Emblème du WWF, le panda est, on le sait, une espèce menacée d’extinction. Son habitat s’est considérablement réduit, et son alimentation très spécifique ne lui permet pas de s’adapter partout.

A cela il faut ajouter un taux de reproduction très bas, et selon certains naturalistes, une sorte de «paresse» sexuelle.

Une polémique circule sur le net et dans certains médias: faut-il vraiment sauver le panda? Selon le présentateur de la BBC Chris Packham. "Voilà une espèce qui a emprunté, de son plein gré, un cul-de-sac évolutionniste", a-t-il déclaré au magazine Radio Times.

«Le naturaliste de 48 ans pense que l'argent dépensé à la conservation du panda serait mieux investi pour d'autres animaux, l'espèce n'étant pas assez forte pour survivre seule. "Ce n'est pas une espèce forte. Malheureusement, c'est gros, c'est mignon et c'est un symbole du WWF (Worldwide Fund for Nature, ndlr); et nous injectons des millions dans sa conservation", a-t-il rappelé. "Je considère qu'on devrait retirer la prise. Laissez-les partir, avec un degré de dignité", a ajouté Packham.»

Des espèces disparaissent, cela semble être la loi de l’évolution. Actuellement de graves menaces pèsent sur les abeilles, avec des conséquences combien plus importantes pour la vie. Les abeilles sont des intermédiaires indispensables dans la biodiversité et pour la survie de nombreuses espèces végétales, grâce au travail de pollinisation qu’elles effectuent. La disparition des abeilles mettrait en péril une grande partie des écosystèmes, et notre espèce pourrait en être affectée.

Faut-il donc continuer à mettre des millions dans la sauvegarde d’une espèce qui disparaît à moindre risque, ou faut-il mettre cet argent à préserver la survie des espèces les plus utiles?

Le panda est certes devenu un symbole, et son image est des plus craquantes. Même s’il n’est pas un simple nounours comme le rappelle la vidéo ci-dessous.

Sa sauvegarde et cet interventionnisme humain sont-ils vraiment utiles? Le débat est lancé.

Par contre, on aimerait bien que les otages soient une espèce disparue, et que les deux otages suisses en Libye retrouvent leurs familles...