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La violence des enfants hyperactifs

La semaine dernière je recevais une mère avec son enfant déclaré hyperactif. Il devrait mis sous Ritaline. La mère et son ex-mari y sont opposés, car l’enfant souffre surtout d’agitation et de déficit d’attention dès qu’il est dans un groupe important - la classe par exemple - alors qu’avec deux ou trois personnes il a de grands moments de calme.

dispute-blog.jpgQui a déjà côtoyé une famille avec un enfant hyperactif sait combien les parents sont stressés. J’en parlais encore récemment avec une étudiante dont un des enfants est légèrement hyperactif et qui prépare un mémoire sur l’approche naturopathique de ce trouble du comportement.

Un enfant hyperactif peut aller jusqu’à la violence verbale et physique. Dans le cas de cette mère, son enfant n’en était pas là. Mais j’ai constaté qu’elle parlait vite, fort, et faisait souvent les réponses à la place de l’enfant. Le stress parental, ajouté à une nature expressive, la mettaient sous pression. Observant son fils je constatais qu’il montrait comme des moments d’inhibition quand elle parlait, suivi d’un sursaut très énergique. Chose que j’ai ressenti comme une pression pour lui aussi, pression dont il se dégageait pas cette forte énergie, comme si cela lui permettait d’évacuer quelque chose de trop serré en lui.
dispute_enfants.jpg
J’ai prescrit à l’enfant deux minéraux et une plante pour stabiliser, diminuer l’amplitude des réactions, et nous verrons à moyen ou long terme s’il y a un résultat. Mais j’ai aussi coaché la mère, sans vouloir changer sa nature expressive, mais en lui suggérant par exemple de laisser à son fils le temps de répondre lui-même, et de parler juste un peu moins vite. Elle a bien compris que son attitude, son stress, sans être la cause du trouble de comportement de son fils, peuvent peut-être parfois l’alimenter. Modifier les facteurs extérieurs fait partie d’une vision thérapeutique globale et redonne aux parents le sentiment de pouvoir agir pour le bien de leur enfant.

En parlant avec l’étudiante nous avons constaté que les enfants dits hyperactifs ont peu d’espace pour évacuer leur énergie et leur tension. Ils sont l’objet de surveillance permanente - pour prévenir les «bêtises» qu’ils peuvent faire, qu’ils ne sont pas souvent dans la nature mais plutôt enfermés dans les rues des villes et les appartements, et sont de plus l’objet d’une médicalisation constante de leur comportement. Cette étudiante me racontait même le cas d’un enfant ayant cassé le nez d’un autre en jouant, donc sans agressivité - ce que l’autre a confirmé; et bien la mère de l’enfant blessé a déposé plainte contre le premier.J e ne suis pas sûr que judiciariser à ce point les rapports humains soit utile ou pédagogique. Quand j’étais gamin on vivait les choses comme elles étaient sans en faire à chaque fois une affaire d’Etat. Et on ne vivait pas plus mal.

sport-enfants-003-jpg.jpgLe constat fait avec cette étudiante est que la violence naturelle de l’enfant hyperactif ne peut trouver d’exutoire ou de soupape simple, non conflictuelle. Les analyses de la violence des enfants vont souvent dans le sens du refus de cette violence. Or  elle n’est pas forcément quelque chose de mauvais en soi, mais de mal canalisé. J’ai partagé un temps la vie d’une compagne enseignante, je sais donc qu’il y a des comportements violents où canaliser ne suffirait pas. Mais pour d’autres, il y a peut-être une piste à explorer: reconnaître qu’une certaine violence n’est pas à condamner automatiquement, mais à accepter et réorienter, en donnant des soupapes et des voies d’évacuation à l’enfant.


PS: Les otages suisses de l’Etat libyen subissent la violence et la contrainte du pouvoir. Peu de moyens pour évacuer leur pression. Reprendre pied dans la vie à leur retour prendra du temps.

desertsahara.jpg

Catégories : Santé 32 commentaires

Commentaires

  • Bonjour hommelibre.

    défaut éducatif ? dans le cas de cette mére où est le pére ?

    "Orthomagazine - Autre “épidémie”, l'hyperactivité : pour vous existe-t-elle ou pas ?

    "Aldo Naouri - Hyperactivité, troubles de l'attention, troubles des comportements sont directement réactionnels à un défaut d'éducation ! Ce sont les manifestations de l'angoisse dans laquelle se trouve l'enfant à qui on ne fixe pas de limites. J'ai d'ailleurs été en total désaccord avec l'expertise de l'Inserm sur le trouble des conduites."

    http://appy.ecole.free.fr/articles/20080300e.htm

    "Des difficultés relationnelles, des retards d’acquisition du langage, des problèmes scolaires ou d’hyperactivité. Ce sont souvent de petits obsessionnels, et ils ont globalement plus de mal, depuis quinze ou vingt ans, à devenir autonomes. La preuve ? L’incroyable développement des professions qui visent à leur « rééducation », comme la psychomotricité ou l’orthophonie. "

    http://in-nocence.org/public/read.php?3,3651

    "
    Les troubles les plus fréquents qui affectent, aujourd’hui, les enfants peuvent
    être, en gros, rapportés à la catégorie des retards de la maturation. Ils témoignent
    d’une surprotection parentale en général et maternelle en particulier.
    Ils se traduisent par :
    - des troubles du sommeil, qui surviennent à tout âge ;
    - des troubles moteurs consécutifs à une mauvaise intégration du schéma
    corporel ;
    - des troubles du langage : troubles de l’acquisition ou du développement ;
    - des troubles du comportement : caprices, opposition, violence,
    hyperactivité ;
    - des retards d’acquisition de la lecture, de l’écriture, de l’orthographe ;
    - des retards scolaires."

    http://www.aldonaouri.com/textes/Japon.pdf

  • @ Leclercq,

    Dans le cas précis les parents sont séparés, mais restent en total accord sur l'éducation et ont une attitude identique face à leur enfant, y compris sur le refus de la ritaline.

    Je ne suis pas aussi catégorique que M. Naouri sur les causes de l'hyperactivité. Je n'ai pas son expérience, mais par exemple dans le cas de l'étudiante dont je parle, sa fille a manifesté des signes d'hyperactivité dès le lendemain de sa naissance. Il y a aussi des aspects physiologiques en cause, semble-t-il.

  • "Ils témoignent d’une surprotection parentale en général et maternelle en particulier."

    Ce genre de raisonnement à le don de me faire bondir, Leclercq !

    Que vous luttiez pour défendre les hommes des féministes soit. Mais ne chargez pas sur le dos des mères des clichés psy à deux balles !!

    (^/^)

  • Je pense en effet qu'on ne peut pas généraliser cela, Loredana. Les facteurs physiologique, comme l'influence de l'excès de sucreries, les polyphosphates, semblent jouer un rôle important. Certains de ces enfants sont peu accessibles par une psychothérapie parce que justement l'aspect physiologique tient une place, même si il y a encore des controverses entre les spécialistes.

    J'apprécie par contre certains aspects du discours de Naouri. Comme le fait de laisser les enfants se disputer pour un jouet sans intervenir, sauf quand cela devient trop bien sûr. Cela rejoint l'idée de laisser une certaine violence s'exprimer, jusqu'à un point au moins. Les humains ont de la violence en eux, sans ce cela soit pathologique pour autant. Des enfants qui se disputent mettent en place des codes. Cela peut bien sûr créer des schémas dominants-dominés, inévitable. Mais il y a des compensations. Moi je n'étais pas un gamin bagarreur, je m'éloignais donc des disputes, et j'ai développé ma tête plus que ma force physique et cela me va bien.

    Et puis, plus tard à l'âge adulte, la socialisation et la réflexion doivent corriger ces schémas s'ils ont eu lieu.

  • Sorry John, mais le sujet est trop important pour que je ne signale pas une thérapie qui pourrait grandement aider les "victimes". Une excellente étude a été faite en Allemagne dont je fais paraître un extrait. S'il y a des personnes intéressées, il peuvent toujours me contacter sous b.mathis@tele2.ch:
    Traitement du syndrome de déficience d'attention (ADS)et l'usage de la thérapie BEMER


    La thérapie BEMER n'est pas un substitut de thérapie conventionnelle.

    De nos jours la majorité des spécialistes reconnaissent que l'ADS est une maladie d'origine biologique dans laquelle des facteurs génétiques semblent jouer un rôle. D'autres facteurs tels que l'alcool ou le tabagisme, comme causes possibles de dommages pendant la grossesse, sont sujet de discussion.
    Il est probable que chez les enfants affectés (dans certains cas chez les adultes aussi) ce syndrome soit provoqué par des déficiences du métabolisme cérébral (par ex. des transmitteurs). Le diagnostic sûr établi, la thérapie consiste en général en une combinaison de médicaments, de psychothérapie, physiothérapie et de thérapie de relaxation ainsi que, dans le cas idéal, d'un entretien et d'un suivi approfondis des parents, des enseignants et des éducateurs.
    Tel que ses effets le laisse supposer et comme le confirment les témoignages de parents, la thérapie BEMER est un complément efficace. Ses actions sur le système nerveux central et périphérique ainsi que sur le système neurovégétatif sont d'une grande importance. L'amélioration de la circulation sanguine (en particulier de la microcirculation), l'augmentation de la pression partielle en oxygène sont la base de l'amélioration:
    • du métabolisme cérébral,
    • de la régulation nerveuse centrale et des mécanismes de feed-back
    • de la transmission des impulsions nerveuses (neurotransmitteurs)
    • de l'harmonisation du système neurovégétatif
    • de l'effet déstressant et de la régénération psychovégétative

    On constate chez de nombreux enfants la présence d'une flore intestinale déstabilisée fréquemment liée à une mycose (Candida albicans) de l'intestin. Ainsi au lieu d'être correctement digérés, les hydrates de carbones fermentent. Pendant cette fermentation, de faibles doses d'alcool toxique se forment qui déclenchent l'hyperactivité typique dans le métabolisme du cerveau hypersensible des enfants.
    Une des premières mesures consiste à rétablir la flore intestinale par un changement de nutrition. Les résidus de métaux lourds (amalgame !) et autres facteurs parasites jouent un rôle supplémentaire.
    Chaque cas doit donc être traité en particulier par une thérapie appropriée !

    Source AFB Liechtenstein

    En tant que naturopathe, mon hommelibre connaît certainement aussi des thérapies pouvant aider !?

  • "Le constat fait avec cette étudiante est que la violence naturelle de l’enfant hyperactif ne peut trouver d’exutoire ou de soupape simple, non conflictuelle. Les analyses de la violence des enfants vont souvent dans le sens du refus de cette violence."
    Je pense qu'on comprend effectivement très mal la violence, et les mécanismes qui y conduisent. J'ai assisté à de nombreux colloques sur la violence, et ce qui me dérange systématiquement, c'est:
    - le refus automatique de la violence sans même avoir essayé de la définir - il est comme entendu que la violence est mauvaise indépendamment du fait que personne ne sait exactement de quoi on parle (jamais bon signe, ces réflexes pavloviens), et
    - la tentative de délimiter une classe de personnes violentes dont l'auteur de la délimitation ne fait évidemment jamais partie - pourtant, il n'est pas rare que les participants à ce type de colloques s'injurient...
    Personnellement, il me semble plus sain d'accepter la violence comme une possibilité bien présente mais que l'on maîtrise pour la contenir au cas par cas. Le refus de la force compte pour beaucoup dans la déshumanisation des rapports sociaux. Comme disait Gandhi, la non-violence présuppose la capacité de frapper. Il faut être fort pour être bon et généreux. Le faible ne peut être que lâche.

  • @ Lord Acton:

    En effet le réflexe pavlovien remplace parfois la réflexion, en particulier dans ce cas. La violence refusée chez l'autre est le miroir de notre incapacité à la gérer, et à la peur qu'elle suscite. Une société de porcelaine est je pense beaucoup plus dangereuse à vivre qu'une société expressive. La violence y est retournée contre soi-même: dépression, échec, manque d'audace et soumission, des plaies terriblement actuelles.

    Mais bien sûr la violence doit trouver des voies d'expression si possibles créatives, ou du moins avec la limite du respect de l'intégrité de l'autre, même s'il y a une forme de transgression des frontière relationnelles dans cette violence dont la limite doit s'ajuster peu à peu. C'est aussi en l'exprimant que l'on apprend ces limites.

    Je repense à cette nécessité de définir les choses, en particulier suite à votre comm sur mon billet sur l'érotisme et le porno. J'y reviendrai.

  • Les facteurs physiologiques semblent jouer un rôle, non seulement pour les hyperactifs mais aussi pour d'autres "troubles" chez un jeune enfant qui déborde un peu du moule dans lequel les éducatrices ou les enseignants-es voudrait le voir.
    C'est en tout cas une des réponses que font les psy lorsqu'un enfant leur est envoyé par le système scolaire. On essaie les régimes, la Ritaline, les séances psy ... pour des carences scolaires qui dérangent les adultes (c'est trop rébarbatif de s'occuper d'un enfant qui patauge en classe, vaut mieux l'envoyer au SMP, comme cela le problème est réglé. Pfff...)

    Sur le fait de laisser les jeunes enfants exprimer leur colère/frustrations/violence, oui d'accord, mais tout dépend ce que l'on entend par là et dans quelle situation. Si un enfant veut le jouet qu'un autre est entrain de prendre et qu'il le bouscule, pousse ou tape, bin OK. Mais si un enfant arrive est qu'il bouscule, pousse ou tape pour le lui arracher des mains, c'est pas la même chose.

    Plus tard cela s'arrange, dans la plupart des cas, pour autant que l'étiquette qu'on leur à mise soie partie.

    (o-o)

  • Je pense que chaque situation est particulière, Loredana, et aussi chaque parent ou éducateur est particulier. Chacun a ses propres croyances, ses insécurités, et sa limite de tolérance. Cela rejaillit sur les enfants. Par exemple sur l'expression de la colère ou dans une dispute.

    Je comprends la limite que vous posez dans le cas du jouet. Les enfants apprennent aussi que l'injustice existe, et cela les éveille au besoin de justice. Aux parents ou éducateurs de corriger le tir, de mettre à plat l'injustice pour la faire comprendre. Mais elle ne peut être comprise que quand elle a eu lieu et a été ressentie comme telle. Sinon c'est trop théorique et ne trouve pas d'ancrage intérieur et relationnel.

  • A mon avis, les parents se déchargent un peu trop facilement des enfants, en chargeant les éducateurs/prof des tâches éducatives et en les envoyant aux psy au moindre accroc. Ils (les parents) devraient apporter une grande part en se responsabilisant. Encore faudrait-il que les enfants en aillent qui prennent l'éducation à coeur. Souvent, le problème se situe à ce niveau. Quant à la violence, l'homme à la factulté de contrôler ses propres pulsions et le Yoga ou la sophrologie pourraient aussi être un moyen pour y parvenir.
    Hélas, le temps moderne n'incite guère les couples (travaillant les deux souvent par nécessité) à s'occuper de leur progéniture, la télé, le ciné et autres distractions s'en chargent. Va voir maman, papa travaille ou vice-versa.

  • Merci pour cette excellente note...
    Au Conseil d'établissement, je demanderai à ce que le sujet des enfants dirigé vers le SMP soit traiter.

    Souvent les enfants diagnostiqué hyperactifs ou avec des troubles d'attention ne sont pas violents mais ont été des victimes de violences, d'incompréhensions de la part du corps enseignants ou n'arrivent pas a s'identifier à la methode imposée.
    Il ne faut pas que le SMP devienne un lieu oú les enseignants se débarassent des élèves qui ne rentrent pas dans les statistiques de normalité imposée par le D.I.P.
    Heureusement, les parents peuvent refuser la Ritaline et autres traitements chimiques qui ont des effets secondaires.

    Bien à vous...;O)

  • Bonsoir hommelibre

    "Dans le cas précis les parents sont séparés, mais restent en total accord sur l'éducation et ont une attitude identique face à leur enfant, y compris sur le refus de la ritaline."

    c'est très bien qu'ils soit contre le refus de la ritaline.
    c'est bien d'être en total accord sur l'éducation, mais c'est différent d'avoir ses deux parents ensembles pour l'éducation.
    la mére doit bien jouer les deux rôles vu quelle ne vit pas avec le pére.
    elle doit bien avoir tendance à faire une srprotection, et ne pas savoir poser les limites ce n'est pas son rôle.

    "Les enfants d'aujourd'hui sont gâtés, comblés jusqu'au gavage et ce dès leur naissance. Ils font de plus en plus rarement l'expérience de ce manque. Ils manquent de manque. Le manque du manque, comme le montre Lacan, génère l'angoisse. D'où l'épidémie aux Etats-Unis d'enfants hyperactifs mis sous Ritaline. Comment apporter artificiellement ce que le père doit apporter à l'enfant ? "

    http://cecilebelmont.skynetblogs.be/tag/1/Aldo%20Naouri%20-%20psychologie%20-%20les%203%20peres%20-%20relation%20mere-enfant

    "Je ne suis pas aussi catégorique que M. Naouri sur les causes de l'hyperactivité"

    oui je reconnais qu'il est catégorique, mais j'estime que c'est la cause principale, il a qurante ans d'expériene, et lui n'a pas la langue de bois, il ose aller contre là bien-pensance actuelle.
    il a quand même constater que les troubles donts sonts atteints les enfants étaient inexistants quand il a commencé à exercé, et maintenant que tout le pouvoir est aux méres ils sonts légion ce n'est quand même pas un hasard.
    les enfants n'onts pas besoin de psy de tous bords, mais de parents qui sachent les éduquer, en jouant correctement leurs rôles.

  • Bonsoir loredana

    "Mais ne chargez pas sur le dos des mères des clichés psy à deux balles !! "

    je ne charge rien, au contraire je prone la lucidité. contre la bien pensance féministe actuelle.

    "mais c'est à ces dernières qu'il s'attaque d'abord. Les mères sont toutes-puissantes, martèle-t-il, il faut les arrêter. Sauvons les enfants de la fusion inquiète dont elles les accablent: «La maladie la plus grave qui puisse affecter un être humain (surtout masculin) en devenir, c'est d'être encombré d'une telle mère.» "

    http://livres.lexpress.fr/entretien.asp/idC=8312/idR=5/idTC=4/idG=0

    "Vous lancez un cri d'alarme contre la toute-puissance des mères. Pourtant, comme vous l'expliquez dans votre livre, si la toute-puissance des mères vient du fond des âges, pourquoi faudrait-il s'en inquiéter? "

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/famille/remettre-l-enfant-a-la-bonne-place_489894.html

    la pseudo-hyperactivité d'origine psycho-éducative

    ils n'onts pas appris à gérer leurs émotions. ils sonts facilement frustrés.

    et c'est le rôle du pére d'apprendre la frustration à l'enfant, l'enlever de la fusion avec la mére, le pére n'est pas une mére bis, comme veut nous le faire croire le féminisme, les adultes sonts égaux endroits, mais pas indifférents ce n'est pas la même chose, il ne faut pas changer la définition des mots.

    http://cafedesparents.org/?mode=actualites&cat=5

  • Chaque situation est particulière ? Ah bon ?!? j'étais persuadée du contraire !

    Je continuerai bien, mais ne connaissant pas les thèses de M. Naouri, et n'ayant pas envie de me les coltiner, je vous souhaite une bonne soirée.

    (o_o)

  • Rebonsoir Loredana

    "Mais ne chargez pas sur le dos des mères des clichés psy à deux balles !!

    Clichés que nenni, la triste réalité oui.
    d'homme évincés de leur rôle de pére, par les lois mises en place par les féministes, eux-mêmes n'ayant déjà plus de modéle avec un pére post-soixante huitart. de méres toutes puissantes, qui éjectent les péres s'imaginant quelles peuvent élever et éduquer seules leurs enfants.

    http://www.algerie-dz.com/forums/sante/18574-hyperactivite-chez-l-enfant-la-ritaline-et-ses-risques.html

    "L’hyperactivité et la Ritaline sont des lubies étasuniennes et canadiennes. Les États-Unis consomment 90% de la Ritaline produite dans le monde. La compagnie CibaGeneva Pharmaceuticals (également connue comme Ciba-Geigy Coorporation), une division de Novartis, produit la Ritaline et tente d’étendre le marché à l’Europe et au reste du monde (5)."

    "A court terme, la Ritaline inhibe la créativité et la spontanéité chez les enfants. Elle les rend plus dociles et obéissants, plus à mêmes de mener à bien des tâches monotones et ennuyeuses, telles l’étude en classe ou les travaux à domicile."

    "Il n’y a aucune preuve solide que l’hyperactivité soit une maladie organique."


    "Plusieurs études confirment que des problèmes psychologiques liés à l’environnement des enfants concernés provoquent des symptômes de ce qu’on appelle l’hyperactivité."

    "Il n’y a aucune preuve quant à l’existence d’anomalies physiques dans le corps ou le cerveau d’enfants étiquetés comme hyperactifs. Ils ne souffrent pas de déséquilibres biochimiques."

    "En sus des traitements médicamenteux et alimentaires, l'enfant diagnostiqué hyperactif a surtout besoin d'une éducation, d'une discipline et d'un soutien psychologique de la part de ses parents et du personnel éducatif."

    http://www.mensongepsy.com/fr/?page_id=28

    "Alertée par l’augmentation de prescription de la Ritaline, j’ai récemment fait part de mon inquiétude aux députés neuchâtelois sur l’augmentation alarmante de la prescription de la Ritaline dans ce canton. J’ai pu voir, à la lecture de la presse, que certains parlementaires avaient réagi, eux aussi inquiets. Je constate de plus en plus dans le cadre de ma profession (je suis enseignante) que parents et enseignants ne sont que rarement informés des effets secondaires notoires de la Ritaline. De plus, on ne leur révèle pas on plue que l’Association américaine de psychiatrie a inventé, en 1980, le désordre de déficit d’attention puis le syndrome d’hyperactivité sur des critères de comportement subjectifs.Il est dès lors inadmissible que la Ritaline, classée comme stupéfiant dans le Compendium suisse des médicaments et considérée plus puissante que la cocaïne (source : le Journal de l’association américaine de médecine), soit administrée de façon si généralisée à des enfants sur la base d’une ” maladie ” inexistante.Les troubles de comportement et d’apprentissage peuvent avoir d’autres origines comme les allergies, carences alimentaire, mauvaise nutrition, problèmes d’éducation"

    http://sites.rapidus.net/jeancbou/ritalin.html

    "Les experts estiment que la proportion d'enfants souffrant réellement d'un TDA (ou THADA, pour trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention, l'expression qui est maintenant officiellement consacrée) ne dépasse pas 5 pour 100. Pourtant, l'Organe international de contrôle des stupéfiants,
    une agence des Nations Unies, a relevé de fortes disparités régionales aux États-Unis où dans certaines écoles, plus de 20 pour 100 des élèves sont soignés pour un TDA à coups de stimulants, principalement du méthylphénidate. "

    " Il considère que les éducateurs dotés d'une solide expérience, ceux qui savent imposer fermement des limites, sont moins portés à se tourner vers l'arsenal pharmaceutique à la première difficulté. "

  • Loredana

    "mais ne connaissant pas les thèses "

    qui parle de thése, ce n'est que l'analyse lucide d'un homme d'expérience sur l'éducation des enfants et le rôle de chaque parent.

  • Loredana: "Chaque situation est particulière ? Ah bon ?!? j'étais persuadée du contraire !"

    Pas compris.

    (?¿?)

  • "J’ai prescrit à l’enfant deux minéraux et une plante pour stabiliser, diminuer l’amplitude des réactions, et nous verrons à moyen ou long terme s’il y a un résultat (...)"

    Hommelibre devrait être inculpé pour exercice illégal de la médecine.

  • Bonjour à toutes et à tous,

    Bonjour Hommelibre,

    tout d'abord, j'aimerais beaucoup qu'on m'explique ce qu'est un enfant hyperactif... parce que, si c'est le fait que les parents n'assument pas l'acitivité naturelle de leur enfant, à défaut d'être un légume devant la télé ou la "playstation"... ce sont les parents que nous devrions mettre sous amphétamines, histoire de les booster un brin.

    Ma moyenne, adorable bout de chou plein d'énergie, a été considérée, en son temps : hyperactive.

    Lorsque les "ès médecine", docteur de leur état, ont préconisé un traitement de son hyperactivité, je les ai simplement envoyé paitre dans le pré avec les autres moutons.

    En prenant en considération son énergie débordante, avec mon épouse, nous avons décidé avant tout autre solution : le sport.

    Nous avons choisi un sport de combat, violent, : le karaté Goshindo, variante du célèbre Budo, bien plus en phase avec la réalité violente de la rue.

    Ni médicaments, ni autres... elle s'est trouvée, s'est cadrée, a pu extérioriser son énergie en la canalisant dans un sport qui en demande beaucoup. Elle s'est aussi positionnée dans son rapport à autrui, trouver ses marques.

    L'hyperactivité enfantile n'est pas une maladie de l'enfant actuel, mais bien des parents démissionnaires et ce sont les parents qu'il faut traiter dans ce cas là.

    Bien à toi,

    Stéphane

  • Hello Stéphane,

    Merci pour ce témoignage. La Ritaline est une solution de facilité, en plus d'être une drogue. Je peux comprendre que dans des situations extrêmes où la violence physique est présente, des parents tentent tout. Mais votre expérience confirme l'idée du billet de cadrer l'énergie, de lui donner des soupapes et des lieux d'expression où en plus elle est codifiée.

    Dans le cas de l'enfant que je cite dans mon billet, il fait déjà du karaté. Cela ne suffit pas encore à canaliser son énergie, et les parents sont sous la pression constante du milieux scolaire et médical. On devrait peut-être faire la classe à ces enfants en pleine nature, aller par monts et par vaux, expliquer la science à partir du concret qu'il expérimentent dans leur corps, apprendre la langue autour d'un feu de bois, bref le moule scolaire n'est pas forcément leur manière d'apprendre.

    Bonne journée à toi aussi Stéphane.


    @ Plouc & Co: Vous connaissez mal la loi.

  • Bonsoir Hommelibre,

    Bin disons qu'il y a des fois où la tournure de vos réponses me laissent perplexe.

    J'évoque une situation. Vous répondez que chaque situation est particulière. Excusez-moi ... mais je m'en doutais un tantinet.

    Cordialement

    (o_o)

  • Bonsoir Stéphane

    j'ai beaucoup aimé ton post, c'est un témoignage très réaliste.
    c'est une inconscience des adultes aux états unis au canada de droguer les enfants à la Ritaline. on veut les garçons sages comme de gentilles filles
    encore la lubie de l'indifférentiation.

    Bonsoir hommelibre

    "Dans le cas de l'enfant que je cite dans mon billet, il fait déjà du karaté. Cela ne suffit pas encore à canaliser son énergie"

    comment est éduqué cet enfants comment se comporte le pére ?

  • Enfants hyperactifs.......connaissez-vous, tous, HL je pense que oui, le phénomène des enfants indigos?
    Je m'y suis beaucoup intéressée, ayant aussi une enfant dite hyperactive en son temps mais que nous avons réussi (avec l'aide du papa....ca c pour rassurer, si faire se peut, Leclercq) à canaliser cette enfant en respectant ce qu'elle était et en la nourissant intellectuellement différemment.

  • *Bonjour Loredana, bonjour les bloggeurs,
    Oui, nous sommes tous différents. Hyperactivité selon Larousse: Etat d'activité constante et d'instabilité de comportement, s'accompagnant de difficultés d'attention, observé spécialement chez les enfants. Les causes sont multiples et chaque cas demande une analyse et un traitement spécifique (psy etc.). Que dire de plus? Entourer l'enfant avec amour et tendresse, être à l'écoute, car c'est souvent cela qui manque (par manque de temps?).

  • Bonjour étoile des neige

    de l'hyperactivité il y en a peu 5% des enfants de la pseudo-hyperactivité beaucoup plus et c'est la plupart du temps un probléme éducatif.

  • @ vali:

    Je connais un peu la théorie des enfants indigos. Je suis dubitatif sur l'aspect mystique de la chose. Et sur le risque d'en faire de nouveaux enfants rois.

    Mais c'est bien que l'on tienne compte des potentiels qui s'expriment chez les enfants, et de ne pas en faire des malades, comme par exemple le fait de permettre à un enfant dit hyperactif d'être entendu et de trouver des voies pour canaliser utilement son énergie.

  • Bonjour hommelibre

    "un enfant dit hyperactif d'être entendu et de trouver des voies pour canaliser utilement son énergie."

    tu veux parler de qui là, des vrais hyperactifs où des pseudohyperacrifs ?

  • Leclercq, je ne sais pas si cette idée serait efficace pour tous les cas. Mais cela devrait faire partie de la réflexion des parents et de l'entourage de l'enfant. Il faut au moins essayer.

  • Bonjour hommelibre

    "hyperactif d'être entendu et de trouver des voies pour canaliser utilement son énergie" c'est très bien mais la majorité des hyperactifs sonts quand même des pseudo-hyperactifs, ils onts d'abord besoin d'adultes qui savent leur imposer fermement des limites.

  • bonsoir
    est ce que le jeu pue dimunier l'agressivite del'enfant hyperactif

  • Met lui une claque quand il fait une betise, ça sera un bon debut.

  • très bon article, a lire et a relire.

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