Certains Belges sont de dignes descendants d’Astérix. Un groupe d’entre eux fait de la résistance à l’envahisseur auto-proclamé sauveur du monde: le vaccin. Un article du Monde relate cette résistance.
En voici quelques extraits:
«Le dossier de la grippe A(H1 N1) est désormais, en Belgique, entre les mains des juges. Une mobilisation contre la vaccination a, en effet, débouché sur une action en référé de centaines de personnes contre la ministre de la santé, Laurette Onkelinx (PS), il y a quelques jours. Un mouvement baptisé "Initiative citoyenne", qui affirme qu'il n'est pas opposé par principe aux vaccinations, soutient que les produits mis sur le marché n'ont pas été suffisamment expérimentés et que le grand public se voit refuser les informations "loyales, claires et équilibrées" indispensables.
Initiative citoyenne s'appuie sur une abondante littérature pour évoquer le danger des adjuvants aux vaccins, dont le squalène, inclus dans le vaccin commandé par les pouvoirs publics, le Pandemrix. Celui-ci contiendrait aussi, souligne leur avocat, Me Georges-Henri Beauthier, un composé foetotoxique - le thimérosal - et un produit potentiellement stérilisant, le polysorbate 80. Des craintes similaires ont été exprimées ces derniers jours aux Etats-Unis, où des personnels de santé de la ville de New York ont annoncé leur intention d'agir en justice contre une vaccination obligatoire.»
La question des adjuvants est également à l’origine de la résistance de nombreuses infirmières et infirmiers français:
"Problèmes de l’adjuvant du vaccin H1N1
Un adjuvant est une substance chimique qui est utilisée pour rendre le vaccin plus efficace et qui peut permettre d’utiliser une dose d’antigènes plus faible. La question est de savoir l’impact que pourrait avoir un nouvel adjuvant sur les maladies auto-immunes qui sont justement causées par un dérèglement du système immunitaire.
Un adjuvant, le AS03 utilisé pour le vaccin préparé par GlaxoSmithKline (GSK), permet d’utiliser de très faibles doses d’antigène, multipliant ainsi le nombre de doses possibles. Le système de surveillance qui sera en place devra garantir que les personnes qui ont une maladie auto-immune (diabète, hypothyroidie, arthrite, sclérose en plaques, etc.) ne verront pas leur problèmes s’aggraver.
Le vaccin H1N1 contient 10 fois moins d’antigène (pour accélérer la production, vu les quantités à produire rapidement) grâce à la présence de l’adjuvant AS03, un amplificateur d’effet qui consiste en un mélange de squalène et de polysorbate.
Un tel adjuvant n’a jamais été utilisé auparavant dans un vaccin commercialisé à large échelle, et peut donc déclencher des réactions immunitaires excessives et augmenter la probabilité et la fréquence d’effets secondaires rares, mais graves et dangereux, tels que le syndrome de Guillain-Barré.
Les additifs et adjuvants peuvent influencer la sécurité des vaccins de façon complètement imprévisible, comme on l’a vu par exemple avec le vaccin anti-méningo-enchéphalite à tiques TICOVAC, qui a dû être retiré du marché en 2001, 14 mois à peine après son lancement, pour cause d’effets secondaires graves et fréquents. La composition du Ticovac ne différait de celle de son prédécesseur que par deux additifs qui ont été éliminés depuis : l’albumine et un conservateur contenant du mercure. En conséquence le produit est interdit en Allemagne, et en France la posologie a été réduite de moitié, et l’indication a été retirée chez les enfants de moins de 3 ans. (détails dans les conclusions de la Commission de la transparence de la Haute Autorité de Santé : http://www.has-sante.fr/portail/upl...)
Notre expérience et nos connaissances des adjuvants amplificateurs de la réponse immunitaire sont très faibles, et chaque firme pharmaceutique utilise ses propres mélanges, dont elle détient les brevets.
Le passage des essais cliniques à l’administration systématique est une phase particulièrement sensible dans l’utilisation des médicaments. S’il a des effets secondaires inattendus, ceux-ci peuvent affecter un nombre très important de personnes avant qu’on puisse faire marche arrière. La vaccination immédiate de dizaines de millions de personnes par un vaccin peu testé est inquiétante : c’est une expérimentation grandeur nature."
A noter que le vaccin acheté par la Suisse contient les adjuvants incriminés.
PS: Les otages suisses en Libye sont-ils immunisés contre les rats du désert et les chacals de la politique? 15 mois de rétention pour une question de visa...