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Pourquoi les hommes infidèles le sont-ils?

Une étude hollandaise est publiée et commentée aujourd’hui dans le Matin dimanche, sous la plume de Geneviève Comby. On y apprend de bien curieuses choses. Car à part les raisons supposées et classiques: opportunité lors d’un voyage, besoin d’une sexualité plus débridée, fuir la routine, il y en a d’autres qui tiennent une place importante dans l’infidélité des hommes.

Infidélité4.jpg«C'est ce qu'on se dit en lisant les travaux du conseiller conjugal américain Gary Neuman. Après avoir creusé pour comprendre ce qui pousse les hommes à commettre ce genre de dérapages, le thérapeute publie sa «Vérité sur l'infidélité» (The Truth About Cheating). Ses résultats, basés sur un échantillonnage certes assez restreint (100 hommes infidèles et 100 hommes fidèles) - mais appuyés par sa longue expérience professionnelle - nous donnent quelques informations surprenantes.

Par exemple, 77% des époux volages affirment qu'un de leur bon copain trompe aussi sa femme! A croire que les hommes sont non seulement au courant des écarts de conduite de leurs amis, mais surtout que le «pote» joue le rôle de baromètre du droit au cocufiage: «S'il le fait, pourquoi pas moi...»

Ca alors, je ne m’y attendais pas. Se justifier parce qu’un ami le fait… Assez enfantin comme raison, et manière de ne pas prendre sa propre responsabilité en utilisant l’autre comme paravent de ses actes. Et curieuse logique: si un ami vole ou tue, ces hommes qui trompent feront-ils de même?

«L'ami qui trompe peut l'amener premièrement à y penser, et envisager la tromperie comme faisant partie du champ d'actions possibles, puis de passer à l'acte.».


Ben tiens… faut quelqu’un d’autre pour y penser?

Et envisager la tromperie comme «faisant partie du champ d’actions possibles»: était-ce le contrat initial de couple? Si ce n’est pas le cas, cela signifie que la tromperie a été justement écartée du champ d’actions possibles. La réintroduire unilatéralement est un non-respect du contrat, et donc un non respect de sa partenaire, mais aussi de soi-même. En effet, que vaut notre parole si elle peut changer ainsi?

Autre raison: le sentiment de n’être pas assez important ou valorisé par sa conjointe:Infidélité3.jpg

«Ce que mes patients qui ont eu des activités extraconjugales me décrivent souvent, c'est le sentiment de ne pas être désiré à la maison, confirme Laurence Dispaux. Par ce mot, ils n'entendent pas uniquement le côté sexuel pur et dur, mais le sentiment d'exister aux yeux de leur conjointe, d'être regardé, d'être reconnu pour ce qu'ils font de bien, pour leur «séduisance» et pour leurs performances. L'homme qui se sent davantage critiqué qu'apprécié va se sentir mis en cause dans sa performance, qui est un enjeu identitaire important pour lui. Autrement dit, il va se sentir sous-performant, comme si on le jugeait, qu'on lui donnait une mauvaise note».

L’homme irait donc chercher ailleurs la reconnaissance qu’il ne trouve pas suffisamment chez lui. Et bien, il n’a qu’à le dire à sa partenaire, dire son manque, son ressenti, dire ce dont il a besoin. Aller chercher ailleurs sans le dire chez lui, c’est encore une fois très enfantin. Et l’on peut imaginer les pleurnicheries et ambiguïtés qu’il montrera à sa maîtresse…

Je ne pense pas qu’à vingt ans on mesure exactement ce qu’est un engagement à la fidélité. L’ancrage intérieur dans ses choix est un travail qui demande du temps. Mais c’est l’objectif à atteindre: être fidèle à soi-même, donc à ses engagements. Et ne pas prétexter d’un autre pour lâcher sa propre éthique. Cela fait partie de ma conception de l’autonomie individuelle.

De toutes façons, tromper c’est voler quelque chose à son-sa partenaire. C’est perdre de la clarté et de la liberté intérieure. C’est se fragiliser soi-même. Imaginez qu’un jour votre compagne vous demande droit dans les yeux si vous l’avez déjà trompée. Vous allez mentir, et ce mensonge vous habitera toute votre vie. Pas très fun.

Ou bien on décide d‘un contrat de liberté dans le couple, pour les deux partenaires, en connaissance de cause - ce qui est rarement facile. Ou bien on décide d’un contrat d’exclusivité et l’on se tient à sa propre parole, ce qui permet de rester droit dans ses bottes et de développer l’estime de soi sans blesser personne. Il ne faut pas oublier que la tromperie est une blessure profonde et une brèche dans la confiance.. Et qu’on ne me dise pas que si on le cache c’est pour ne pas blesser. Même en le cachant, la blessure est faite, elle existe dans notre conscience.

Mais peut-être faudrait-il préparer mieux les couples à ce que signifie un engagement et la vie à deux. Et que chacun réfléchisse à ce qu’il veux vivre et ce qu’il peut assumer.

Deux vidéos: une amusante, et l’autre montrant la belle colère d’une femme trompée.

 

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Catégories : société 33 commentaires

Commentaires

  • Vidéo manquante rétablie.

  • Pourquoi les hommes sont-ils infidèles?

    Parce qu'ils n'ont pas le courage d'épouser "la femme dont ils sont vraiment amoureux"! (la gent masculine est connue pour son manque de courage)
    Ils préfèrent le "médium" au "GRAND" comme cela ils justifieront leurs égarements, avec ce mauvais choix, leur vie durant!
    Par ailleurs, cela leur permet de ne jamais prendre une grosse claque!

    Cela m'a été confirmé assez récemment par un Don Juan qui a basé sa vie sur ce schéma et qui la septantaine approchant s'en mord les doigts....voire plus!

  • Voyons c'est simple : l'Homme,le vrai pas celui qui se trimbale avec sa petite sacoche en bandoulière avec des gestes de tarlouzes..non l'homme, le vrai est un chasseur, un reproducteur et pour satisfaire "Dame nature" il butine pour sauver l'espèce !

  • l'Homme, le Vrai, sait qu'il est un homme, il n'a donc pas besoin de se le prouver constamment. Ceux qui doutent sont toujours prêts à fauter, pour se rassurer. Le plus marrant, c'est qu'on les prends pour des supers-mâles parcequ'ils couchent beaucoup partout, alors qu'en fait c'est les mauviettes qui trompent leurs femmes.

  • @OHM

    "le vrai pas celui qui se trimbale avec sa petite sacoche en bandoulière avec des gestes de tarlouzes.."

    :o(

  • C'est là qu'on voit que le désir est essentiellement MIMéTIQUE! Mon voisin ou on ami désire cette femme, donc moi aussi, je la veux! La rivalité attise le désir, le désir n'acquiert tout son sens seulement parce que l'autre (mon double) nourrit le même objet de désir .... Piètre humanité!

  • Les hommes et les femmes ne sont pas pareils. Malgré toutes les lois sur l'égalité. La femme doit savoir rester toujours une bonne "maitresse" pour son mari, et performente dans l'alcôve, car l'homme est un chasseur de nature. Son épouse malgré les enfants, son chien ou son chat ou son travail, elle ne doit pas négliger le mari. L'habitude de aujourd'hui je suis fatiguée et demain aussi ça paye chèr. Car celui qui a faim cherche de la nourriture, et point de théories à la noix.

  • Cet article est plein de lieux communs et manque de précision. Et la question qui est posée en titre (en français) est ambiguë: est-ce qu'on parle de l'homme ou de l'Homme?

    Les vrais question à ce poser:
    - Pourquoi l'être humain attache-t-il autant d'importance à la fidélité?
    - C'est quoi, la fidélité? Absence de contacts/relations physiques avec d'autres personnes? Absence de sentiments pour d'autres personnes?
    - Etre fidèle, est-ce un autre terme pour "ne pas avoir de rapport sexuel avec quelqu'un d'autre" ou pour "n'aimer qu'un personne (à la fois) ou pour "ne partager sa vie qu'avec une personne (à la fois)"?

    Et les questions qui s'en suivent:
    - Peut-on aimer plusieurs personnes à la fois ou serait-ce de l'infidélité? Partenaire, enfants, parents ...
    - Peut on avoir des rapports sexuels avec une personne sans avoir envie de partager la vie avec elle? Peut-on ne pas avoir des rapports sexuels avec une personne et avoir envie de partager la vie avec elle?
    - Quand on partage la meilleure part de chaque jour de la semaine, y compris un repas, en compagnie d'une ou plusieurs personnes en dehors du couple et le reste avec une/un partenaire, est-on infidèle?

    La réponse à toutes ces questions:
    Il ne peut pas y avoir de "norme" pour le comportement de l'être humain. Le constat "la MAJORITE des femmes/hommes sont ..." n'est qu'un constat. Ca servirait à quoi d'en faire une règle (morale) pour tout le monde; pour pouvoir dire "la TOTALITE des femmes/hommes ..."? A quoi bon? Est-ce qu'un telle règle donnerait plus de satisfaction à l'être individuel qu'es l'être humain?

    N'a-t-on pas essayé, en vain, de faire une règle su rla base du constat que la majorité des êtres humains forment des couples avec un partenaire du sexe opposé. Echec, le style de vie est une affaire individuelle et privée.

    L'article semble suggérer que "l'infidélité" est principalement "commise" par les hommes. Peut-être que c'est statistiquement correct, mais ce n'est pas l'envie qui manque chez les femmes ! S'il y vraiment une différence statistiquement démontrée, il y a probablement d'autres explications. En premier lieu le fait que les statistiques se basent sur des questions intimes, et nul n'est obligé de dévoiler sa vie intime.

    Mon expérience personnelle me dit que beaucoup de femmes ne sont pas en reste par rapport aux hommes en ce qui concerne les plaisirs goûtés en dehors de leur couple. Sont-elles infidèles ou suivent-elles tout simplement l'appel de la nature de l'homme?

  • Remarques fort pertinentes, Benpal. Et à moins que tous ces hommes infidèles ne trompent leurs légitimes qu'en se partageant toujours le même quarteron de femmes célibataires, il doit bien y avoir adéquation quelque part... Par contre ce qui est (peut-être ?) vrai, c'est que ce sont les hommes qui commencent... Ou comme vous le sous-entendez, qui s'en vantent ou le reconnaissent le plus facilement.

  • "Les hommes, pour leur part, demanderaient avant tout de l’admiration, de l’approbation, de la confiance et d’être appréciés tels qu’ils sont (sans que l’on cherche à les changer)."

    http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/amour/9984-hommes-comprendre.htm

    s'ils n'onts pas celà, je pense qu'ils ne se sentent pas aimés. et ils vonts voir ailleurs.

    et s'ils n'aiment plus ils ne divorce pas pour ne pas briser leur famille, pour l'éducatif de leurs enfants.

    au contraire des femmes qui s'il n'y a plus de passion divorçent, mais la vie de couple ce n'est pas toujours la passion !!!!

    "Un des secrets des couples heureux réside dans le fait que leur amour n’est pas basé sur la passion mais sur une très profonde amitié que chaque partenaire tient à préserver. L’autre est un peu un invité exceptionnel qui mérite un traitement exceptionnel… Et tout est fait pour préserver cette amitié si précieuse...
    Ils possèdent aussi un compte d’épargne émotif dont le bilan est toujours positif de sortes que les disputes occasionnelles ne le vident jamais. "

    http://mmetoutlemonde.canalblog.com/archives/la_vie_de_couple/index.html

    "Divorce
    D'après la sociologue française, Evelyne Sullerot, féministe delà première heure, mais reconvertie après la fondation de l'organisme Retravailler où elle a reçu plus de 500 000 femmes, dont beaucoup étaient divorcées,
    «Il ne faut pas oublier que ce sont les femmes, dans trois cas sur quatre, qui demandent la séparation... Et pourquoi la demandent-elles ? Diverses études montrent que la cause numéro un est le désappointement... Elles ne supportent pas le quotidien sans la romance : je m'ennuie, donc je veux refaire ma vie...
    s'exclame la
    Vous n'êtes pas tendre envers les femmes, journaliste.
    Non. Je crois qu'elles n'ont pas très bien géré la formidable liberté qui leur avait été donnée. Je pense que tout cela est rattrapable. Mais je voudrais leur dire qu'elles ne sont pas les propriétaires de leurs enfants. »"

    et trêve de plaisanterie il y même des recettes pour arriver au divorce.

    http://www.optionsante.com/yd_reactions_guidedivo.php

  • http://mmetoutlemonde.canalblog.com/archives/la_vie_de_couple/index.html

    aie ce lien a été désactiver le 29 juillet. le texte

    Etre heureux en couple (1er partie)
    J’ai terminé le livre que Bruno m’a prêté la semaine dernière…
    Qui sont ces couples heureux ? Surmonter les crises et conflits du couple / Yvon Dallaire. Avec la collab. De Catherine Solano. Préface de Jacques Salomé. Chez Viamedias, 2006. 266 p.
    C’était vraiment intéressant, interpellant et passionnant ! Etant donné la richesse de ce livre, il me semble bien difficile de le résumer en quelques lignes… Cette note risque d’être longue… alors je propose de la scinder en deux parties…
    ________________________________________
    Qui sont ces couples heureux ? Pourquoi, et surtout, comment, certains arrivent-ils à être heureux en couple, à avoir une relation amoureuse épanouie, épanouissante et durable, alors que tant d’autres n’y arrivent pas ? Y aurait-il un secret ? Des petits trucs en plus à savoir ? Qu’est-ce qui différencie les couples heureux des autres… malheureux ?
    L’auteur nous explique, à travers son livre, ce qui caractérise, selon lui, les couples heureux, leur fonctionnement, leur force… et sa conclusion me semble résumer parfaitement sa théorie :
    « En définitive, le secret du bonheur et du bonheur conjugal se résume à peu de choses : rester en contact avec soi en tant que personne unique et trouver une personne elle-même en contact avec elle-même. Un couple heureux est composé de deux personnes autonomes qui développent une relation d’intimité et d’interdépendance pour réaliser un projet de vie. Ce sont deux personnes qui n’oublient jamais que l’individu est la base du couple, que la famille ne peut exister sans couple uni et qu’une société fonctionnelle est formée de personnes autonomes, de couples unis et de familles heureuses. » (p. 253).
    Comment en arrive-t-il à cette conclusion ?… C’est ce que je vais essayer de résumer…
    1.) Le couple, un organisme vivant
    Pour commencer, l’auteur nous propose de considérer le couple comme un organisme vivant, formé de deux individus distincts qui en s’unissant, ne forment non pas plus qu’un, mais bien trois, soit un partenaire ET un partenaire ET un couple.
    Tout couple doit fonctionner avec deux désirs humains fondamentaux : le désir de fusion et le désir d’autonomie. Désirs et besoins qui interviennent différemment chez chacun des partenaires et qui sont source de disharmonie lorsque chacun veut que l’autre s’adapte à lui-même. C’est ce qui arrive dans les couples où l’un des deux est dépendant et l’autre contre-dépendant et où les partenaires n’arrivent pas à se différencier l’un de l’autre.
    2.) Amour et passion
    Au début de la relation, les deux partenaires ont vraiment l’impression de ne former qu’Un. Tous deux mus par le même désir de fusion généré par la passion qui constitue la première étape de la relation amoureuse.
    L’auteur explique en détails le déroulement de cette étape qui se caractérise par son intensité et son inconscience et qui s’oppose à ce qu’il définit comme l’amour véritable. Un amour qui contrairement à la passion est lui, stable et conscient. L’amoureux découvre la personne qui l’attire, admire celle qu’il découvre et élabore un projet de vie avec la personne désirée et aimée.
    3.) Les cinq étapes de l’évolution d’un couple heureux
    Selon lui, les couples heureux traversent les 5 étapes suivantes :
    1/ La lune de Miel ou période passionnelle : C’est une période de séduction où chacun se montre sous son meilleur jour parce que la relation n’est pas encore bien établie et où l’autre est mis sur un pied d’estal, c’est le prince ou la princesse charmante, l’âme sœur tant attendue. Cela peut durer 2 à 3 ans.
    2/ La lutte pour le pouvoir ou période d’adaptation : Les premiers nuages apparaissent, les partenaires se dévoilent peu à peu et chacun veut que l’autre se conforme à ses attentes. Cette étape est positive si elle sert à mettre au point un projet de vie commun réaliste mais devient négative si elle se transforme en affrontement où l’un prend le dessus sur l’autre.
    3/ Le partage du pouvoir ou période de stabilisation : Après avoir découvert qui est l’autre et différencié les besoins de chacun, le couple peut établir une relation d’interdépendance et trouver une juste distance permettant à chacun de satisfaire ses besoins de fusion et d’autonomie. Une réelle intimité s’installe entre les partenaires.
    4/ L’engagement ou amour véritable : Les deux partenaires sont heureux, ils vivent une relation calme, paisible, savent faire des choix ou y renoncer, n’exigent plus l’impossible et ne remettent plus leur amour en question. Les difficultés et les conflits deviennent alors source de créativité et de croissance personnelle et conjugale.
    5/ L’ouverture sur autrui ou comment servir d’exemple : Les partenaires partagent leur bonheur avec d’autres, enfants, petits-enfants… Ils ont su surmonter les épreuves et difficultés de la vie à deux et se sentent comblés. Ils deviennent des modèles enviés.
    4.) Mythes, illusions et fausses croyances sur le couple
    Après avoir présenté les étapes traversées par les couples heureux, l’auteur nous propose de remettre en question certaines croyances toxiques à la construction du couple comme par exemple :
    - L’amour transporte des montagnes (sous-entendu l’amour peut tout)
    - L’âme sœur
    - La bonne foi fait tout
    - Il faut se parler ou la communication toute puissante
    - La résolution des conflits
    - L’amour rime avec toujours

    Impossible de revenir sur tout ce qu’il développe au long une trentaine de pages… Alors je choisis de revenir sur deux réflexions qui m’ont vivement interpellées, à savoir que Non, la communication ne peut pas tout et que Non, on ne peut pas résoudre tous les conflits.
    En bref, si j’ai bien saisi il dit qu’il faut arrêter de croire que la communication est toute puissante et est indispensable au bonheur conjugal. Elle est un des outils, on ne peut pas ne pas communiquer, mais il ne faut pas croire qu’il suffit de se parler pour arranger tous les problèmes ! Parce que les conflits du couple sont pour la plupart insolubles !
    Il distingue 6 sources de conflits insolubles :
    L’éducation des enfants, l’argent, les relations familiales et sociales, la répartition des tâches, la gestion de la vie privée/vie professionnelle et la sexualité. A propos de la sexualité, sa réflexion autour de l’infidélité a recadré mon propre questionnement sur le sujet… Il pense que l’infidélité naît d’un mal-être au sein du couple… on est infidèle si on n’est pas heureux dans son couple… et argumente son point de vue d’une façon logique et intelligente… (je pourrai revenir là-dessus sur une autre note si ça intéresse qq…)
    « Pour être heureux en couple, non seulement il faut beaucoup d’amour et de bonne foi, mais il faut également se débarrasser de toutes nos croyances et illusions qui viennent déformer la réalité du couple et de l’amour. Sinon, la réalité du couple se chargera de confronter les deux partenaires… » (p. 107)
    5.) Cartographie d’une dispute de couple
    Les hommes et les femmes ne fonctionnent pas de la même façon… nous commençons à le savoir et le reconnaître à force de l’entendre répéter… Ainsi, chacun a sa part de responsabilité dans les conflits… parce que chacun réagit à sa façon… Alors que la femme s’apaise et se calme en dialoguant pour faire face à un problème, le niveau de stress de l’homme va augmenter et il cherchera à fuir la situation…
    Reconnaître ces différences ne fut-ce que dans la manière de communiquer permet de bien mieux appréhender les conflits…

    22 octobre 2007
    Etre heureux en couple (2eme partie)
    6.) Les crises du couple
    Tous les couples, heureux comme malheureux, rencontrent des difficultés, vivent des moments plus difficiles, traversent des crises.
    L’auteur en identifie plusieurs :
    - La découverte de l’autre tel qu’il est
    - L’arrivée d’un enfant
    - Un déménagement
    - Les changements de carrière professionnelle
    - Les aventures extra-conjugales
    - Le démon de midi
    - Le départ des enfants
    - La retraite
    - Un deuil
    Certaines de ces crises peuvent être insurmontables et viennent s’ajouter aux difficultés de la vie de tous les jours…
    7.) Surmonter les crises et les conflits
    Les crises, en plus des évènements qui les génèrent, peuvent être alimentées par différentes attitudes et façons de voir les choses qui ne font qu’enliser la situation comme par exemple :
    - le jeu de Qui a tort et qui a raison ?
    - le jeu de Qui a commencé ?
    - Si tu m’aimais vraiment, tu…
    - Ou encore, la critique, le mépris, l’attitude défensive ou la dérobade…
    Alors, vaut-il mieux se taire, au risque d’envenimer les choses ? Certainement pas ! L’auteur propose quelques pistes pour mieux se disputer comme par exemple :
    Ne pas dire toujours ou jamais, n’aborder qu’un seul sujet à la fois, ne pas hausser le ton, ne pas donner un avis non sollicité, ne pas rendre l’autre responsable de ses ressentis, ne pas accuser… (je peux revenir là-dessus si ça intéresse qq…)
    Bien se disputer… est presqu’un art…
    Et malgré tous les efforts que chaque partenaire peut mettre en œuvre, il peut quand même y avoir des conflits intenses.
    Un des secrets des couples heureux réside dans le fait que leur amour n’est pas basé sur la passion mais sur une très profonde amitié que chaque partenaire tient à préserver. L’autre est un peu un invité exceptionnel qui mérite un traitement exceptionnel… Et tout est fait pour préserver cette amitié si précieuse...
    Ils possèdent aussi un compte d’épargne émotif dont le bilan est toujours positif de sortes que les disputes occasionnelles ne le vident jamais.
    Les couples heureux savent désamorcer les disputes en utilisant les bonnes armes… comme l’humour par exemple. Ils savent faire la paix et ne cherchent pas à tout prix des solutions à un problème insoluble…
    8.) Le couple, un projet de vie
    Pourquoi formons-nous un couple ? Quels sont nos objectifs ? Quels besoins cherchons-nous à assouvir ?
    Le couple répondrait d’abord à un besoin biologique… la survie de l’espèce… Mais serait aussi un projet psychosociologique. L’être humain est mu par un besoin d’appartenance, parce que c’est un être social. Un être qui a besoin d’être aimé et d’aimer. Qui a aussi un besoin érotique, un besoin de communication, d’entraide, de sécurité et d’évolution. Et puis, le couple répond également à un besoin d’épanouissement personnel et de réalisation des projets. Il est donc important que chacun réalise quels sont ses projets et de les affirmer à l’autre et que cet autre puisse les respecter.
    « Il n’est pas nécessaire de partager le rêve de son partenaire pour l’aider à se réaliser, mais il est nécessaire de connaître ses rêves et les siens afin de les respecter. » (p. 185)
    9.) Les couples sexuellement heureux
    La sexualité occupe une place importante dans le couple. Mais sa place n’est pas forcément celle qu’on imagine. Elle n’est pas la base du couple sur laquelle il se construit.
    Pour s’entendre sexuellement, il faut pouvoir en parler, hors, cela n’est pas simple étant donné l’éducation généralement donnée à la plupart d’entre nous. Il faut voir la sexualité comme un lieu de jeu et non pas d’enjeux et de performance. La sexualité est un partage, un plaisir particulier et exclusif qui demande du temps, de l’inventivité et… de la pratique !
    Le couple doit parfois faire face à certaines difficultés qu’il faut pouvoir surmonter en évitant le silence et l’incompréhension.
    10.) Les sep bases de l’harmonie conjugale
    L’auteur a observé certaines similitudes entre les couples heureux qui n’arrivent pourtant pas à expliquer eux-mêmes leur bonheur… Il distingue sept bases de l’harmonie conjugale :
    1. Vivre seul et heureux pour mieux vivre à deux
    Un célibataire heureux et épanoui a plus de chances de réussir son couple futur si il a appris à se connaître et à s’écouter et qu’il a développé une attitude positive face à la vie.
    2. Le choix du partenaire approprié : la compatibilité
    Elle peut être physique, sociale, psychologique, spirituelle (dans le sens des valeurs… pas de la religion…) et émotive. Le maximum de compatibilité donne un maximum de chances au couple et permet d’éviter pas mal de conflits et de surmonter les difficultés.
    3. La connaissance des différences homme-femme
    En bref, accepter l’autre tel qu’il est et ne pas chercher à le changer…
    4. Le sens des responsabilités
    La personne responsable est celle qui ne s’appuie pas sur le regard de l’autre pour être heureuse. Selon l’auteur, elle respecte ses besoins de professionnel (personne active qui veut s’épanouir dans son travail, de partenaire (à égalité avec les autres et écoute ses besoins tels que aimer, être aimés, s’engager, communiquer…), de parent (partie de nous qui veut aider les autres) et elle possède une vie privée (elle a des rêves, des loisirs, des projets personnels…).
    La personne responsable est en équilibre. Elle est autonome et responsable d’elle-même.
    5. L’intelligence émotionnelle conjugale
    En deux mots : c’est la capacité à gérer ses émotions et à les exploiter efficacement.
    6. Les habilités relationnelles
    L’auteur en distingue quatre comme particulièrement utiles dans le couple : l’empathie, l’ouverture, l’affirmation de soi et le positivisme.
    7. L’art de la négociation
    Dans le couple, les deux partenaires sont différents et les oppositions sont inévitables.
    L’art de négocier ne consiste pas à établir à tout prix un consensus, un compromis mais à ce que chaque membre du couple soit gagnant. Cela implique qu’il n’y a pas nécessairement toujours de solution et qu’il faut apprendre à vivre avec un problème insoluble !
    Pour les problèmes solubles, la négociation peut se faire en cinq grandes étapes :
    La description du problème, la recherche de solution, le choix d’une solution, le mise en pratique de la solution et l’évaluation.
    Conclusion
    « Le bonheur conjugal est donc fait de bonheur personnel, du choix d’un partenaire compatible quoique imparfait, de la connaissance de soi et de l’autre en tant que personne unique et sexuée, d’une prise de responsabilité totale de l’état du couple, de la capacité de contenir ses pulsions et de gérer ses émotions, de l’acquisition d’habilités relationnelles efficaces et d’une excellente capacité de négociation à double gagnant. Lorsque tous ces ingrédients sont présents, la vie amoureuse et la vie sexuelle sont resplendissantes. » (p. 247)
    « Le bonheur, y compris le bonheur conjugal, s’apprend et se construit.» (p. 249)
    ________________________________________
    Avant de commencer la lecture, l’auteur proposait de réaliser un petit test pour évaluer son bonheur conjugal… il suffisait de répondre à 25 items… et de calculer son score… J’ai obtenu 48 %. Ce qui correspond à : « Couple malheureux et qui risque de l’être de plus en plus si vous ne réagissez pas immédiatement. »

    J’ai refermé ce livre extrêmement riche avec le sentiment que je devrais sérieusement reconsidérer mon point de vue concernant l’amour et le couple.
    J’ai particulièrement apprécié la définition que l’auteur donne de la passion. J’ai enfin trouvé une réponse satisfaisante à ma réflexion sur le sujet. De plus, son argumentation claire et juste sur les croyances toxiques autour du couple a sérieusement ébranlée mes anciennes considérations. De même que sa réflexion autour de l’infidélité…
    Si je ne devais retenir qu’une seule chose, ce serait l’intérêt (voire l'importance) d’admettre que certains conflits n’aboutissent pas forcément à une solution… Pouvoir lâcher-prise et vivre sereinement en acceptant que nul n’est parfait et que toute relation à l’autre amène des difficultés parfois insolubles… N’est-ce pas tout simplement faire preuve d’une grande sagesse ?
    Etre heureux en couple semble demander une grande maturité, une grande ouverture d’esprit, un grand humanisme et une grande intelligence émotionnelle…
    Il faut du temps, de la patience et de la persévérance…
    Il faut vouloir grandir…
    Il faut aussi que chacun des partenaires désire réussir ce challenge et accepte de remettre en questions ses croyances et convictions…
    Le bonheur conjugal s’apprend et se construit…
    J’ai l’impression d’avoir encore beaucoup à apprendre…
    ________________________________________
    Pour aller plus loin et pour évaluer son bonheur conjugal : www.coupleheureux.com
    Posté par Mme toutlemonde à 09:49 - La vie de couple - Commentaires [4] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

  • @hommelibre:
    "ça alors, je ne m’y attendais pas." Lire René Girard sur le désir mimétique (son meilleur ouvrage sur la question: "Mensonge romantique et vérité romanesque").
    @judith:
    L'objet du désir n'est pas la maîtresse de l'autre (les deux amis n'auront pas nécessairement la même maîtresse), mais la situation de l'autre ("je veux être comme lui, je veux avoir une maîtresse" - et peu importe qui est la maîtresse - l'article du Matin dit à ce propos que la maîtresse est rarement la bombe qu'on imagine... "selon Gary Neuman seuls 12% des hommes infidèles trouvent leur maîtresse plus attirante que leur compagne"... cela démontre bien que le désir porte davantage sur une relation entre l'homme et son médiateur (son ami) qu'entre l'homme et la femme qu'il choisit pour maîtresse).

  • "c'est que ce sont les hommes qui commencent" Pas du tout, et encore, ça dépend où on place le commencement. Il y une communication non-verbale que certaines femmes maîtrisent très bien ou peut-être justement que certaines femmes ne "maîtrisent" pas, une façon de se présenter, s'habiller, un regard, un mot, un geste, le temps qu'on passe en présence de l'autre, ...

  • "L'objet du désir n'est pas la maîtresse de l'autre (...), mais la situation de l'autre ("je veux être comme lui, je veux avoir une maîtresse)"

    C'est peut-être le cas chez quelques retardés et infantiles, mais de là à attribuer ce genre d'attitude aux hommes (ou femmes) en général est ramener les relations humaines et les relations entre les sexes à un bien triste niveau.

    "selon Gary Neuman seuls 12% des hommes infidèles trouvent leur maîtresse plus attirante que leur compagne". Et 88% des personnes interrogées mentent quand on leur pose une question sur un sujet qui les met mal à l'aise.

  • Philippe: "ces hommes infidèles ne trompent leurs légitimes qu'en se partageant toujours le même quarteron de femmes célibataires"

    Une relation extra-couple se forme dans la plupart des cas sur un coup de tête, l'envie d'un moment, sans réflexion. Dès lors, il n'y a pas volonté de "tromper", mais une forte envie de vivre un moment d'extase.
    Est-ce qu'on se renseigne, avant de commencer une relation avec quelqu'un, si la personne est célibataire? L'envie, le moteur principal, ne cesse pas avec le changement d'état civil.

  • @ benpal:

    Vous anticipez sur un billet à venir, sur le thème de la fidélité.

    Le mot "hommes" avec h minuscule signifie dans mes codes le genre masculin, sinon je mets un H majuscule ou je dis "les humains".

    En l'occurrence, l'article ne propose pas de discuter les raisons de la fidélité, mais part du présupposé que la fidélité est la règle que se donnent la majorité des couples. Enfin, en principe, vu que nombre de partenaires ne respectent pas cette règlent que pourtant ils se donnent eux-mêmes librement.

    Donc il s'agit ici des motivations "officielles" des hommes infidèles. Et pas forcément des motivations inavouables ou inconscientes.

    L'étude citée par l'article du Matin s'est portée sur les hommes infidèles. Mais je ne vois pas que l'article suggère que l'infidélité est principalement le fait des hommes.

    Je rejoins Philippe sur le fait qu'il doit bien y avoir autant de femmes qui trompent que d'hommes, ou alors toutes les maîtresses sont célibataires, ou encore il n'y en a que quelques-unes pour tous ces hommes - ce qui leur donnerait du boulot et montrerait un réjouissant appétit sexuel!...

    (=_=)

    Sur le choix de vie de la fidélité ou de la non-fidélité, et sur son aspect éthique (respect d'un contrat), j'y reviens bientôt dans un billet en préparation. Je peux simplement déjà redire ceci, que la clarté étant importante dans une relation, la non-fidélité devrait être assumée ouvertement. Sans cela, le mensonge, les choses cachées, ne sont qu'enfantillages.

  • Ah la fidélité!

    Suis assez d'accord avec les réflexions de benpal. Pourquoi faire de la fidélité une norme? à chacun de vivre ses relations comme il l'entend.
    Et à chacun de se mettre ou non des garde fous quant à d'éventuelles tentations d'aller voir ailleurs si le monde st meilleur. Pour ma part, je suis je l'avoue très partagée sur le sujet car je déteste la notion d'appartenenance et de dépendance affective dont certains couples font preuve mais en même temps je ne prône pas l'infidélité systématique comme étant une bonne chose mais simplement je me dis que cela peut arriver et qu'il n'y a pas plus trahison à ce moment là que d'avoir un homme qui s'ennuie au lit et a besoin de fantasmer lors de rapports afin d'y trouver une satisfaction.
    Et puis, je suis assez d'accord aussi sur le fait de ne pas mettre systématiquement les infidélités sur le compte des hommes car effectivement les femmes ne sont pas en reste...seulement elles sont plus discrètes!
    Aucun jugement n'est en tout cas à porter sur les personnes infidèles car j'en ai pour ma part rencontrer quelques unes et il ne s'agissait pas de don juan avérés mais d'hommes qui avaient réellement une détresse sexuelle, effectivement, mais aussi juste affective et lorsque HL dit qu'il vaut mieux en parler dans le couple et tenter de résoudre le problème je sais que certains hommes essaient mais parfois vainement, surtout lorsqu'une femme devient maman et abandonne totalement son époux et le jeu de séduction bien normal dans un couple.
    Je ne cautionns pas l'infidélité mais la comprends dans certains cas et celle-ci ne me choque pas le moins du monde car elle est parfois largement justifiée.

  • Personellement je ne comprend pas l'infidélité... si je ne suis pas heureuse dans une relation au point ou je pense ressentir plus de plaisir avec un autre, je m'en vais! La fidélité est la base de toute relation puisqu'elle vient de pair avec la confiance, et pour moi si ces 2 ingrédients n'existe pas la relation n'a pas lieu d'être.... rester avec qqn par habitude? très peu pour moi... mais quelle horreur... je n'ai qu'une vie alors si en plus on m'explique que je dois rester avec une personne que je n'aime plus!

    Leclerq... ah ce légendaire besoin de vomir sur les femmes à chacun de vos posts :) je ne vois pas pourquoi la vie d'un homme ou d'une femme serait régentée par le fait qu'ils ont fait le choix d'avoir des enfants... mes parents ont divorcés après 20ans de mariage et très franchement je ne comprend toujours pas pourquoi ils ne l'ont pas fait avant! ils me parlent de sacrifice pour leur famille, pour l'éducation de leurs enfants... blablabla... mais quel enfant vit bien le fait de voir ses 2 parents malheureux? Même si ils n'en parlent pas les tensions sont permanentes... pour le bien de l'enfant il vaut mieux se séparer au lieu de sacrifier sa vie.... au nom de quoi? c'est ridicule...

  • J'ai lu cet article dans le Matin de dimanche. C'est un article sur les raisons invoquées par les hommes infidèles pour expliquer leur infidélité, et à ce titre-là, il est assez instructif (le fait que le comportement infidèle d'un ami peut avoir un impact, ou la constatation que la maîtresse n'est même pas perçue comme plus attractive que l'épouse - cela tort le cou à quelques idées reçues).
    Mais il est intéressant de voir que nombre de commentaires sortent du sujet et s'attardent davantage sur l'infidélité en tant que telle, ou sur la pérennité du lien matrimonial. Il y aura sûrement des discussions intéressantes et quelques jolies empoignades à la suite du billet que HL consacrera à l'infidélité.

    @Boo: vous écrivez: "je ne vois pas pourquoi la vie d'un homme ou d'une femme serait régentée par le fait qu'ils ont fait le choix d'avoir des enfants..." De son côté, le renard de Saint-Exupéry disait au Petit Prince: "Tu es responsable de ta rose." Cette phrase a-t-elle un sens?

  • @Lord Acton... je me suis mal exprimée... veuillez comprendre... "je ne vois pas pourquoi la vie SENTIMENTALE d'un homme et d'une femme etc etc..."

    Il est parfaitement possible d'éduquer des enfants tout en étant séparés... la seule chose que je trouve inadmissible c'est les querelles stupides dans lesquels les enfants se trouvent mêlés lors de divorces houleux... pour le bien être de l'enfant les parents se doivent de se comporter en adulte et de trouver des terrains d'entente favorables...

    Mon père à trompé ma mère en lui expliquant que de toute façon leur mariage était une erreur (sympa pour elle est pour nous 4 enfants...) reste qu'ils ont une entente plus que cordiale (ils sont là l'un pour l'autre en cas de coup dur...) et qu'ils ont toujours été d'accord sur l'éducation à nous donner...

    Pour moi séparation n'est pas synonyme d'échec dans l'éducation des enfants...

  • @Boo: On en reparlera le moment venu. Vous n'avez pas vraiment dissipé mon impression, car vous écrivez aussi: "si je ne suis pas heureuse dans une relation au point ou je pense ressentir plus de plaisir avec un autre, je m'en vais!"
    Personnellement, je pense qu'il faut être plus prudent avec les sentiments - je trouverais peu responsable de juger mon bonheur en couple par une comparaison avec le plaisir que j'imaginerais pouvoir éprouver avec quelqu'un d'autre... J'attache beaucoup d'importance au réel, et je pense qu'il faut être avec les "rêves" ou illusions prétendues tels (avec la maîtresse potentielle, le nouveau job,...) au moins aussi sévère qu'avec la plate réalité (l'épouse, le boulot,...). Il ne faut pas laisser de pseudo-rêves dévaluer notre réalité de tous les jours.

  • @ Boo

    "ils me parlent de sacrifice pour leur famille, pour l'éducation de leurs enfants... blablabla... mais quel enfant vit bien le fait de voir ses 2 parents malheureux? Même si ils n'en parlent pas les tensions sont permanentes... pour le bien de l'enfant il vaut mieux se séparer au lieu de sacrifier sa vie.... au nom de quoi? c'est ridicule..."

    oui les enfants ne vivent pas bien la mésentente de leurs parents, mais ils vivent encore moins bien un divorce judiciarisé, renseigne toi bien sur le sujet. et aprés ce sonts des enfants sans péres, des papas gateaux un week-end sur deux qui ne jouent plus leur rôle. et le rôle du pére est indispensable dans la construction de l'enfant.
    "il vaut mieux se séparer au lieu de sacrifier sa vie...." qui parle de sacrifice, il faut mieux faire des efforts pour reconstruire pour faire durer le couple, au lieu d'une séparation sans tenir compte des besoins des enfants.
    " au nom de quoi? c'est ridicule..." au non de la famille, non ce n'est pas ridicule de penser que les enfants onts besoins de leur pére. ne pas tenir compte des besoins des enfants ce n'est pas un certain égoïsme non !!!
    mais il est vrai que cette attitude féminine est soutenue par la société maternante !!! parce que les péres ils sonts coupables de quoi la dedans.
    du jour au lendemain, il se retrouvent êtres des papas gateaux du week-end et des portes monnaies. et quand il y a garde alternée, ils paient la pension alimentaire comme si la mére avait seule la garde, (elle a vendue son accord)

    "ah ce légendaire besoin de vomir sur les femmes à chacun de vos posts"
    je ne vomis pas sur les femmes je suis lucide et réaliste c'est tout.
    les écrits d'evelyne Sullerot ce n'est pas du vomi c'est de la lucidité.
    lis le texte être heureux en couple tu vois du vomi où dedans.
    il est vrai que zemmour vas plus loin il parle de boyvarisme féminin.
    "

    "Sur les ruines de l’individu s’érige une nouvelle valeur : le couple. La société vit à l’ère de la « couplisation » éphémère qui prend la place de la famille inscrite dans la lignée de l’hérédité et de l’héritage. Dès qu’ « il y a un problème dans un couple », il se brise au détriment de la famille et des enfants. Dans cette société féminisée, où le « couple » est l’alpha et l’oméga de la vie sociale, il y a « de plus en plus d’enfants sans pères et donc sans repères ». "

    http://www.polemia.com/article.php?id=1196

    "Dans le domaine de la famille, que tous concèdent aux femmes, le féminisme devient l'attitude à la mode dans les médias, pour les psys, et pour les juges. D'où quinze années de "Garde à la mère!" et d'éclipse de la paternité. Or, sur les talons de la révolution contraceptive, les hommes ont cru pouvoir lancer, orchestrer, commercialiser une révolution sexuelle. Celle-ci, envahissante, entêtante, n'a pas rendu aux hommes leur dignité de pères, mais a fragilisé les couples ; aussi, de 1975 à 2005, on voit augmenter sans cesse les séparations et divorces, dont une forte proportion (65%) avec enfants. Tout au long de la révolution sexuelle, les enfants vont être confiés aux mères, dans un climat très spécial : minimisation des effets sur les enfants de la séparation de leurs parents, victimisation des "familles monoparentales", criminalisation accrue des "agressions sexuelles", ignorance des souffrances des pères. Quand j'ai publié en 1992 Quels pères ? Quels fils ?, premier livre sur la crise de la paternité"

    http://www.sos-papa.net/pages/sullerot.htm

    "Durant 30 ans, avec la jubilation de la liberté conquise de la vie privée, on n'a plus voulu parler des conséquences du divorce sur les enfants. Il faudrait développer la médiation avant et après le divorce, de façon à ce que les deux parties puissent se projeter dans l'avenir pour se rendre compte de tout ce qu'il y aura à solutionner (traites de la maison, garde des enfants, voiture…). Dans des pays où la médiation est développée, il arrive que des couples renoncent à divorcer en prenant conscience des conséquences. Les gens de niveau d'éducation peu élevé n'arrivent pas à planifier leur futur au moment même où ils sont pleins de griefs et de blessures. D'où l'utilité du médiateur pour les accompagner.La médiation permet également d'organiser la séparation de manière plus rationnelle et plus apaisée. Malheureusement, les avocats n'ont pas intérêt à voir se développer la médiation, par crainte de perdre des affaires… "

    "P.S. : " La fragilité des enfants de famille recomposée paraît être plus forte encore que celle des familles monoparentales " : comment expliquez-vous ce fait, plutôt étonnant ?
    Non, ce n'est pas étonnant. Jadis, les orphelins souvent n'aimaient pas leur marâtre. Aujourd'hui, dans les familles recomposées, le parent manquant est toujours vivant et ne peut être remplacé par un beau-père ou une belle-mère très facilement. En général, les belles-mères sont difficilement acceptées. Quant au beau-père, parfois les filles le détestent, parfois elles cherchent à le séduire. Les garçons qui voient un homme se mettre au lit avec leur mère et remplacer leur père, ont souvent du mal à l'accepter et le perçoivent comme l'amant de la mère. Hamlet traitait déjà du sujet ! Ce sont surtout les enfants de familles recomposées qui disent que l'atmosphère n'est pas agréable à table. Le beau-père a un rôle très difficile à jouer qui peut être très positif, mais il ne sera jamais un référent paternel tant que le père vit. L'enfant peut en vouloir au parent parti et souffrir de sa désertion, mais ce n'est pas pour cela qu'il acceptera son remplacement par le beau-père.. Pour l'enfant de famille recomposée, sa famille à lui est " décomposée " : son père est d'un côté et sa mère de l'autre. Pour les enfants qui y vivent, les ménages recomposés font des familles décomposées. "

    "S. : Que voulez vous dire lorsque vous écrivez " De même l'Etat n'a pas à rémunérer, par le biais de la politique familiale, les parents séparés " ou " L'argent public n'est pas là pour remplacer un conjoint défaillant ou un conjoint repoussé. ". Le titre de votre ouvrage prendrait-il tout son sens ici ?
    C'est vrai : la famille est une affaire privée dans le sens que les gens sont libres de s'aimer, de se marier ou pas, de faire des enfants ou pas, et en même temps, c'est une affaire publique car l'avenir de la société ce sont des enfants qui ne sont pas des petits atomes isolés, mais qui vivent dans des familles. Il est tout à fait légitime que la puissance publique aide les familles à élever leurs enfants, mais elle n'a pas vocation à aider les gens dans leur mode de couple : cela ne regarde pas la collectivité. Elle fait déjà beaucoup pour traiter les divorces, assurer les placements d'enfants quand les parents sont défaillants, etc. Il faut savoir qu'1/3 des dépenses du Ministère de la Justice sont consacrées à la gestion des instabilités familiales. L'Etat dépense pour les enfants, pourquoi " récompenserait "-il un adulte qui se sépare de son conjoint ? Il est vrai qu'on sent encore l'empreinte des mentalités des années 1975-2000 pendant le'squelles les adultes se sont dit qu'ils pouvaient tout faire dans leur vie privée, que l'Etat providence les aiderait. Je pense que les choix de vie privée restent du domaine privé, "

    http://www.parent-solo.fr/modules/smartsection/item.php?itemid=169

    "cette combinaison de liberté, de désir et d'amour qui promet à chacun une famille selon son coeur". Il s'agit aussi d'en finir avec un patriarcat dépassé et de se placer dans l'air du temps qui est résolument féministe. On entre dans une société où la valorisation de l'amour compte plus que l'institutionnalisation du couple, où chacun peut créer au cours de sa vie des formes plurielles de famille et compter sur la solidarité publique, mais où on est en train d'oublier l'enfant"

    http://www.cndp.fr/RevueDees/notelecture/200105-04.htm

  • @ Boo

    "et qu'ils ont toujours été d'accord sur l'éducation à nous donner...
    Pour moi séparation n'est pas synonyme d'échec dans l'éducation des enfants..."

    c'est très bien que ça se soit passé ainsi, mais c'est loin d'être une généralité.

    " si je ne suis pas heureuse dans une relation au point ou je pense ressentir plus de plaisir avec un autre, je m'en vais! "

    tu est bien dans l'air dt temps.

    "D'après la sociologue française, Evelyne Sullerot, féministe delà première heure, mais reconvertie après la fondation de l'organisme Retravailler où elle a reçu plus de 500 000 femmes, dont beaucoup étaient divorcées,
    «Il ne faut pas oublier que ce sont les femmes, dans trois cas sur quatre, qui demandent la séparation... Et pourquoi la demandent-elles ? Diverses études montrent que la cause numéro un est le désappointement... Elles ne supportent pas le quotidien sans la romance : je m'ennuie, donc je veux refaire ma vie..."

    "Il est parfaitement possible d'éduquer des enfants tout en étant séparés... "
    dans la majorité des cas ça influe négativement.

    "En Suède, il apparaît qu'en cas de divorce ou de séparation des parents, ou de très mauvaise entente, la santé des enfants est affectée (anorexie, boulimie, médicaments, dépressions, tentatives de suicide…), la prise de risques est exagérée, la violence accrue et la consommation d'alcool, de cigarettes et de cannabis supérieure à celle des enfants de familles unies.. Mais tous les enfants de parents séparés ne présentent pas ces difficultés. Elles apparaissent surtout en cas de séparation quand l'enfant est jeune, de séparation conflictuelle, de remises en cause du mode de garde à répétition ou d''absence de contact de l'enfant avec son père. S'agissant des résultats scolaires, l'absence de relations avec le père joue de façon très nette, même si la mère est très cultivée. "

    " Ils ont droit à une mère et un père. Souvenons nous de l'article 7 de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant selon lequel " L'enfant est enregistré aussitôt sa naissance et a dès celle-ci le droit à un nom, le droit d'acquérir une nationalité et, dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d'être élevé par eux"

    d'être élevés par eux !!!!

  • @ Leclerqu...

    Encore une fois vous êtes COMPLETEMENT à côté de la plaque!!!!

    A quel moment dans mon texte ais-je parlé de mettre le père à l'écart??!!! Mes parents ont eu la garde partagée... 2semaines chez maman, 2semaines chez papa... pour moi c'est plus que normal que l'enfant soit élevé par ses 2parents... toutefois sans vouloir dire de mal de mon père, je dois admettre qu'il a à de nombreuses reprises failli à ses obligations de parents, de fait quand mes parents vivaient ensemble il laissait volontiers à ma mère la charge de s'occupper de nous 24h sur 24... alors je vous dit pas le choc quand il c'est retrouvé à devoir se débrouiller seul avec 4enfants! Mais enfin je pense que pour lui l'expérience à été bénéfique... et maintenant avec mes 2jeunes frères il ne reproduit plus les mêmes erreurs qu'au début...

    " si je ne suis pas heureuse dans une relation au point ou je pense ressentir plus de plaisir avec un autre, je m'en vais! "

    tu est bien dans l'air dt temps."

    Je vais une fois de plus m'exprimer différement... je ne resterais pas dans une relation où je ne m'épanouis plus, ne ressens plus de désir, de passion ou d'amour... et je me vois mal commencer à être infidèle pour "combler un manque"... si le manque est important au point que ni discussions, ni thérapies de couple, ni quoi que ce soit ne vient à bout du problème, je m'en vais!
    Tout comme je ne resterais pas avec un homme qui me trompe impunément... et à mon âge ce n'est pas par problème que les jeunes trompent, mais par luxure...

    ps... leclerqu... vos copiés collés sont vraiment barbamts... vous ne savez pas penser par vous même?!

  • Je ne comprend pas ce que Leclercq et Lord Acton préconise? Sauver un couple à tout prix alors que l'on n'aime plus son conjoint... ?
    Ce n'est pas la routine qui me dérange... mais quand les sentiments ne sont plus là je doute qu'il est possible de les faire revenir...
    On peut rencontrer des problèmes, tout les couples ont des périodes heureuses, difficiles... mais si l'amour n'est plus... la solution est-elle réellement de tromper la confiance de son conjoint? de lui manquer de respect? pourquoi ne pas mettre un terme à la relation de façon à ne pas trop blesser la personne? pourquoi la salir en la trahissant? parce qu'on a beau être discret tout se sait et c'est très dur de se relever de ce genre de trahison...

  • @ Boo

    "A quel moment dans mon texte ais-je parlé de mettre le père à l'écart??!!! Mes parents ont eu la garde partagée..."
    tu n'en a pas parlé du tout, mais la garde partagée est quand même minoritaire.

    " si le manque est important au point que ni discussions, ni thérapies de couple, ni quoi que ce soit ne vient à bout du problème, je m'en vais!

    cette phrase est très différente de celle là

    " si je ne suis pas heureuse dans une relation au point ou je pense ressentir plus de plaisir avec un autre, je m'en vais! "

    " je ne resterais pas dans une relation où je ne m'épanouis plus, ne ressens plus de désir, de passion ou d'amour..." de passion.

    "Un des secrets des couples heureux réside dans le fait que leur amour n’est pas basé sur la passion mais sur une très profonde amitié que chaque partenaire tient à préserver. L’autre est un peu un invité exceptionnel qui mérite un traitement exceptionnel… Et tout est fait pour préserver cette amitié si précieuse...
    Ils possèdent aussi un compte d’épargne émotif dont le bilan est toujours positif de sortes que les disputes occasionnelles ne le vident jamais. "

    je pense qu'on ne peut pas construire une vie de couple durable sur la passion.

    "ps... leclerqu... vos copiés collés sont vraiment barbamts... vous ne savez pas penser par vous même?!"

    Oh je pense qu'il y a un certain nombre de personnes qui disent penser par eux mêmes, ne fonts que réecrire, les stéréotypes donts les média nous abreuvent, je préfére pour ma part m'intéresser à la pensée de différents auteurs lucides
    avec leurs livres et écrits, que je cautionne, et je m'autorise il est vrai à citer des extraits de ces écrits qui appuyent largement mon propos.
    ça évite aussi que des exceptions passent pour des généralités.

    "mes parents ont divorcés après 20ans de mariage et très franchement je ne comprend toujours pas pourquoi ils ne l'ont pas fait avant! ils me parlent de sacrifice pour leur famille, pour l'éducation de leurs enfants... blablabla..."

    ce genre de soucis pour la famille l'éducation des enfants n'existe plus beaucoup c'est bien ta pensée d'ailleurs !!!

    et tes parents onts attendus que vous ayez grandis avant de se séparer !!!
    les effets d'une séparation sonts plus néfastes por de jeunes enfants.

    "Tout comme je ne resterais pas avec un homme qui me trompe impunément... "

    je comprends, mais ça se passe encore dans les milieux bourgeois aisées

  • @Boo: je ne préconise rien. Je parle pour moi-même. Je dis juste que:
    - le meilleur moyen d'être malheureux est de permettre à de pseudo-rêves de dévaluer la réalité et que
    - un homme libre, responsable et mature n'abandonne pas sa femme et ne met pas en jeu les bases de sa famille sous prétexte qu'il pense qu'il prendrait plus de plaisir avec une autre femme.
    On peut évidemment essayer de construire une société sur des principes opposés. Cela fonctionne assez bien, un certain temps, pour peu que l'on fasse quelques piqûres de rappel idéologique régulièrement. Mais cette société-là finit par s'effondrer. Il suffit d'ailleurs de regarder autour de nous.
    Ce qui est étonnant, à une époque comme la nôtre, c'est que la morale n'est plus nécessaire - seul compte le réalisme.

  • @Boo,

    Vous dites "mais quand les sentiments ne sont plus là je doute qu'il est possible de les faire revenir...".

    Pour vous les sentiments c'est quoi ? Parce que si l'on aime une personne un jour, on l'aimera toujours ... mais différemment. Car le temps et la vie de tous les jours changent notre "passion romantique" en une chose plus terre à terre, tranquille. Mais pas cette petite chose qui vous a fait vous dire un beau jour : c'est avec lui que je veux vivre et fonder une famille. Enfin, c'est comme cela que le vois. Mais si au départ de la relation vous guettez sans arrêt la "baisse de la passion" bin ... c'est mal barré pour que cela dure ! Et c'est malheureusement les enfants les plus jeunes qui trinquent le plus. Alors que de voir ses parents se séparer lorsque l'on est plus grands, et certes traumatisant mais plus gérable.

    Mais comme l'on vit dans une société ou c'est le quand je veux, comme je veux et si je veux qui prime, la notion du "sacrifice" nécessaire à la solidité de la famille est difficile à tenir.

    (o_o)

  • @ Boo:

    Il faudrait peut-être préciser certaines notions et connotations dans cette discussion, et c'est d'ailleurs ce que nous faisons. J'ai l'impression que tous ici n'ont pas le même regard par exemple sur le mot "sacrifice". L'image des parents qui se détestent cordialement, ou qui souffrent l'un par l'autre mais qui, au nom de cet héroïsme que l'on nomme sacrifice, endurent le néant du couple, en effet, ce n'est pas très tentant.

    La liberté de changer est aujourd'hui acquise. Mais certains ou certaines en font du prêt-à-consommer. Quand on lit qu'une majorité de femmes divorces parce qu'elles sont "désappointées", pour moi cela me fait poser question sur ce qui les a faites se mettre en couple, et sur leur compréhension du couple. (Le désappointement doit aussi être le fait de pas mal d'hommes, et je pense qu'il y a aussi un "bovarysme" masculin).

    Le couple est une aventure sur la durée. Les conditions initiales restent longtemps en mémoire comme un rappel ou un fantasme, alors que naturellement une relation évolue.

    On peut bien sûr se demander à quoi sert de durer si la pression amoureuse retombe. Pour moi, les sentiments sont très importants mais ne sont pas tout, car j'en connais la fragilité. Je fonctionne dans l'idée que les sentiments ont besoin d'être complétés par le choix et l'engagement, seuls capables à mon avis de dépasser l'inévitable "bovarysme" des sentiments.

  • la fidélité c'est de l’égoïsme pour l'être-humain tout comme la diplomatie est de l'hypocrisie en politique... !

  • La fidelite a vie existe que chez les humains. Pourtant nous sommes des mammiferes comme les autres, avec la parole ... Pourquoi voulons nous absolument apartenir et posseder l'autre, au point d'exiger la fidelite a vie ? De quel droit ? Nous naissons seuls et nous mourrons seuls. Nous sommes des etres complexes, qui avons besoin du regard de l'autre pour vivre et cela depuis notre naissance.
    Plaire ou regarder fait parti de notre essence. L'envie de faire l'amour est vitale comme l'envie de manger, ou respirer, alors pourquoi notre ego nous rend faible au point de vouloir avoir la certitude que l'autre nous aimera toute une vie ?
    Je pense que dans toutes relations, il y a un debut et une fin, comme les saisons et les jours qui passent. Pour etre heureux, detachons nous de l'eventualite de demain et vivons le moment present au maximum.
    L'homme est un chasseur, la femme est la garante de la famille (dans les grandes lignes) avec tout ce que cela comporte.
    Acceptons nous les hommes et ils se rendront compte que nous ne sommes pas la pour les coincer a vie mais pour les aimer, les rassurer, les motiver et les seduire.

  • Permettez-moi de vous remercier pour votre résumé de "qui sont ces couples heureux" !!!
    Vous m'avez ouvert les yeux sur bien des questions auquelles je ne trouvais pas de réponse.
    Je suis un homme de 47 ans, ayant vécu de mes 30 à mes 40 ans avec une femme originaire de Russie avec laquelle j'ai eu deux enfants et une séparation houleuse.
    Depuis lors, j'ai bâti un nouveau couple depuis 5 ans, mais certaines zones d'ombre viennent pertuber mes sentiments.
    Je me retrouve parfaitement au niveau 3 des couples heureux et ressens beaucoup mieux ce qui nous manque pour aller plus loin.
    Merci encore pour le temps que vous avez passé à écrire ce résumé, sachez que ce n'était pas en vain et que vous apportez de la sorte du bonheur et de l'espoir à de lointains inconnus...hihihi
    En vous remerciant encore,

    Paul Roissy

  • Ne faut-il pas, d'abord, être fidèle à soi-même? Sans être fidèle à soi-même... comment trouver le moyen d'être fidèle à autrui? Le mariage n'est-il pas, désormais, une institution qui a vécu? Pourquoi ne pas passer à une étape suivante, permettant la dédramatisation et relativisation: un compagnonnage sachant parfaitement que nous ne serons pas, une fois pour toutes, attirés, sensibles, amoureux... Cette dédramatisation permettant aux enfants une meilleure gestion/digestion des problèmes parentaux infiniment plus perturbateurs qu'on ne veut bien le dire comme moyen de déresponsabilisation? Françoise Dolto mettait en garde: rien de bon, aussi bien pour un couple qui ne l'est plus, que pour les enfants en face d'époux-parents-potiches qui n'ont plus rien à se dire...

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