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Une mère privée de son enfant de 5 ans: bienvenue au club

On croirait entendre un père. Même des centaines de pères, des milliers de pères. Ah, ça n’arrive pas qu’aux autres. A lire dans Le Matin de ce jour.

séparation1.jpgC’est toujours triste qu’un parent et un enfant ne puissent presque plus se voir. Même après un divorce un enfant a droit à l’éducation et l’affection de ses deux parents. Le cas de Mélissa est exemplaire.

«Melissa Adam ne trouve pas de maman de jour. Elle a dû renoncer à la garde de son fils, Christopher. C'est son ex-ami qui s'occupe de leur enfant. Elle le voit deux fois par mois.»

«Pour moi, c'est un deuil à faire. Il n'y a plus de petit coucou de Christopher le matin, ni de bisou le soir pour se souhaiter bonne nuit.»

«Dès la fin des vacances d'automne en octobre passé, elle a donc dû se résoudre, en accord avec son ex-compagnon, à renoncer au droit de garde qui lui avait été accordé. Pour le bien de leur fils. «Nous sommes allés au Tribunal de Nyon et nous avons signé une nouvelle convention: c'est mon ex-compagnon qui a la garde de Christopher et nous exerçons désormais l'autorité parentale de manière conjointe. Il est père au foyer car son épouse travaille. Mais, si je ne l'avais pas, je ferais quoi?»

«En raison de ces nouvelles dispositions, Melissa Adam doit désormais payer une pension alimentaire. «C'est 350 francs par mois.» Cette maman veut interpeller les autorités sur sa situation précaire. «Je ne suis pas un cas isolé. Je peux sans problème me faire la porte-parole de ces mamans qui souffrent en silence.»
separation.jpg
Je prends le pari: elle aura les aides sociales qu’on refuse aux pères. Elle pourrait aussi se faire porte-parole des milliers de pères, dont beaucoup ne voient même plus leurs enfants alors qu’ils veulent assumer leur part. Elle peut aussi demander l’équité en ce qui concerne la pension alimentaire.

«Ensuite, sa situation financière est précaire. «Je gagne 3400 francs par mois, je paie 2000 francs de loyer, alors comment je fais pour me payer quelqu'un si je veux garder mon fils à la maison?»

Je ne connais pas beaucoup de pères séparés qui peuvent se payer un loyer de 2’000.- par mois. Beaucoup sont dans des studios, exangues financièrement par des pensions à 800.-, 1’200.- ou encore plus.

Comme le dit Mélissa, il y a un problème pour les parents divorcés. Pour les deux parents. Et largement plus pour les pères que pour les mères. Et des milliers d’enfants chaque années perdent tout repère paternel, et plus rarement tout repère maternel.

Allons Mélissa, souffrez en silence et prenez votre mal en patience. C’est ce que l’on répète aux pères depuis des dizaines d’années. C’est aussi ça, l’égalité: il n’y a pas de raison que les mères n’en bénéficient pas.

Bienvenue au club, Mélissa.



PS: Il faudrait séparer les otages suisses de leurs geôliers. Sans pension alimentaire pour le klan. Il y a parfois des divorces nécessaires.

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Catégories : société 22 commentaires

Commentaires

  • Dur, dur, hommelibre, ces paroles un peu sarcastiques. Mais vous avez raison de mettre le doigt là où ça fait mal.

  • Je viens de lire votre commentaire, qui me touche... et me permet une petite précision afin qu'il n'y ait pas de malentendus:
    J'ai deux fils de deux pères différents.
    Le premier, ne voit pas son fils depuis 9 ans et ne paye aucune pension alimentaire bien qu'il le devrait. La paternité ne l'intéresse pas, et courir après un fantôme, ne m'intéresse pas non plus.
    Le second, dont on parle dans l'arcticle, fait partie des ces pères séparés des enfats qu'ils aiment plus fort que tout au monde. Losrque Christopher vivait avec moi, le tribunal tutélaire lui avait incombé de payer une pension démesurée par rapport à ses moyens. Lors de cette séance, j'ai demandé à ce que cette pension soit baissée au plus bas:350CHF. Il a vu son fils autant qu'on a pu s'arranger (tout comme on s'arrange maintenant). Nous avons toujours mis l'amour pour notre fils en tête de nos priorités et cela fonctionne depuis des années... Selon moi, cela devrait être ainsi pour tous les parents divorcés. Vous divorcez de votre femme, non pas de votre enfant!!
    Ceci dit, l'article du matin est mal interprété (ou mal écrit, au choix!):
    Le problème n'est pas le fait que j'ai une pension alimentaire à payer! C'est qu'on en arrive à la séparation à cause de la pénurie de mamans de jour! C'est ça le sujet de l'article. (le journal La Côte décrie le problème bien mieux)
    Cependant, je me permet aussi de préciser, que NON je ne bénéficie d'aucune aide sociale pour la simple et bonne raison que je travaille. Lorsque j'ai pris contact avec le CSR de Nyon pour m'aider à trouver une maman de jour, leur seule réponse était d'aller m'inscrire au chômage ainsi j'aurais du temps pour mon fils. C'est pitoyable.

    Si je peux me permettre une pensée à tous les parents divorcés: "Quand je vois les agissements ce certaines Ex-épouses, j'ai honte d'être une femme!"

    Cordialement à tous

    Melissa

  • Mélissa, Je vous remercie beaucoup d'avoir pris la peine de commenter mon billet. Cela me touche aussi. Vous aviez compris, je pense, que je ne vous mettais pas en cause personnellement, mais que je faisais une réflexion en miroir avec la situation de nombreux pères, et qu'en effet l'intérêt de l'enfant doit être vraiment pris en compte.

    J'avais bien lu en effet que vous dénonciez surtout le problème du manque de mamans de jour, mais j'ai pris de parti de faire plus le parallèle avec la question des pères.

    Je prends acte de ce que vous écrivez, dont le fait de rester dans une communication positive avec votre ex-mari, ceci pour le bien de l'enfant. Je ne peux que votre exprimer mon admiration pour cela. Et je vous souhaite une longue et belle collaborations entre parents pour le bien de votre enfant.

    Merci encore d'être intervenue ici.

    Bien à vous, de tout coeur.

    John

  • John,
    Merci de votre soutien. C'est pour la cause de touts les parents qu'il faut nous battre...divorcés ou pas. Nous rencontrons tous des soucis de garde. Tout le monde le sait mais il ne faut surtout rien dire! Je voudrais tant que ça change pour nos enfants... mais seule, je suis un grain de sable parmis tant d'autres. Il faut que tout le monde se serre les coudes pour que les autorités nous entendent...
    Vous pourriez peut-être m'aider...
    Sur le site du Matin, tant de commentaires, que je remarque que mon message n'a pas passé. Ici, j'ai pu vous répondre, sur le site du matin je n'y arrive pas...

  • John,

    je vous invite de plus à lire mon commentaire sur le site du 24 Heures

    Cordialement

    Melissa

  • Melissa, je vais aller voir les deux forums maintenant, et si possible y inviter les lecteurs à venir lire votre commentaire ici. Si je peux vous aider d'une manière ou d'une autre, dites-moi comment.

  • Mel, pour Le Matin je crois que le forum est fermé, je n'ai pas pu laisser de comm. Pour 24 H j'ai créé un compte mais il ne semble pas encore fonctionner. Je réessaie plus tard.

  • John,
    j'ai pu avoir le support Web du Matin. Il l'ont bloqué car cela prenait des proportions énormes. C'est terrible...tous ces papas en détresse séparés de leurs enfants à qui on ne donne aucune parole...
    Je suis également très déçue car les gens ne se sont arêtés qu'aux chiffres qui sont hors sujet... Une fois de plus, les journalistes vous posent des questions, mais ce qu'ils écrivent leur appartient.

  • Mel, j'espère que certains ont lu mon billet et votre commentaire ainsi que les miens suite au vôtre, et percevront votre sincérité.

    Je vais réfléchir à peut-être donner une suite à ce billet, je me laisse 2-3 jours pour y réfléchir. Si je le fais je vous le ferai lire d'abord, ou même vous y associerai, ainsi si possible qu'un père, afin de garder une objectivité et en faire quelque chose qui dépasse les positions habituelles. J'entends la souffrance des uns et des autres, et si je soutiens les pères c'est parce qu'ils sont souvent laissés pour compte (tout en sachant aussi qu'il y a des pères démissionnaires pour des raisons soit de leur caractère, d'un manque de sens de l'investissement, par vengeance, ou par découragement).

    Vous pouvez m'envoyer votre adresse courriel en m'écrivant à la mienne, disponible dans le "a propos" de ce blog.

    Bien à vous.

    John

  • Etes-vous sûr d'avoir toutes les infos sur cette affaire?
    Etes-vous sûr de la véracité de ce que Mme Adam dit?

    Car je peux vous promettre que la vérité est toute autre. Et oui Mme Adam l'aide sociale vous a aidé à payer vos factures.
    Et oui il reste des places chez les mamans de jour, je viens de placer mon enfant.

    Ne voulez-vous pas entendre toutes les parties avant de monter aux barricades....

  • Cette histoire est triste je le conçois!
    Mais pourquoi avoir dis autant de détail faux???? Pour qu'on écoute votre histoire?
    Un peu d'hônneté Mme Adam SVP.
    Pourquoi ne pas raconter l'histoire tel qu'elle est réellement ?????
    Cela n'enlève en rien la tristesse de l'histoire...

    Merci

  • @ Mise à jour:

    Je ne laisserai pas lyncher cette mère sur mon blog. Je n'ai en effet pas toutes les infos, je ne peux que faire confiance. Mais je n'ai pas plus de vérification de ce que vous dites.

    Jusqu'à preuve du contraire, et comme elle s'est avancée en commentant mon billet, je lui accorde crédit.

    De toutes façons je souhaite qu'hommes et femmes, pères et mères, agissent ensemble pour atténuer les conséquences d'une séparation pour les enfants. Il y a quelques années j'ai participé à la conception et à la diffusion d'une pétition pour le Grand Conseil: "Un enfant deux parents". Cela reste mon crédo.

    Il faut valoriser la garde partagée, imposer par défaut l'autorité parentale conjointe, sortir la justice de sa mentalité du 19e siècle, cesser de pressurer et mépriser les pères qui veulent s'investir. Mais cela est un combat de tous les parents.

  • Comme je l'ai commenté sur le site du matin, tout n'est pas dit dans cette histoire et/ou détourné par les bons soins de Mme Adam, quand je lis le commentaire qu'elle a osé "poser" dans le 24h!

    Elle dit vivre en colocation ..... Alors que tout le petit St-Cergue sait qu'elle vit avec cet homme et qu'ils sont en ménage ...pauvre Mr. vivre en ménage et parler de lui comme un simple colocataire cela démontre un irrespect profond et rien de moins qu'un mensonge.
    Donc comment croire le reste des dires.

    Et pour tout dire, ayant vu plus d'une fois Mme Adam dans un restaurant du village, laisser le petit Christopher s'endormir sur la table à presque 23h et en semaine moi je dis que" faute aux nounous ou aux institutions" çela me fait sourire.

  • Concernant votre Mise à jour...
    Le but n'est aucunement de lyncher mais d'établir une vérité et il faut en assumer les actes lorsque l'on se permet de s'étaler au grand jour dans les médias alors que tout le monde se connaît dans un village.

  • Moi je dis STOP...
    Il y a tellement de malheur dans ce monde, sans en rajouter...
    Je connais Christopher pour l'avoir côtoyé et je pense que si personne ne peut le garder c'est dû à son caractère et son grand manque de politesse verbale....
    Mais arrêté de ton mettre sur le dos du système Suisse, il y a des limites...

  • Les chaussettes m'en tombent. Tant de méchanceté, non seulement à l'égard des parents, mais en plus à l'égard d'un enfant... Honte sur vous, qui que vous soyez. Et à propos, qui êtes-vous pour juger les membres de cette famille ?

    Bientôt à la retraite, je pense que j'éviterai de venir m'installer à St-Cergue, si l'envie m'en avais pris !

  • et bien quelle histoire troublante.
    Voyez-vous HL tout ceci tend à vous faire passer le message suivant : entendre les deux sons de cloche et se dire que l'on a toujours quelques éléments qui manquent avant de prendre un parti ou un autre.
    Ceci est valable dans toutes ces situations familiales douloureuses. IL faut être très prudent avant de prendre position.
    Je ne veux en aucun cas juger ou douter de qui que ce soit dans cette affaire.
    D'expérience, je puis vous dire que des solutions existent lorsque l'on est en situation difficile. J'ai connu la galère de rechercher crèche ou maman de jour et je peux vous dire que j'ai du taper fermement du poing sur la table pour que l'on me libère une place en crèche...mais mon choix était fait pour le cas ou je n'en trouverai pas, j'aurai préféré renoncer à mon poste de travail plutôt qu'à mon enfant.
    Le loyer de Madame paraît en effet disproportionné par rapport à son revenu, il serait judicieux en effet d'en chercher un autre avec l'aide des services sociaux. Ce que j'ai aussi fait au moment de ma séparation.
    Il faut se battre lorsque l'on se retrouve dans des situations aussi difficiles.

  • @ vali:

    J'entends bien ce que vous dites. Toutefois aucun élément de preuve ne vient étayer les affirmations des détracteurs de Mélissa. D'ailleurs, l'autre son de cloche serait celui de son ex-mari et non celui de délateurs. Si de véritables contre-informations sont prouvées, j'en ferai part et je modulerai ma position. Et si je me trompe je le reconnaîtrai. Je préfère prendre le risque de me tromper que de ne rien faire. D'ailleurs mon propos est in fine de soutenir le fait que les enfants restent largement en contact avec les deux parents suite à une séparation.

    Votre exemple est une chose, je ne suis pas dans la peau de Mélissa pour savoir ce qu'elle vit. Mais je prends volontiers son parti jusqu'à preuve du contraire, au vu des attaques particulièrement méchantes qu'elle subit. Elle y a sa responsabilité car elle s'est exposée, et son témoignage sonne douloureusement aux oreilles des milliers de pères qui sont dans la même situation et dont on ne parle que trop rarement.

  • @ HS!:

    Très discutable votre délation. Qui ne sort pas parfois avec ses enfants, jusqu'à tard parfois, et les enfants s'endorment près des parents dans un bistrot ou chez des amis? Sont-ils de mauvais parents - car il me semble que c'est ce que vous sous-entendez? Vous faites un procès d'intention qui fait feu de tout bois, mais qui ne démontre rien de particulier.

    Je ne peux prendre ce genre d'argument.

  • @ HS!:

    Vous faites des ragots de village du plus mauvais genre. On se dirait au Moyen-âge, ou au fond des vallées attardées, où les gens s'épient et se jugent. Vous n'avez donc rien d'autre à faire que d'épier les autres? Le "petit saint-cergues" ressemble à ces villages où on prend un bouc émissaire et on le brûle sur la place pour se laver de ses propres péchés.

    Cela manque singulièrement d'air, le "petit saint-cergues", et en effet c'est assez petit. A part les ragots, avez-vous un vrai argument? Ou une preuve de quoi que ce soit? Car votre attaque sur la colocation est du même genre.

  • Quelle ampleur!

    D'abord, merci à tous ceux qui manifestent un peu de maturité dans les commentaires, ça me rassure un peu sur la nature humaine :-)

    D'autre part, je vais vous apporter toutes les précisions qui ont l'air de tant vous préoccuper, bien que je n'ai pas à me justifier, mais car John le mérite pour toute son implication.

    Oui, j'ai bénéficié d'aide sociale, afin de payer les factures de l'accueil familial de jour. Donc avant que vous immginiez que je vivais dans l'opulence je me permet de préciser que ces versements ont été directement effectués sur le compte de l'AJMG. J'ai mes factures à mes frais comme tout le monde (1050CHF de loyer, voiture, électricité, etc...)le CRS de Nyon le sait, que toutes les factures sont divisées par 2, j'ai été plus qu'hônnete avec eux. J'estime que de nombreuses familles ont bien plus besoin d'aide que moi...J'ai un petit potager, une forêt à côté de la maison remplie de fruits des bois et de champignons, fais mon pain, mes confitures et conserves...en gros je n'ai pas besoin de beaucoup pour vivre. C'est ce que j'ai voulu faire découvrir à mes enfants en venant ici: le lait ne vient pas d'une Migros mais d'une vache!
    Oui Christopher est un petit garçon au caractère bien trempé...et qui a un grand frère...quel enfant n'a pas dit de gros mots à un période de sa vie? C'est précisément pour cette raison que j'ai pris la décision qu'il serait bien mieux avec son papa qui a tout son temps libre pour l'entourer et l'éduquer, ce qui est en soit un rôle de parent: ni d'une maman de jour, ni d'une maitresse. Chris a la chance davoir un père au foyer qui ne demande qu'à s'en occuper. Je ne vois pas ce qu'il y a de honteux de l'avoir confié à son père? Combien de pères ne rêvent que de cela? Combien de mères s'entêtent par fiérté? Combien d'enfants sont livrés à eux-mêmes pendant que les 2 parents sont au travail? Combien de d'écoles se plaignent de devoir "éduquer" leurs élèves (tous âges confondus)?
    @ Mise à Jour: Je suis ravie que vous ayez placé votre enfant dernièrement. Comme le dit le 24 Heures qui ont appelé la coordinatrice (ce ne sont donc pas mes propos): mes horaires ne correspondent pas aux disponibilités des accueillantes. Je rentre aux environs de 19h45 la semaine, et travaille le samedi.
    Ma question, en m'adressant aux médias était surtout pour faire réfléchir les autorités: nous sommes des milliers à travailler dans le commerce, nous n'allons pas tous démissionner tout même comme on me l'a gentillement conseillé à l'heure où nous sommes plus au licenciement qu'à l'engagement? En démissionnant et vivant "sur le dos du contribuable" aurais-je été une mère responsable? Nous serions deux parents, avec des enfants chacun de son côté, à trainer à l'Hospice ou Dieu sait où...belle image à donner aux enfants!(je ne dis pas pour ceux qui n'en ont pas eu le choix malheureusment :-( )
    Pour en revenir à ma personne qui intrigue tant, j'ai eu 1 mois pour trouver une solution (le mois de préavis de l'accueillante): alors j'ai essayé d'être la plus objective pour Chris, et j'ai surtout réussi à mettre mon amour-propre de côté 5 min:
    -Il aime son père, et son père est un père formidable.
    -Son père ne travaille pas. Je travaille. Cette différence de situation m'a permis de demander une baisse déjà à l'époque de sa pension. (la juge ne l'avait pas épargné!)
    -Avec mon expérience professionnelle je peux changer de travail et retrouver les horaires de bureau et donc par la même occasion plus de temps pour mes enfants(mais de nos jours, ça demande un peu de temps et de patience, comme je le soulève plus haut) Sans crier victoire, je suis heureuse d'avoir reçu ce soir-même 2 propositions d'entretien :-)))) (Pour les malintentionnés: je fais mes offres comme tout le monde)
    Et oui, je fais partie de cette minorité de femmes qui pensent que les papas sont tout aussi importants que nous dans la vie d'un enfant, ce n'est pas pour autant que je prend mes enfants pour des "jouets" comme certains l'ont sous-entendu. Bien au contraire, je les mets au-delà des querelles que j'aurais pu avoir à l'époque avec mon ex, je les mets bien au-delà d'une fièrté maternelle égoïste, car ils ne sont pas ma propriété sous prétexte que je les ai porté 9 mois durant. Nous étions deux parents aux départ, nous sommes toujours deux parents maintenant.

    J'auais pu paraître anonymenment dans les journaux, mais si j'ai préféré donner mon nom c'est bien car je n'ai rien à cacher ni aux autorités (ne pensez-vous pas qu'il vont se renseigner étant concernés???) ni aux lecteurs, sur ce blog y compris...
    La coordinatrice de l'accueil familial de jour m'a écrit pour s'excuser de n'avoir pas pû m'aider à trouver une solution, et je lui crois volontiers car elle ne dispose pas d'assez de moyens pour aider tout le monde comme elle le souhaiterait (d'où aussi mon coup de gueule aux autorités)car d'autres familles n'ont pas ma chance et continuent à galérer...à Genève, à Lausanne, pas seulement dans des petits villages perdus au milieu de nulle part.
    @HS: puisque vous avez l'air de si bien me connaitre, pourquoi ne pas nous asseoir autour d'un bon café et en parler face à face?

    Cordialement à tous

    P.S. J'ai essayé de joindre de journaliste du Matin qui a donné à l'article une tournure dramatique que je ne vis pas. Pour l'intant étant sans réponse, je vous tiendrais au courant dès que j'ai des nouvelles de sa part.

  • hommelibre, j'apprécie vraiment le fond de ce billet dans ce blog qui est le votre, seulement il me semble que vous vous trompez quant à l'accroche de votre sujet. la dame dont il est question ici me semple loin d'être pauvre victime des circonstances : d'abord, à seulement 30 ans, elle est divorcée deux fois avec deux enfants de deux pères différents, puis remise avec un homme dont elle parle comme d'un simple "colocataire" et non pas d'un partenaire valable et apprécié... sans parler d'hommes qu'il y a eu entre ces histoires.

    elle à choisi l'endroit paumé ou elle habite depuis peu et qui par conséquence ne bénéficie pas d'autant d'infrastructure qu'une ville. puis elle a choisi un emploi loin de ce village perdu, de surplus avec des heures de travail qui de toute évidence ne facilitent pas l'accueil par une nounou et ne donnent que extrêmement peu de temps à partager entre la maman et son fils (en fait, ses fils! pourquoi on ne parle pas du plus grand? que fait-il quand il rentre de l'école, qui est-ce qui lui fait à manger, est-ce sa maman l'aide à faire les devoirs une fois rentré le soir vers 20 heures?). puis encore elle choisit de vivre dans un chalet si cher qu'elle n'a pas de possibilité de réduire le temps de travail... tout ces paramètres sont CHOISIS et MODIFIABLES. et je pense sincèrement qu'avant d'accuser les autres, en occurrence services sociaux et structures, il vaut mieux d'assumer ses responsabilités et adapter sa vie aux besoins de ses enfants. c'est la moindre des choses, même - et ceci est tout à fait possible avec la volonté nécessaire.

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