Dans mon récent billet sur la fonte des glaciers de l’Himalaya, je citais l’article du magazine de référence Nature qui conteste les prévisions du GIEC. Celui-ci affirmait que ces glaciers devaient disparaître en 2035.
L’erreur du GIEC
Pour rappel il a été démontré par de simple calculs que cette prévision est irréaliste. Elle s’appuyait sur un rapport du WWF, citant lui-même un scientifique indien réputé. Selon un article du 25 novembre 2009:
«En 2005, un rapport du WWF (Fonds mondial pour la nature) alertait sur la menace que faisait peser le réchauffement sur cette masse glacée. Une alerte reprise en 2007 dans le rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) : "Les glaciers de l'Himalaya reculent plus vite qu'en aucun autre endroit du monde, et si cela continue au taux actuel, la plupart d'entre eux auront disparu en 2035", y lisait-on.»
L’article cité précise encore:
«Mais l'affaire est plus compliquée qu'il n'y paraît, parce que la situation n'est pas identique en tout point du massif. Des petits glaciers, comme à Gangotri et à Kafni, dans l'Etat d'Uttarakhand, bien étudiés par les chercheurs soutenus par le WWF, fondent rapidement. Mais d'autres, comme le très grand glacier Siachen, situé à une centaine de kilomètres de Khardung La, semblent stables (Current Science, 10 mars 2009). "Les données sur lesquelles s'appuyait le GIEC étaient très peu nombreuses, dit Syed Iqbal Hasnain, un glaciologue indien réputé. Sur les quatre glaciers que nous suivons régulièrement, on observe un retrait. Mais il est difficile d'extrapoler.»
Le GIEC a depuis reculé et reconnu l’erreur:
«Le giec lui-même admet que la raison la plus probable de cette erreur est...un manque d'expertise. «Je ne suis pas un expert des glaciers, et je n'ai pas visité la région.» admet le professeur Murari Lal, qui a supervisé le chapitre dans le rapport du Giec. «Je dois donc me fier à des recherches scientifiques publiées et crédibles. Les commentaires du WWF étaient fait par un scientifique indien respecté et il était raisonnable de penser qu'il savait de quoi il parlait.»
Commentaires contradictoires
Je reprends ici deux commentaires qui contestent utilement mon billet (d’où l’importance du débat contradictoire), commentaires qui ont été postés sous mon article précité. Ces commentaires valent d’être soulignés et je préfère y répondre dans un nouveau billet, d’autant plus que le GIEC reconnaît son erreur et que d’autres paramètres sont aussi en question.
L’Avis de Brian précise: «Les rapports du GIEC ne sont certes pas les prédictions de Nostradamus (sic!)... pourtant vous ne pouvez pas passer sous silence le fait que ces rapports ainsi que tous les autres travaux scientifiques traitants du réchauffement climatique tendent à conclure que si réchauffement il y a (aura), il n'est (ne sera) en aucun cas UNIFORME sur la surface du globe.
Il me semble que c'est assez évident... non? Vous n'avez qu'à vous replonger dans les divers modèles mathématiques présentés par le GIEC...
Si les glaciers de l'Himalaya ne fondent pas aussi vite que prévu (?), les glaciers de la Cordillère des Andes diminuent bien plus rapidement que durant le passé récent.»
L'Avis de Brian cite en particulier une dépêche de l’AFP selon laquelle de deux glaciers andins ont disparu.
Il est important en effet de souligner que le réchauffement n’est pas uniforme. Les modèles globaux rendent d’ailleurs difficiles les nuances locales. Par exemple, la fonte de ces glaciers andins a lieu depuis 60 ans. Ils n’ont donc pas profité du rafraîchissement climatique des années 1950-1980. Y a-t-il des conditions locales qui échappent aux modélisations globales? Si oui, ne faut-il pas relativiser ces modélisations globales?
Le deuxième commentaire, posté par Johann:
«Qu'est-ce que ça change que ce soit pour 2035, 2055, 2100 ou 2200? Peut-être seulement le fait qu'en 2200 il y aura encore plus de victime de la disparition des glaciers.
Et si on attendait 2035 pour savoir qui a raison? Au lieu crier maintenant qu'ils se sont trompés. Personne n'en sait rien. Surtout que le soleil est actuellement dans une phase de moindre énergie...
Et la région qui se réchauffe le plus, c'est l'arctique avec des effets qui peuvent se faire sentir en Europe. Que l'inlandsis du Groenland mette un siècle ou 5 siècles à disparaître, bien avant sa fonte complète la moitié de la Floride, une grande partie du Bengladesh et de nombreuses îles, Maldives en tête auront disparu sous les flots. Entre autres.»
Experts pas infaillibles
Le premier point de réponse est la légèreté de l’expert du GIEC: « Les commentaires du WWF étaient fait par un scientifique indien respecté et il était raisonnable de penser qu'il savait de quoi il parlait.» Suis-je à ce point naïf? Je pensais qu’un scientifique ne se contente pas de penser qu’à cause de sa notoriété un collège sait de quoi il parle. C’est un acte de foi, pas une démarche scientifique. Survenant après la publication de courriels internes au GIEC où l’on apprend que certains paramètres du passé ont été retouchés pour rendre la thèse du réchauffement anthropique actuel plus plausible (changement en 1997 de la courbe des températures), on peut légitimement se demander ce qu’il en est des autres conclusions du rapport sur le climat. Faudrait-il réexaminer l’ensemble des affirmations afin de vérifier la méthodologie utilisée par les chercheurs du GIEC? Y a-t-il d’autres surprises à en attendre? Il n’est pas illégitime de se poser la question.
Précipitations et glaciers
D’autre part une étude citée par Infoclimat, site professionnel de météorologie et d’informations sur le climat, apporte une note troublante. Selon les modélisations du GIEC, le réchauffement doit apporter plus de précipitations de pluie et de neige, en particulier dans les zones d’Afrique tropicale, tempérées et celles plus au nord.
"Ces changements incluent, par exemple, un cycle hydrologique plus actif avec augmentation des fortes précipitations et des modifications des profils des précipitations. Les précipitations moyennes annuelles à l’échelle mondiale devraient augmenter au cours du XXIe siècle, même si à l’échelle régionale, les augmentations et diminutions prévues sont de l’ordre de 5 à 20 %. Il est probable que les précipitations augmenteront en été et en hiver sur les régions aux latitudes supérieures. Des augmentations sont également prévues en hiver pour les latitudes nord moyennes, en Afrique tropicale et en Antarctique, et en été en Asie australe et orientale. Des diminutions des précipitations hivernales sont prévues pour l’Australie, l’Amérique centrale et l’Afrique australe. Très probablement, les variations des précipitations interannuelles seront plus importantes sur la plupart des régions pour lesquelles on prévoit une augmentation des précipitations moyennes."
Or on constate en réalité une diminution des précipitations en de nombreuses régions du globe, en particulier les grandes régions de glaciers: Alpes, Himalaya en particulier. Cette diminution est sensible depuis 25 ans. On sait bien que les hivers récents jusqu’à environ 2005 ont été peu enneigés, même en altitude. Cette diminution contredit formellement les prévision du GIEC et ses modélisations. Ce qui est constaté actuellement est donc une diminution des précipitations. La quantité de neige tombée ne compense plus les pertes dues à l’évaporation, d’où un recul des glaciers. S’il fait -20 degrés chaque hiver mais qu’il ne neige pas, les glaciers reculent. S’il fait -1 degré avec d’importantes chutes de neige, les glaciers avancent et reprennent de la masse. Les glaciers bougent. Aux environs de l’an 1’500 avant JC, le glacier d’Aletsch était plus petit qu’aujourd’hui. La cause majeure du recul actuel des glaciers semble donc être la diminution des précipitations, diminution en contradiction avec la modélisation du GIEC. Le recul des glaciers a d’ailleurs commencé 100 ans avant la montée des gaz à effet de serre dans l’atmosphère (voir graphique). Le document pdf d’où sont issus les deux graphiques est disponible ici.
Toujours selon cette modélisation, l’Afrique devrait connaître davantage de précipitations, en particulier dans les zones tropicales qui sont sèches (Sahel) et non davantage de sécheresse.
De plus une augmentation des précipitations par plus d’évaporation est de nature à engendrer une masse nuageuse plus importante. Si celle-ci piège en partie les gaz à effet de serre, elle a aussi un effet de rétroaction négative sur les températures en réfléchissant davantage les rayons solaires - au point où des scientifiques envisagent d’accélérer artificiellement l’évaporation pour lutter contre le réchauffement! Une autre rétro-action négative possible est l’augmentation des particules dans l’atmosphère, qui filtrent les rayons solaires comme après l’éruption d’un grand volcan, ce qui provoque un rafraîchissement.
Variabilité des précipitations
Selon Infoclimat toujours:
«Un nouveau travail de Smith et al., paru dans les GRL (réf. en bas), vient d'apporter des données plus précises, quoique plus limitées dans le temps. Elles résultent du Global Precipitation Climatology Project (lien ci-dessous), qui a l'avantage de surveiller les précipitations de manière continue et globale, par la collecte et la comparaison des données de plusieurs satellites, puis leur vérification par relevés in situ.
http://cics.umd.edu/.../GPCP/main.html
Petit problème : cette étude a priori plus exacte que les précédentes ne trouve aucune tendance globale significative sur la période 1979-2004.
... Bref : une variabilité surtout associée à El Niño, plus de précipitations sur les mers tropicales des Océans pacifique et indien, moins ailleurs, un changement global à peu près nul. Cela ne ressemble donc guère pour l'instant aux prédictions régionales et globales du GIEC.
26 années, c'est encore un peu court pour dessiner avec certitude une tendance (prudence qu'il serait bon d'avoir dans tous les domaines, bien sûr). Mais ces 26 années-là rassemblent quand même la décennie 1990 et le début des années 2000, dont on nous a assez répété sur tous les tons qu'elles étaient les plus chaudes du dernier siècle, du dernier millénaire (et probablement des deux derniers). Il est donc assez étonnant que ce quart de siècle de réchauffement élevé et continu ne vérifie pas les prédictions des modèles sur les précipitations.
On a alors plusieurs possibilités :
- ces nouvelles données satellite du GPCP ne sont pas fiables (pourquoi pas, cela n'en fera jamais qu'une de plus dont on remet en question la validité pour cause de contradiction avec les modèles) ;
- l'augmentation des précipitations se fera à partir d'un certain seuil de réchauffement (mais on se demande, pourquoi vu que le modèle physique de base relie simplement surcroît de chaleur et surcroît d'évaporation) ;
- les associations réchauffement-précipitation constatées au XXe siècle et prévues au XXIe siècle par les modèles ne sont pas exactes, dans leur localisation (latitudes supérieures) et dans leur amplitude (augmentation moyenne).»
Réchauffements antérieurs
Qu’il y ait réchauffement, nous sommes d’accord. Qu’il soit principalement anthropique, cela pose question. Qu’il conduise à une catastrophe climatique, rien n’est moins sûr. A titre d’exemple, le graphique ci-contre montre la température de la mer des Sargasse depuis 3’000 ans. Elle a été beaucoup plus chaude il y a 3’000 ans et lors de l’optimum médiéval qu’aujourd’hui. Ces périodes chaudes correspondent à des expansions des activités humaines.
«Voici un autre document qui concerne cette fois-ci les températures relevées à l'aide des carottages glaciaires au Groenland de -3000 à 1990 (environ). Ce graphique résulte des forages du GISP2-ice-core et d'un article de Grootes P. M. et al dans Nature (1993, 366, 552-554). On le trouve dans cet article du professeur Robert Carter.
Sur ce graphique les zones vertes rappellent les périodes plutôt chaudes et qui nous sont connues du point de vue historique.
On retrouve la séquence des périodes chaudes et prospères des civilisations Minoéennes (-1400 ), Romaines (-150), Médiévales (+900) et ...finalement la nôtre, précédée par le petit âge glaciaire auquel notre période semble avoir mis fin.
Ainsi, lorsque l'on considère la période actuelle dans une perspective historique des cinq mille dernières années, est-on conduit à affiner son jugement :
A l'évidence, la période actuelle ne représente rien de particulier par rapport aux variations climatiques précédentes ! On constate que le réchauffement actuel n'a même pas atteint les records des périodes Minoéenne, Romaine et Médiévale qui sont, comme vous le savez, des périodes fastes dans l'histoire de notre planète.»
Quand à la montée des océans, toujours selon les modélisations, elle pourrait être de 18 à 59 cm ce siècle. L’augmentation de 1 m est même avancée. Or actuellement et depuis 4 ans, l’élévation ralentit.
En conclusion
Quelle est la réalité future d’un changement climatique? Les modélisations sont à relativiser. On l’a encore vu avec la grippe A, où la modélisation sur laquelle l’OMS s'est basée prévoyait la catastrophe.
Qu’il y ait réchauffement à partir des années 80, oui. Qu’il ralentisse actuellement, c’est possible mais on n’a pas encore assez de recul. Qu’il soit durable, on n’en sait rien. Qu’il soit dû principalement aux activités humaines, c’est réduire la complexité de la climatologie.
Que l’on modifie nos modes de vie et de consommation, avec ou sans réchauffement, oui. Que l’on fasse un dogme à partir d’hypothèses et de méthodologie qui ont des failles, non. Que l’on veuille imposer une réduction quantitative plutôt que qualitative des activités humaines, avec les risques de recul économique, culturel, social, non.
Par le passé les périodes de réchauffement ont été des périodes fastes pour l’humanité. On doit donc penser le réchauffement autrement que d’un point de vue catastrophique et cesser de fonctionner à la peur qui n’induit que des réaction émotionnelles infantiles.
Le débat doit avoir lieu, même si les tenants du réchauffement n’apprécient pas. C’est ainsi que l’on se fera une opinion plus adulte du devenir de l’humanité.
Désolé d'avoir été un peu long, mais il était difficile de couper cet article en deux.
PS: Les otages suisses en Libye sont pris dans les glaces de la politique depuis 551 jours.
Commentaires
"Ne pas s'endormir sur notre oreiller de paresse". C'est votre signal, John. Vous avez parfaitement raison. Je vous suis. Ne pas être dogmatique mais faire en sorte que la société se transforme et se tourne à rythme rapide vers des technologies propres et renouvelables. C'est ce pragmatisme que nous attendons de nos politiques. Pas de ces visions apocalyptiques ni de ce déni qui voudrait que comme on n'en sait rien du tout, tout pourrait continuer comme avant et nous pourrions polluer en paix sans aucune culpabilité. Merci de votre rapidité de diffusion. Vous avez un tigre dans votre moteur. Bravo!
D'après un expert de l'OMM, il semblerait qu'il s'agisse au départ d'une simple coquille, ou plus exactement d'un zéro baladeur... L'étude originelle sur les glaciers de l'Hymalaya serait d'origine russe et donnait la date de 2350... qui serait devenue, dans la propagande du WWF, 2035... reprise telle quelle par le GIEC, dont on salue effectivement le sérieux au passage :-)
Cela étant, j'ai quelques commentaires, car le parallèle entre les sauts de civilisation et la hausse des températures me semble un peu hâtif. Si les sciences exactes sont imprécises, que dire de l'Histoire ?
L'an Mil au Moyen âge ne respirait pas forcément le bonheur, c'était même le moment de la Grande Peur, qui n'est pas sans rappeler celle d'aujourd'hui sur le climat.
La République romaine, 150 av JC ? C'est l'époque de la victoire définitive sur Carthage, qui réjouit infiniment Scipion. Mais le rapport avec le climat n'est pas franchement évident !
Quand à la civilisation minoéenne, le timimg ne colle carrément pas: elle fut détruite deux siècles plus tôt, par l'explosion volcanique de l`ile de Santorin, par le tsunami gigantesque qui s'ensuivit dans toute la Méditerranée (donnant naissance, vraisemblablement, à la légende des eaux de la Mer rouge s'écartant pour laisser passe Moïse) et par l'autre plaie d'Egpyte, la couche de poussière qui en résulta, obscurcissant le soleil durant plusieurs mois, voire plusieurs années - et rafraichissant durablement la température, d'où sans doute le réchauffement noté au cours des décades suivantes, par comparaison...
Je suis d'accord, John, qu'un réchauffement, ou un refroidissement, ne signifie pas forcément la fin de la civilisation, mais ne tombons pas dans les mêmes travers que les prêtres du réchauffement en embellissant les choses.
Deuxième remarque, comment fait-on pour mesurer la température passée de la mer des Sargasses sur plusieurs millénaires en arrière ? Avec une machine à voyager dans le temps ? A priori, y a pas de glaciers, ni de coraux, ni rien de permanent susceptible de marquer le climat. En analysant les sédiments déposés sur le sol sous la mer ? Ou bien est-ce encore une modélisation farfelue ?
Les milliers de climatologues du monde entier qui bossent sur ces questions depuis des décennies ont enfin trouvé leur maître : un blogueur naturopathe ex-MCG qui publie sur la TdG un article de quelques milliers de signes pour nous expliquer que "tout n'est pas si simple", que les milliers d'études qui convergent vers la responsabilité humaine dans le réchauffement actuel "réduisent la complexité de la climatologie", et que "les modélisations sont à relativiser"... pour preuve bien sûr : la grippe A, qui a, comme chacun le sait fait l'objet de milliers d'articles scientifiques et de centaines de réunions d'experts pendant 20 ans, comme la question climatique!
Ca va le melon sinon?
@ Philippe:
Le document pdf que je mentionne fait état de cette étude. Il s'agit d'analyses isotopique d'organismes marin trouvés dans les sédiments dans le fond des océans.
En ce qui concerne les périodes chaudes, elles semblent avoir favorisé les récoltes, les échanges culturels et commerciaux. Sur la grand peur du Moyen-âge, il y eu celle, en partie inventée de l'an mille, sur laquelle il n'y a pas de document historique de nature à faire l'unanimité, et dont la durée - si elle eut vraiment lieu - est très limité; et il y eut celle des épidémies de peste, venue à partir du 14e siècle, soit à la fin de l'optimum médiéval. La période romaine est celle de l'expansion et de la richesse de Rome. Pour la période Minoéenne, c'est plus ^difficile en effet, il faudrait une étude précise des conditions de vie du pourtour méditerranéen pour voir quelle en fut l'expansion. Votre explication est peut-être aussi la bonne.
@ Sandro:
Ah, voilà le futur facho vert qui parle. Assez petit et malhonnête votre manière de faire: vouloir diminuer l'interlocuteur plutôt que de réfléchir. Mais, cher futur facho vert, votre information n'est pas exacte: je n'ai jamais été MCG; j'ai seulement été candidat à la Constituante dans une liste ouverte soutenue par le MCG, mais je n'ai jamais appartenu à ce mouvement. Si c'était le cas je l'assumerais, comme j'assume avoir été il y a longtemps élu municipal PDC, et j'assume même - ô comble de l'horreur - avoir voté parfois rose et vert!
Le comble de l'ignominie, n'est-ce pas?... Mais je me soigne, et quand je vous lis je me dis que je fais bien de me soigner, d'ailleurs cela marche car votre malhonnêteté intellectuelle ne me touche pas vraiment, elle est juste agaçante.
Et c'est vrai, de quel droit, de quelle autorité un simple naturopathe se permet de penser, quand des experts payés par l'ONU ne pensent plus et ne savent même pas calculer? Ou quand les précipitations supplémentaires qu'ils annoncent comme une vérité absolue pour l'avenir du monde semblent plutôt avoir lieu sur Titan que sur la Terre? Oh, je crois bien avoir commis un crime de lèse-majesté. Oser débattre des expertises, quelle outrecuidance! On doit toujours faire confiance aveugle dans les experts, ces nouveaux prêtres-devins dignes de l'antiquité, ces maîtres du monde.
A part ça, Sandro, ça va le petit pois?
Au fait, si vous n'avez rien à dire d'intelligent, je vous serais très obligé si vous alliez poser votre crotte ailleurs la prochaine fois.
"Dans mon récent billet sur la fonte des glaciers de l’Himalaya, je citais l’article du magazine de référence Nature qui conteste les prévisions du GIEC. Celui-ci affirmait que ces glaciers devaient disparaître en 2035."
Entendu à la radio aujourd'hui: le 2035 est une erreur de frappe, il faut lire 2350. Dont acte.
Bon, je vois que PS m'a devancé. Désolé pour la redite.
Mais 2035 ou 2350, finalement cela ne revient-il pas au même pour l'avenir des populations concernées?
"En ce qui concerne les périodes chaudes, elles semblent avoir favorisé les récoltes, les échanges culturels et commerciaux."
Où? Cette remarque me semble très europeocentriste ou je me trompe?
Cette remarque me semble aussi très anachronique. Et le problème est que le monde actuel ne ressemble plus du tout au monde d'alors. Au Moyen Age, la population mondiale devait avoisiner les 150 millions, alors qu'actuellement on est proche de 7 milliards. Quantité de migrations sont intervenues dans le passé sous l'influence de changements climatiques: conquêtes, invasions. Le monde d'alors par rapport à aujourd'hui était quasi vide. Alors qu'aujourd'hui chaque pouce de terrain est contrôlé par un Etat. Et l'histoire, surtout climatique, ne repasse pas forcément les mêmes plats. Le sud de l'Europe pourrait se désertifier. Barcelone en particulier et l'Espagne manquent d'eau, la France est aussi en déficit avec des nappes souterraines dont le niveau baisse dramatiquement.
C'est bien beau d'affirmer que les glaciers alpins étaient plus petits à telle époque historique, mais en fait on n'en sait pratiquement rien avant 1500. S'il ne faut pas croire aveuglément les uns, pourquoi devrait-on croire aveuglément les autres?
Et la question des précipitations ne joue pas pour la banquise qui elle disparaît à grande vitesse, plus vite que toutes les prévisions.
Quant aux températures en Europe en hiver, elles restent ridiculement élevées. Au début du 20ème siècle, on patinait encore souvent sur la rade de Genève. Non seulement les températures hivernales sont clémentes, mais le gel ne s'éternise pas non plus.
En conclusion, il est fort possible que certains changements climatiques pourront entraîner des guerres.
Le GIEC, prix Nobel de la paix, ment, et je vais le démontrer.
Je ne crois pas à cette faute de frappe. Ca sent la justification bidon a postériori à plein nez.
Je n'y crois pas pour deux raisons:
1. Le WWF vient de diffuser un communiqué où il se défausse sur d'autres (décidément c'est une épidémie):
"L'association de défense de l'environnement et des animaux insiste sur le fait que ses publications ne sont que des sommes des études et connaissances scientifiques les plus récentes du moment et ne se permet donc pas d'affirmer qu'elles sont exactes."
http://fr.news.yahoo.com/68/20100121/tsc-fonte-des-glaciers-de-l-himalaya-wwf-04aaa9b.html
Déjà il reconnaît diffuser des informations alarmiste en sachant qu'il ne peut en assurer l'exactitude...
Mais surtout il admet bien la date de 2035:
"Dans ce rapport, le WWF considérait comme inquiétants les pronostics selon lesquels les glaciers de l'Himalaya auraient disparu d'ici à 2035 ou dans les 40 ans à venir". Ou dans les 40 ans à venir... On n'est plus du tout dans une faute de frappe. Il y a deux chiffres cohérents entre eux, et le WWF ne parle pas de faute de frappe..
2. D'autre part le GIEC a d'abord admis sa faute et a reconnu que son expert n'a pas expertisé le rapport du WWF:
«Le giec lui-même admet que la raison la plus probable de cette erreur est...un manque d'expertise. «Je ne suis pas un expert des glaciers, et je n'ai pas visité la région.» admet le professeur Murari Lal, qui a supervisé le chapitre dans le rapport du Giec. «Je dois donc me fier à des recherches scientifiques publiées et crédibles. Les commentaires du WWF étaient fait par un scientifique indien respecté et il était raisonnable de penser qu'il savait de quoi il parlait.»
Donc de toutes façon il n'a pas fait son boulot.
Le GIEC ment sur la faute de frappe comme le montre le communiqué du WWF, et tente de se rattraper après coup.
Le coup doit faire mal en haut lieu chez les responsables du GIEC pour qu'ils en viennent à de telles tentatives de désinformation. Cela en dit beaucoup sur le sérieux de leur travail...
@ Johann:
J'apprécie votre analyse. Comme vous le lirez je viens de poster un comm où j'exprime ne pas du tout croire à la faute de frappe, et pourquoi je n'y crois pas. Je dirais même que cette justification que je qualifie de bidon ou de fantaisiste fait plus encore pour enlever du crédit au GIEC à mes yeux que l'erreur elle-même. La méthode est assez stalinienne.
Sur l'aspect européocentriste, vous avez raison. Il faudrait étudier l'histoire d'autres civilisations et de leur climat pour voir ce qu'il en est ailleurs.
Pour les glaciers, il y a des chroniques, je n'ai pas le détail ici, et il y a aussi le passage des Alpes par Hannibal par des routes impraticables aujourd'hui à cause des glaciers et de la neige.
Sur la douceurs des hivers depuis 20 ans, je suis d'accord. Plus que les étés, même s'il y a eu quelques canicules, c'est la douceur des hivers qui a fait beaucoup pour le réchauffement.
Alors, pour moi, je ne sais pas vers quoi on va, ni si la catastrophe annoncée par le GIEC est plausible. J'en vois les contradictions, les imprécisions, le manque de recul, et le refus de toute contradiction chez nombre de ceux qui adhèrent sans réserve à ces thèses.
Il est possible que les choses s'aggravent, et je vous rejoins: un grave dérèglement climatique peut engendre des guerres (comme la guerre de l'eau qui, elle semble se profiler dans plusieurs régions du monde).
Même si nous ne pouvons à mes yeux être sûr de ce qui se passera, de toutes façon il est important de repenser notre mode de vie, même sans la peur climatique.
"Pour les glaciers, il y a des chroniques, je n'ai pas le détail ici, et il y a aussi le passage des Alpes par Hannibal par des routes impraticables aujourd'hui à cause des glaciers et de la neige."
Source?
Je répète: il ne faut pas croire aveuglément ceux qui ont entrepris de démolir à tout prix les travaux du GIEC. Que ces travaux ne soient pas parole d'évangile, ok, mais il y a quand même un petit problème de la paille et de la poutre, à mon avis.
Un exemple. Dans le document ci:
http://www.vivelascience.com/fichiers/climat/himalaya.pdf
On a un magnifique graphique avec les avancées et les reculs de 4 glaciers, tous situés dans la même région. Comme je connais bien le glacier du Trient, je me suis donné la peine de vérifier les données. Et bien, il y a comme une manipulation.
De 1939 à 1957 (18 ans), recul du glacier de 400 mètres.
De 1957 à 1987 (30 ans), avancée du glacier de 400 mètres.
De 1987 à 1999 (12 ans), recul du glacier de 400 mètres (ce que le graphique dans l'article ne montre pas!)
De 1999 à 2008 (9 ans!), recul du glacier de 440 mètres! (ce que le graphique de l'article ne montre pas).
Qui ment?
Surtout qu'il est écrit:
"Si l'on s'intéresse à l'ensemble de la période 1870-2000, on constate pour TOUS les glaciers un certain nombre d'analogies de comportement".
Mensonge encore une fois. Le glacier du Trient est un petit glacier. En choisissant l'un ou l'autre glacier, on peut démontrer presque n'importe quoi. Si on prend le glacier d'Aletsch, il n'a cessé de reculer depuis 1939. Pas une seule année avec une avancée. Et c'est le plus grand glacier de Suisse. On peut prendre aussi le glacier du Rhône. Pas d'avancée importante à l'exemple du glacier du Trient. Et il vaut la peine d'aller se promener dans la vallée en contre-bas où sont alignées des bornes marquant l'emplacement du front du glacier dans un passé récent.
Et ce n'est pas sûr que l'avancée ou le recul des glaciers soit le paramètre le plus fiable pour mesurer le réchauffement climatique. La masse, l'épaisseur du glacier sont des paramètres sans doute encore plus cruciaux.
http://www.swissinfo.ch/fre/sciences_technologies/La_fonte_des_glaciers_se_poursuit_a_forte_vitesse.html?cid=7183550
Et si on veut savoir ce qui se passe dans l'Himalaya, il vaut peut-être mieux aller le demander aux scientifiques qui sont sur le terrain. Et qui constatent déjà des effets importants du changement climatique:
http://www.rfi.fr/sciencefr/articles/118/article_85602.asp
Alors les discussions de salon sur la date de la disparition des glaciers, c'est de la branlette quand des gens sont en train de vivre concrètement des changements qui affectent directement leur vie. Négativement leur vie.
Sur cette "affaire":
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/01/20/les-experts-du-climat-epingles-sur-les-glaciers-de-l-himalaya_1294249_3244.html
Je n'arrive pas à comprendre les gens qui exploitent les inévitables failles scientifiques du GIEC (inévitables car travailler à l'échelle de la planète dans plusieurs disciplines, ce n'est pas rien) pour proclamer ou suggérer que la totalité du rapport du GIEC est fausse.
Hors du cas litigieux de l'Himalaya, il existe, hélas, suffisamment de phénomènes gravissimes et d'évolution rapide, pour ne pas se fourvoyer dans des querelles d'arrière-boutique.
Quelqu'un a-t-il pu nier de façon convaincante que l'inlandsis, la banquise et le permafrost fondent à vitesse accélérée ?
Etc.
Quant à la négation de l'origine anthropique, c'est un pari stupide que prétendre - sans preuves - que l'on peut polluer massivement l'atmosphère et les mers sans que cela ne déclenche quoi que ce soit.
J'ai particulièrement apprécié le commentaire suivant:
Les ours blancs ne sont-ils là que pour amuser nos enfants ?
http://commentaires.blog.24heures.ch/archive/2010/01/23/les-ours-blancs-ne-sont-ils-la-que-pour-amuser-nos-enfants.html
Dommage que les commentaires soient fermés. Il y a effectivement beaucoup à dire sur le sujet.
Oui, je donne raison à Ulysse sur toute la ligne. Les faits sont têtus. Et c'est la rapidité du changement qui pose problème, notamment.
Et quand on dit que certaines périodes historiques ont été plus chaudes qu'aujourd'hui, je demande des faits concrets et les sources pour pouvoir vérifier l'information. Parce qu'à l'époque... point de thermomètres, même dans une seule région. Et Le Roy-Ladurie qui s'y connaît un peu affirme bien que l'optimum médiéval était moins chaud que le présent 21ème siècle.
A propos de la banquise arctique: en 2007, des scientifiques s'étaient alarmés parce que son recul semblait accélérer à vitesse grand V. Les plus pessimistes ont fait une projection des quelques années passées pour prédire une disparition totale de la banquise en été pour la présente décennie déjà ! Et bien sûr, la presse grand public, toujours avide de nouvelles sensationnelles, s'est fait une joie de faire écho de ces projections, sans prendre le temps de vérifier la qualité de ces prédictions.
Or depuis 2007, la tendance s'est fortement inversée, comme on peut le voir sur ce graphique officiel. Les fluctuations annuelles montrent bien sûr une extension hivernale de la banquise bien plus grande que son extension estivale. Ce qui nous concerne donc c'est le minimum de cette courbe. On constate clairement que la chute brutale qui s'est produite durant l'été 2007 n'a pas été comme prévu suivie de nouvelles chutes, mais qu'au contraire, la banquise s'est en grande partie reconstituée ! Il est encore trop tôt pour dire qu'elle va revenir à l'extension de 2006, mais au vu de cette courbe, ça pourrait bien se produire l'été prochain.
http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IMAGES/current.area.jpg
Et bien curieusement, une étude de l'année passée prétend que la diminution continue et est préoccupante. La raison ? Elle se base sur une comparaison avec l'année... 2004 ! En manipulant les données, on peut leur faire dire n'importe quoi...
Ulysse: "Je n'arrive pas à comprendre les gens qui exploitent les inévitables failles scientifiques du GIEC (inévitables car travailler à l'échelle de la planète dans plusieurs disciplines, ce n'est pas rien) pour proclamer ou suggérer que la totalité du rapport du GIEC est fausse."
D'accord sur ce point. Mais ce que cette "erreur" montre, c'est que certains parmi les principaux rédacteurs du GIEC lisent les revues du WWF, ce qui est bien sûr leur droit mais qui donne une idée de leurs opinions politiques. Ce qui par contre est beaucoup plus grave, c'est que lorsqu'une information provient des milieux écologistes, elle ne subisse pas l'indispensable procédure de reviewing à laquelle sont normalement confrontés tous les rédacteurs de cet organisme. Désolé de vous le dire, mais en principe, au vu du fonctionnement du GIEC, cette erreur ne peut pas passer inaperçue. Cela montre donc que les opinions politiques de certains des rédacteurs finaux de ces rapports laissent leurs opinions politiques influencer leur perception scientifique. Et juste après le scandale du "Climategate", ça laisse songeur. N'oublions pas que les personnes incriminée par ce premier scandale font partie des membres les plus influents du GIEC!
"En manipulant les données, on peut leur faire dire n'importe quoi..."
Effectivement, et c'est bien ce que vous vous appliquez à faire. Une tendance ne se calcule pas sur 2 ans. Que nous montre le graphique dont vous fournissez le lien? De 1979 à 1988, la surface de la banquise à la fin de l'été reste pratiquement au-dessus de la barre des 5 mio de km2. Puis de 1988 à 1997, cette barre est régulièrement enfoncée. A partir de 1998 jusqu'à nos jours plus jamais la banquise ne reste au-dessus des 5 mio de km2. Bien au contraire, on touche la barre des 4 mio de km2, et, à partir de 2007, on reste bien en dessous des 4 mio de km2. Pour l'hiver, durant les 6 dernières années la banquise n'a plus jamais atteint les 14 mio de km2, ce qu'elle faisait régulièrement avant, flirtant même avec les 15 mio de km2 certains hivers. 2007 est l'année record, la banquise a moins rétréci en surface les 2 étés suivants, et alors? On reste avec une banquise en été entre 3 et 3.5 mio de km2 seulement alors qu'il y a 30 ans elle se situait entre 5 et 5.5 mio de km2. Soit une réduction minimale de 30% en une trentaine d'années. La tendance sur 30 ans c'est bien moins de glace aussi bien en été qu'en hiver.
"Or depuis 2007, la tendance s'est fortement inversée,"
Fortement est un mensonge. Surtout que 2008 a vu pour la première fois l'ouverture simultanée des deux passages du Nord-Est et du Nord-Ouest (avec donc une réduction plus faible qu'en 2007 qui n'avait vu qu'un passage s'ouvrir).
Et surtout la grosse manipulation, c'est que vous passez sous silence les autres paramètres et certainement le plus important: l'épaisseur de la banquise.
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/autour_du_grenelle_de_lenvironnement/20070919.OBS5572/lepaisseur_de_la_banquiseaurait_diminue_de_moitie_en_6_.html
Eh oui, d'autres ne scientifiques ne sont pas d'accord avec le GIEC. Mais pas pour les mêmes raisons...
Et aussi:
"Année 2009
L’extension minimale de la banquise en septembre 2009 a été plus grande que les deux septembres précédents, MAIS DE NOUVEAU ELLE EST TOMBEE EN-DESSOUS DE LA MOYENNE A LONG TERME. La saison de fonte de la banquise a commencé avec une couverture de glace jeune, mince, suggérant que des quantités de glace seraient perdues durant la saison estivale. Cependant un été moins chaud avec des vents favorables a aidé à préserver la glace.
Malgré l’été tempéré, la glace est restée mince et vulnérable au minimum de la banquise, avec peu de glace plus vieille, plus épaisse qui caractérisait habituellement la plus grande partie de l’Arctique. Une étude récemment publiée montre que la couverture de glace était même plus fragile à la fin de la saison de fonte que les données satellitaires indiquaient, avec des régions couvertes par de petites banquises "pourries".
En automne la route du Nord s’est ouverte en octobre, alors même que la banquise en général avait recommencé à s’étendre. La moyenne annuelle pour 2009 a été de 11.18 mio de km2 soit 8% inférieure à la moyenne 1979-200 et 6.2% inférieure à la moyenne 1979-2008."
Pour les tendances, c'est clair, comme il est clair que vous manipulez aussi les données.
"Il est encore trop tôt pour dire qu'elle va revenir à l'extension de 2006, mais au vu de cette courbe, ça pourrait bien se produire l'été prochain."
Cette conclusion ne veut strictement rien dire. C'est du style, il va pleuvoir à moins que la journée ne soit ensoleillée. Ou: il est encore trop tôt pour dire si demain matin il va geler, mais au vu de la courbe des températures des jours précédent, ça se pourrait bien.
N'a pas l'esprit scientifique qui veut.
Combien êtes-vous prêt à parier sur votre disons "supposition"?
(J'ai ma petite idée.)
"Une tendance ne se calcule pas sur 2 ans."
Les auteurs de l'étude de l'année dernière la calculent sur 5 ans. C'est justement ça la manipulation. Je pourrais aussi dire que si on prend la tendance, par exemple entre 2000 et 2005, il n'y a aucune diminution. Mais je m'en garde bien. Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'on voit une très lente diminution. Et encore, rien ne prouve que cette tendance va se prolonger à long terme. Mais ce qui est sûr c'est que l'accélération de 2007 n'est pas significative. Elle ne doit donc pas être prise en compte. Je reprends donc votre affirmation: "Et la question des précipitations ne joue pas pour la banquise qui elle disparaît à grande vitesse, plus vite que toutes les prévisions." Il semble que la propagande alarmiste fonctionne bien sur vous...
"Et surtout la grosse manipulation, c'est que vous passez sous silence les autres paramètres et certainement le plus important: l'épaisseur de la banquise."
Pas une manipulation. J'avais même fait un billet complet là-dessus sur mon blog. C'est seulement que ça n'apporte rien de plus. C'est vrai qu'il y a eu un évènement spécial qui a fait fondre une grande partie de la banquise, non seulement en extension, mais aussi en épaisseur. Mais ça ne fait que 2 ans et demi que ça s'est produit. Donc il faut attendre quelques années avant de crier au loup. Il y a d'autres causes qui peuvent expliquer de tels phénomènes, comme les modifications des courants marins. D'ailleurs je n'ai jamais dit que je ne suis pas d'accord avec cette étude, je dis que la manipulation c'est de bien choisir les années à comparer. (2004 avec 2009
Et au passage, le fait que la banquise recule ne prouve en rien que l'homme en est responsable !
"L’extension minimale de la banquise en septembre 2009 a été plus grande que les deux septembres précédents, MAIS DE NOUVEAU ELLE EST TOMBEE EN-DESSOUS DE LA MOYENNE A LONG TERME."
Elle n'est pas tombée, elle est resté en dessous. L'utilisation de ce terme est donc une manipulation visant à retourner la phrase et dire qu'il y a une diminution. Mais si la tendance à la hausse devait se confirmer, ça pourrait bientôt changer et l'extension des glaces pourrait revenir à des niveaux proches de la moyenne. Bref, on verra bien !
"Cependant un été moins chaud avec des vents favorables a aidé à préserver la glace."
Tant mieux. Ainsi elle va pouvoir se consolider cet hiver. Donc l'année prochaine, on peut s'attendre à ce qu'elle résiste bien mieux.
"N'a pas l'esprit scientifique qui veut."
C'est vrai. Il y en a qui lisent le Nouvel Obs et qui pensent lire de la presse scientifique.
Bonjour John.
Je me permets de revenir sur ce sujet parce que j'ai pensé que cette lettre envoyée au parlement britannique par un scientifique ayant fait partie des rédacteurs du GIEC et qui s'est rétracté par la suite au vu de ce qu'il y a découvert, pouvait vous intéresser. En tant que spécialiste des maladies véhiculées par les moustiques, il y parle entre autres des modèles de propagation des maladies, ainsi que du fonctionnement du GIEC.
http://www.publications.parliament.uk/pa/ld200506/ldselect/ldeconaf/12/12we21.htm
J'espère que vous vous remettez bien de votre opération.
Bien à vous, Pascal Carlier