Science & Vie de septembre présente un petit dossier sur la pandémie et révèle des informations plutôt étonnantes en pages 62 et suivantes. En cause: l’Inserm, Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, seul organisme public français entièrement dédié à la recherche biologique, médicale et en santé des populations. Ses chercheurs ont pour vocation l'étude de toutes les maladies humaines des plus fréquentes aux plus rares.
En 2006 Fabrice Carrat, l’un des spécialistes mondiaux des simulations d’épidémies grippales de l’Inserm, avait fait une recherche sur une éventuelle pandémie. Il a utilisé un modèle mathématique originalement développé par des économistes, et utilisé également pour étudier internet et ses interconnexions. Ce modèle tient compte de la population par régions, avec les écoles, lieux de travail et possibilités d’échanges sociaux et donc de contacts contaminants entre les populations.
Je cite Science & Vie: «Reste ensuite à déterminer la probabilité qu’un individu contagieux transmette la maladie lors d’une rencontre avec une autre personne.
«Cette fois la méthode est empirique, reconnaît Fabrice Carrat. Nous estimons par exemple, au hasard, qu’il y a 10% de chances qu’un adulte ayant atteint le pic de contagiosité en contamine un autre lors d’une rencontre. Puis nous observons la courbe épidémique produite par le modèle, et si elle ne semble pas conforme à un scénario déjà observé lors des pandémies antérieures, nous essayons avec 20%, puis 30%, etc, jusqu’à ce que la courbe corresponde au modèle connu».
Le modèle retenu est celui de la grippe de 1917. Il fallait donc faire coller tout risque de nouvelle pandémie avec ce modèle.
Cela veut dire en clair que tout ce que l’on nous dit actuellement est irrationnel, sans fondement, irresponsable. Faire coller la réalité à un modèle supposé est antiscientifique: c’est du terrorisme scientifique et de l’empirisme le plus crasse. De plus on sait peu de choses sur le pourquoi de l’épidémie de 1917 et de la mutation du virus: les premières vaccinations sont parfois mises en cause, mais il faut aussi compter avec la guerre et l’affaiblissement des populations européennes, entre autres.
Selon le modèle de l’Inserm, la France atteindrait un pic de pandémie au 40e jour après le premier cas déclaré, soit 900‘000 personnes contaminées par jour! La France devrait déjà en être à plusieurs dizaines de millions de contaminés. Cherchez l’erreur…
Un deuxième article précise que l’OMS reçoit ces informations de l’Inserm sur la base de ce modèle faussé et les relaie au monde entier.
Dans ce deuxième article, Antoine Flahault, directeur de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique, relativise tous les modèles épidémiologiques. «En fait, ils sont surtout fiables pour prévoir des événement récurrents, comme la grippe saisonnière». «… les modèles ne sont ni plus ni moins que des formules mathématiques. Si on les applique avec des chiffres faux alors les résultats seront faux. Les prévisions sont surtout mauvaises si l’on pose de mauvaises questions aux mauvais modèles».
On sait que les prévisions épidémiologiques pêchent par excès. Dans les années 1990, les modèles utilisés pour prédire l’évolution de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, liée à la vache folle, annonçaient jusqu’à 10 millions de cas puis 5‘000 morts par an en Grande-Bretagne. Plus de 10 ans après seuls 180 décès ont été enregistrés.
Quand au vaccin, si tant est qu’il soit inoffensif et efficace, il arrivera trop tard: au mieux fin octobre, voire fin novembre. A raison de deux doses espacées de trois semaines, il ne sert à rien avant fin décembre, soit bien après le supposé pic de pandémie attendu pour fin octobre. Et si le virus mute il ne sert de toutes façons à rien.
On a donc fabriqué de toutes pièces une psychose sur la base de modèles faussés au départ et relayés par les plus hautes instances sanitaires.
Le terrorisme scientifique est en marche et nous fabrique un climat de guerre. Bientôt la fin du monde?
Commentaires
Il s'agit bien d'une épidémie psychique. La société contemporaine est devenue très névrotique, on se base sur des chiffres, des graphiques bidons , des pseudo-scientifiques et on n'observe plus grand chose. Retour aux intuitions, à l'intelligence émotionnelle, faisons confiance au monde et à la nature.
«Cette fois la méthode est empirique, reconnaît Fabrice Carrat. Nous estimons par exemple, au hasard, qu’il y a 10% de chances qu’un adulte ayant atteint le pic de contagiosité en contamine un autre lors d’une rencontre.
10 % de chances de contaminer quelqu'un ? Décidément, la langue française "fout le camp". J'aurais nettement préféré "risque de contaminer".
Mais comme on lit souvent, par exemple, que l'équipe suisse de football risque de gagner, je ne suis pas vraiment surpris...
Personnellement je ne connais qu'un seul jeu où l'on risque de gagner : la roulette russe.
Si la précision scientifique de M. Fabrice Carrat est égale à celle de ses connaissances en français, on peut avoir des doutes sur ses calculs...
Mais à sa décharge, il n'est pas le seul à faire la confusion. Les journalistes sont également passés maîtres en la matière !
@ Michel:
Votre humour perçant ne manque pas de piquant! Quand à sa méthode, je cherche encore où est la science qui a déclenché une alerte mondiale.
Cher Hommelibre, vous avez grandement raison de relever l'escroquerie, principalement engrangée par la société des pharmaceutiques. Cette parano a été savamment orchestrée pa un ensemble de croyances verrouillées.
"Faire coller la réalité à un modèle supposé est antiscientifique..."
Pas tout à fait.
C'est une méthode empirique et scientifiquement valable: On crée un modèle dont on pense qu'il reflète la réalité.
Mais ce modèle est basé sur des paramètres dont on ne connait pas la valeur exacte. On calibre donc la méthode sur la base d'observations disponibles (une épidémie antérieure) pour déterminer ce(s) paramètre(s). Donc on ne colle pas la réalité à un modèle, un calibre le modèle avec des observations réelles. Une fois calibré, on peut utiliser le modèle pour faire des projections.
Jusqu'ici, rien n'est condamnable. C'est similaire à ce qu'a fait et continue à faire le GIEC (IPCC) pour la projection de la témperature de la planète dans 10, 20, 100 ans.
Ce qui est dangereux, c'est d'utiliser ses résultats à des fins politiques et économiques, comme dans: "l'OMS reçoit ces informations de l'Inserm sur la base de ce modèle faussé et les relaie au monde entier."
Le modèle n'est pas faux, mais ce n'est qu'un modèle, avec beaucoup d'inconnus et d'incertitudes, (avancées médicales, état de santé général de la population, risques réelles). Et les paramètres utilisés sont des valeurs arbitraires, il n'a pas moyen de les déterminer avec précision.
Antoine Flahault le dit haut et fort quand il relativise ces modèles : "Si on les applique avec des chiffres faux alors les résultats seront faux. Les prévisions sont surtout mauvaises si l’on pose de mauvaises questions aux mauvais modèles".
C'est l'utilisation et l'interprétation malintentionnées et frauduleuses de ces modèles qui est en cause. Des scientifiques qui ont des intérêts personnels à défendre, des politiciens qui n'y comprennent rien mais qui se plaisent à élever ce genre de jeu mathématique au niveau du dogme, c'est des lobbys et groupes d'intérêts qui y voient des opportunités pour se réserver une part d'un énorme gâteau à partager.
Que ce soit au niveau du changement du climat, de l'obésité, de l'alcool ou de la fumée passive, les méthodes sont les mêmes: abuser de la science (sciemment ou par ignorance), semer la peur pour pouvoir en profiter.
@ benpal:
Merci pour ces précisions et ajustements. On peut en effet admettre qu'il faut une référence pour évaluer un concept ou un modèle. Mais cela devrait rester à l'état d'hypothèse. Je trouve cependant cette démarche abusive parce que réductrice: trop peu de paramètres sont pris en compte. Il y a l'inégalité devant la maladie, les conditions sociales, et j'en passe.
Un modèle mathématique peut-il rendre compte de la réalité complexe? N'est-ce pas abusif d'en faire une référence, déjà au niveau du chercheur? Mais comme vous le dites il peut y avoir des enjeux personnels dans la motivation du chercheur.
@hommelibre: tout à fait d'accord avec votre analyse. Dans une certaine mesure, un modèle mathématique peut être utile pour évaluer des scénarios, des hypothèses de travail. En aucune cas devrait ce genre de modèle être pris pour la réalité.
Un seul mot : FuckLaGrippe
www.fucklagrippe.com
@ Jim: excellent!
Bonjour. je suis auteur-compositeur-interprète et j'ai écrit une chanson sur cette grippe... écoutez-la svp et faitesd la circuler, vous avez le feu vert!
Je suis content de constater que je ne suis pas seul a penser que cette histoire est louche
Merci, Lorence Laverdiere
envoyez moi un E-Mail et je vous enverrez la chanson en MP3 Merci, Lorence Laverdiere
merci de m'envoyer votre chanson sur la grippe
On peut aussi avoir d'autres raisons pour ne pas se faire vacciner : dans mon quartier, nous avons entendu une musulmane pratiquante dire que son imam lui avait interdit de se faire vacciner, attendu qu'il y aurait du porc dans ce type de vaccin (la grippe qu'il prétend soigner étant de type porcine).
bof la grippe normal fait plein de mort elle ossi