'infériorité vis à vis des femmes et que vous venez ici pour vous défouler bêtement, tenir des propos incohérents et sans rapport avec le sujet initial... il faut penser à vous faire soigner!

  • @ leclercq...

    après avoir pris le temps de parcourir un peu vos liens... je retire ce que j'ai dit... M.Naouri n'est pas un misogyne... en fait vous êtes juste un ignare qui ne savez pas comprendre les écrits des gens...

    En rapport avec votre histoire de fessées...

    tiré de votre premier lien je cite le Dr. Naouri :

    "Dans ces conditions, prônez-vous le retour de la fessée, de la gifle ? Absolument pas. J’ai toujours dit que je condamnais totalement les châtiments corporels, jusqu’à la petite tape sur la main. Chaque coup donné est le résultat d’un échec de la parole. Le parent qui sait exercer son autorité n’a pas besoin de donner une gifle, puisque son enfant lui obéit."

    Vous allez aussi l'engueuler lui???

    Et dans le texte que je viens de lire... à aucun moment ce médecin ne parle d'homme ou de femme... mais de "parent"... il fait mention du statut de la mère à un moment pour expliquer le lien avec l'enfant lorsqu'il est nourrisson... et c'est tout!!!

    Arrêtez d'interpréter les choses à votre façon!!!

  • Boo, on peut toujours rêver ! Un seul homme à la fois ? Mais en chengeant chaque jours !
    Bisous.

  • @ Boo

    Peut-être que leclercq a souffert du fait que sa mère était peut-être atteinte du complexe de Jocaste. Cela expliquerait son comportement actuel.

  • @ Octave... mais mon cher vous pensez bien que si c'était le cas je vous aurait mis dans le top ten de ma liste d'attente!!! ; ))
    Bisous

    @ Hypolite

    Peut-être... mais enfin il me semble que c'est un homme d'âge mûr et il serait bon pour lui de faire la part des choses... je suis sûre que son but n'est pas de finir mauvais père mais à ce train là je ne vois pas à quoi il s'attend!
    Cordialement.

  • @ Boo
    Ceci explique cela :

    Élisabeth Badinter nous dit que Le lien érotique entre la mère et l’enfant ne se limite pas aux satisfactions orales. C’est elle, qui, par ses soins, éveille toute la sensualité, l’initie au plaisir, et lui apprend à aimer son corps. La bonne mère est naturellement incestueuse et pédophile.[1] Ainsi la pédophilie féminine est une vertu. Celle de l'homme un désastre. Elles ont chassé le mâle et se satisfont de leur progéniture sans que l’on ne dénonce cette perversion. Au contraire, elle s'affiche comme naturelle et bénéfique. Où est le père qui doit faire de son fils un homme et lui apprendre à devenir autre chose que l'objet de sa mère? Le père doit sortir son fils des jupons de sa mère, disait-on à l’époque. Cette perversion ne fait pas moins de ravages aujourd'hui, mais on ne le dénonce plus.
    Élisabeth Badinter, X Y de l’identité masculine, © 1992 Éditions Odile Jacob, Le Livre de Poche, p. 76.

  • @ Boo

    "en fait vous êtes juste un ignare qui ne savez pas comprendre les écrits des gens..." mais je ne suis pas un ignare du tout, et je vois que tu continue à m'insulter !!!!

    ""Dans ces conditions, prônez-vous le retour de la fessée, de la gifle ? Absolument pas. J’ai toujours dit que je condamnais totalement les châtiments corporels, jusqu’à la petite tape sur la main. Chaque coup donné est le résultat d’un échec de la parole. Le parent qui sait exercer son autorité n’a pas besoin de donner une gifle, puisque son enfant lui obéit."

    il a écrit ça, mais tu oublie la suite !!!!

    " Pourtant, dans ¬cer¬taines circonstances, le parent perd sa maîtrise et le coup part. C’est -inévitable mais ce n’est pas une catastrophe. Une fessée n’a jamais ni tué ni démoli qui que ce soit. En revanche, je pense qu’il est fondamental de ne pas intervenir dans ce type de situation et je ¬condamne l’intervention des institutions. Il ne faut surtout pas légiférer. En entrant dans l’intimité de la relation parents-enfants, on nuit encore une fois aux parents, on altère leur position. "

    alors tu vois il condamme l'intervention des institutions, alors la députée suédoise qu'elle se mêle de ce qui la regarde !!!!

    "Vous allez aussi l'engueuler lui??? donc phrase inutile, tu saura que tous les liens que je mets, ils sonts tous en fichier word triés par thémes sur ma clé USB depuis un an.

    "Et dans le texte que je viens de lire... à aucun moment ce médecin ne parle d'homme ou de femme... mais de "parent"... il fait mention du statut de la mère à un moment pour expliquer le lien avec l'enfant lorsqu'il est nourrisson... et c'est tout!!! "

    erreur l'écrit en dessous est dans un de mes liens tu devrais mieux lire.

    "Comment définissez-vous le rôle de père symbolique?

    Reprenons au début. Le petit enfant commence par percevoir sa mère comme quelqu'un qui lui donne vie. Un jour, elle prend une douche, elle ne répond pas à son appel, il n'y a pas de satisfaction immédiate et il découvre qu'il est menacé de mort: l'enfant se rend compte que cette femme a tout pouvoir sur lui. Le père symbolique est cet individu qui fait que, quand il est dans les parages, la maman a l'air soudain beaucoup moins puissante. Parce qu'elle a une relation très investie à cet homme. Tout individu - père, beau-père, amant - qui fait de l'effet à la mère peut servir de père symbolique. Le père biologique, on s'en fiche.

    Que voulez-vous dire?
    C'est là qu'interviennent ces pères dont vous déplorez l'effacement. Pourtant, ils assistent à la naissance, donnent le biberon, changent les couches, bref, ils ne se sont jamais autant intéressés aux bébés!

    On croit que les pères devraient parvenir à la même position et à la même puissance que les mères en faisant la même chose qu'elles. C'est une erreur grossière. Quand les femmes s'occupent des enfants, elles le font avec un module de communication qui a été établi à l'intérieur du cerveau au moment de la grossesse. Le père n'a pas d'utérus! Il sera toujours vécu comme un substitut. Quand il intervient auprès de l'enfant, c'est du maternage - ce qui n'est pas interdit! - mais ce n'est pas occuper la position de père symbolique.

    Par exemple, ce n'est pas la paillette de sperme qui compte, dans la procréation médicalement assistée (PMA), ni l'identité d'un géniteur de passage. Ce qui compte, c'est l'homme qui, désigné par la mère, va permettre la mise en place d'une bonne distance entre celle-ci et l'enfant.

    "Quelle doit être la place du père dans l'éducation ?
    C'est la figure de l'autorité. Pour l'enfant, sa mère a beaucoup de pouvoir. C'est pourquoi il est nécessaire qu'il sente qu'elle n'est pas toute-puissante, qu'elle a besoin de quelqu'un d'autre, d'un référent. Cela lui permettra plus tard de comprendre la place des référents sociaux (la police, la justice) dans la société. Cette figure de l'autorité paternelle tend malheureusement à disparaître parce que l'on confond différence des places et hiérarchie. Le père n'est pas au-dessus de la mère dans la hiérachie familiale, il occupe simplement une place particulière dans le dispositif familial.

    "Arrêtez d'interpréter les choses à votre façon!!!" alors tu vois encore un jugement bidon ta phrase

  • @leclercq

    Je pense qu'effectivement il est très très compliqué de trouver une discussion sereine avec vous Leclercq. Si l'on ne partage pas votre avis extremiste on est dans le clan ennemi forcément!

    Comment pouvez-vous interpréter aussi facilement les propos "divergences au sein du couple quant à l'éducation de l'enfant" comme une main mise de la mère sur le rôle du père c'est fou ca!

    On ne sait rien de ce qui s'est passé au sein de cette famille et vous ne faites que supposer avec moultes références anti féministes comme à l'accoutumée.

    Références que je ne lis jamais d'ailleurs car quand on en a lu une on les a toutes lues et je ne les connais que trop.

    Il y a sûrement des associations sérieuses qui défendent les droits des hommes et des pères en effet, mais il existe aussi des associations de ce genre qui sont très largement fréquentées par des maris violents, des géniteurs incestueux à qui on interdit (fort heureusement) tout contact avec leur enfant, bref des victimes soit-disant d'un système de femmes qui se réfugient dans ces associations en se faisant passer pour des agneaux alors qu'ils ne sont que des loups!

    Je n'ai aucune référence à ce sujet à vous balancer, je n'ai que ma longue expérience de combattante des droits de l'enfant et des femmes obligées de fuir parfois pour échapper à la monstruosité de leurs conjoints ou ex conjoints (et oui la justice parfois ne donne pas toujours crédit à leurs propos malgré que ce soient des femmes!)

    Vous êtes dans un clan qui me dérange au plus haut point Monsieur mais tels les "nazillons" se regroupant parfois pour lever le bras, je préfère que vous ayiez la parole et que vos associations existent car cela permet une meilleure "surveillance" de certains agissements.

    Ceci dit, je le répète, je suis pour la justice qu'elle soit pour un homme ou une femme et dénoncerais de la même manière une injustice commise sur un homme par une femme que l'inverse.

    Je ne supporte plus de lire vos vomissements sur les femmes et vous conseille vivement de consulter afin de digérer votre vécu sur le divan du psy (si possible une femme)

  • Bon je n'ai pas beacoupe de temps donc je vais simplement répondre au dernier lien que vous avez copié...

    Il parle de toute-puissance de la mère et du rôle du père de lui montrer que sa mère n'est pas la seule à avoir le contrôle... A aucun moment n'est-il mentionné que la mère ne doit pas faire preuve d'autorité!!!!!! Et c'est ce que je m'efforce de vous dire depuis bientôt 4posts...

    Navrée mais je dois m'en aller.

    Je vous souhaite vraiment de trouver la paix intériure (vraiment...) parce que clairement vous avez un souci.

  • @ Hypolithe

    "Le père doit sortir son fils des jupons de sa mère, disait-on à l’époque. Cette perversion ne fait pas moins de ravages aujourd'hui, mais on ne le dénonce plus."
    et c'est bien ce que dénonce aldo naouri.

    @ Boo

    "Je ne vois pas dans votre texte quoi que ce soit qui impliquerait que le déficit éducationnel est directement à cause des femmes!!!!!"

    tu en oublie une parti non, tu t'imagine me donner tort en ne reprenant qu'une partie de ce que j'écris !!!!c'est normal ce n'est que de la mauvaise foi féminine. les hommes commençent à y être habitués, et vonts commencés à s'en méfier !!!!

    la suite

    "De plus en plus, s’étend l’épidémie d’enfants n’ayant pas renoncé à la toute-puissance infantile (et des mères n’ayant pas fait le deuil de leur propre toute-puissance et se croyant capable de tisser un utérus virtuel autour de leur enfant pour toute la vie, avec un père dont la complicité va jusque se faire mère-bis).

    les hommes sonts sommés d'être des méres bis par qui de ne plus jouer leur role par qui t'a pas une idée non !!!!

    "Encore une fois... Freud aussi était connu au niveau international... chacun ses modèles...
    et bien tu vois ceux là sonts les miens et ils sonts très actuels !!!

    "Non mais vous êtes timbré ma parole??!!!!! Pour qui vous prenez vous pour décider de qui fait quoi au sein d'un couple et au sujet de l'éducation des enfants???!!!!

    aldo naouri a 40 ans d'expériences en pédiatrie et il sait très bien que le role de chaque parent est différent ne t'en déplaise !!!

    "Connaissez vous beaucoup de mères qui ne donnent pas de limites à leur progénitures et qui se contentent de faire des câlins et de bons petits plats???!!!! "
    oui il y en a beaucoup et c'est un grand probléme actuel

    "Et quoi nous on est là pour le tirer vers le bas peut-être!!!???

    tu est bien exitée !!!

    "La mère irremplaçable
    Rien n'empêche le père de s'occuper de son enfant, autant qu'il veut, autant qu'il peut, mais « jamais le père ne doit vouloir remplacer la mère! Il ne le doit pas et d'ailleurs il ne le peut pas!».
    Pour Aldo Naouri, il existe des liens indéfectibles, biologiques entre la mère et son enfant, la mère porte l'enfant pendant la grossesse, ce qui crée « un véritable alphabet sensoriel ». Dans le deuxième semestre de sa vie, pour le bébé, la mère présente c'est la vie, la mère absente c'est la peur de la mort... Quoi qu'on fasse, l'enfant vit un véritable drame!».
    L'enfant découvre la toute- puissance de sa mère. C'est le temps de la confrontation.

    "Mais qui a parlé de ça??!!! Vous êtes parano ma parole!!!
    non je ne suis pas parano, les PN sonts en déficit éducatif en manque de limites en manque de péres !!!

    "Je commence sincèrement à me demander si vous n'éprouvez pas en réalité un clair sentiment d'infériorité vis à vis des femmes et que vous venez ici pour vous défouler bêtement, tenir des propos incohérents et sans rapport avec le sujet initial... il faut penser à vous faire soigner!"

    encore des insultes c'est une manie chez toi tu te prends pour qui !!!
    pas infériorité du tout lucide au contraire, conscient du role de l'homme dans l'éducation des enfants, lucide des méfaits d'une société maternante fonctionnant trop sur des valeurs féminines !!!

    http://www.lire.fr/critique.asp/idC=47254&idTC=3&idR=200&idG=8

    lucide que l'homme doit être un rempart à la toute puissance de la mére.

  • Boo, vous ne savez pas ce que vous perdez ! Etant spécialiste de la brouette japonaise, du satellite sur son orbite et de la bête à deux dos, çu été un plaisir !
    Bisous

  • Mais c'est pas vrai.... en fait vous ne comprenez rien à ce que les gens écrivent ma parole!!!!! Est ce que vous lisez seulement ce qu'on tente vainement de vous expliquer!!????

    "les hommes sonts sommés d'être des méres bis par qui de ne plus jouer leur role par qui t'a pas une idée non !!!!"

    Je ne veux èpas dire mais c'est fatiguant cette manie que vous avez à mettre les hommes constamment en position de victime et les femmes comme les bourreaux et les responsables des problèmes de l'éducation actuels!!! En quoi est de la faute des femmes si certains hommes sont démissionaires??!! En quoi sommes nous responsables du fait que la société change et que vous n'êtes pas capables de vous adapter??!! (vous et certains hommes parce que moi j'en connais de parfaitement équilibrés!)
    Vous savez heureusement que les hommes ne sont pas tous comme vous à pleurer sur leur sort et cherchent plutôt à s'adapter!!! Vous desservez la cause des hommes en vuos plaignant de la sorte constamment et en retournant la situation pour nous rendre responsables de qqch sur lequel nous n'avons pas de contrôle!
    Vous vous mettez en position de faiblesse et franchement pour moi un homme ce n'est pas ça!!!
    WEn dehors du fait que vous êtes Charles Ingalls II je ne vois pas ce que vous avez de très masculins! Les hommes que je connais ne se plaindrait pas toute la journée des vilaines méchantes nanas qui leur rendent la vie impossible, ils trouvent des COMPROMIS!! personne ne s'impose sur personne! La vie ça ne fonctionne pas comme ça... Du moins plus de nos jours... alors cessez votre "guerre des sexes" qui est franchement ridicule.

  • "Etant spécialiste de la brouette japonaise"

    Un Don Juan Octave?! :))))))

    "Boo, vous ne savez pas ce que vous perdez"!

    Elle a dit: "qu'avec moi la fessée " c'est un seul homme à la fois" .....

    :))))))))))))))))

  • Rien n'oblige un homme à vivre éternellement avec une femme, rien ne l'oblige à se marier ou à se pacser. Qu’il prenne de la graine chez ces hommes qui préfèrent vivre avec une compagne pendant quelques temps en prenant bien soin de ne pas procréer.
    A lui de prendre ses précautions afin d’éviter que sa vie devienne un enfer avec une femme qui en vieillissant devient acariâtre, soupçonneuse et jalouse comme un poux.

  • @ Hypolite

    ...

    "A lui de prendre ses précautions afin d’éviter que sa vie devienne un enfer avec une femme qui en vieillissant devient acariâtre, soupçonneuse et jalouse comme un poux."

    Vous vous lancez aussi dans les généralités??!!

  • @ Boo
    Vraiment je m'amuse cet après-midi, malheureusement sur le dos d'un homme qui a commis l'erreur de menacer son ex et qui se trouve en prison.

    Mais naturellement c'est à l’homme de faire gaffe.

    Première règle ne jamais se mettre en ménage avec une femme qui a des enfants en bas âge. Vous risquerez de passer à la caisse car vous serez tenu de payer pour des enfants dont vous n’êtes pas le géniteur.

    Deuxième règle si une femme devient possessive prenez les jambes à votre coup et ne répondez jamais à ses appels (de détresse).

    Troisième règle ne montrez jamais que vous êtes à l’aise financièrement.

    Quatrième règle tachez de trouver des compagnes en moyenne au moins de 10 ans plus jeune que vous.

    Cinquième règle ne restez en couple jamais plus longtemps que six mois.

    Boo j’espère que vous passerez un excellent weekend et suis heureux si j’ai réussi à vous turlupiner quelque peu.

  • @ Bonsoir Boo

    "Je ne veux èpas dire mais c'est fatiguant cette manie que vous avez à mettre les hommes constamment en position de victime"

    qui parle de victimes. ce n'est que la réalité actuelle. bien décrite par aldo naouri, dont tu devrais lire les écrits au lieu de le nier, d'ailleurs le treme mére bis c'est lien qui en a la paternité !!!
    "En quoi est de la faute des femmes si certains hommes sont démissionaires??!! " ah oui en quoi parce que c'est plus simple pour eux que de s'opposer à leur compagne. mon collégue de covoiturage a deux garçons en bas age
    il a fallu qu'il s'oppose a sa femme pour jouer son role de pére.
    "la société change " la société change c'est parce que les idées de mai 68 l'on fait changer. la femme ne respecte plus naturelement la parole de l'homme dans le couple. et pour les beau péres c'est encore, quoiqu'il y ai des lois qui se votent en leur faveur en ce moment.


    ex : Extrait du livre d’Aldo Naouri les pères et les mères, passé au logiciel de reconnaissance de texte ABBYY

    Retour au père
    La définition que je viens d'élaborer du père fonctionnel permet de comprendre encore mieux le caractère négli¬geable du géniteur et du père social face à lui. Elle permet aussi de comprendre comment et combien les « beaux-pères » - auxquels il est regrettable que notre droit ne confère en général aucun statut - peuvent parfois apporter aux enfants de leur compagne le complément de paternité qui leur a manqué du fait de la dissension du couple qui leur a donné naissance. Un cas clinique, particulièrement édifiant, permet de le comprendre.
    De quel côté situer la délinquance ?
    Je soignais depuis quelques années déjà la dernière enfant d'une mère psychanalyste qui avait déjà des jumeaux d'une précédente union quand elle m'a parlé d'eux juste¬ment. Ils avaient une quinzaine d'années, ils étaient en troisième, et elle se faisait du souci parce que leurs résul¬tats scolaires avaient chuté et qu'ils avaient été repérés comme dealers de haschich. Elle s'en était ouverte à son analyste contrôleur qui avait conseillé un confrère dont les enfants n'avaient tout simplement pas voulu entendre parler en déclarant que « la psychanalyse, ras-le-bol, on en a assez comme ça à la maison ». Elle me proposait de me les conduire au motif de rappels de vaccins à prati¬quer. Il y avait en effet des rappels à faire. Mais, compte
    tenu de la manière dont les choses avaient été présentées, j'ai accepté de les recevoir pour les vaccins sans m!engager plus loin. Je ne m'attendais pas à la fascina¬tion que j'allais éprouver pour eux. Ils ont dû la percevoir parce qu'ils m'ont investi autant que je l'avais fait d'eux. La séance de vaccination a d'ailleurs été déterminante à cet égard, et les adolescents ont accepté de se prêter au jeu d'échanges informels que nous avons dès lors instauré, en présence de leur mère, à raison d'une fois tous les quinze jours. L'expérience me plaisait d'autant plus que je prenais un réel plaisir à voir ces vrais jumeaux, difficiles à distinguer l'un de l'autre, se renvoyer la balle à leur guise en profitant de leur incomparable complicité et de la fiabilité peu ordinaire de leur communication. Ils se réjouissaient de déjouer ma stratégie, que je rendais à des¬sein plus grossière et plus repérable encore. Ils ont fini par m'avoir à la bonne et par manifester un réel plaisir à nos rencontres tout en déniant aussi bien la délinquance dont les accusait leur mère que le caractère préoccupant de leurs performances scolaires. C'était toujours la mère qui ouvrait la séance par une plainte dont nous analy¬sions aussi bien le bien-fondé que la pertinence. Un jour, environ trois mois après le début de notre travail, ce fut un avertissement du conseil de discipline qui vint sur le tapis. La mère, soucieuse de montrer combien elle était consciente de ses devoirs, me déclara avoir aussitôt averti leur père de la gravité de la situation. J'entendis alors l'un des deux, que j'avais repéré comme le plus audacieux, lui rétorquer que ce n'était pas la première fois qu'ils ten¬taient de lui faire entendre qu'ils n'avaient que faire de l'opinion ou des réactions de leur père. Et il ajouta : « Qu'est-ce que tu crois, qu'il nous fait peur, papa ? Nous, on adore le voir, et lui aussi d'ailleurs ! On se régale avec lui, on prend notre pied ! Il n'est pas comme toi, lui. C'est pas à la pizzeria du coin qu'il nous emmène. Il connaît plein de restaus chouettes et il nous apprend à apprécier le bon vin. On s'en met plein la panse ! Bon, à un moment, il place bien le couplet que tu lui as soufflé. Mais, lui comme nous, on sait à quoi s'en tenir. Tu


    comprends pas, Huguette (ils appelaient toujours leur
    mère par son prénom, ce qui donnait parfois à leurs
    propos un curieux ton protecteur), nous, ce que peut
    nous dire papa, on s'en fiche ! Ce qui compte pour nous, '
    c'est ce que pourrait dire Gabriel ! » (C'était le prénom du
    nouveau compagnon de la mère.) J'ai alors vu bondir et
    hurler cette femme comme je n'aurais jamais imaginé
    qu'elle aurait pu le faire. Elle ne cessait pas de marteler :
    « Votre père est votre père, Gabriel n'est pas votre père ! » I
    Puis, des sanglots ont vite entrecoupé ses propos avant
    qu'elle ne s'effondre alors que le second jumeau, qui
    n'avait pas encore ouvert la bouche, lui répétait d'une
    voix douce et presque mot à mot ce que lui avait dit son
    frère. J'intervins à mon tour pour lui demander
    d'entendre ce qui lui était dit. C'est alors à moi qu'elle
    s'en prit. Au point que je dus moi-même hausser le ton et
    lui déclarer que je la prenais en flagrant délit de refus de
    la solution au problème qui avait motivé sa démarche. Ce
    furent de longues minutes d'un débat violent et houleux
    dont je ne voyais pas l'issue. Elle a quand même fini par >
    se calmer. Elle accepta alors ma proposition de rapporter
    à Gabriel le contenu de la consultation et de me dire la
    réponse qu'il entendait donner à la demande de ses j
    beaux-enfants. A la séance suivante, ils furent quatre à
    venir. Gabriel posa les conditions de son entrée en jeu
    dans la vie des jumeaux, conditions que ces derniers
    acceptèrent sans la moindre difficulté. Les troubles dispa- '
    rurent assez vite. Les garçons devinrent brillants. Ils
    firent de belles études, et j'eus le bonheur de les voir
    l'un et l'autre me conduire leurs propres enfants.
    Je n'ai jamais cherché à approfondir le motif qui avait j
    valu à la mère de se faire sourde à la demande de ses
    jumeaux. Etait-ce en raison d'une confusion d'origine
    sémantique, dont elle était avertie mieux que quiconque,
    sur la place et le rôle dévolus au géniteur de ses jumeaux,
    ou bien avait-elle cherché, en laissant Gabriel de côté, à
    rester seule maîtresse d'un jeu pour lequel ses jumeaux
    pensaient qu'elle n'avait pas la stature ? Auraient-ils
    « délinqué », eux, pour dénoncer son comportement lui-même guère éloigné de la délinquance ?
    Ce que je viens de décrire et d'illustrer permet de com¬prendre pourquoi nos semblables sont moins fous qu'on ne pourrait le craindre. Il peut, en effet, « y avoir du père » même en l'absence totale du personnage : la fonction paternelle s'avérant atomisable et pouvant être exercée simultanément ou à des moments différents par quantité d'instances ou de personnages. Est en effet de l'ordre de la fonction paternelle - et en produit l'effet - tout ce qui, de quelque manière que ce soit, est perçu par l'enfant comme limitant le pouvoir qu'il est porté spontanément à attribuer à sa mère. Combien fréquemment n'ai-je pas vu, dans les familles recomposées, l'excellent effet sur les enfants d'une entente sur leur éducation entre le père et le nouveau com¬pagnon de la mère - ce qui implique que soient dépassées les susceptibilités narcissiques.
    On peut vérifier au demeurant ce type de préoccupation en faisant retour aux systèmes de parenté. Un tel détour permet de comprendre la manière dont les différentes sociétés, à la surface du globe, se sont évertuées à trouver des règles de gestion pour ces différents pouvoirs. Il suffi¬rait, pour n'en reprendre qu'un ou deux exemples, de mentionner le système hawaïen qui, dans le souci de pré¬server l'enfant de la confrontation interparentale, l'invite à nommer « mère » toutes les femmes des lignées de sa génitrice et de son géniteur, et « père » tous les hommes des mêmes lignées, ou bien le système iroquois qui l'invite à nommer « mère » toutes les femmes de la lignée de sa génitrice, et « père » tous les hommes de la lignée de son géniteur.

  • @ Boo

    suite
    " que vous n'êtes pas capables de vous adapter??!! " ah c'est ça on est pas capable de s'adapter, elle est bien bonne celle là, beaucoup d'enfants sonts en manque éducatif, en manque de péres, et tout ce que tu trouve à dire c'est que les hommes sonts incapables de s'adapter, mais ce n'est pas d'adaptation qu'il y a besoin en ce moment c'est d'une lucidité sur le monde actuel.
    pour que les hommes reprennent leur place dans l'éducation de leurs enfants
    qu'ils fassent comprendre avec fermeté si besoin que leurs compagnes n'onts pas à leur dire comment ils doivent s'y prendre en tant qu'hommes pour l'éducation de leurs enfants.
    "vous et certains hommes parce que moi j'en connais de parfaitement équilibrés!)
    t'inquiéte pas je suis parfaitement équilibré.
    je ne rentre pas dans le jeu de tes insultes et de ta jactance.
    "Vous savez heureusement que les hommes ne sont pas tous comme vous à pleurer sur leur sort et cherchent plutôt à s'adapter!!!"
    mais t'inquiéte pas je ne pleure pas sur mon sort, et mon couple va très bien l'entente avec ma compagne est très bonne.
    "Vous desservez la cause des hommes en vuos plaignant de la sorte constamment"
    je ne désert pas la cause des hommes je ne leur dit que la vérité actuelle.
    le pourissement de la société engluée dans les valeurs féminines !!!
    et s'adapter à ça alors que tout part à vau leau mais tu rêve !!!!
    "pour nous rendre responsables de qqch sur lequel nous n'avons pas de contrôle!
    pas le controle c'est bien vous qui sommez vos compagnon d'être des méres bis non, qui pourrisez la justice familiale non
    qui mentez sur la violence conjugale non
    qui ne voulez pas reconnaitre que les femmes sonts pratiquement toujours co-auteurs des violences conjugales quand elles les subissent, ben c'est tellement mieux quand l'homme est toujours coupable, poussé à bout il ne dois pas broncher.
    "Vous vous mettez en position de faiblesse et franchement pour moi un homme ce n'est pas ça!!!
    je ne fait que dénonçer la réalité actuelle, je ne vois pas le rapport avec la phrase au dessus il faudra que tu m'explique.
    "Les hommes que je connais ne se plaindrait pas toute la journée des vilaines méchantes nanas qui leur rendent la vie impossible, ils trouvent des COMPROMIS!! personne ne s'impose sur personne! La vie ça ne fonctionne pas comme ça..."

    "personne ne s'impose sur personne! "

    Oh que si la parole d'un homme par rapport à l'éducation des enfants ça se respecte, sinon la fermeté s'impose !!!!
    "La vie ça ne fonctionne pas comme ça..."
    c'est toi qui a décrété ça !!! mon covoitureur a été ferme avec sa femme et il a bien, comme ça il peut jouer son role éducatif !!!!
    ah parce que tu t'imagine que je me plains toute la journée mais tu a été chercher ça où si tu est à la masse fait toi soigner.
    j'ai l'impression que tu a rien lu et rien compris des écrits d'aldo naouri
    et tu veux me faire croire qu'il faut comprendre autre chose que ce qui est écrit !!! prends moi pas pour un imbécile !!!
    "
    alors cessez votre "guerre des sexes" qui est franchement ridicule.
    tu vois une guerre des sexes où !!!!
    il s'agit juste d'une prise de conscience que doivent avoir les hommes de la réalité actuelle. pour comprendre que quand il faut il doivent savoir être fermes avec leur compagne.
    et ton ironie tu peux te la garder.

  • Le Mouvement de la condition paternelle, un mouvement "sérieux et fiable" ?

    Allez, un peu d'objectivité... au mieux, un mouvement motivé et idéologiquement soudé, un peu comme le GSSA ;o)

    Sinon, vous ne trouvez pas que le terme "grève de la faim" est abusif ? Diète intensive et surveillée médicalement plutôt, non ?, parce "cinq semaines" sans s'alimenter, c'est la mort en principe (pas une perte de dix kilos) ... Par exemple, lors de ma dernière session d'examens, j'ai perdu 8 kilos rien qu'en trois jours... et pourtant je ne fais que 75 kilos et je ne prétends pas avoir fait une grève de la faim... ;)

  • ""Vous allez aussi l'engueuler lui??? donc phrase inutile, tu saura que tous les liens que je mets, ils sonts tous en fichier word triés par thémes sur ma clé USB depuis un an."


    Trêve de plaisanteries Boo, il y a quelques mois pour contrer mes arguments sur la construction des genres, Charles a utilisé un résumé d'un livre de François de Singly en me disant qu'il connaissait quand même le sujet puisqu'il l'avait même dans une clé USB (d'autres l'ont dans leur tête et s'en servent en les résumant, mais bon). Le problème était bien que François de Singly, sociologue qui reconnaît la théorie du genre, utilisait des termes tels que "construction des rôles sexués", "rapports sexués", bref toute chose montrant bien que M de Singly reconnaissait cette construction, et qu'a priori comme a posteriori Charles n'avait pas compris un seul mot de ce qu'il avait lu. Ce fût peine perdue, après plusieurs tentatives de lui mettre le nez dans la mouise, comme on dit par chez nous, il a tout simplement passé à un autre sujet, sûrement à ses recherches éminemment sérieuses tirées des blogs doctissimo, dont tout le monde sait qu'il s'agit d'un temple de la connaissance universelle c'est bien connu ;-)

    Il y a des gens qu'il vaut mieux laisser s'égosiller seuls tant ils n'ont besoin de personnes pour se rendre ridicule et pomper l'oxygène de tout un blog. Un autre genre de troll en somme ;-)

    Charles est donc un omniscient incompris. Comme tous ces êtres d'exception, qui peuplent souvent l'arrière-salle du café d'en-bas, il ne sera reconnu par la masse des ignares que nous sommes qu'après sa mort. Alors, la larme à l'oeil de n'avoir su reconnaître ce prophète de son vivant nous pourrons dire: il a vécu comme un homme, un vrai, face à la tyrannie des chieuses il brillait par le savoir de sa clé USB! Badinter versera une larme face à la disparition de son fan le plus inconditionnel (mais seulement depuis le tournant des années 90), Zemmour se dira que c'est bien un truc de gonzesse et s'en tiendra à une impassibilité virile de rigueur, Soral repensera aux "salopes de gonzesse", aux "connasses de bourgeoises" de ce blog qui n'ont même pas été reconnaissantes de la chance qui leur avait été donné de rencontrer un élu, un dur, un vrai.

    On est pas des "PN" quand même!

  • Hypolithe, après les Feux vous pourriez peut-être nous éclairer d'une sixième règle..... si vous tombez sur une féministe?

    Sont-ce les règles que vous appliquez déjà dans votre vie?

    " Qu’il prenne de la graine chez ces hommes qui préfèrent vivre avec une compagne pendant quelques temps en prenant bien soin de ne pas procréer."

    A croire que oui!

    "A lui de prendre ses précautions afin d’éviter que sa vie devienne un enfer"

    Très juste pour certains et pour certaines aussi! non?

    ... avec une femme qui en vieillissant devient acariâtre, soupçonneuse et jalouse comme un poux."

    On pourrait aussi pour avoir eu une mauvaise expérience, mettre TOUS les hommes vieillissants dans le même bain ?!

    N'est-ce pas tomber dans le généralisme?

    "Rien n'oblige un homme à vivre éternellement avec une femme,"

    Ni une femme!

    Comme dit la chanson:"Il faut savoir quitter la table quand l'amour, le bonheur est desservi"

    C'est l'heure de ma séance soleil:)

    Bon w-e!

  • @ Audrey

    "un résumé d'un livre de François de Singly"
    j'ai utilisé un texte de françois de singly je l'ai mis en entier par honnêteté moi, même si j'étais pas d'accord avec tout ce qui était dedans moi, j'ai pas la malhonnêteté de Boo, qui prends des extraits des liens que j'ai mis pour vouloir leur faire dire le contraire de ce qu'ils veulent dire.

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article258

    j'ai mis ce lien et alors, dans ce lien il est question nulle part de théorie du genre. et ce n'est pas le sujet de ce lien
    alors tu vois j'estime ce n'est pas parce que je cite un écrit se reportant à un auteur, que je cautionne le reste de ses écrits et de sa pensée, il faut avoir l'esprit tordu comme toi pour penser ça.
    d'ailleurs tu m'a fait le même coup avec marcella Iacub, j'ai citée sa très belle déconstruction de l'ENVEFF, et toi tu m'a raconté, que ses idées n'étaient pas en rapport avec les miennes, mais le sujet était sa très belle déconstruction de l'ENVEFF pas ses idées.
    conclusion la mauvaise foi ne t'étouffe pas, je pensais que tu vallais plus que les féministes extrémistes mais je me suis trompé !!!!!

  • @ Audrey

    "Il y a des gens qu'il vaut mieux laisser s'égosiller seuls tant ils n'ont besoin de personnes pour se rendre ridicule et pomper l'oxygène de tout un blog"

    sympa tes niaiseries.
    mais je ne tends pas ridicule du tout tu vois, toi c'est ta mauvaise foi patente justement qui te rends ridicule.

    "Charles n'avait pas compris un seul mot de ce qu'il avait lu"
    faux, moi quands j'écrit c'est par rapport à ce que je cite de la personne, alors vouloir me faire passer pour un imbécile parce que je ne suis pas en encore avec le reste de la pensée de cette personne.
    c'est mensonger, donc tu ments tu est de mauvaise foi comme beaucoup de tes consoeurs, tu ne vaux pas bien cher, tu est incapable de t'incliner quand tu n'a pas d'arguments, même fonctionnement que Boo, les écrits d'Aldo Naouri et d'yvon Dallaire sonts très clairs, ah mais non vous ne voulez rien admettre en vrai bourriques que vous êtes toutes les deux, et c'est moi qui ne comprendrait pas ce qu'il veux dire, vous vous foutez du monde avec votre mauvaise foi féminine patente vous dépassez les bornes.

    "ex : Extrait du livre d’Aldo Naouri les pères et les mères, passé au logiciel de reconnaissance de texte ABBYY
    le texte dessous cette ligne explique très bien la femme qui ne veut pas donner le role de l'homme au beau-pére et elle est psychanalyste, et ses enfants demandent que le beau pére joue ce role !!!!!
    dans un certains nombre de couples c'est pareils, ces femmes obligent les péres à être démissionnaires !!!!

    "d'autres l'ont dans leur tête et s'en servent en les résumant, mais bon"
    d'ailleurs ils n'onts souvent pas de connaissances du sujet du tout !!!!
    la plupart du temps c'est ça !!!
    eh bien si tu n'est pas au courant c'est en lisant les écrits des autres que l'on se fait sa pensée, et c'est très pratique de citer un écrit de ses personnes quand le besoin s'en fait sentir !!!!
    bonne soirée féministes extrémiste chieuse menteuse et de mauvaise foi.

  • J'aimerais livrer ici mon sentiment personnel. Dans ce(s) débats, il y a des théories envoyées et retournées. Des enjeux sous-jacents dont je ne saisis pas exactement l'origine.

    Je ne suis pas d'accord avec tout, y compris avec Leclercq qur le rôle "autoritaire" du père.

    Il manque 2 choses essentielles à mon avis pour sortir du blocage:

    1. définir les notions que chacun utilise, afin de bien comprendre ce que chacun veut dire, car là on surfe en partie sur des présupposés non vérifiée, et sur des projections. Les biais sont assurés dans ces conditions.

    2. il y a toujours un déclic personnel, une expérience, un vécu, une influence, qui nous conduit à opter pour telle ou telle idée ou position. Ici je ne sais pas ce qui a motivé Leclercq, Audrey, Boo, et autres, à développer leurs positions respectives. Moi, on connait ce qui me motive personnellement. Quelle est l'expérience personnelle, le vécu, qui a orienté vos choix? Le savoir permettrait peut-être de détendre le débat et de mieux se comprendre.

    A vous de voir.

  • @ Vraiment ?:

    "parce "cinq semaines" sans s'alimenter, c'est la mort en principe (pas une perte de dix kilos) ..."

    Non, ce n'est pas la mort assurée. J'ai aussi fait 5 semaines de grève de la faim au début de la fausse accusation dont j'ai été l'objet, pendant mon incarcération préventive. Je serais allé plus loin si je n'avais pas été libéré. C'était le seul contre-pouvoir que je pouvais me donner face à la violence extrême qui m'était faite. J'ai commencé en plus avec 5 jour de grève de la soif, avec pour conséquence une lésion aux reins.

    Je n'ai pas été assisté pour la grève de la faim, mais j'ai reçu des perfusions quand j'ai accepté de recommencer à boire (conseillé par un médecin et des infirmières sensibles et humains).

  • @ Audrey:

    Je suis quand même surpris de votre attitude à l'égard d'Elisabeth Badinter. J'ai l'impression que vous minimisez son discours, par la mise en avant de ses ressources financières, ou par le fait que ce qu'elle dit maintenant n'est plus tout-à-fait à l'image de ce qu'elle disait avant.

    Elle a évolué, contrairement au lobby du féminisme victimaire - qu'elle dénonce justement en dénonçant ses mensonges, son idéologie et son agressivité à l'égard des hommes - ce qui n'est pas le cas de bien d'autres qui égrènent leur catéchisme intégriste et globalisant sur le groupe des hommes sans se poser de question. Elle a l'honnêteté intellectuelle de faire une critique à l'égard des "talibanes" (terme que j'ai moi-même employé il y a quelques mois quand un conglomérat féministe belge voulait interdire le congrès Paroles d'hommes à Bruxelles, et qu'une féministe belge a repris dans un article que j'ai cité dans ce billet:

    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2008/12/27/%E2%80%9Clettre-ouverte-aux-inquisitrices-aux-moralisatrices-et-foss.html

    et terme que je réutilise ici dans un but délibérément provocateur).

    Combien de temps a-t-il fallu aux anciens communiste pro-URSS pour reconnaître les errements de ce régime dévoyé? Combien de temps faudra-t-il pour être débarrassés de ces féministes doctrinaires et autoritaires?

  • Précision: Madame Badinter, dans sa critique de la doxa du féminisme victimaire ou des mensonges délibérés sur, par exemple, les chiffres de la violence conjugale, n'emploie pas elle-même le terme "talibane". En relisant mon comm précédent, j'ai l'impression que ma formulation, écrite cette nuit pendant le joli coup de vent qui m'a tenu éveillé, pouvait prêter à confusion.

  • Ma mère est une féministe acharnée et engagée. Or, suite à ses multiples absences entrant dans le cadre de ses activités associatives féministes et souffrant d’un manque évident de chaleur familial ainsi que du manque de courage de mon père pour mettre un peu d’ordre je quittais la maison pour aller vivre chez la sœur de mon papa qui étant veuve était toute heureuse de m’accueillir. J’ai passé la fin de mon adolescence puis une partie de ma jeunesse. Ce n’est pas sans émotion que je me rappelle du soutien de mon grand père paternelle qui aida énormément sa fille, ma tante, lorsque je vécus chez elle. Il passait de longs moments en notre compagnie et lorsqu’il parlait de mon père il disait que cet homme était comme du bois dans lequel on taille des flûtes.

    Plus tard, bien plus tard, mon père compris enfin avec quel genre de femme il était marié. Il prit enfin la tangente.

    Voilà Patoucha pourquoi les féministes de tous poils ne sont et ne seront jamais ma tasse de thé.

  • En lisant votre comm, Hypolite, je vois que je dois rajouter quelque chose. Ma mère n'était pas du tout féministe, elle a élevé ses 6 enfants et j'en suis ravi. Mais il y a toujours eu un contentieux autour de la place de l'homme et du père. Il assurait, était positif et dynamique, mais trop rigide sur la religion (il a changé par la suite), et il s'est attiré l'animosité des certains de ses enfants. Par extension, il était devenu l'adversaire, l'obstacle. J'ai donc grandi dans une famille droite, avec des parents bien à mes yeux, mais où l'homme-père avait forcément tort et où la mère avait une place moralement prépondérante. Pendant des années j'ai en partie reproduit ce schéma, j'ai porté inconsciemment cette culpabilité d'être un homme. J'ai avancé depuis, mais cela fait aussi partie de mon histoire perso.

  • @ bonjour hommelibre

    "Leclercq qur le rôle "autoritaire" du père."

    envers sa compagne ? j'ai employé le terme fermeté, faire preuve d'assertion dironts les psychologues.

    mon utilisation du terme fermeté vient de cette page.

    cette page vient du livre homme et fier de l'être d'yvon dallaire,
    passé au logiciel de reconnaissance de texte ABBYYY

    "9. Les attentes légitimes de l'homme face à sa partenaire
    Comme tous les hommes, vous êtes prêts à faire beaucoup pour la femme que vous aimez, lui décrocher la lune s'il le faut (même si elle ne le vous demande pas). Si vous voulez vivre heureux avec
    une femme, vous avez des stratégies efficaces à développer, un mode d'emploi à apprendre, être à son écoute... Mais vous avez aussi des droits, des privilèges, des limites à faire respecter. Vous devez apprendre à vous tenir debout lorsque son comportement est inacceptable, qu'elle vous critique sans cesse et cherche à vous con¬trôler en vous imposant sa façon d'éduquer les enfants, de gérer l'argent, la sexualité, les activités sociales, ou veut aussi vous dire comment conduire votre carrière ou votre auto. Vous ne devez jamais user de violence, car vous perdriez votre fierté personnelle et votre estime, mais vous devez utiliser la fermeté, faire preuve d'assertion, vous diront les psychologues, lorsque nécessaire.
    Comme souligné à plusieurs reprises depuis le début de ce livre, l'univers de l'homme est physique et rationnel, son cerveau étant construit pour gérer la réalité objective. Pour vivre avec un homme, la femme doit, d'après Joe Tanenbaum12, faire cinq concessions majeures, concessions auxquelles vous êtes en droit de vous atten¬dre. La première de ces concessions est d'accepter de vivre dans un univers physique, qu'elle s'y sente à l'aise ou non, qu'elle ait l'impression ou non que cet univers la rend prisonnière. Elle doit cesser de vouloir «améliorer» l'homme en le forçant à entrer dans son univers subjectif rempli d'émotions, d'intuitions, de spiritua¬lité, de perceptions extrasensorielles, de pressentiments... Elle doit comprendre que l'homme a besoin de ces limites physiques et intel¬lectuelles afin de préserver sa santé mentale. Si tant d'hommes con¬temporains semblent complètement perdus, c'est parce qu'ils essaient de vivre selon les attentes subjectives, donc variables, des femmes plutôt que de se fier à leurs critères personnels objectifs, donc stables.
    Devant l'impossibilité pour l'homme d'être à la hauteur de ses attentes subjectives, la femme doit faire deux autres concessions : laisser tomber la colère consécutive à sa frustration et accepter
    qu'elle ne sera jamais comprise par l'homme comme elle le voudrait. Ce qui ne l'empêche pas pour autant de rester spontanée et d'agir selon les critères de sa propre réalité féminine, subjec¬tive, mais positive. Elle doit aussi, quatrième concession, entretenir la notion de réalité masculine, différente de la sienne, au même titre que l'homme doit aussi prendre conscience d'une réalité féminine subjective, sinon les deux se retrouveront dans une situation sans issue, chacun cherchant à opprimer et exploiter l'autre. Finalement, elle doit développer sa patience et attendre que l'homme fasse de lui-même, dans les siècles à venir, l'apprentissage des domaines intuitifs, émotifs et spirituels.

    les deux conjoints se doivent un respect mutuel

    et dans ces cas là la femme ne respecte pas son compagnon.

    "Vous devez apprendre à vous tenir debout lorsque son comportement est inacceptable, qu'elle vous critique sans cesse et cherche à vous con¬trôler en vous imposant sa façon d'éduquer les enfants, de gérer l'argent, la sexualité, les activités sociales, ou veut aussi vous dire comment conduire votre carrière ou votre auto. Vous ne devez jamais user de violence, car vous perdriez votre fierté personnelle et votre estime, mais vous devez utiliser la fermeté, faire preuve d'assertion, vous diront les psychologues, lorsque nécessaire."

    et dans ce post c'est celui là que j'ai mis en avant.

    "en vous imposant sa façon d'éduquer les enfants"

    "Leclercq qur le rôle "autoritaire" du père."

    envers les enfants, j'ai lu les écrits d'Aldo Naouri, j'ai mis ici quelques liens sur des interwievs. je corrobore sa pensée.
    Aldo Naouri ne préconnise nullement la violence envers les enfants !!!
    j'ai réuni ci-dessous des extraits d'interwiev d'aldo Naouri cités ci-dessus


    "La mère irremplaçable
    Rien n'empêche le père de s'occuper de son enfant, autant qu'il veut, autant qu'il peut, mais « jamais le père ne doit vouloir remplacer la mère! Il ne le doit pas et d'ailleurs il ne le peut pas!».
    Pour Aldo Naouri, il existe des liens indéfectibles, biologiques entre la mère et son enfant, la mère porte l'enfant pendant la grossesse, ce qui crée « un véritable alphabet sensoriel ». Dans le deuxième semestre de sa vie, pour le bébé, la mère présente c'est la vie, la mère absente c'est la peur de la mort... Quoi qu'on fasse, l'enfant vit un véritable drame!».
    L'enfant découvre la toute- puissance de sa mère. C'est le temps de la confrontation."

    "Comment définissez-vous le rôle de père symbolique?

    Reprenons au début. Le petit enfant commence par percevoir sa mère comme quelqu'un qui lui donne vie. Un jour, elle prend une douche, elle ne répond pas à son appel, il n'y a pas de satisfaction immédiate et il découvre qu'il est menacé de mort: l'enfant se rend compte que cette femme a tout pouvoir sur lui. Le père symbolique est cet individu qui fait que, quand il est dans les parages, la maman a l'air soudain beaucoup moins puissante. Parce qu'elle a une relation très investie à cet homme. Tout individu - père, beau-père, amant - qui fait de l'effet à la mère peut servir de père symbolique. Le père biologique, on s'en fiche.

    Que voulez-vous dire?
    C'est là qu'interviennent ces pères dont vous déplorez l'effacement. Pourtant, ils assistent à la naissance, donnent le biberon, changent les couches, bref, ils ne se sont jamais autant intéressés aux bébés!

    On croit que les pères devraient parvenir à la même position et à la même puissance que les mères en faisant la même chose qu'elles. C'est une erreur grossière. Quand les femmes s'occupent des enfants, elles le font avec un module de communication qui a été établi à l'intérieur du cerveau au moment de la grossesse. Le père n'a pas d'utérus! Il sera toujours vécu comme un substitut. Quand il intervient auprès de l'enfant, c'est du maternage - ce qui n'est pas interdit! - mais ce n'est pas occuper la position de père symbolique.

    Par exemple, ce n'est pas la paillette de sperme qui compte, dans la procréation médicalement assistée (PMA), ni l'identité d'un géniteur de passage. Ce qui compte, c'est l'homme qui, désigné par la mère, va permettre la mise en place d'une bonne distance entre celle-ci et l'enfant.

    "Quelle doit être la place du père dans l'éducation ?
    C'est la figure de l'autorité. Pour l'enfant, sa mère a beaucoup de pouvoir. C'est pourquoi il est nécessaire qu'il sente qu'elle n'est pas toute-puissante, qu'elle a besoin de quelqu'un d'autre, d'un référent. Cela lui permettra plus tard de comprendre la place des référents sociaux (la police, la justice) dans la société. Cette figure de l'autorité paternelle tend malheureusement à disparaître parce que l'on confond différence des places et hiérarchie. Le père n'est pas au-dessus de la mère dans la hiérachie familiale, il occupe simplement une place particulière dans le dispositif familial."

    "http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?article600

    "Livre qui tire une sonnette d’alarme : éduquer ses enfants est devenu une urgence aujourd’hui. Une urgence ! Parce que la position centrale de l’enfant dans les familles, tout tournant autour de lui, mine gravement la mission éducative et donc l’avenir de cet enfant dans la société et ses règles, compromettant l’apprentissage des limites qui doit s’acquérir avec l’expérience de la frustration, éternisant les fantasmes de toute-puissance aussi bien du côté de la mère que du côté de l’enfant, exacerbant le narcissisme au détriment de la reconnaissance de l’existence de l’autre et de soi-même comme autre. De plus en plus, s’étend l’épidémie d’enfants n’ayant pas renoncé à la toute-puissance infantile (et des mères n’ayant pas fait le deuil de leur propre toute-puissance et se croyant capable de tisser un utérus virtuel autour de leur enfant pour toute la vie, avec un père dont la complicité va jusque se faire mère-bis), " texte tiré du lien au-dessus.

    Dans ces conditions, prônez-vous le retour de la fessée, de la gifle ? Absolument pas. J’ai toujours dit que je condamnais totalement les châtiments corporels, jusqu’à la petite tape sur la main. Chaque coup donné est le résultat d’un échec de la parole. Le parent qui sait exercer son autorité n’a pas besoin de donner une gifle, puisque son enfant lui obéit.
    Pourtant, dans ¬cer¬taines circonstances, le parent perd sa maîtrise et le coup part. C’est -inévitable mais ce n’est pas une catastrophe. Une fessée n’a jamais ni tué ni démoli qui que ce soit. En revanche, je pense qu’il est fondamental de ne pas intervenir dans ce type de situation et je ¬condamne l’intervention des institutions. Il ne faut surtout pas légiférer. En entrant dans l’intimité de la relation parents-enfants, on nuit encore une fois aux parents, on altère leur position.

  • @ Vali

    excuse moi de ne pas avoir répondu plus tôt je n'avais pas vu ton post.

    "Comment pouvez-vous interpréter aussi facilement les propos "divergences au sein du couple quant à l'éducation de l'enfant" comme une main mise de la mère sur le rôle du père c'est fou ca!"

    non c'est pas fou c'est très actuel !!!

    "Références que je ne lis jamais d'ailleurs car quand on en a lu une on les a toutes lues et je ne les connais que trop."

    si tu lis pas mes références je comprends que tu écrive n'importe quoi !!!

    "Il y a sûrement des associations sérieuses qui défendent les droits des hommes et des pères en effet, mais il existe aussi des associations de ce genre qui sont très largement fréquentées par des maris violents, des géniteurs incestueux à qui on interdit (fort heureusement) tout contact avec leur enfant, bref des victimes soit-disant d'un système de femmes qui se réfugient dans ces associations en se faisant passer pour des agneaux alors qu'ils ne sont que des loups!

    pur fonctionnement de militante d'une infime minorité tu en ferait presque une majorité.

    "Je n'ai aucune référence à ce sujet à vous balancer, je n'ai que ma longue expérience de combattante des droits de l'enfant et des femmes obligées de fuir parfois pour échapper à la monstruosité de leurs conjoints ou ex conjoints (et oui la justice parfois ne donne pas toujours crédit à leurs propos malgré que ce soient des femmes!)


    "ces associations dégagent une image de la femme – leur image propre de la femme, c’est-à-dire celle qui constitue leur «ordinaire» et dont elles font une «généralité». Ces féministes, qui s’occupent de femmes violées ou de femmes agressées, induisent de leur constat une condition des femmes qui remonte à la presse par le biais de leurs amies journalistes. J’ai été très frappée de voir – que ce soit pour la prostitution, pour la pornographie, ou encore pour le harcèlement – qu’aussitôt que ces associations s’intéressent de près à ces sujets, ils se répercutent immédiatement de façon négative dans les médias, télévision y compris.

    À quoi cela tient-il?
    Tous les secteurs «société» des grands médias sont confiés à des femmes socialement, idéologiquement et politiquement très proches de ces associations féministes. Ces journalistes s’alimentent de ce que leur apportent les associations, et ces informations sont transmises quasiment sans nuance. Elles participent donc à cette «chape de plomb» que j’évoquais précédemment. L’année dernière, au moment du débat sur la prostitution, j’ai vu à quel point il était difficile de faire entendre une parole différente."

    dixit élisabeth Badinter.

    ça te ferais presque occulté ce qu'est vraiment la majorité c'est ça !!!!

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article92

    "On ne sait rien de ce qui s'est passé au sein de cette famille et vous ne faites que supposer avec moultes références anti féministes comme à l'accoutumée."

    mes références ne sonts pas anti-féministes du-tout mais réalistes objectives.

    "Ceci dit, je le répète, je suis pour la justice qu'elle soit pour un homme ou une femme et dénoncerais de la même manière une injustice commise sur un homme par une femme que l'inverse."

    ben tu vois moi aussi je suis pour la justice.

    et la justice familiale féministe ne l'est pas actuellement objective
    pourrie par le féminisme victimaire !!!!!

    "Vous êtes dans un clan qui me dérange au plus haut point Monsieur mais tels les "nazillons" se regroupant parfois pour lever le bras, je préfère que vous ayiez la parole et que vos associations existent car cela permet une meilleure "surveillance" de certains agissements."

    tu révéle qui tu est avec une phrase pareille. une vraie féministe victimaire qui méprise les hommes ta phrase au-dessus pue le mépris !!!

    "Je ne supporte plus de lire vos vomissements sur les femmes et vous conseille vivement de consulter afin de digérer votre vécu sur le divan du psy (si possible une femme)"

    mes écrits ne sonts pas des vomissement sur les femmes, c'est juste un constat lucide de la réalité actuelle !!!!

  • @ Boo

    "Il parle de toute-puissance de la mère et du rôle du père de lui montrer que sa mère n'est pas la seule à avoir le contrôle... A aucun moment n'est-il mentionné que la mère ne doit pas faire preuve d'autorité!!!!!! Et c'est ce que je m'efforce de vous dire depuis bientôt 4posts... "

    nulle part dans mes écrits il n'est mentionné que la mére ne doit pas faire preuve d'autorité.

    preuve ce lien mis plus haut.

    http://www.nationspresse.info/?p=655

  • @ Hommelibre

    "mais où l'homme-père avait forcément tort"

    tu veux dire que la parole du pére n'était inconsciemment pas respectée par la mére.
    mais qu'il jouait son role par fonctionnement d'avant patriarcal.

    quelques liens intéressants sur l'éducation.

    http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/la-symbolique-du-pere-l-autorite-l-41717

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article136

    http://www.lausannefamille.ch/N121820/management-familial-un-pere-ca-sert-a-quoi.html

    http://www.uniondesfamilles.org/absence_du_pere.htm

    http://livres.lexpress.fr/entretien.asp/idC=8312/idR=5/idTC=4/idG=0

  • Bonjour homme libre,

    "
    Je suis quand même surpris de votre attitude à l'égard d'Elisabeth Badinter. J'ai l'impression que vous minimisez son discours, par la mise en avant de ses ressources financières, ou par le fait que ce qu'elle dit maintenant n'est plus tout-à-fait à l'image de ce qu'elle disait avant."

    Tout à fait, parce que je pense qu'une pensée doit aussi être contextualisée pour être comprise. Etrangement le revirement des années 90 de Mme Badinter, qui a toujours été c'est vrai une féministe plutôt tendance libérale, mais qui joue aujourd'hui totalement sur la victimisation de la masculinité, intervient dans un temps similaire à celui où elle a pris ses fonctions au sein de publicis et a commencé à être critiqué pour cautionner des politiques publicitaires qui allaient à l'encontre du sexisme et des stéréotypes qu'elle dénonçait autrefois. Curieuse dissonance cognitive qui semble avoir motivé Mme Badinter a changé beaucoup de ses réflexions. Les affaires doivent être les affaires sûrement.

    Mais j'ai d'autres raisons de ne pas apprécier son discours. Tous les récents écrits de Mme Badinter tendent à présenter la majorité du mouvement féministe et de ses actions, comme essentialistes: la parité (c'est vrai aussi défendue par des arguments essentialistes, mais pas que), la lutte contre la violence sexuelle et conjugale, etc. Le problème de Mme Badinter est apparemment soit de connaître très mal le féminisme de terrain, soit d'en présenter sciemment une version totalement tronquée et généralisante, qui lui permet de décridibiliser à loisir tout un mouvement, tout en s'appuyant sur la force du sens commun et les stéréotypes qui ont depuis le 19e siècle toujours entourés les féministes: d'abord hyper-sexualisées et dominatrices, aujourd'hui dé-sexualisées et castratrices.

    Alors même que s'il y a bien une penseuse essentialiste, c'est à coup sûr Mme. Badinter qui nous parle à longueur de journée de la sexualité si spécifique des hommes, de leurs "pulsions" qu'il s'agit à tout prix de n'entraver d'aucune manière que ce soit. Pour Elisabeth Badinter l'homme a une sexualité animale, et la nature ne doit pas être changée. De la même manière elle se contredit: elle honnit toujours l'idée d'instinct maternel, mais trouve qu'il serait dangereux de désexualiser les jouets pour l'acquisition de l'identité sexuelle. Si l'on ne croît pas à l'instinct maternel, pourquoi serait-il dangereux d'offrir une poupée à un garçon, d'autant qu'on sait que beaucoup de petits garçons aiment à jouer à la femme enceinte, à imiter divers comportements qui ne correspondent pas forcément à leur genre, sans que ceci ne soit anormal ou dirigé. C'est la sentence d'un "une poupée ce n'est pas pour les garçons" qui est dirigiste, et essentialiste.

    Enfin j'apprécie peu "l'hominisme" victimaire de Mme. Badinter. J'ignore si vous avez lu XY, de l'identité masculine. La féministe qui se réclame peut-être le plus de Simone de Beauvoir ne fait rien de moins qu'y asséner au détour d'une phrase que si l'identité masculine est un artefact toujours à reconstruire et re-prouver, la féminité est un donné, quelque chose qui va de soit. Autant le travail sur la construction de la masculinité est intéressante, et je partage pleinement l'idée de la difficulté de construire cette masculinité, autant faire ensuite de la féminité un donné est non seulement humoristique quand on se réclame de Beauvoir, mais surtout un déni totale des difficultés de la féminité, qui elle aussi se construit et se re-prouve jour après jour, de manière différentes selon les sociétés. Notons aussi que dans l'idée de Badinter, si la masculinité est le résultat de comportements et d'attitudes, tandis que la féminité serait contenu dans son fonctionnement biologique et n'aurait rien d'autre à prouver que sa fertilité naturelle, la masculinité est donc travaillable et atteignable par tous, ce qui serait loin d'être le cas pour les femmes stériles, condamnées d'avance. C'est le jugement de valeur sur la facilité et la souffrance de Mme Badinter qui m'écoeure, la difficulté et la souffrance étant toujours de côté des hommes, tandis que les femmes auraient déjà tout remporté, et vivrait dans une identité déjà toute construite, confortable. Mme Badinter est donc à mon sens aussi une victimaire, d'un autre genre c'est tout. Dans le style je préfère encore Marcela Iacub, qui a le mérite d'avoir une pensée cohérente qui ne s'appuye pas sur le parti-pris, même si cette dernière a aussi beaucoup fait son beurre en tirant indistinctement à bout portant sur la masse de ce qui seraient les autres. Il ne s'agit que d'une partie de sa carrière, tandis que Mme Badinter en a fait son fond de commerce. Aujourd'hui elle y rajouter la diabolisation de l'Autre musulman. Selon les chiffres précieusement mis en lien par un/une commentatrice, cela correspond à 357 femmes sur tout le territoire français. C'est certes 357 de trop, mais ça a un côté risible de la voir ainsi monter sur ses grands cheveux quand on sait que pour elle, en minimisant les chiffres des viols, on arrive à en faire une histoire de pas grand chose. S'il n'y a pas de quoi s'offusquer de 300 viols dénoncés par les victimes par an (chiffre fictif, je n'ai pas les statistiques), il est étrange que 357 femmes revendiquant leur niquab sur quelques millions de musulmanes nécessitent une tribune dans libération (plus sûr du journal).

    Pour tout dire j'ai lu fausse route il y a environ deux ans, avant même d'entrer dans les études genre. En dehors de son rejet de l'instinct maternel je n'en connaissais que peu de choses, et l'ai donc lu sans préconçus. J'en ai déjà pensé ce que j'énumère au-dessus, avant que de découvrir mieux le personnage, comme quoi il n'y a pas besoin d'être formatée pour ne l'apprécier que peu.

    Revenir sur les raisons qui m'ont poussées dans ce domaine serait sûrement un peu long. Pendant très longtemps je me suis surtout intéressée aux logiques du racisme et de la xénophobie. Je n'ai jamais compris les catégorisations qui relevaient des apparences et non des idées développées. Etre féministe va pour moi parfaitement logiquement dans la droite ligne de ce refus des catégorisations et répond aussi à ce besoin de savoir qui nous sommes. Ca m'a offert la liberté de me dire que je pourrais être qui je veux, et de ne plus toujours vouloir coller à ce que je devrais être en tant que femme/féminin. Ca répond à un héritage familial de femmes qui se sont battues, ou qui auraient aimé pouvoir se battre dans l'arène politique. Ca entre en résonnance avec beaucoup de choses dans ma vie, mais ça questionne surtout. Il faut aimer les causes perdues d'avance ;-)

    Et puis depuis Michel Sardou, qui n'a jamais rêvé d'être une femme?

    @ En ce qui concerne Leclercq

    Entre l'humour corrosif et l'attaque vulgaire, sauce misogyne (la malhonnêteté qui serait typiquement féminine), chacun jugera. Le mieux est encore de s'éviter. Pour ma part je ferai désormais comme si vos pompages n'étaient pas là, j'enjoins mes consoeurs "chieuses victimaires" de ce blog à faire de même. A force de vous laisser invectiver dans le désert, peut-être aurons-nous la chance de vous voir vous lasser de n'être que le seul à vous lire. Comme le troll se nourrit de la réaction autant le laisser crever de faim. Ca prendra le temps que ça prendra ;-)

  • @ Audrey

    "peut-être aurons-nous la chance de vous voir vous lasser de n'être que le seul à vous lire"

    parce que tu t'imagine qu'il n'y a que toi et tes conseoeurs qui me réponde qui lisent !!! ah la bonne blague.

    "Entre l'humour corrosif et l'attaque vulgaire" , mes réponses sonts tout à fait normales par rapport à tes insultes ta mauvaise foi, tes mensonges.

    en réalité toi et certaines de tes conseoeurs êtes incapables de dialogue
    quand ça ne va pas dans le sens que vous voulez, vous vous moquez vous tournez en dérision, vous accusez l'autre de ne pas avoir bien compris, vous êtes de mauvaise foi, avec cette manie de toujours vouloir avoir le dernier mot, typiquement féminine, vous êtes incapables de reconnaitre quand vous avez tort.

    j'ai d'éja dialogué avec des chieuses sur la violence conjugale, mais comme toi tu bas les records.

    http://www.avocats.fr/space/bogucki/content/violences-conjugales_0EBFAFEF-3496-49A8-8DF3-4C1F42CBCD48

  • Voyons un peu:

    Élisabeth Badinter est une des trois filles du publicitaire Marcel Bleustein-Blanchet. Elle est la présidente du conseil de surveillance de Publicis depuis 1996. Elle est aussi la deuxième actionnaire du groupe, dont elle détient environ 10 % et figure au palmarès des 500 premières fortunes de France[1].

    Elle est l'épouse de Robert Badinter, dont elle a eu trois enfants.

    Agrégée de philosophie, spécialiste du siècle des Lumières, observatrice de l'évolution des mentalités et des mœurs, elle a été maître de conférences à l'École polytechnique.

    Son essai Fausse route, publié en 2003 et qui fustige la misandrie contemporaine, ainsi que divers écrits critiques quant aux nouvelles lois concernant la parité politique ou le traitement des crimes et délits sexuels ont suscité une vive polémique, et de nombreuses féministes lui contestent désormais l'épithète de « féministe ». De son côté, elle continue de s'en réclamer, arguant que la vocation du féminisme n'est pas de conduire une guerre des sexes visant à une revanche contre les hommes. Dans cet ouvrage, elle dénonce aussi les enquêtes statistiques sur la violence conjugale où on n'interroge que les femmes et où on amalgame le subjectif et l'objectif, les pressions psychologiques et les agressions physiques, ce qui a pour effet d'établir une hiérarchie morale entre les sexes : « À vouloir ignorer systématiquement la violence et le pouvoir des femmes, à les proclamer constamment opprimées, donc innocentes, on trace en creux le portrait d'une humanité coupée en deux peu conforme à la vérité. D'un côté, les victimes de l'oppression masculine, de l'autre, les bourreaux tout-puissants. » [2]

    Son originalité et sa liberté de ton par rapport à son milieu de pensée s'étaient déjà manifestés avant cet essai, puisqu'elle développe depuis longtemps sa théorie de la « ressemblance » des sexes: « La ressemblance des sexes est une telle innovation qu'on peut légitimement l'envisager en termes de mutation. »[3] Lors de la parution de Qu'est-ce qu'une femme ?, le journal Le Monde résumait ainsi sa position sur la question : « Élisabeth Badinter pense que l'humanisme rationaliste, l'accent mis sur la ressemblance entre les hommes et les femmes, sont historiquement porteurs du progrès de la condition féminine, alors que toutes les pensées de la différence sont potentiellement porteuses de discrimination et d'inégalité. » (17 mars 1989)

    Lors du débat sur la parité en politique, elle s'était opposée à cette loi qui, selon elle, considérait que les femmes étaient incapables d'arriver au pouvoir par elles-mêmes.

    Elisabeth Badinter
    Philosophe française
    [Philosophie]
    Née le 05 mars 1944


    Biographie d'Elisabeth Badinter

    Fille de Marcel Bleustein Blanchet, fondateur du groupe Publicis, Elisabeth Badinter assume aujourd'hui un lourd héritage paternel, puisqu'elle est l'actionnaire majoritaire du groupe. Elisabeth Badinter est un personnage controversé : ses idées font souvent scandale. Cette agrégée de philosophie, aujourd'hui maître de conférence à l'Ecole polytechnique, est une penseuse engagée à gauche ; elle défend, comme son mari l'avocat Robert Badinter, une certaine idée de la démocratie sociale à travers ses écrits. Sa réflexion, nourrie par la philosophie des Lumières et les idées de Simone de Beauvoir, réévalue la place de la femme dans la société. Dans l'un de ses essais, 'Fausse Route', Elisabeth Badinter critique la dérive des mouvements féministes qui ont renforcé la victimisation de la femme. Elle prône, à travers ce que ses détracteurs appellent 'un antiféminisme', le retour à une complémentarité des sexes. C'est aussi pour cela qu'Elisabeth Badinter est aujourd'hui au coeur des débats sur la laïcité et l'éducation de demain.


    Et du haut de ses 23 ans... ça veut donner des leçons?!!!!!!!!!

    "Le problème de Mme Badinter est apparemment soit de connaître très mal le féminisme de terrain, soit d'en présenter sciemment une version totalement tronquée et généralisante, qui lui permet de décridibiliser à loisir tout un mouvement,"

    Vous pouvez défendre vos idées mais avec plus d'humilité et de modestie.

    L'orgueil "ne déplaît tant que parce qu'il se donne, s'attribue et s'arroge tout : d'où est venu le mot arrogance" (Rivarol)

  • @Hypolithe

    "Voilà Patoucha pourquoi les féministes de tous poils ne sont et ne seront jamais ma tasse de thé."

    Je me doutais un peu d'une expérience mal vécue d'où ma question. Mais suis désolée d'avoir eu, pour y répondre, à raviver de si douloureux souvenirs. Un fils unique je présume?

    Elle ne sont pas non plus ma tasse de thé ne l'ont jamais été et ne le seront jamais car je respecte l'homme, et les féministes quoiqu'elles disent et fassent avec tant de violence et de mensonges, n'arriveront jamais à le remplacer et/ou à le "castrer"! Une femme devrait savoir se faire respecter et harmoniser sa vie de couple dans le dialogue, la compréhension, l'écoute de l'autre, de l'amour et de la douceur. Quand cela ne va plus du tout la séparation s'impose. Les couples reconstitués sont heureux ayant eu l'expérience d'un premier échec.

    Pour les mauvaises langues qui me traiteront de donneuse de leçons,
    une citation de Sacha Guitry :"Ca ne se donne pas, les leçons, ça se prend…"

    Bien à vous

    :)

  • " Vous pouvez défendre vos idées mais avec plus d'humilité et de modestie. "

    "Et du haut de ses 23 ans... ça veut donner des leçons?!!!!!!!!!"


    Je défends mon opinion sur la lecture d'un livre que vous n'avez a priori jamais lu puisque vous avez eu besoin de rechercher ces informations sur wikipédia.

    Dans le genre "humilité" et "donner des leçons" , vous repasserez donc lorsque vous pourrez vraiment développer une critique argumentée de mes propos, c'est-à-dire après vous être au moins procuré le bouquin :-)


    "Pour les mauvaises langues qui me traiteront de donneuse de leçons,
    une citation de Sacha Guitry :"Ca ne se donne pas, les leçons, ça se prend…"


    Faut croire que la mauvaise langue, ici, c'est vous... C'est typique de la paranoïa: projeter ses propres désirs sur les autres.

    Deuxième round Patoucha? Ou l'on peut en rester dans l'ignorance mutuelle que j'affectionnais particulièrement? Disons que là, il y a au moins la trace de qui est venu chercher qui de manière stérile...

  • @ Audrey

    " vous repasserez donc lorsque vous pourrez vraiment développer une critique argumentée de mes propos"

    comme par hasard il n'y a que tes critiques qui sonts argumentées pas celles des autres !!!! il y a de quoi se poser des questions.

  • Leclercq, argumenter veut dire utiliser ses propres mots, au besoin soutenus par des citations, pour développer sa propre idée. Et pour argumenter sur la critique d'un livre, il vaut évidemment mieux l'avoir lu au préalable. Dans la définition de ce mot, il est donc clair que ni Patoucha dans son message précédant, ni vous d'une manière générale, n'argumentez. Si je dis: "vous êtes vraiment l'idiot du village" ce n'est pas une critique argumentée, au mieux c'est un constat, au pire c'est une attaque effectivement stérile.

    Comme par hasard, cette constatation que je fais d'un manque d'argument revient toujours à votre encontre, jamais à celle de notre hôte, tout simplement parce que bien que ne partageant pas ses positions, il a le mérite de les développer. Donc "il y a de quoi se poser des questions", oui, mais pas du côté que vous croyez...

    Fin de la conversation, si vous avez assez de temps pour écumer tous les blogs de la planète à la recherche de personnes à enquiquiner, point que vous partagez selon toute vraisemblance avec ma précédante interlocutrice, c'est loin d'être mon cas. Amusez-vous bien.

  • bonjour carole, n'avez vous pas autre chose a faire que de défendre un homme qui a un passer de turent? toi Carole tu connais cet homme depuis si peu de temps que tu ne peu pas donner ton jugement, occupe toi de ta fille au lieu de faire une polémique, sur la face que v veux bien te donner car le jour ou il aura plus besoin de toi il te pourrira la vie avec ces mensonges et ses vices. cet homme est pas capable de s'occuper de lui même comment peut-il donner une éducation a un enfant alors qu'il préféré papillonner de fille en fille, ou d'inventer une vie qui n'ai pas la sienne, au lieu de s'occuper de son fils.
    son ex maîtresse qui respire la joie de vivre depuis que v n'existe plus dans ma vie.

  • pour tout ceux qui soutient Victore, je pense qu'avant de soutenir une personne il faut se renseigner, qui est Victore, a la premiere impression c'est un homme tout a fait normal, poli, charmeur, après il faut voir sa face cacher là c'est Victore , vulgaire, pervers,manipulateur,j'a des preuve sms, email a vous dévoiler pour preuve.

  • Oui, Océane vous avez raison!

    Le manipulteur-pervers ou.. le fion
    Commençons tout d’abord par identifier le fion (ou la fionne).

    1. Portrait robot :
    Regard VIDE et angoissant.
    ourire faux et forcé.

    Voilà notre fion vu de face, sans masque, nature !
    Il ne s’affiche pas de la sorte malheureusement : pas fou le bougre, il sait pertinemment qu’il se ferait repérer trop facilement ! Non, ces petites caractéristiques apparaîtront dans des circonstances bien spécifiques, sur vos photos de couple par exemple, dans l’intimité d’un week-end amoureux…


    2. Un être « spécial », « à part », « hors du commun » :
    Le fion est intimement persuadé d’être « différent » du reste de la population. Convaincu d’avoir en main des capacités physiques et psychiques « supérieurs » à ses chers compatriotes, il se sent naturellement beau et doté d’une intelligence sans précédent. Il a besoin de se sentir admiré, voir jalousé, pour exister. Se sentant incompris et jugé injustement par ceux qui ne savent pas reconnaître l’être fantastique qui sommeille en lui, il n’aura de cesse de cultiver une certaine « introversion » qu’il alternera avec un comportement extraverti, afin de mieux attirer l’attention sur LUI.


    3. Un « brave type », « une fille chouette » :
    Le fion a donc un souci majeur dans sa vie : PLAIRE ! Ainsi, il va redoubler d’imagination pour s’attirer la sympathie de son entourage. Certains adopteront le costume d’une personne sûr d’elle, inspirant confiance et sécurité. D’autres en revanche miseront sur une timidité touchante qui réveillera en vous l’envie de réconforter. Bref, tous les moyens sont bons pour SE FAIRE REMARQUER ! Le fion veut marquer les esprits, et ne conçoit pas que son entourage puisse échapper à l’être exceptionnel qu’il incarne. Il se façonnera alors, dans la quasi-totalité des cas, l’image d’une personne chaleureuse et serviable, simple et équilibrée, à l’écoute des autres. Il pourra même aller jusqu’à faire carrière dans le social ou l’humanitaire ! Malheureusement pour lui, il n’aura pas pour autant de véritables amis. Bizarre…


    4. Un maître des apparences :
    Vous l’aurez donc compris : leur mission majeure à laquelle ils se vouent sans relâche est… LE CONTROLE DES APPARENCES ! Ces dernières sont un peu comme les branches d’un arbre auxquelles tout être humain s’accrocherait désespérément lors d’un ouragan. Il en est de même pour les fions : leurs vies ne tiennent qu’aux apparences et s’assimilent à un combat de tous les instants. Ainsi, les fions calculent tout, absolument tout : leur parole, le ton de leur voie, leur look, leur image... Ils mentent sans cesse, aux autres et à eux-mêmes, sans toujours distinguer la barrière entre ce qui est vrai et fictif d’ailleurs. Ainsi, certains d’entre eux sont de véritables mythomanes. Les fions se voient donc contraints à renoncer à toute spontanéité, un luxe qu'ils ne peuvent plus se permettre et qui risquerait fort de laisser transparaître leur véritable personnalité.


    5. Un être « vide »… :
    Voilà, on y arrive : quelle est la véritable personnalité du fion alors ? Et bien, aussi incroyable que cela puisse paraître, celle d’un être dépourvu de tout affect, une « coque vide » comme l’évoque très justement Marie France HIRIGOYEN (le harcèlement moral, Editions POCKET). Un fion ne sait pas aimer. Il ne sait pas non plus ce qu’est la tristesse, la compassion… Un fion ne ressent que désir, envie, colère. Mais comment est-ce possible ? Là encore, Marie France HIRIGOYEN nous apporte l’explication :

    - le fion « n'a jamais été reconnu comme être humain » : Il a grandit dans la souffrance, blessé par son entourage. Il a fini par « apprivoiser » le sentiment de haine dans lequel il s’est construit, et ne sait désormais plus évoluer autrement ;

    - le fion « a été obligé de se construire un jeu de miroirs pour se donner l'illusion d'exister ». « Sa victime n'est pas un individu autre, mais seulement un reflet » : Ne sachant pas considérer l’autre comme un être humain, il est donc dans la totale incapacité de le respecter et de ressentir à son égard une quelconque empathie. L’autre est « nié, annexé, accessoirisé » (pervertus)


    6. … et démoniaque :
    Et oui, un fion est loin d’être inoffensif, bien au contraire. Véritable prédateur, il va partir chasser ce qu’il déteste le plus : l’amour, la générosité, la joie de vivre… Il va déployer une énergie considérable à pomper toutes ces qualités chez les autres. Il procède à une sorte « d’échange » entre ses propres traits de personnalité qu’il s’efforce de masquer pour mieux piéger ses proies (d’où l’importance de contrôler parfaitement les apparences), et les qualités des personnes qu’il courtise. Pour se faire, il devra nouer des rapports privilégiés avec sa victime, afin de pouvoir se dévoiler tel qu’il est, à l’ombre des regards… N’ayant aucune valeur morale ni le moindre soupçon de fierté, il sera capable des pires coups bas pour arriver à ses fins. La souffrance que ces derniers occasionneront chez la victime procurera à notre fion un PLAISIR JOUISSIF. Nous ne manquerons pas d’y revenir…


    7. Le cœur et l’esprit léger :
    Au regard des parties précédentes, il était difficile d’espérer mieux. En effet, un fion n’éprouvera jamais de regrets, de honte, ni de culpabilité vis-à-vis de ses actes. Il s’identifie à une victime continuellement persécutée, statut qui, selon lui, justifie amplement ses moindres faits et gestes. Il a conscience de sa perversion, mais ne cesse de se persuader qu’il est en droit de l’appliquer. De ce fait, il se libère de ses responsabilités qu’il attribue aux autres. Ainsi, un fion violent minimisera systématiquement son comportement, fruit selon lui d’une attitude inadmissible de la part de son compagnon qui l’a « poussé à bout »… En revanche, le fion n’a pas conscience de la véritable motivation qui le pousse à fioniser, cette dernière étant la volonté de combler à tout prix son vide intérieur, celui là même qui le fait tant souffrir et qui, paradoxalement, le pousse à aller de l’avant…

  • Océane et toutes les autres... voici la suite de notre petit feuilleton :

    LA VICTIME
    Nous pensons qu’avant toute chose, il est nécessaire de stipuler quand même le manque de pot de ces personnes qui vont, malgré elles, faire un séjour en enfer pour un temps plus ou moins long… Ce site est le votre et contient des pistes pour vous extraire de ce cauchemar : servez-vous en…


    1. Portrait robot de la victime:
    Regard pétillant.
    Sourire sincère.


    Souriante et enjouée, la victime est une personne naturelle et agréable, bien loin de s’imaginer qu’elle incarne une proie idéale pour nos fions assoiffés de cette fraîcheur qu’ils reniflent au kilomètre à la ronde…


    2. Une personne gorgée de vitalité :

    La victime est une personne qui déborde d’énergie. Elle aime rire, partager, s’amuser… C’est une bonne vivante qui sait apprécier les choses simples. Elle a le plus souvent une grande empathie pour les autres et se soucie de leur bien être. Elle n’est pas et ne se sent pas parfaite, et sait, de ce fait, se remettre en question. Aux antipodes du fion, elle va pouvoir malheureusement témoigner que l’expression « les contraires s’attirent » est belle et bien fondée…


    3. Un passé douloureux :

    La victime a, comme son fion, souvent souffert dans le passé. Victime d’un parent fionique ou d’une expérience traumatisante, son estime et sa confiance en elle ont été mises à mal plus d’une fois. Elle a souvent été confrontée à des difficultés identiques à celles de son bourreau, mais a suivi, à l’inverse de ce dernier, un chemin littéralement opposé. En effet, alors que le fion a fait le choix de se renfermer dans sa souffrance pour se protéger, la victime a, quant à elle, développé une attitude plutôt maternelle et permissive à l’égard des autres.


    4. Une forte propension à la culpabilité :

    Ainsi, la victime va avoir une tendance significative à CULPABILISER. Elle va facilement se sentir coupable et endosser des responsabilités qui ne lui reviennent pas nécessairement. Manquant de confiance en elle, elle craint de mal faire et de causer du tord malgré elle. Ayant le sens de la justice et de l’honnêteté, elle accepte volontiers de reconnaître ses tords, et par la même occasion, ceux qui ne sont pas les siens…


    5. Une personne qui s’éclipse volontiers :

    Soucieuse du bien être de ses proches, la victime va rapidement souffrir du mal être de l’un d’entre eux. Elle s’évertuera donc à donner toujours plus pour rendre heureux les gens qu’elle aime, au détriment de ses propres besoins. Ainsi, elle n’hésitera pas à s’effacer, et à faire de l’autre sa priorité exclusive.


    6. Un trop fort besoin d’aimer :

    La victime est souvent sujette à la dépendance affective, celle là même que le fion prendra soin d’instaurer dans ses rapports avec les autres. Ressentant un besoin de se « vouer » à quelqu’un et de s’investir pleinement dans une relation, la victime ne cessera de faire des sacrifices, pensant préserver un rapport à l’autre dont elle est persuadée ne plus pouvoir se passer. Le fion exploitera toujours plus cette capacité qui finira par conduire la victime à tolérer ce qui ne peut l’être… La victime n’est pas stupide, « simplette » ou « niaise », comme le pense communément les gens non sensibilisés au fionisme. Elle est au contraire dotée de qualités humaines de moins en moins partagées, mais de plus en plus convoitées…

  • PREMIER ROUND : LE GRAND JEU

    Les « adversaires » :

    - Un fion, en pleine force de l’âge, déterminé plus que jamais à en découdre et à terrasser son ennemi ;

    - Une victime, insouciante et inoffensive, présente sur le ring sans le savoir, face à une personne inconnue, assez « bizarre », mais l’air plutôt sympathique.


    1. L’observation :

    Le fion va tout d’abord commencer par cerner sa proie. Il va observer et écouter sa victime dans le but de se familiariser avec sa personnalité, ses goûts, ses centres d’intérêt, ses opinions sur les grands sujets, ses valeurs…
     OBJECTIF : SE FACONNER UN ROLE QUI SEDUIRA SA PROIE.

    Exemple : La victime est engagée dans la lutte contre la mondialisation ? Le fion affirmera avoir milité contre les OGM. La victime est en revanche une personne qui apprécie un mode de vie plus américanisé, les hamburgers et le coca ? Le fion vantera alors tous les mérites du Mac Donald’s pour lequel il a d’ailleurs travaillé. Fastoche !

    2. La séduction :

    Une fois son personnage crée sur mesure, le fion va déployer tous les atouts de sa prodigieuse création pour SEDUIRE sa victime. Vous l’aurez compris, tout ce qu’il va déballer est on ne peut plus factice, à l’image du rôle qu’il joue. Le fion va donc MENTIR effrontément (et ce n’est que le début…). Il va dire à sa proie ce qu’elle a envie d’entendre. Il va lui donner l’illusion d’incarner sa parfaite complémentarité.
     OBJECTIF : ATTIRER SA PROIE DANS SES FILETS.

    Ce dur labeur va être généreusement récompensé, puisque la victime va finir par s’estimer chanceuse d’avoir croisé sur sa route le(la) prince(sse) charmant(e) courtisé(e) par la terre entière ! A cet instant, l’emprise que le fion instaure dans cette relation commence tout juste à s’ancrer chez sa proie…

    3. La « gestation » :

    Ca y est, les bases sont posées ! Le fion peut alors commencer à peaufiner l’emprise qui lui donnera la possibilité d’imposer par la suite ses propres règles du jeu. Pour se faire, le fion va user de romantisme, de petites attentions, de mots d’amour, de flatteries… dans le but de vous conforter dans l’idée que vous n’avez pas fait fausse route.
     OBJECTIF : OTER A SA PROIE TOUS MOYENS DE S’ ECHAPPER.


    Oui, chères victimes, c’est lui, VOTRE partenaire idéal, VOTRE moitié, et il s’évertue à vous le prouver. En redoublant d’efforts et d’imagination, il efface progressivement en vous l’étrange sensation qui accompagnait vos premiers échanges, celle là même qui vous guidait pourtant vers la meilleure chose à faire : détaler du ring…


    La victime est ici dans une période de béatitude, et ne se doute aucunement que son partenaire est en réalité un adversaire qui va bientôt lui imposer un quotidien invivable… Le fion, quant à lui, se délecte de ce spectacle, et n’attends qu’une chose : l’événement qui lui assurera que sa proie ne peut plus lui échapper, et que son masque peut être ôté. Et oui, c’est que notre fion commence à étouffer là-dessous…

  • DEUXIEME ROUND : LA MUTATION
    Vous ne croyez pas aux mutants ? Et bien vous avez tord… En effet, les fions sont certainement la plus grande espèce du monde moderne capable d’invraisemblables transformations à hauteur des plus grands films de science fiction !


    1. Le « feu vert » :

    Pour que la mutation soit effective, le fion a besoin d’une garantie. En effet, il n’entend pas perdre le fruit de ses efforts vaillamment fournis. Il n’entend pas non plus renoncer à l’investissement financier qu’il a entrepris via les cadeaux et les restos ! Et oui chères victimes, ces charmantes attentions ont été conduites dans l’unique but de les voir fructifier un jour, celui là même où vous donnerez la preuve à votre fion que vous êtes prêtes à vous engager avec lui et POUR lui. Ainsi, l’emménagement dans un appartement commun, un mariage, un enfant… sonnera à ses oreilles comme l’heure d’ôter son masque… et de se présenter à vous sous un jour nouveau…


    2. La mutation, phase 1 :

    Le fion, désormais en toute confiance, va commencer par s’accorder quelques minutes de répit. En effet, jouer le prince charmant est amusant deux minutes certes, mais ce rôle commence sérieusement à le fatiguer. Ainsi, il va subitement faire partager à son partenaire des sauts d’humeur, des coups de blues, des crises de larmes et de jalousie aussi… Il va progressivement afficher des traits de caractère jusque là inconnus par la victime. Cette dernière, désarmée par le mal être de son doux compagnon, va naturellement tenter de le MATERNER, de le CONSOLER et de le RASSURER. Il va alors en profiter pour imposer certaines conditions, garantes selon lui de son meilleur être psychologique. La victime, soucieuse du bonheur de son fion, s’exécutera…

    Exemple : Un fion, en prétextant se sentir mal aimé par les amis de sa proie, pourra conduire cette dernière à couper les ponts avec ses proches. Le fion jubilera alors d’observer ce sacrifice, témoin d’une emprise solide. Il se satisfera également d’avoir évincé les personnes susceptibles de menacer son œuvre fionique…


    3. La mutation : phase 2 :
    S’amorce alors un véritable tourbillon qui va noyer notre victime à une vitesse impressionnante. En effet, plus ses efforts sont grands pour satisfaire les volontés de son fion, plus ce dernier feint un mal être qu’il ne parvient pas à surmonter, et qui nécessite selon lui toujours plus d’attention et de concessions. Le fion est, à cet instant précis, entrain de POMPER L’ENERGIE DE SA VICTIME. Cette dernière s’essouffle progressivement, déterminée à vouloir récupérer son prince charmant d’antan. Elle reste persuadée que la personnalité que le fion donne à voir dans ses « passages à vide » n’est pas véritablement la sienne, mais le reflet d’un vécu douloureux qu’elle s’obstine à vouloir soigner. Lui en revanche, grignote sa proie un peu plus chaque jour, et ne ressort le masque du prince charmant que pour les grandes occasions : en public, et à la suite des disputes qui deviennent de plus en plus fréquentes.


    4. La mutation : phase ultime :

    Le fion ne se contente pas de puiser l’énergie de sa victime : en plus de s’attribuer grossièrement les qualités dont dispose sa proie, il va lui déléguer ses traits de caractère ! Pour se faire, il va user de techniques diverses sur lesquelles nous reviendrons dans la partie « Methodes de fionisation ». Harcèlement, Dénigrement, dévalorisation, victimisation, dialogue paradoxal, humour noir, ironie… seront alors au menu du jour. Comble du luxe, la victime sera désignée comme étant COUPABLE de cette éruption fionique aussi violente qu’inattendue (et pourtant si prévisible quand on y regarde de près…) A ce stade, le fion se révèle tel qu’il est réellement : exécrable, monstrueux et sans pitié. Il se montrera également RADIN. Il utilisera sans hésitation la violence physique s’il juge que la situation l’exige. La victime quant à elle, est totalement dépassée. Elle subit un piège qu’elle ne sait pas identifier et dont elle est incapable de s’extraire…


    5. La descente aux enfers :
    La victime est dans un état difficilement descriptible, atrocement douloureux. La surprise se mêle à l’incompréhension et à la peur. Elle se sent démunie, assaillie de nombreux doutes quant à son partenaire encore si exemplaire il y a quelques mois, et quand à sa part de responsabilité dans ce cataclysme. L’idée d’avoir été abusée est trop difficile à accepter, et la victime ne cesse de rassembler diverses excuses lui prouvant que son fion n’est pas un monstre, mais un être en difficulté qui a besoin d’être soigné et qui peut changer par la force de son amour. La victime est par ailleurs fatiguée physiquement et psychologiquement. Elle a perdu la capacité à « s’écouter » et à se faire confiance. Elle se sent comme « confondue » avec son fion, ne sachant plus vraiment ce qui est bon pour elle, pour lui, pour eux… Elle éprouve un mal fou à se dissocier de son bourreau, ce qui n’a rien d’étonnant quand on sait que le fion a pris soin d’effacer progressivement la limite entre sa proie et lui. La victime lui appartient, au même titre qu’un OBJET. Ils ne font « plus qu’un ». Meurtrie et humiliée, la victime va imposer une première rupture…

  • LA MISE HORS COMBAT
    S’en est trop : la victime quitte le ring. Elle jette les gants, abandonne le combat. Mais le fion ne l’entend pas ainsi… En effet, il commençait tout juste à jouir pleinement des coups portés à son adversaire, alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Pour tout fion qui se respecte, un combat se termine systématiquement par K.O. Notre fion va donc galoper derrière sa victime pour l’inciter à se (dé)battre jusqu’au dernier round…

    1. Les excuses du fion :

    A cet instant précis, le fion ne fait pas le mariole ! Il faut réagir et vite, car l’idée de perdre sa victime durement fionisée lui est insupportable. Il va donc immédiatement interpréter un rôle qu’on ne lui connaissait pas : celui de l’être qui ne se pardonne pas d’avoir pu faire souffrir (involontairement bien sur…) la personne à laquelle il tient le plus !
    La victime va alors crouler sous des excuses et des implorations, tout ceci assaisonné de larmes et de remords. Et oui, c’est que notre fion sort le grand jeu ! Il va se maudire et se flageller lui-même, où plutôt ce qui le pousse à agir de la sorte. Il se justifiera en s’affirmant victime d’un mal être qu’il ne sait pas contrôler et qui prend source dans les souffrances qui lui ont été infligées dans le passé. En clair, il fera comprendre subtilement à sa victime qu’il N’EST PAS RESPONSABLE ! Comment pourrait-il l’être ? Il est fou d’amour pour elle, et le lui dira de la façon la plus poétique qu'il soit ! Sans sa victime, sa vie n’a plus de sens… et il ne manquera pas de lui faire savoir en pratiquant ouvertement le chantage au suicide. La culpabilité a été jusqu’à présent l’une de ses armes les plus redoutables, il serait stupide de ne pas s’en servir…
    Comme nous pouvons le voir, le fion mobilise une imagination sans limites pour empêcher sa victime de lui échapper. A ce stade de la relation, il ne lui en faudra guère plus pour maintenir son adversaire dans les cordes…


    2. Le « pardon » de la victime :

    La victime est sonnée. Il y a encore quelques heures, elle se protégeait des coups féroces (physiques et/ou psychologiques) portés par son fion, et voilà que celui-ci s’apparente désormais à un petit agneau sans défense, tendre et émouvant (voyez là le discours paradoxal dans toute sa splendeur…).
    La victime ne sait à quoi se raccrocher. Ses moyens de défense et de réflexion sont inhibés par l’emprise profondément enracinée dans la relation. Tiraillée entre la raison et la passion, parasitée par un fion qui fait appel à ses valeurs d’entraide et de tolérance, la victime va finir par accorder une "première deuxième chance"… Elle va toutefois accompagner son pardon de conditions que le fion promettra de respecter.
    Ayant l’illusion d’avoir désormais les rennes de la relation, la victime va se risquer à continuer sur cette voie bancale qui ne lui inspire plus confiance. Elle remettra les gants…pour le plus grand plaisir de son adversaire.

    Ainsi s’engage le troisième round…

  • TROSIEME ROUND : UN RETOUR AUX SOURCES

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que le fion a eu chaud, et il le sait ! Ce pourquoi il va s’empresser de rectifier le tir. Pour se faire, il va ressortir ses vieilles tenues du placard, et plus particulièrement celle qui a fait de lui un fion de premier choix. Admirez donc le retour de notre PRINCE CHARMANT AU GRAND COEUR :


    1. La flatterie :

    La victime, incapable, infidèle, égoïste, susceptible…ect… va subitement incarner une déesse vivante aux yeux de notre fion ! Celui-ci ne tarira plus d’éloges à son égard : il ne cessera de lui dire qu’il l’aime, qu’il est le plus heureux à ses côtés, qu’elle est « toute sa vie » (malheureusement pour elle…)


    2. Les petites attentions :

    Le fion va, par la même occasion, regagner toutes ses qualités d’antan ! Il sera de nouveau serviable, attentionné, et se mettra en quatre pour satisfaire les moindres désirs de sa victime. Il ira même jusqu’à consulter un psychologue si tel était sa requête ! Il donnera la parfaite illusion d’un avenir fait d’amour et d'eau fraîche, et appuiera ses dires de promesses diverses toutes plus alléchantes les unes que les autres.


    3. Les cadeaux :
    Resto, fleurs, ciné, week-ends en amoureux…seront de retour dans le quotidien de la victime. Tenant à son argent comme à la prunelle de ses yeux, le fion entend prouver, par le biais de ces attentions, qu’il est réellement motivé à sauver son couple. Ainsi, un fion mâle n’hésitera pas à investir dans une jolie bague qu’il offrira à sa victime, occasion rêvée pour lui de proposer une demande en mariage (si ce n’est déjà fait), voir la venue d’un enfant, dans le but de resserrer l’emprise sur son partenaire. La victime, éblouie par toute cette bonne volonté, va se laisser convaincre de la pérennité de cette métamorphose. Ravie de retrouver le conjoint dont elle est tombée amoureuse, elle va placer de grands espoirs dans ces derniers engagements vécus comme un « nouveau départ ».

    Ceux-ci seront, en réalité, annonciateurs d’un round d’une extrême violence…

  • QUATRIEME ROUND : LA MISE A MORT
    Ce round est le début d’une inévitable dégringolade vers une relation toujours plus malsaine et dangereuse pour la victime. Le fion, désormais assuré de maintenir son adversaire sur le ring en toutes circonstances, va infliger des coups on ne peut plus violents et destructeurs. Porté par un sentiment de toute puissance, il va procéder à la mise à mort de sa victime.

    1. Le retour de la « fionattitude » :

    Allez, fini la plaisanterie ! Le fion veut bien donner de sa personne quelques temps, mais il faudrait voir à ne pas trop pousser. En effet, la victime est confiante et rassurée, elle est donc de nouveau disposée à se donner corps et âme à son fion.

    Celui-ci va alors entreprendre de regagner sa place de VICTIME à cajoler. Pour cela, il va créer un prétexte qui lui permettra D’INVERSER LES SITUATIONS. Il attaquera de façon agressive et imprévisible, afin de tétaniser son adversaire et de lui ôter tous moyens de riposter.

    Rongé par la rancœur, se sentant humilié d’avoir dû avouer des tords qu’il ne juge pas siens, il profitera de cette étape pour stipuler à sa victime que ses précédents efforts n’étaient pas justifiés. Il exigera alors une reconnaissance du « préjudice » subi, et une réparation de ce dernier… Il soulignera les engagements pris par sa victime, mais ne parlera plus des siens. Ses promesses ne seront plus qu’un lointain souvenir.

    Il montera d’un cran dans la violence physique et/ou dans la critique acerbe quotidienne, tout en prenant soin de se déresponsabiliser en culpabilisant systématiquement son adversaire. Il instaurera un climat angoissant et menaçant afin de dissuader sa victime d’une quelconque séparation.


    2. La prise de conscience de la victime :

    La victime replonge tête la première dans un quotidien infernal. Elle est noyée par la méchanceté et les attaques de son fion qui font désormais partie intégrante de la relation. L’espoir d’un changement définitif disparaît au fil des mois. En effet, la victime prend progressivement conscience de la véritable personnalité de son adversaire qui ne souhaite aucunement changer, et qui ne peut donc, en conséquent, être aidé. Elle comprend que cette relation la détruit à petit feu, et que ses efforts pour sauver son couple sont vains… L’idée de fuir le ring germe dans son esprit et ne la quitte plus. Assommée parallèlement par la culpabilité, elle ne parvient toujours pas à trouver la force de quitter définitivement son partenaire.

    3. Les allers-retours :

    Toutefois, la prise de conscience de la victime va se traduire par des ruptures à répétition… suivies de retours auprès de son tortionnaire. Et oui, force est de constater qu’il s’agit d’un véritable défi que de quitter un fion !
    Les gens non sensibilisés au fionisme verront là une tendance masochiste chez la victime. La réalité est tout autre… En effet, deux points centraux sont à retenir pour comprendre ces retours successifs :

     La technique du round 3 revisitée
    Notre fion va de nouveau ressortir la tenue du beau prince charmant fou amoureux et profondément meurtri par la souffrance de sa victime dont il est seul responsable (jusque là rien de très original), mais il va entrecouper ses magnifiques déclarations de…MENACES et D’INSULTES !

    Ca marche me direz vous ? Et bien…oui ! Pourquoi ? Tout simplement parce que la simple technique des regrets et des remords ne fonctionne plus ! La victime n’est pas dupe, et a compris au fil des disputes que le fion n’est pas aussi bon qu’il le prétend. Il se présente en victime certes, mais fait la preuve quotidienne d’une attitude offensive et provocatrice. Voyant que la technique du prince charmant s’essouffle, le fion va alors taper plus fort en instaurant une ambivalence lui permettant, dans un premier temps, d’alterner ses rôles (technique habituelle consistant à passer d’un round à un autre), et lui permettant aussi de faire appel, dans un second temps, à des sentiments CONTRADICTOIRES chez sa victime, qui sont l’amour…et la PEUR.

    Exemple: « Je t’aime et ferais tout pour te rendre heureuse, mais si tu me quittes, je te tue ». Parole de fion !

     « Sans moi tu n’es rien »
    La victime veut partir ? Très bien, qu’à cela ne tienne ! Le fion, pour s’assurer de la pertinence de son choix, va prendre le soin de la questionner sur la manière dont elle parviendra à vivre sans lui, à subvenir à ses besoins si elle est sans emploi, à se loger si elle n’a plus d’amis pour l’héberger, à éduquer les enfants dont elle n’aura pas la garde, compte tenu de son état psychologique perturbé… La victime, l’estime et la confiance en elle au plus bas, prendra soudainement conscience de cette emprise que le fion a pris soin d’instaurer depuis le premier jour, et dans laquelle elle se retrouve désormais engluée jusqu’au cou… Elle aura donc un mal fou à fuir définitivement, et se résignera plus d’une fois à rester aux côtés d’un fion cruel et tyrannique pour lequel elle a, le plus souvent, encore des sentiments… (et oui, l’ambivalence fait des miracles !)


    L’emprise s’apparente ici à une laisse. En effet, si un maître donne des à-coups secs et vigoureux sur celle-ci dans le but de garder son chien près de lui, le fion, quant à lui, tire dessus de toutes ses forces pour dissuader sa victime de sortir hors du chemin…

    Vous l’aurez compris, un combat avec un fion conduit inexorablement au K.O. Mais, contre toute attente, c’est la victime qui, le plus souvent, l’infligera à son adversaire. En effet, imaginez désormais un petit maître gringalet qui promène un gros chien robuste et athlétique. Le chien aperçoit subitement une jolie chienne sur l’autre côté de la route. Il tirera violemment sur la laisse de son maître qui, surpris par ce choc aussi violent qu’inattendu, titubera sur deux mètres tout au plus avant de finir par se résigner à laisser filer son toutou.
    Et bien, ce chien costaud, c’est la victime, décidée à se libérer de l’emprise d’un fion en réalité FAIBLE et LACHE, et à courir droit vers sa LIBERTÉ…

  • K.O.
    Dans cette rubrique, nous souhaitons souligner toute la DANGEROSITÉ d’une relation avec un fion qui peut se solder par une véritable TRAGÉDIE. En effet, si la majorité des victimes échappent fort heureusement à leur fion en prenant la fuite, certaines seront ASSASSINÉES, d’autres encore se DONNERONT LA MORT… Rappelons QU’UNE FEMME SUR TROIS MEURT SOUS LES COUPS DE SON CONJOINT et que LES SUICIDES AU TRAVAIL SONT SOUVENT LA CONSEQUENCE D’UN HARCELEMENT MORAL « FIONIQUE » QUOTIDIEN.

    Nous rendons ici hommage à ces personnes disparues, et nous incitons vivement toutes les victimes à mobiliser leurs forces pour se protéger de ces êtres sans pitié…


    1. La fuite :

    Elle peut intervenir à l’issue de plusieurs mois, voir de nombreuses années. L’INSTINCT DE SURVIE de la victime prendra le pas sur la peur, et lui donnera la force de s’en aller. Jugeant qu’il n’y a plus d’autres alternatives et que sa vie est en danger, la victime se détachera de son fion de manière définitive.

    Certaines auront préparé leur départ clandestinement, d’autres se verront fuir du jour au lendemain sans aucune préméditation.

    Cette étape, bien que cruciale, ne signera pas la fin instantanée du cauchemar. En effet, la victime va devoir s’adonner à une longue lutte pour reconquérir une liberté qui sera encore parasitée par une emprise et un fion tenaces. Pensez vous, notre « maître » refuse de déclarer forfait ! Il va, de ce fait, s’engager dans une course poursuite pour récupérer son « chien », mais aussi pour rester digne devant les passants qui ont assisté à la scène, le sourire en coin…


    2. La rage :


    Le moins que l’on puisse dire, c’est que notre fion est en colère ! Pire que ça même, il est dans une rage folle, rongé par la haine jusqu’aux os. Il sent que sa victime est définitivement partie, et s’empresse de jouer ses cartes fétiches pour récupérer la situation. Culpabilité, pleurs, cris, menaces, déclarations d’amour, promesses, insultes…seront présentés de la manière la plus illogique qu'il soit pour déstabiliser une victime désormais déterminée à ne plus céder. Le fion est terrassé par un coup qu’il ne pensait plus recevoir. La citation suivante résume bien la situation : « Quand un pervers perçoit une blessure narcissique (défaite, rejet), il ressent un désir illimité d'obtenir une revanche. Ce n'est pas, comme chez un individu coléreux, une réaction passagère et brouillonne, c'est une rancune inflexible, implacable, à laquelle le pervers applique toutes ses forces et ses capacités de raisonnement.» (Wikipédia : le pervers narcissique)

    Contrairement à ce que pense notre fion, il n’y a pas de « vainqueur » dans un combat fionique. En effet, bien que la victime porte le dernier coup à son adversaire en prenant la décision de mettre fin au combat, elle s’en sort meurtrie, dans un état psychologique frisant la dépression.
    En revanche, il y a un perdant : le fion voit filer l’objet de sa convoitise, et par la même occasion les qualités qu’il s’était octroyées en aspirant celles de sa victime. Lors d’une rupture, il met également en danger sa réputation, aussi chère pour lui que sa propre vie. Cette même séparation lui renvoie aussi ce qu’il n’est pas en mesure d’accepter : il n’est pas digne d’être aimé.
    Il vivra alors la rupture comme une attaque plus qu’injustifiée contre lui, impardonnable…et punissable.

    La victime n’est donc pas au bout de ses peines…

  • L’APRES FION
    Encore un grand moment de solitude pour notre victime qui va devoir faire le choix entre :

    - fuir à des centaines de kilomètres, laissant derrière elle logement, emploi et amis, pour regagner un soupçon de paix ;

    - remettre à flot sa vie d’antan avec une nouvelle donne dans sa vie : un fion s’employant à la harceler quotidiennement et à la réduire en miettes.


    1. Une victime qui se reconstruit :

    Une psychologue invitée dans une émission de Jean Luc Delarue précisait que la destruction de la personne n’était pas inhérente à la durée de la relation. En effet, la victime sera dans un état chaotique, qu’elle soit restée 10 mois ou 10 ans avec son fion. En revanche, cette même psychologue évoquait le fait qu’une victime qui aura su s’extraire du cadre fionique suffisamment tôt parviendra plus rapidement à remonter la pente qu’une personne ayant vécu sous emprise de nombreuses années.

    En clair, l’étape de l’après fion est nécessairement LONGUE et DOULOUREUSE, et l’est d’autant plus si le fion est continuellement présent dans la vie de la victime.

    La victime va passer par plusieurs étapes successives :


    - La prise de conscience : la rupture va être une révélation, et va conforter la victime dans l’idée que son fion a, depuis le tout premier jour, des problèmes majeurs irréparables. De nombreux éléments vont lui revenir en mémoire : elle les verra sous un jour nouveau, non plus comme des « malentendus » mais comme des INDICES qu’elle n’a pas su interpréter, des pistes qu’elle a occultées inconsciemment pour ne pas voir la réalité en face. Elle se confrontera aux dégâts engendrés par cette fâcheuse expérience.


    - La culpabilité de « n’avoir rien pu faire » : Cette culpabilité, tant sollicitée par le fion lors de la relation, ne s’envolera pas du jour au lendemain. Elle continuera à tourmenter la victime qui se sentira toujours, à certains moments, responsable du tournant qu’a pris la situation. Cette culpabilité disparaîtra progressivement, mais occasionnera des souffrances difficilement surmontables dans les premiers temps.


    - La dissipation du brouillard : La victime ne va cesser de dépenser une énergie considérable à ressasser cette relation. Toutefois, cette gymnastique psychique va porter ses fruits. En effet, notre victime va finir par acquérir les éléments de compréhension qui vont lui permettre de s’extraire définitivement de cette emprise destructrice. En plus de se remettre en question, elle va finir par cerner la véritable personnalité de son fion, et identifier précisément le piège dans lequel elle est tombée. Elle va prendre conscience qu’elle a, au cours de cette relation, été salie, abusée et humiliée. Paradoxalement, elle ne s’en sentira que mieux, car cette constatation signera la fin d’une culpabilité qui la rongeait jusqu’à présent.


    - La reconquête de l’estime et de la confiance en soi : La victime, alors libérée d’un poids, va réapprendre à s’écouter et à se respecter. Elle cessera de nier ses désirs et s’accordera du temps pour les satisfaire. Elle identifiera les éléments de sa PROPRE PERSONNALITÉ qui l’ont conduit à tomber dans les griffes d’un être démoniaque, et mobilisera toute sa vigilance pour ne pas revivre une pareille expérience. De ce fait, elle évoluera dans une méfiance latente qui pourra, à certains moments, la faire basculer dans la paranoïa. Elle sera encore régulièrement sujette à des périodes de mal-être et à des cauchemars qui la renverront directement à son fion. La victime aura toutefois, à ce stade de l’étape après-fionique, fait des progrès considérables. Le temps sera un remède efficace pour lui permettre d’exorciser définitivement ses démons tenaces.


    - Une culpabilité qui change de visage : En effet, si la victime culpabilisait auparavant d’avoir pu être responsable de cette situation catastrophique, elle culpabilisera désormais d’avoir été assez naïve pour ne pas avoir su démasquer la supercherie…et pour avoir accordé sa confiance à un Homme qui ne mérite pas ce titre.

    Comme vous pouvez le constater, les cicatrices que les fions infligent à leurs victimes sont marquées au fer rouge…

    L’étape après-fion est source d’épreuves certes, mais aussi d’enrichissements qu’il faut savoir identifier pour se sortir grandi d’une expérience aussi douloureuse.

    2. Un fion qui s’évertue à détruire :

    Le fion va mobiliser toutes ses capacités pour entraver la reconstruction de sa victime et pour sortir de cet échec la tête haute. Son quotidien va alors s’orienter autour des trois priorités suivantes :

    - Pulvériser l’adversaire : Tous les moyens seront ici permis. Le fion va consacrer les ¾ de son temps à faire du quotidien de sa victime un cauchemar permanent. Tambourinage intempestifs, harcèlement téléphonique, humiliation sur le lieu de travail, filature, dépouillage financier…seront autant d’activités auxquelles s’adonnera le fion pour arriver à ses fins. Il continuera la fameuse alternance entre l’amoureux transi et le serial killer au sang chaud.
    Il s’adonnera aussi à l’activité suivante : ruiner la réputation de sa victime. Pour cela, il inventera les pires mensonges sur cette dernière afin de se faire des alliés qui pourront, par leur jugement, participer à la destruction de la personne qu’il haï au plus haut point…et qu’il cherche pourtant désespérément à récupérer.


    - Sauver les apparences : Le fion va ici ressortir un de ses rôles favoris : celui de la VICTIME ! Il va pleurer, se lamenter, crier à l’incompréhension et à l’injustice de ce monde de brutes. C’est d’ailleurs par cette même occasion qu’il prendra un malin plaisir à véhiculer une « glorieuse » image de sa victime. Malheureusement, force est de constater que le fion réussira son coup, parvenant, dans la majorité des cas, à se faire plaindre et à attirer l’attention sur son « « triste sort », le tout en sollicitant parallèlement le mépris envers son adversaire. Il fait d’une pierre deux coups…et s’en délectera en solitaire.


    - A la recherche d’une nouvelle proie : Le fion repartira illico presto à la chasse ! En effet, la perspective de vivre sans une personne à fioniser lui est insupportable, ce pourquoi il refusera de rester sur ses échecs et continuera perpétuellement à reproduire des schémas identiques avec des personnes différentes. Il est DÉPENDANT du mal qu’il prend plaisir à infliger à autrui. Il cessera d’importuner sa victime uniquement quand il aura déniché une nouvelle proie. En attendant, il conduira conjointement ces deux missions d’arrache pied, pour le plus grand malheur de son ancienne victime…et de sa future proie…

    Ainsi se « solde » indéniablement une relation fionique. Toutes les victimes ont eu l’espoir de faire exception, toutes se sont cassées les dents face à de pareilles relations...

    A toutes les victimes : gardez à l’esprit qu’ UN FION NE CHANGE PAS, pour la simple et bonne raison QU’IL NE SE SENT PAS MALADE ! Il se manipule lui même, et est donc dépassé par sa propre perversion. IL NE VOUS AIME PAS, car IL EN EST INCAPABLE ! Il n’aura aucun scrupule à vous mener plus bas que terre, lieu duquel il est beaucoup plus difficile de remonter que de s’y laisser glisser…

    Ne faites pas la même erreur que nous. Ecoutez votre instinct, ne vous entêtez pas à vous prouver que vous aurez raison de cette obstination acharnée. Vous faites fausse route et vous le sentez. Alors RÉAGISSEZ…

  • METHODES DE FIONISATION
    Les fions ont tout un attirail d’armes et d’instruments de torture. Il est indispensable de les identifier afin de s’extraire de ce jeu machiavélique, ou, à défaut, de se défendre face à eux.

    Les sources de cette partie reposent essentiellement sur le test d’Isabelle Nazare-Aga issu du livre "Les manipulateurs sont parmis nous" et sur l'article de Wikipédia "les pervers narcissiques".


    1. Se faire passer pour le contraire de ce qu’il est :


    Voici la base sur laquelle repose tout l’empire du fion. Le principe est simple mais redoutablement efficace. En effet, le fion, en adoptant un rôle aux antipodes de son « moi », n’éveille pas la moindre méfiance à son égard, et pourra, de ce fait, jouir de l’effet de surprise qui accompagnera la révélation de sa véritable personnalité. Qui pourrait, par exemple, soupçonner une assistante sociale de maltraiter ses enfants ?

    Pour parfaire ce beau rôle, le fion va procéder de différentes manières :

    - Il affirme le contraire de ce qu’il pense : de façon persuasive et convaincante ;

    - Il mime les comportements de la personne qu’il courtise : afin de convaincre sa victime qu’il incarne sa parfaite complémentarité ;

    - Il use de fausse modestie : Bien qu’il ne doute pas de sa supériorité, il s’affiche simple et humble ;

    - Il ment : Un fion ne cesse de mentir en toutes circonstances.


    2. Séduire :

    Il s’agit de la suite logique pour notre fion qui va, le temps d’amadouer sa proie, redoubler d’efforts pour justifier, en quelque sorte, le personnage fantastique qu’il affiche.

    - Il est on ne peut plus SERVIABLE : D’une manière générale, le fion est toujours prêt à rendre service. Des heures supérieures pour faire plaisir à son patron aux coups de main rendus à la voisine du coin, le fion met le paquet pour véhiculer l’image d’une personne sympathique, agréable et digne de confiance ;

    - Il use de compliments et de flatteries : Le fion aime caresser son partenaire dans le sens du poil, pour un temps tout du moins…


    3. Se protéger :

    Tout le monde le sait, il est extrêmement difficile de faire semblant sur le long terme. C’est un peu comme garder son calme face à une personne qui vous énerve à un plus haut point. En effet, arrive inévitablement le moment où l’impulsivité reprend le dessus, et où vous vous laissez glisser vers la colère et l’offensive. Et bien, il en est de même pour le fion. Les deux techniques précédentes nécessitant une énergie considérable, le fion va faire en sorte de s’accorder quelques moments de calme pour ne pas se trahir lui-même.

    - Il cultive le mystère sur son passé : il préfère largement le suggérer plutôt que d’en parler explicitement. (Nous allons y revenir…)

    - Il répond de façon flou : nourrissant ainsi les doutes et les questionnements de sa victime ;

    - Il cloisonne ses relations : de façon à ne pas éveiller les soupçons sur son jeu de rôle bâti sur du vent et des mensonges ;

    - Il attaque « en cachette » : C’est le principe de DISSIMULATION. Il se montre sous son vrai jour en "privé"...


    4. Se montrer ambivalent et paradoxal :

    Voici là une arme efficace utilisée nécessairement par tout bon fion qui se respecte. En effet, sa discipline repose essentiellement sur le PARADOXE et l’AMBIVALENCE.

    - Il affiche des attitudes qui ne correspondent pas à ses paroles :
    Exemple : Le fion se dira d’accord pour partir en vacances en Tunisie. Une fois sur place, il se montrera des plus exécrables, affirmant qu’il n’a jamais voulu passer ses vacances ici et que l’Egypte était sa destination favorite !

    - Il dit une chose et son contraire dans la même phrase : Principe totalement destabilisant qui rend toute communication impossible. Le but est ici d’épuiser sa victime qui tentera tant bien que mal de pointer ces discordances. Elle finira par avoir le cerveau retourné, et c’est à ce moment précis que le fion lancera ses plus tranchantes attaques, afin d’assommer littéralement sa victime.

    - l’ « HUMOUR FIONIQUE » : Le fion aime par-dessus tout lancer des attaques sanglantes et vicieuses sous le prétexte de la rigolade. Sa victime ne saura pas si « c’est du lard ou du cochon », et c’est le but ! Le fion se délecte de l’humour mesquin, piquant, et en use à outrance.

    - Il valorise et dévalorise : Le fion aime se mettre sur un piédestal et dévaloriser parallèlement sa victime. Pour cela, il va :

    • Faire croire en sa supériorité : Le fion sait tout mieux que tout le monde ;

    • Dévaloriser l’autre : Le fion se plait à dénigrer et à rabaisser sa victime ;

    • Calomnier : Le fion ne cesse de critiquer implicitement ou explicitement son entourage, et en particulier les proches de sa victime. Il aime faire germer le doute dans l’esprit de cette dernière. Par la même occasion, il tente allègrement de semer les histoires et de provoquer des disputes, fatales l’espère-t-il…


    5. Se déresponsabiliser : Culpabilisation et victimisation

    Le fion n’est pas un modèle de courage : il n’assume pas ses prises de position, ses choix, ses actes. Pour se démettre de ses responsabilités, il dispose de toute une palette de stratégies sournoises et subtiles :

    - Il culpabilise l’autre : La culpabilisation est la marque de fabrique du fion ! Rien de plus efficace que de pointer les tords (réels ou fictifs) de l’autre pour faire l’impasse sur ses propres responsabilités !

    - Il fait faire ses commissions par les autres : afin de pouvoir revenir sur ces dernières en feintant qu’elles n’ont jamais été affirmées par lui, mais par un intermédiaire ;

    - Il cache pour mieux montrer : Il ne communique pas clairement ses intentions, fait des allusions subtiles de façon à suggérer l’idée à sa victime. C’est le principe de l’INDUCTION. Ainsi, il peut conduire une personne à faire quelque chose contre son gré sans n’avoir rien formulé explicitement. S’il se heurte à un refus, il lui suffira tout simplement d’affirmer qu’il n’a jamais rien demandé, et que sa victime frise la paranoïa ! L’induction est un moyen redoutablement efficace pour permettre au fion de fuir ses responsabilités, et de culpabiliser sa victime par la même occasion ;

    - Il invoque des raisons logiques pour déguiser sa demande : Il s’agit là encore d’une manière sournoise de justifier toutes ses exigences ;

    - Il exige une attitude irréprochable de sa victime pour l'être à son tour : Ainsi, le moindre « faux pas » (réel ou imaginaire encore une fois) sera pointé par le fion comme étant la source de son comportement irrespectueux. Il se plait également à "utiliser les principes moraux des autres" pour arriver à ses fins.

    - La VICTIMISATION : Tout un art ! Le fion excelle dans cette pratique qui consiste pour lui à jouer la victime. Ce statut justifie pour lui ses moindres faits et gestes. Il l’utilisera sans relâche pour tantôt s’attirer la pitié de son entourage, tantôt culpabiliser son partenaire. Le fion est talentueux pour pleurer sur commande et jouer au petit malheureux à qui la vie n’a rien épargné…

    - Il se fait passer pour « fou », « amnésique » : il n’hésitera pas à feindre la folie ou le trou de mémoire pour justifier ses pires actes.


    6. La mauvaise foi :

    Voici là une belle caractéristique de la personnalité fionique. En effet, le fion ne reconnaîtra JAMAIS un soupçon de tord et/ou de mensonge. S’il le fait, ça ne sera qu’à demi-mot, ponctué de justifications visant à le déresponsabiliser.

    - Il nie les évidences ;

    - Il change de sujet au cours d’une conversation ou fuit l’entretien : En d’autres termes, il noie le poisson pour étouffer ce qui le dérange. Par la même occasion, il déstabilise son adversaire.


    7. S’imposer au détriment d’autrui :

    Le fion se plait à montrer qu’il a les cartes en main, et qu’il est en mesure de conduire les choses là où il le désire.

    - Il affirme des fausses vérités invérifiables : afin de faire perdre toute valeur aux critiques portées à l’encontre de ses arguments. Il impose de cette façon la fin d’une discussion, d’un débat ;

    - Il utilise le dernier moment pour faire agir autrui : la victime n’aura plus le choix et se verra dans l’obligation de s’exécuter, sous peine de se heurter à un fion outré par ce manque de collaboration !

    - Il menace ou fait du chantage ouvert.


    8. S’approprier pleinement la victime :

    Là est l’ultime but du fion : POSSÉDER sa victime. Pour cela, il procède de la façon suivante :

    - Il efface la limite entre sa victime et lui : Pour se faire, il s’approprie les qualités de cette dernière, et lui délègue ses propres traits de caractère ;

    - Il crée une relation de dépendance : en inhibant la pensée critique de sa victime par le biais de ses attaques quotidiennes alternées par des phases de séduction. Il fait en sorte que la victime se sente responsable du climat malsain dans lequel elle évolue ;

    - Il empêche la victime de satisfaire ses désirs : Pour le fion, il n’y a de place que pour ses propres désirs. La victime est d’ailleurs là pour les satisfaire…

  • LA CONTRE FIONISATION
    Un fion, bien qu’extrêmement doué dans sa discipline, n’est pas pour autant intouchable, bien au contraire.
    La contre fionisation est un ensemble de techniques pour mettre à mal un fion confiant. Elle suppose toutefois d’identifier clairement la manipulation et de faire un travail sur soi pour être capable de garder son sans froid.

    Le contenu de cette page repose essentiellement sur l'ouvrage d'Isabelle Nazare-Aga "les manipulateurs sont parmis nous".


    1. Anticiper et contourner l’affrontement :

    Vous sentez que le fion vous cherche des noix ? Vous voyez venir les « pics » annonciateurs d’une conversation houleuse dans laquelle vous ne pourrez pas en placer une ? Place alors à la prévention !
    Laissez glisser ses critiques sur vous et ne réagissez pas. Le fion va être surpris par cette attitude et va monter d’un cran dans ses attaques. N’y prêtez pas attention et restez en mode « INDIFFÉRENCE ». Là est le meilleure moyen de déstabiliser votre adversaire.


    2. Rester « zen » et éviter l’agressivité :

    Très difficile j’en conviens face à un fion provocateur et de mauvaise foi. Toutefois, sachez que le fion n’attend qu’une seule chose : vous faire sortir hors de vos gonds. Ainsi, il faut lui donner l’inverse de ce qu’il recherche. Une réaction agressive ne le déstabilisera pas. Au contraire, elle va le conforter dans l’idée que ses attaques vous touchent. La souffrance occasionnée par ces dernières le poussera à continuer sur sa lancée. Proscrire l’agressivité et adopter une attitude calme va profondément perturber un fion à l’attaque.


    3. Ne pas rentrer dans la polémique :

    Malheureusement, il en faut plus pour contrer un fion. En effet, si celui-ci va se sentir démuni face à une attitude indifférente et posée, il va toutefois imposer malgré vous une conversation qu’il faut savoir temporiser. Il est donc primordial de ne pas rentrer dans la polémique. Pour cela, ne tentez surtout pas de lutter de front ! Il faut se défendre SUBTILEMENT. Vous avez un professeur hors pair en face de vous, servez vous en…


    4. S’inspirer des méthodes de fionisation :

    On y arrive : se défendre subtilement suppose qu’il faut jouer sur le même terrain que son adversaire…avec les mêmes armes ! En effet, ce n’est pas parce que le fion les utilise quotidiennement qu’il sait pour autant les contrer !
    Voici donc une liste de techniques fioniques destinées à mettre à mal votre adversaire :

    - Ne vous justifiez plus : Affirmez vos choix, autant de fois qu’il le faut, sans apporter une quelconque justification. Vous êtes majeur(e), vacciné(e), et n’avez de compte à rendre à personne. Faites le savoir…

    - Soyez superficiel(le) et mystérieux(se) : Répondez de la même manière qu’un fion : soyez vaseux, flou, imprécis. Evitez à tout pris la profondeur dans vos propos. Ne lui laissez pas la moindre prise à laquelle il pourrait se raccrocher. Laissez le goûter à ce sentiment d’incompréhension et de doute qu’il prend tant plaisir à faire germer dans l’esprit des autres…

    - Répondez par des phrases courtes : Un « oui » ou un « non » est largement suffisant ! N’étayez pas vos réponses et restez le plus concis possible ;

    - Utilisez des dictons et des phrases toutes faites : Idéal pour couper court à une discussion, et pour déstabiliser un fion qui veut en découdre.
    De la même manière, n’hésitez pas à employer le « on » qui évoque la généralité, les phrases stéréotypées auxquelles il n’y a pas grand-chose à répondre ! Tous les moyens sont bons pour faire vaciller sa répartie..

    - Evitez la spontanéité et l’impulsivité : afin de ne pas laisser transparaître le moindre indice qui pourrait témoigner de votre agacement. Une marque d’énervement serait une faille dans laquelle le fion s’engouffrerait. Restez réfléchi(e) et poli(e) ;

    - Regardez votre fion dans les yeux : Il ne doit pas sentir une quelconque intimidation, mais une force qui lui fera comprendre que vous ne démordrez pas, et que ses tentatives de vous faire du mal sont inopérantes.

    - Utilisez l’humour et l’autodérision : Anticipez son humour fionique et pratiquez l’autodérision ! Effets garantis ! Moquez vous de vous-même, le fion n’en sera que plus décontenancé. Souriez en fin de phrase pour clôturer le tout. Vous obtiendrez ainsi un fion sur la touche !

    La contre fionisation est une discipline particulièrement difficile à exercer. En effet, l’emprise, la fatigue, la peur…viennent parasiter cette capacité à savoir garder son calme et à tenir tête au fion. Ces techniques s’apprennent et se peaufinent, et il est intéressant de faire un travail sur soi pour y parvenir. D’expérience personnelle, je peux vous affirmer qu’une contre fionisation bien menée est efficace !

    Textes tirés du site : http://www.manipulationperverse.fr/

  • Bravo pour tous ces commentaires! C'est tout-à-fait cela que j'ai vécue avec Victor.
    Une ex-maîtresse qu'il a beaucoup fait souffrire

  • @ Anne-marie

    ton fion ressemble fort à un narcissique, personnes en manque éducatif, en manque de limites, en manque de péres dans leur éducation. des enfants rois

    "L’éducation peut jouer un rôle très important, en permettant aux individus de prendre une mesure des effets dramatiques que la violence peut avoir. De ce point de vue, il faudrait peut-être commencer par faire comprendre aux jeunes l’existence de limites, et leur montrer comment ces limites font partie de la condition humaine"

    http://www.lien-social.com/spip.php?article212&id_groupe=5

  • En lisant les descriptions de Madame Hirigoyen j'ai à chaque fois une impression qu'elle décrit des hommes ou des femmes gravement pathologiques. Le problème est qu'elle donne tant de détails en tous genres, dans un discours si paradoxal, qu'il y a quelques touches pour tout le monde. Dans ses descriptions il y a des signes de personnalités largement partagés, qui soit sont bien équilibrés par les aspects positifs, soit s'expriment par moments dans des circonstances particulières, qui peuvent s'accentuer en situation de crise.

    La schématisation est assez simpliste. Il doit bien exister des hommes et des femmes correspondant partiellement à cette description, mais l'humain n'est pas à ce point descriptible de manière théorique. C'est le danger de la psychiatrie, qui construit des schémas et en fait des vérités.

    Dans ces commentaires fleuves, tout le monde peut y reconnaître quelqu'un, car l'avalanche de signes vise très large. Elle devrait préciser le degré de pathologie des personnes qu'elle est supposé décrire, car à ce point on est dans la folie grave.

    Je n'aime pas trop cette mode de voir de la manipulation partout avec des très très méchants d'un côté et de si merveilleux anges de l'autre. Les stratégies relationnelles ont tout une part de manipulation dans ce cas.

    La description d'une relation amoureuse a bien des points communs avec une partie de la description d'Hirigoyen. Pour faire court cette phrase: "Il va dire à sa proie ce qu’elle a envie d’entendre. Il va lui donner l’illusion d’incarner sa parfaite complémentarité." est l'étape normale de séduction décrite en négatif et sur un mode paranoïaque. A partir de là, tout devient suspect.


    Autre élément:

    "Commençons tout d’abord par identifier le fion (ou la fionne).

    1. Portrait robot :
    Regard VIDE et angoissant.
    ourire faux et forcé."

    C'est Frankenstein!?!

    Et plus loin:

    "1. Portrait robot de la victime:
    Regard pétillant.
    Sourire sincère."

    C'est un remake de la Belle et la Bête. Je m'étonne qu'un psychiatre tombe dans une schématisation aussi primaire.

    Quand je lis oceane (dont je ne sais si c'est la même qu'ailleurs, tant le style, l'orthographe et le ton sont différents) qui décrit V, que dit-elle à "Carole":

    "le jour ou il aura plus besoin de toi il te pourrira la vie avec ces mensonges et ses vices. cet homme est pas capable de s'occuper de lui même comment peut-il donner une éducation a un enfant alors qu'il préféré papillonner de fille en fille..."

    Ce sont des jugements ou des critiques de comportement, dans lesquels on sent des tonnes de reproches. je ne vois pas la description d'Hirigoyen dans cette phrase. Je serais intéressé de lire ces sms et e-mails, avec preuve de leur provenance et description du contexte.

    Je crois que l'on est en dérapage avec ces textes paranoïaques qui réveillent le fond de paranoïa que nous avons tous plus ou moins.

    Hirigoyen n'est pas une référence pour moi. Mais, lancez ces textes à la tête de quelqu'un qui a été trahi, c'est sûr que cela fera de l'effet.

  • Cher hommelibre,

    Merci pour votre commentaire. Il me semble que vous ayez mal interprété la description du fion qui se trouvait être de l'ordre du second degré! Si vous lisez la 2ème phrase jusqu'au bout, cela ne peut échapper à votre perspicacité:

    « Voilà notre fion vu de face, sans masque, nature !
    Il ne s’affiche pas de la sorte malheureusement : pas fou le bougre, il sait pertinemment qu’il se ferait repérer trop facilement ! »

    Hirigoyen n'est peut-être pas une référence pour vous, mais peut-être qu'Anne-Marie saurait en être une à vos yeux.

    J'ai vécu l'enfer avec V(ictor). Ce qui est décrit dans les 10 "épisodes" que j'ai postés hier, illustrent tellement bien (à quelques "virgules" près) ce qu'il m'a fait endurer, que je me suis décidée à enfin sortir de l'ombre.

    Ce que dit Océane (malgré une syntaxe et une orthographe approximative, qui n’enlèvent rien à sa crédibilité) m'a touché au vif et met en lumière, avec des mots simples, qui est véritablement Victor! Je partage son sentiment car j’ai vécu les mêmes turpitudes. En clair, j’ai aussi été sa maîtresse, sa proie.

    Victor est un individu autant dépourvu de scrupules que de sentiments amoureux à l'égard des femmes (des êtres humains ?). Il sait tellement bien profiter de leurs faiblesses et exploiter leurs sentiments, ceci des fins personnelles et cyniques. Derrière le masque (qui peut par moment tomber) de victime et de personne aimante, chaleureuse et serviable, qu'il adore arborer, se cachent beaucoup de présomption, de haine et de mépris. Il ne sait pas ce que peuvent être respect. tristesse ou compassion.

    Je profite de cet espace de discussion pour demander humblement pardon à la maman d'Aubin qui a dû (entre-autres) beaucoup souffrir des nombreux "écarts" de son mari. J'ai été l'un de ces écarts et aujourd’hui je le regrette amèrement. J’espère très sincèrement qu’elle acceptera mes excuses.

    Je pense qu’il est temps de faire tomber les masques et que la vérité sur Victor éclate enfin. L’équité veut toujours que la façade des mensonges et de l’hypocrisie finisse par s’écrouler.

    Une, parmi les nombreuses victimes de Victor

  • @ Anne_Marie

    Heureusement que nos chemins ne se sont jamais croisés; vous n’aurez pas manqué de me traiter de tous les noms d’oiseau, alors qu’en fait je suis un brave garçon qui mord dans la vie à pleines dents et qui prend bien garde de ne jamais blesser, manipuler, maltraiter quiconque.

  • bonjour, Anne-Marie, je suis la victime du fion depuis 12 ans, aujourd'hui j'ai enfin ouvert les yeux sur le fion.J'espère pouvoir ouvrir les yeux de toute ces pauvres femmes qui pense avoir trouver le prince charmant alors que le fion joue avec elles. Merci pour votre témoignage qui prouvera que sa femme est elle aussi une victime du fion, et que mon témoignage fait au tribunal est la vérité. Pour Carole j'espère qu'elle aura lu ces lignes faite sur son prince charmant...
    je suis prête a discuter avec toute celle qui on été victime du fion.
    oceane2008@romandie.com

  • je répondrai uniquement aux femmes victime de Victor.

    pour les autres regarder le blog ,d'autres maitresses vous dirons la suite de l'histoire.


    Oceane

  • Bonsoir Océane,

    Vous dites je ne répondrai qu'aux femmes victimes de Victor... pour les autres ..."regarder le blog" ... Heuuuu... quel blog ?

    La description du "fion" faites par Anne-Marie peut "coller" à toutes personnes, moi y comprise ... comme la fait remarquer Hommelibre.

    Mais ce qui m'interpelle est que je me demande si vous, Anne-Marie, Anaïs, et Carole ne vous êtes pas trompées de blog, auquel vous pourriez déverser votre haîne de V., Victor ou Fion. Il me semble que vos rancoeurs, vos blessures dues à cet homme auraient un meilleur écho et une place plus appropriée sur le blog «engrevepoursonfils". Ai-je tort ?

    Bien à vous

  • pour répondre à Loredana,
    La faute est à celle qui a mis l'histoire de Victor sur ce site, a force de vouloir défendre un homme sans savoir qui il est c'est vraiment pas intelligent.
    A cette personne je pense qu'elle devrais avoir honte d'avoir écrit tout ses mensonges,merci Carole grâce a toi tout le monde va savoir qui est ton chère Victor prince charmant,ou crapaud ? j'espère que Carole rectifiera ses dires et qu'elle aura le courage de s'excuser en vers les personnes qu'elle a blesser par ses dires sur ce blog.
    A vous de demander des explication a Carole, j'aimerais bien savoir comment elle va encore convaincre l'association et tout ceux qui on cru a l'histoire de ce pauvre Victor, qui fait une grève de la faim............

  • @oceane,

    Difficile de demander des explications à une personne qui n'a jamais rien posté ici !

    Quant à l'histoire de V., vous et les autres ... heuuuu... je ne souhaite pas m'en mêler.

    Cordialement

  • Suite à un usage prolongé du mot fion sur ce blog je me suis mis à douter de mes connaissances linguistiques.
    En effet, pour moi un fion à toujours été une forme de remarque verbale dénotant un caractère malfaisant, comme indiqué sous II.- Région
    Je vous saurai gré de m’informer quel est le sens que vous donnez à fion dans vos interventions.
    Merci d’avance
    ------------------------------------------------------------------------------

    I.− Vieilli. Dans le domaine de l'art ou d'une activité quelconque. Cachet de ce qui est fait, achevé avec talent, avec art. Donner le fion. Elle se lève pour prendre la salière qui doit, dit-elle, donner le dernier fion à la dinde (LARCH. 1861, p. 135).
    − Région. (Québec). ,,Fioriture, ornement`` (BEL. 1957).
    − Loc. fam.
    ♦ Avoir le fion. Avoir une adresse particulière dans un domaine. Il a le fion au billard pour les effets (Lar. 19e). Il paraît que j'ai [un garçon coiffeur] un certain fion dans le coup de fer (VILLARS, Précieuses du jour, 1866, p. 29).
    ♦ Mod. Donner le (dernier) coup de fion. Mettre la dernière touche à un ouvrage pour le perfectionner. Les peintres n'ont plus que trois jours pour donner à leurs tableaux ce qui s'appelle le coup de fion. (Marx, 1866 ds LARCH. 1872, p. 138). Il [Jean] rentrerait à Paris pour le dernier coup de fion du concours (L. DAUDET, Entremett., 1921, p. 55).
    II.− Région. (Est, Suisse). Remarque, allusion blessante. Synon. pique. Il [le curé] préférait les étrangers et les étrangères de passage et lançait le dimanche du haut de sa chaire des fions à ses paroissiens (M. CHAPPAZ, Portrait des Valaisans, Lausanne, Cahiers de la Renaissance vaudoise, no 48, 1965, p. 123).
    REM.
    Fion(n)er, (Fioner, Fionner)verbe trans. a) Donner le fion (à un objet, une œuvre) (d'apr. LITTRE). b) Au fig. Agrémenter les lettres de fioritures. Je parviens à faire tenir (...) quelques phrases qui ont l'air d'ivrognes tant les mots diffèrent d'attitudes, grâce aux haltes que j'ai faites à chaque syllabe pour les fioner! (VALLES, J. Vingtras, Enf., 1879, p. 73).
    Prononc. : [fjɔÞ]. Étymol. et Hist. 1744 « coup » ficher un fion (VADE, Chanson sur la prise de Menin en 1744, Oeuvres posthumes, 254); 1792 « dernière touche, dernier soin qu'on donne pour parfaire un ouvrage » (MERCIER, Tableau de Paris, VI, 296 ds GOHIN, p. 320). Orig. obscure. Si le sens premier du terme est bien « dernière touche, dernier soin qu'on donne pour parfaire un ouvrage » comme l'indiquent les emplois région., assurément anc. car le mot est passé en québécois, et les dér. fionner « faire le beau, se pavaner » (cf. FEW t. 3, p. 564b) et fionneur (1744 affineur fionour, GILLART, Dict. fr. breton d'apr. Esnault ds Fr. mod. t. 15, p. 197), l'hyp. d'une formation, avec altération expressive, à partir de fignoler* (FEW, t. 3, p. 568, n. 29) est vraisemblable sans exclure la possibilité d'une manifestation onomatopéique pour aboutir à cette forme (cf. aussi SAIN. Lang. par., pp. 81-85 qui suppose une orig. purement onomatopéique comme terme de jeu évoquant un coup). Bbg. GOHIN 1903, p. 320. − QUEM. DDL t. 2 (s.v

  • @Hypolithe: Je crois que c'est dans le sens argotique de fionner: "faire le beau" à moins que....!
    le Littré (1880)

    FIONNER

    1. V. a. Terme populaire. Donner le fion.

    2. V. n. Avoir du fion. Il cherche toujours à fionner(à faire le beau). Ne fionnez pas tant.
    le Littré (1880)

    FION (s. m.)

    Terme populaire. Tournure, bonne façon. Il a du fion. Donner le fion, donner la dernière main - vos exemples ci-dessus.
    le Littré (1880)

    Reverso: fion
    nom masculin singulier
    1 argotiquement postérieur, anus
    2 pique, raillerie
    (Suisse)
    expressions
    ♦ donner le coup de fion
    familièrement mettre le cachet final, la dernière main
    **********
    Je repasse plus tard pour un commentaire.

    Bien à vous

  • Je n'ai aucun respect pour ces "victimes" hargneuses, vengeresses et jalouses de Carole en qui il a enfin trouvé l'amour qu'il attendait d'une femme et non d'une harpie!

    Quel manque de dignité! En revanche, j'espère que ce Monsieur et Carole, en auront en ne laissant pas "lettre morte" tout ce ramassis d'insultes qui est une atteinte très grave à la dignité d'une personne!

    Madame, un enfant cela se fait à deux et le père a autant de droit que vous sur cet enfant que vous prenez en otage pour satisfaire à votre vengeance! C'est là un manque d'amour et de respect pour son enfant!

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