Hôpital de Gaza : le New York Times reconnaît sa faute.
Tous ont plongé, dont cette institution qu’est le NYT. Tous ont relayé immédiatement, sans recul, la fausse information du bombardement par Israël de l’hôpital Al-Ahli.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Hôpital de Gaza : le New York Times reconnaît sa faute.
Tous ont plongé, dont cette institution qu’est le NYT. Tous ont relayé immédiatement, sans recul, la fausse information du bombardement par Israël de l’hôpital Al-Ahli.
La jeune femme a donc commis un délit de dénonciation de crime imaginaire. Ce délit n’est pas très fréquent mais pas si exceptionnel non plus. Ces dernières années quelques affaires ont déjà défrayé la chronique. Selon La Voix du Nord il y aurait des centaines de fausses victimes chaque années en France. Petite liste non exhaustive en fin de billet.
La science aurait réglé la question climatique? Détrompez-vous. Voici un des scientifiques de haut niveau qui conteste les méthodes et les conclusions du GIEC. Il a pourtant été un des conseillers climat de Barak Obama.
Le feuilleton continue à la tête de MeToo. Les kadors, comme d’habitude, attirent toute la lumière sur eux. Nous étions restés à la menace de plainte pénale d’Asia Argento contre Rose McGowan. Sur ce front-là ça se calme, Rose ayant exprimé des excuses à l’actrice italienne.
Nous préparerait-on une affaire Jacqueline Sauvage à l’envers? Le meurtrier a-t-il agi dans une une sorte de légitime défense face à son épouse? Au point où l’un de ses avocats puisse affirmer qu’il y a deux victimes dans cette affaire?
Des années de doctrine interventionniste, de Georges W. Bush à Barak Obama, se soldent par un bilan effroyable et un monde devenu beaucoup plus dangereux. Même le gain de paix de la construction européenne n’est plus garanti.
Quel que soit le contenu des messages c’est une affaire d’État, selon le journaliste Gérald Olivier. Il connaît bien les États-Unis. Il est titulaire d’un Master of Arts en Histoire américaine de l’Université de Californie. Il a vécu plusieurs années sur la côte ouest. Aujourd’hui il tient un blog: France-Amérique.
Celle-ci vient de Grande-Bretagne. Elle est rapportée par plusieurs médias et par Cathy Macculloch, l’avocate de l’accusé, sur son blog. Voici l’affaire.
En quelques points rapides je complète mon billet d’hier. Les faits parlent d’eux-mêmes. La colère monte devant autant de mensonges et de manipulations sociales.
Comfort est anglaise. Elle vit près de Londres. Ce n’est pas un prénom habituel, Comfort. Ça fait penser à une marque d’adoucissant textile. Là où elle est maintenant il n’y a pas d’adoucissant dans les lessives.
Ce pourrait être le jeu des sept erreurs. Chacun fera son propre calcul. Il suffit de comparer les images. On constate les différences entre la réalité et la pub. La publicité raconte ce qu’elle veut. Y compris la pub sur les femmes battues. Elle n’est surtout pas réaliste, elle ne présente pas une information objective: elle doit faire croire à ce qu’elle montre.
Il n’y a pas grand chose à faire à Elbœuf. C’est une commune de Haute-Normandie située au bord de la Seine, au sud de Rouen. Une elbeuvienne de 17 ans a choisi une manière originale de tuer le temps. Elle est partie en voiture avec deux connaissances masculines. Dans la forêt d’Orival toute proche, ils ont fait l’amour à trois.
L’ancienne membre des Femen Amina Sboui a reconnu aujourd’hui avoir menti et inventé de toutes pièces l’agression qu’elle prétendait avoir subi en juillet. Elle avait lancé l’alerte sur son compte Facebook le 6 juillet, affirmant avoir été attaquée par un groupe de salafistes.
Surtout pas bouger. Rien faire. C’était mieux avant. P*** y m’énervent. Les opposants au tunnel sont-ils pris de boisson, ou de délire psychédélique? Ils devraient faire attention à ce qu’ils consomment: leur bad trip ronge leur tête comme un rat. Ils consomment trop, et pas de la bonne. Je les soupçonne même d’avoir pris autre chose que la moquette.
Le 6 juillet, 20minutes France annonçait en titre:
«Perpignan: une marche blanche en soutien à Lola, victime d’un viol», ajoutant sans douter: «Âgée de 26 ans, la jeune femme a été victime d’une agression sexuelle».
Le détail suivait dans ses colonnes:
Le décès d’un participant sur le site de Koh Lanta avait ému le paysage médiatique au début du printemps. TF1 avait immédiatement annulé le tournage et la diffusion de la saison 2013.
Le public réalise difficilement les conséquences d’une fausse accusation, quel qu’en soit le motif. La question est peu documentée et peu médiatisée. Cela reste du domaine de l’exception. Or ce n’est pas le cas.
François Hollande tente d’éteindre le feu en évoquant la gauche morale. De son côté Ayrault, le regard dramatiquement vide, dit qu’il faut regagner la confiance des français. C’est beaucoup d’énergie, c’est même une débauche d’énergie pour tenter de sauver les meubles du parti majoritaire, qui se trouve enfermé par ses propres thèmes et en délicatesse d’autorité. C’est plus souvent en milieu ou en fin de mandat que la majorité doit reconquérir l’opinion. Ici c'est après moins d'un an de gouvernance. La gesticulation des dirigeants actuels semble peu propice à prendre le pays à bras le corps.
Les politiciens français ressemblent davantage aux nobles de l’ancien régime qu’à des saints. Ils sortent de l’ENA, disposent souvent d’un bon patrimoine, sont écoutés et disposent d’une autorité qui frise le privilège. Les courbettes devant les députés font partie des rituels modernes. Quant aux ministres on les croirait toujours en pays conquis.
Il y a encore peu le président Hollande affirmait qu’il croyait son ministre. Qu’il avait confiance en sa parole. Il l’a dit publiquement. Le clash politique est d’autant plus grand. On ne peut évidemment pas rendre messieurs Hollande et Ayrault responsables du comportement individuel d’un ministre. On peut toutefois se poser des questions en particulier sur la notion d’autorité, et se demander s’il n’y avait pas moyen d’éviter une telle catastrophe.