Aujourd’hui 27 janvier, retour à l’hôpital. La nouvelle opération a lieu demain. Et samedi c'est la pleine lune. Rien à voir mais j'aime la pleine lune. Une grosse opération. C’est plus grave qu’on l’imaginait. Le dernier résultat des biopsies dont j’ai pris connaissance il y a juste deux semaines montre la présence de cellules tumorales malignes dans le canal pancréatique, au niveau du début de la tête du pancréas. On est donc plus loin que ce qui semblait être une dysplasie.
Pourquoi partager cette épreuve? Pour mettre des mots sur la chose et poser ces mots hors de moi. Les dire afin qu'ils soient entendus, pour ne pas laisser la maladie prendre possession de moi en secret. Elle est venue en silence, cachée. Elle a besoin de l’ombre pour grandir. Alors je la mets dans la lumière des mots. Partager aussi parce que d’autres la vivent et ont également besoin de mots. Chacun les siens, l’important est de leur ouvrir la porte et de mettre en commun des expériences qui participent à l'humain. Enfin, c'est ma ligne de cohérence: m'impliquer moi-même comme je l'attends des autres, en particulier mes étudiants.
Le temps écoulé entre le diagnostic et l’opération m’a permis de me préparer, d’accepter l’idée que je ne serai plus le même. Plus entier. On va m’enlever de quoi faire quelques bons steaks! Je vais en confiance. En naturopathie il y a des cas de cancers résorbés par le jeûne ou d’autres méthodes. Mais ces cas ne peuvent faire une généralité, et avec le pancréas le temps compte plus que pour d’autres organes. Le problème étant semble-t-il pris au début - sous réserve de ce que le chirurgien verra in situ - je ne veux pas jouer avec le temps. Je ne suis pas une tête brûlée. Et j’ai déjà mis beaucoup de forces dans mon combat judiciaire: je ne veux pas surestimer ma capacité de lutte.
Etre mis devant ma limite: cela fait partie de l'expérience que je vis et d'une expérience humaine nécessaire dans quelque domaine que ce soit. Pour quelqu'un qui aide les autres en particulier, être en situation de devoir être aidé le rappelle à son humanité. Penser cela donne aussi du sens à l'expérience. Puissance et fragilité de la vie.
J’ai confiance. J’ai un excellent moral. Il y a deux semaines je n’ai pas été choqué par le diagnostic. Je n’ai pas d’état d’âme. J’ai simplement réalisé, devant cette maladie, que je ne suis pas immortel. Ah, l'immortalité! Vivre d’immortalité est indispensable mais cela a ses limites. Elle fait oublier que chaque jour vécu est unique. Alors j’ai pensé à la mort. C’est normal, ce n’est pas triste. Je n’en ai pas peur. C’est une étape symbolique: mourir à quelque chose, laisser la place à autre chose. J’ai déjà bien rempli ma vie jusqu’à présent, et même si j’ai encore plein de rêves et de projets, je n’ai pas la maîtrise du destin - je l’appelle ainsi faute de mieux. Et puis c’est chacun son tour. J’ai aussi pris mes dispositions professionnelles pour assurer une continuité. J’apprécie le calme intérieur où je suis. Et je me programme pour l'opération, programmation intérieure faite d'acceptation, de confiance, d'images positives de mon corps et du résultat.
J’ai le sentiment que je vais être allégé de quelque chose - au sens propre, sans aucun doute - mais au sens figuré aussi. On va m’enlever le résidu du poison moral dont on m’a aspergé pendant 7 ans. J’avais une santé solide. Cette maladie est possiblement une somatisation, par divers mécanismes trop longs à exposer ici. Ce résidu collé aujourd’hui dans mon corps, je le laisse à d’autres qui sauront m’en délivrer.
Je le vis comme une libération. Je pense déjà à ce que je ferai après. Envie d’une vie nouvelle. Mener à bien ce que j’ai en charge et m’ouvrir à d’autres opportunités professionnelles et personnelles. J’ai aussi une nouvelle idée de roman et quelques projets de chansons. J’ai peut-être trouvé un musicien professionnel pour faire des petites scènes en 2010 ou 2011. Avant, je cherche un guitariste et un pianiste pour améliorer certains arrangement et pour mettre en place ma toute dernière chanson, qui devrait être amusante et iconoclaste... L'appel est lancé. Ah, si j’avais un mécène... Et puis j’ai besoin de faire le vide dans mes armoires, faire de la place - j’ai déjà commencé. Ca y est, je reviens à l’immortalité! Certes cette immobilisation survient à un moment peu opportun. Je devais lancer une campagne pour développer de nouvelles ressources professionnelles, les rumeurs autour de mon affaire pénale ayant fait chuter ma clientèle de 70% malgré un résultat sans équivoque. Quand on est indépendant on travaille sans filet. Cela devra attendre. Je dois apprendre à faire plus confiance.
En attendant, donner un sens à la maladie. Le pancréas, dans mon observation professionnelle, est lié au sentiment d’abandon et de perte de valeur. Cela correspond en partie à ce que j’ai vécu. Lors de mon emprisonnement, c’était si insensé, si hargneux de la part de la juge d’instruction, que je me suis senti comme abandonné du monde. Mon jeûne de protestation de 33 jours - la durée de mon incarcération - a amplifié ce sentiment. C’était comme une sauvegarde, une soustraction à la violence qui m’était faite. Je l’ai écrit dans mon journal de prison:
«25ème jour
Fatigue de plus en plus. M’économise. Tristesse. Calme. Accepter de plus en plus d’aller au bout. Accepter l’idée de la fin. Paix. (...)
28ème jour
J’ai fait la sieste et me suis trouvé dans un cauchemar. J’étais agressé sans pouvoir me défendre ni crier. Ma voix ne sortait pas. J’ai eu peur. Je me sentais tomber dans une sorte de démence dont je ne pouvais pas sortir. La prison m’a-t-elle atteint ?
Aujourd’hui, clairement, je fais le choix d’aller au bout. Je sais que les lésions peuvent apparaître vers le trentième jour. J’assume. J’entre dans la mort, j’accepte que tout va cesser. J’accepte de quitter cette vie. J’arrête ici ce journal. Plus besoin. Plus rien à dire. Entrer dans le silence.»
A part cette affaire, il y a aussi une autre blessure, une blessure d’avant, plus intime, dont je ne parlerai pas ici. Dans le développement d’une tumeur il y a aussi l’idée d’une désorganisation du corps, d’une rupture dans la cohérence et l’immunité. En terme d’immunité justement, le "soi" est mis à mal. Je fonctionne aussi par analogie, même si je n’en fais pas une panacée, et la désorganisation cellulaire entre en résonance avec la désorganisation vécue pendant la procédure et avec mon soi attaqué par un non-soi puissant. Autre analogie: une tumeur est aussi une énergie formidable. Il me faudra trouver les moyens d’utiliser utilement cette énergie.
La semaine dernière j’ai fait un rêve. J’étais sur un bateau, je parlais avec le capitaine. Il était en mission, sans savoir de quelle mission il s’agissait. D’être sur ce bateau, sans destination précise, m’a permis de toucher une profonde tristesse, ou une nostalgie. Et une libération est venue dans le rêve: les émotions sortaient avec des larmes et des respirations très profondes, rapides et intenses. C'était un rêve très réel, comme il en arrive parfois.
J’ai programmé des billets pour demain car j’ai l’impression que mon agenda est bien rempli pour les deux prochains jours... Des billets comme des messages subliminaux qui me relient à mes espaces intérieurs, et que j’écris pour les poser quelque part hors de moi, comme des signes de piste.
Voilà. Je reviendrai mettre des mots sur les choses. Quand j’étais ado j’écoutais le saxophoniste John Coltrane avec des amis et j’avais la manie de vouloir décrire sa musique, mettre des mots sur ses notes et ses envolées. Mais je n’avais pas assez de mots. Je pense en avoir un peu plus aujourd’hui.
Les mots, une force.
Bon, c’est très sérieux tout ça. Un peu d’humour pour changer.
«Didier s'en va à la chasse à l'ours. Il aperçoit un petit ours brun qu'il tire. Il reçoit une tape sur l'épaule et se retourne pour voir qui est derrière lui. Un gros ours noir le regarde et lui dit:
- Tu as tué un des miens. Tu as le choix: ou je te tue, ou je te sodomise.
Didier choisit la vie.
Après deux semaines de récupération Didier veut sa revanche. Il va en forêt, traque et tire enfin l'ours noir. On lui tape encore sur l'épaule... Un énorme grizzly lui dit:
Je pense que tu as fait un erreur. Tu as le choix: ou je te tue ou je te fais crac-crac.
Didier choisit encore la vie...
Après 3 mois de convalescence, il veut sa revanche sur le grizzly. De retour dans le bois, il trouve enfin l'ours qu'il tire. Il est satisfait quand quelqu'un lui tape encore sur l'épaule...
Cette fois c'est un ours polaire géant qui lui dit:
-Admets-le, Didier, tu ne viens pas vraiment ici pour la chasse...»
Et, puis-je rappeler que la catastrophe en Haïti est terrible, vraiment terrible. Actuellement ce sont eux, là-bas, qui sont dans le plus grand besoin. Il faut penser à eux et faire ce que chacun peut pour les aider déjà dans l’urgence. Ce n’est pas une solution à long terme, mais on ne peut aller de l’avant sans un minimum de solidarité.
PS: Une pensée vers nos compatriotes otages en Libye.
Commentaires
De Antisthène:
Bon courage, hommelibre!
@ Antisthène: merci. J'ai republié parce que mon billet n'apparaissait pas dans la colonne de gauche, du coup j'ai recopié votre message.
Bonjour hommelibre
courage à toi, que ton opération se passe bien, et que tu nous revienne rapidement nous t'attendons tous.
Bonjour Hommelibre,
Vos propos m'interpellent. J'y suis sensible dans la mesure où depuis six ans je suis atteint d'une grave infection au genou. J'ai subit 32 interventions chirurgicales, une sage qui aurait pu me conduire à l'amputation. Aujourd'hui, j'ose dire avec beaucoup de réserves que je vois le bout du tunnel. J'ai passé de nombreux séjours au CHUV, des périodes allant jusqu'à 8 semaines. Un jour complétement défait, je me suis mis à penser très fort à l'avenir à l'époque plutôt sombre, j'en suis arrivé à la phisolophie de vivre sa vie quoiqu'il arrive. Ca paraît facile à dire lorsque la maladie est en nous. Le courage, la croyance, la confiance, l'amour sont des quelques mots clefs pour le mieux.
Sincèrement, je suis de tout coeur avec vous. Que Dieu vous donne la force de surmonter cette épreuve.
Bien à vous.
François
Tu es positif et ça va marcher. Que tous les dieux de la PLANETE veillent sur toi!
Amitié
Bon courage à vous dans cette épreuve, la confiance en vous et en l'autre est votre meilleure alliée.
Puisses-tu terrasser cette malignité comme la précédente!
Très beau texte...
Et vous avez raison, après, vous serez libre. Un John tout neuf, plus léger, mais tout neuf !
t'sais HL , tout ira bien....
luzia...
"On va m’enlever le résidu du poison moral dont on m’a aspergé pendant 7 ans. J’avais une santé solide. Cette maladie est possiblement une somatisation, par divers mécanismes trop longs à exposer ici."
Une question que je me pose: la maladie survient après cette épreuve de 7 ans, et non pas pendant. Tant qu'on se bat, la maladie est tenue à l'écart. N'est-elle pas la conséquence de l'abandon de la lutte? Et du profond sentiment d'injustice qui est lié à cet abandon.
Beaucoup de cancers se déclenchent suite à un stress émotionnel profond. Il y aurait beaucoup à écrire sur le stress positif et le stress négatif qui détruit de l'intérieur.
Certaines personnes se protègent en étant extraverties et en dévoilant beaucoup d'elles-mêmes, d'autres en étant introverties et en n'en dévoilant quasi rien. Chacun trouve sa force à sa manière.
Heureuse de vous voir prendre ce nouveau combat avec sérénité qui est peut-être l'élément le plus important dans une maladie, qui comme vous le dites, se nourrit aussi de nos propres déréglements. Dans le temps, j'ai connu une personne très proche à qui on avait aussi détecté la bête du mois de juillet. Dans son acharnement à vivre, à combattre la maladie comme elle avait toujours essayé de vaincre sur l'adversaire par la force, en s'auto-convainquant du pouvoir de la volonté, elle en a sûrement oublié que son corps n'était pas un ennemi à combattre ou écraser, mais à écouter, ressentir, accepter et soigner. Sans résignation, mais avec résilience.
De tout coeur avec vous ainsi que celles et ceux qui vous entourent.
Je t'attends, j ai encore besoin de toi !
Bonne chance HL. En espérant que tout ira bien.
D.J
Cher John,
Tu nous dis : "cette maladie est une possible "somatisation".
Je suis persuadé qui si tu as somatisé cette maladie, ton esprit positif et la très belle ouverture qu'il t'inspire, sauront en avoir raison.
Mieux que quiconque, tu es en mesure de savoir à quel point le mental peut tenir en respect n'importe quelle maladie.
Quoi qu'il en soit, chaque vie humaine est un test grandeur nature, où chacun peut parfois donner l'extraordinaire mesure de sa faculté personnelle à réagir contre les pièges que celui-ci peut tendre.
Henri Laborit avait formulé une chose intéressante, tellement simple et tellement logique :
"Ce ne sont pas les problèmes qui font problème, mais l'incapacité qu'on peut avoir de ne pas les affronter avec détermination, afin d'en ressortir plus fort qu'avant".
Autrement dit, Avanti John ! Les commentaires qui précèdent montrent bien que tous pensent à toi.
Santo & Liane
Cher John l'Homme Libre,
Magnifique témoignage et très beau texte, dont j'ai relevé ceci :
" Pour quelqu'un qui aide les autres en particulier, être en situation de devoir être aidé le rappelle à son humanité. "
Beau témoignage d'humilité !
" La semaine dernière j’ai fait un rêve. J’étais sur un bateau, je parlais avec le capitaine. Il était en mission, sans savoir de quelle mission il s’agissait. D’être sur ce bateau, sans destination précise, m’a permis de toucher une profonde tristesse, ou une nostalgie. "
Mais sur ce bateau, vous faisiez partie de l'équipage et vous aviez un rôle, une place à tenir. Et cet équipage n'était-ce pas tout simplement l'équipe des blogueuses et blogueurs de la TdG ?
Alors revenez-nous vite, car vous nous manquez déjà !
Je vous adresse mes meilleurs voeux pour un prompt rétablissement et surtout bon courage !
Bien à vous !
Jean
Bonne chance pour votre opération
Cher John j'étais comme sonné à la lecture de ton billet. Cela doit faire pas loin de 50 ans que nous nous connaissons et tu m'avais fait l'honneur d'être candidat sur la liste que j'ai conduite lors de la constituante pour "changer Genève". Ta présence et tes apports nous manquent actuellement et nous plusieurs à compter sur ton retour pour que lorsqu'il s'agira de formuler le texte final, nous puissions te compter parmi nous!
Ta confiance en ton destin est certainement le meilleur compagnon de route en ce moment et l'énergie que nous mettons à souhaiter ta guérison contribuera à la réussite de cette opération.
Je saisi l'occasion pour citer deux auteurs bien différents mais dont la pensée se croise:
Il faut tout prendre au sérieux, mais rien au tragique.
[ Adolphe Thiers ]
Extrait d’un discours à l’ Assemblée Nationale - 24 Mai 1873
Ce n'est pas le but qui compte, c'est le chemin.
[ Valérie Guignabodet ]
Extrait du film Danse avec lui
A tout bientôt cher ami!
Patrick
En somatologie, on dit que c'est le lieu de la mélancolie (au sens grec). Outre les multiples analyses ou diagnostics du mal qui frappe la chair, l'essentiel est la souffrance. En ces jours difficiles, je vous transmets mes ondes les plus positives; n'ayant aucun conseil à vous donner en matière de méthodes de résilience, je vous souhaite déjà bonne chance pour l'opération ... À bientôt!
Cher John,
j'étais comme sonné à la lecture de ton billet. Cela doit faire pas loin de 50 ans que nous nous connaissons et tu m'avais fait l'honneur d'être candidat sur la liste que j'ai conduite lors de la constituante pour "changer Genève". Ta présence et tes apports nous manquent actuellement et nous sommes plusieurs à compter sur ton retour pour que, lorsqu'il s'agira de formuler le texte final, nous puissions te compter parmi nous!
Ta confiance en ton destin est certainement le meilleur compagnon de route en ce moment et l'énergie positive que nous mettons à souhaiter ta guérison contribuera à la réussite de cette opération.
Je saisis l'occasion pour citer deux auteurs bien différents mais dont la pensée se croise:
Il faut tout prendre au sérieux, mais rien au tragique.
[ Adolphe Thiers ]
Extrait d’un discours à l’ Assemblée Nationale - 24 Mai 1873
Ce n'est pas le but qui compte, c'est le chemin.
[ Valérie Guignabodet ]
Extrait du film "Danse avec lui"
A tout bientôt cher ami!
Patrick
Je crois que tu fais bien de partager et c'est aussi une preuve de confiance :-)
Je te tiens les pouces pour demain, même si je n'ai aucun doute sur le fait que tu dois être fin prêt, ce qui fera, j'en suis sûre, que tu seras très vite sur pieds!
Reviens-nous vite (tout en prenant soin de toi), repose-toi, et continue sur ta sereine lancée.
:-B
Merci à tou-te-s!
Comme quoi, dans la communauté des blogs, il y a majoritairement de bonnes choses, au-delà des prises de bec occasionnelles.
@ François: oui, vivre sa vie quoi qu'il arrive. Et c'est justement dans les moments plus difficile que cela prend tout son sens et surtout qu'il est important de l'intégrer intérieurement. Bien à vous.
@ Johann: Je partage tout-à-fait ce point de vue.
@ Audrey: Il est important de prendre aussi sa part, quelle que soit l'origine. Sa part dans la manière de gérer une crise, de gouverner sa vie, car la maladie fait son lit de ce que nous ne gérons pas de la meilleure manière. Là est notre responsabilité. C'est donc un message utile, une invitation à réajuster ou changer ce qui doit l'être.
Sur le combat, il y a parfois confusion entre lutter tous azimuts et l'acceptation, le ressenti, la résilience. Accepter la situation, faire avec, plonger pour remonter, cela n'a jamais été pour moi signe de faiblesse. Etre trop volontariste ne tient pas compte de tout. Bien à vous.
@ Santo et Liane: "Quoi qu'il en soit, chaque vie humaine est un test grandeur nature,". C'est exactement cela. Il n'y a pas à se plaindre, mais à tenir compte de ce qui advient et continuer à aller de l'avant. L'apprentissage ne cesse visiblement jamais! Merci à vous deux.
@ Jean: Yes! Je compte bien continuer à écrire ici, non seulement j'y ai pris goût mais cela fait partie de mon quotidien: exprimer, proposer, débattre. Pour cette notion d'humilité, elle me permet de me connecter plus profondément à ce dont je suis fait et de me réaligner intérieurement. Bien à vous.
@ Patrick: J'aime beaucoup ces deux citations! Très adéquates. Le but est important mais il peut devenir enfermant et implacable, alors que le chemin est un système ouvert. Quel que soit le but atteint c'est ce que nous avons fait jour après jour qui est la trame de notre vie. Bien à toi.
@ Micheline: mélancolie me va aussi, c'est une part de moi. J'ai besoin d'y faire un tour de temps en temps, comme une pause. Et dans mon affaire pénale elle fait partie des sentiments et émotions qui n'ont pas pu être connectés pendant longtemps. Difficile d'être dans la mélancolie quand ma maison brûlait! Bien à vous.
Yes Pascale, il me manquera juste de pouvoir commenter pendant la journée. Je ne sais pas quand je pourrai reprendre mon ordi après l'op, peut-être seulement vendredi ou samedi. Il y aura à lire! Bien à toi.
@ Laurent: Merci. J'espère vite retrouver vos photos inspirées.
"D’être sur ce bateau, sans destination précise, m’a permis de toucher une profonde tristesse, ou une nostalgie."
Nous somme tous sur un bateau et nous connaissons tous la destination de ce bateau. Encore faut-il donner du sens à cette destination... Certains font comme si cette destination n'existait pas. Pourquoi pas si cela doit les aider à vivre.
D'autres préfèrent accepter la réalité et la regarder en face. Le plus important n'est-il pas de vivre en harmonie avec soi-même? C'est peut-être le plus difficile dans le monde actuel. Car cela demande ce qui est le plus rare : du temps.
"La mort n'est pas la mort lorsque l'oeuvre de la vie est accomplie."
Ho-Chi-Minh.
Bon, ben il vous reste des tas de choses à accomplir, à ce que je vois! Bravo!
Je souhaite que tout se passe bien pour vous.
"Comme quoi, dans la communauté des blogs, il y a majoritairement de bonnes choses, au-delà des prises de bec occasionnelles."
Vous aimez la soupe sans sel?
Pas moi!
A+
@ Johann:
Très belle citation d'Ho-Chi-Minh! Je prends volontiers cette sagesse, qui peut s'appliquer à la multiplicité des chemins et des êtres.
@ Johann:
La soupe sans sel, je m'y habitue depuis quelques temps (la vraie), car depuis le début de cette crise je ne supporte plus le sel! Mais pour le sel des échanges, bien sûr. Je suis juste dérangé quand on en vient aux attaques personnelles, ou quand on calomnie comme un certain corto. Mais la confrontation étayée reste précieuse.
"La soupe sans sel, je m'y habitue depuis quelques temps (la vraie), car depuis le début de cette crise je ne supporte plus le sel!"
Ben, je vous souhaite de pouvoir très rapidement remettre du sel dans votre soupe!
J'tiens les pouces pour demain. Meilleures pensées.
(o_~)
Vous n'aimez pas la soupe sans sel,
mais est-ce que vous aimez les fleurs?
Un petit indice svp (hôpital de Genève ou de Lausanne?)
Courage et meilleurs voeux.
@ oceane:
Genève. Et j'aime les fleurs! Raaahhh... faites pas des folies quand-même, je vous sens venir... Je pense que je serai visible à partir de lundi. Mais ne faites pas le déplacement juste pour moi, j'en serais gêné.
@ luzia:
Yes!
@ Loredana:
Ah, je vous vois bien tenir les pouces dans vos énormes moufles cachées sous une énorme doudoune...
(≠_=)
Je suis moi-même passé sur le billard en octobre dernier pour une intervention sérieuse mais non vitale (3h30 d'anesthésie!). Tout s'est bien passé, le soulagement post-opératoire fut conséquent, et je peux vous dire que depuis lors j'évolue dans un état de bonne humeur et de légèreté qui j'espère ne me quittera plus. A quelque chose malheur est bon!
Bonjour John, je suis très secoué par la beauté de votre témoignage. On ne se connaît pas personnellement et pourtant c'est comme si quelqu'un d'intime venait de me raconter un épisode extraordinaire de son histoire de vie. la plate-forme blog est malmenée dans le même temps par la maladie grave de deux de nos plus fervents et intéressants blogueurs. Je sais que vous avez un fauve dans votre moteur, un fauve qui bondit sur les lâchetés, les égarements, les malheurs, les injustices de notre monde; un fauve qui plonge ses yeux dans l'océan des étoiles pour aller pêcher l'inspiration instantanée; un fauve qui sait se faire amant intentionné, tendre, amoureux, ardent, pour une femme qui lui a découvert un pan de son imaginaire d'une caresse experte ou débutante. Je sais que ce fauve ne se laissera pas dompter comme ça par un vilain crabe venu lui ronger une part de son corps. Alors revenez-nous vite. La blogosphère sans vous et tout est dépeuplé. Sur le navire, l'équipage TDG 24 HEURES hisse pavillon haut et fier en votre honneur et celle de Blondesen. Et cette victoire sur la mort, nous allons la gagner avec vous tous ensemble. Ce bateau ivre, quelques fois, qui voyage sur des paroles houleuses ou haineuses, des à priori stupides, des jugements définitifs. Vous vous savez ce que cela veut dire l'incarcération d'une pensée étroite dans une cellule de conformisme. Vous avez vécu l'injustice plus que beaucoup d'autres. Alors, à ce bateau ivre, répondons ensemble par un des plus beaux poèmes du monde: "le bateau ivre" d'Arthur Rimbaud. Je glisse ici deux strophes, la première et l'avant-dernière, pour vous dire que ce n'est pas la fin, mais le début d'une autre histoire pour vous et pour nous tous. Et si l'envie vous prend de glisser tout le poème dans un billet avant de partir sur le bloc op, chacun et chacune pourra vous imaginer en train de lire ce poème quand vous dormirez et que le chirurgien usera de son précieux scalpel. Bien à vous, cher John. A très bientôt.
Comme je descendais des Fleuves impossibles / Je ne me sentais plus guidé par les haleurs / Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles / Les ayant cloués nus aux poteaux des couleurs.
Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache / Noire et froide où vers le crépuscule embaumé / Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche / Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Bonjour,
Bonne chance pour l'opération, j'ai subi il y a presque 1 an une lourde opération visant à supprimer des tumeurs bénines dans la tête.
Après presque 1 an, j'ai repris une vie normal mais avec un bout d'os cranien en moins.
Quelle merde ces tumeurs!!!
@ un passant:
Je compte bien suivre votre exemple. Mon op sera plus longue (6 à 8 h) mais j'en attends la même libération que vous. Je sais ce que cela peut avoir d'irrationnel de penser ainsi, mais que serions-nous sans le nécessaire piment de l'irrationnel dans nos vies?
@ Pachackmac:
Yes, quel beau retour vous faites là. Et figurez-vous que j'ai déjà préparé le billet de demain matin intitulé "Pendant que je dors", et j'y fais justement un discret clin d'oeil à Rimbaud, mais pas sur le même poème. Ah, les grands esprits...
C'est bien tentant de poster Le bateau ivre vendredi matin, car je pense que je n'aurai pas encore accès à mon ordi. pour demain après-midi c'est déjà programmé.
Bien à vous Pachakmac.
@ tumeur:
Ouaip! Et comme naturopathe je dis bravo la médecine dans de telles situations. Merci pour vos encouragements.
Excellentissime, John! Rien de moins. Je suis certain de votre retour parmi nous. Vous avez plus de ressources que n'importe qui. Si le chirurgien ne commet pas de bêtise, il n'y a aucune raison que vous ne nous reveniez pas. Appel au chirurgien: S'il vous plaît, on vous demande de bien faire votre boulot, comme d'habitude, évidemment.
@hommelibre:
J'ai été moins présent sur les blogs depuis quelques semaines, et la nouvelle de votre hospitalisation me rattrape par surprise. Je voulais vous faire part du sentiment de tristesse et d'injustice qui me prend. Mais je suis content de vous sentir serein. Je pense bien à vous, et aussi au personnel soignant dont vous allez dépendre pour quelques heures. Demain matin, j'irai mettre un cierge à St-François-de-Sales - patron des journalistes, il est certainement aussi celui des meilleurs d'entre ceux-ci, les blogueurs... Reposez-vous bien. On sera sages.
ªHL - Bonsoir John, courage pour demain et un peu de Voltaire avant de s'endormir :
" L'art de la médecine consiste à distraire le malade pendant que la nature le guérit."
@ Lord Acton:
Merci beaucoup pour votre soutien et votre gentillesse. Fichtre, vous m'élevez au poste de journaliste. Mérité-je un tel honneur?
Oui, soyez sage: que les méchancetés autorisées... (-_=)
@ Djemâa:
Sacré Voltaire! Mais c'est vrai que sans la nature peu est possible. Même une opération: c'est parce que le corps a la faculté de se réparer que l'on peut opérer. Sinon vous imaginez le tableau...
John, essayez de profiter de toute cette came à l’œil … (l’anesthésie de cheval qu’on va vous administrer) pour planer comme il faut sur votre tapis volant, dans cet état de conscience modifié, votre esprit analytique sera hors jeu et votre subconscient sera sans surveillance…donc très réceptif, vous pourrez alors y planter n’importe quelle croyance ou principe (vrai au faux…il se développera vous verrez)
La maladie était dans votre esprit avant d’être dans votre corps alors attaquez-vous à la source du problème, n’écoutez que d’une oreille, les sources extérieures (médecins) et n’attardez pas votre regard sur des écographies glauques, détournez votre attention de tout ça et concentrez-vous sur la guérison et rien d’autre !
Avez-vous lu « The Master Key System » de Charles Francis Haanel ? Que vous y croyez ou pas, que vous la compreniez ou pas, cette loi s’applique par défaut, alors ces prochains jours, vous aurez le temps et l’état de conscience approprié pour mettre de l’ordre là où il faut.
Je vous souhaite d’y parvenir (je sais c’est facile à dire) même moi j’échoue parfois (j’ai découvert ce concept il n’y a pas très longtemps) mais on a rien à perdre et surtout beaucoup à gagner ; )
Bonsoir Hommelibre.
La nouvelle du mal qui vous assaille me laisse sans voix...
Je ne vous "connais" qu'à travers votre blog, et depuis bien peu de temps, pourtant votre témoignage poignant me met hors de moi...
Quel @#*% ! ce cancer !!!
Vous allez vous battre et botter les fesses de ces foutues cellules malignes !!! Compris !?! C'est un ordre !
Vous avez encore trop d'étoiles à contempler dans le ciel, avant que vous ne soyez obligé d'aller les rejoindre pour de bon...
Je me joins aux autres blogeurs-euses et vous souhaite bon courage pour l'opération.
Avec toute mon amitié,
Daniel (aka Brian).
PS: J'ai mis les liens vers quelques "Pythoneries" médicales, pour essayer de vous détendre un bref instant... ;o)
- Dr. Gumby, neurochirurgien: http://www.youtube.com/watch?v=M68GeL8PafE
- "Moi Docteur, vous patient": http://www.youtube.com/watch?v=BQSbKBTuQBc
- Opération anti-squatters (à partir de 1min.40 ->): http://www.youtube.com/watch?v=qY7lgDOZnEo
- Pour relativiser la situation, "Live Organ Transplants" (un peu gore!) & Galaxie Song: http://www.youtube.com/watch?v=Sp-pU8TFsg0&feature=related
Salut Barbie,
Merci pour votre mot. Je ne connais pas The master Key System, mais j'imagine un peu de quoi il doit s'agir d'après vos suggestions. D'une manière je le fais déjà un peu à ma manière: je vois des paysages et des ciels dégagés dans mon corps et dans mon ventre, une fraîcheur, une légèreté, comme une programmation que je me fais, avec en plus la conviction.
Merci et gros smacks! A la suite.
Ah ces Python, maîtres dans l'art de la médecine...
Thank you Brian. So long, I'll be back!
Cher John,
Dans mon entourage, tu es certainement la personne la plus animée et douée pour le partage, c'est indéniable.
Tes (trop) innombrables qualités ne peuvent que te protéger envers en contre tout,car c'est certain, nous sommes nombreux-ses à avoir besoin de toi et c'est ta mission-ta raison d'être certainement que d'exister et de rester (surtout) là à nos côtés...voilà, voilà, c'est dit..:-)
"Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde" ..la citation de Gandhi qui m'inspire dans mon quotidien et qui, je le sais, ne te laisse pas indifférent, pour te porter chance aujourd'hui, demain et pour les années à venir..
Du plus profond de mon cœur en pensée avec toi.
Enormes baisers
Coucou Valérie,
6 heures du mat. Je pars pour le bloc à 7 heures. Ca me faut trop plaisir de te lire au réveil. Yo quoi, ma blonde préférée des blog, que j'adore! Je peux me lâcher depuis que tu m'as dit que ton mari ne lit pas par-dessus ton épaule... (-_-)
Poufe,,, je me sens bien à te lire, que voilà une belle journée qui commence! Et toi tu es faite pour voir le positif, t'es géniale.
Cette phrase de Gandhi, c'est exactement ça! Je ne la connaissais pas mais c'est aussi une idée qui me guide dans ma vie. Yo, Valou chérie, tu es bien tombée.
Allez, te fais un gros bisous. Mais un gros, hein?!....
John,
Ravie d’apprendre que ton moral tient bon en ces circonstances, j’espère que ton opération se sera excellemment bien déroulée et que tu te portes bien à ton réveil.
Ahhh John, c’est une véritable histoire d’amour entre nous…platonique certes, mais pas des moindre ! Looovvvve Johnnnnnn :-)))
J’imagine que l’on va te garder quelques temps à l’hosto et que tu profiteras pleinement de toute l’attention des jolies infirmières, mais je serais tout de même ravie de te rendre une petite visite – si cela ne te dérange pas -, que dis-je un énorme plaisir, d’autant plus qu’il me faut m’occuper hehehehe.
A toi de me donner le feu vert (et surtout où tu trouver, Cantonal ou ailleurs) pour un agréable face à face platonique..mais :-)
Doux baisers et toujours en pensée avec toi
Hello John, (au diable les convenances)
Comme Lord Acton, j'étais éloigné des blog ces temps et je découvre aujourd'hui, ces derniers rebondissements biologiques.
Je découvre aussi cet état d'esprit calme, détaché de la crainte et ponctué de ce sentiment de libération émotionnel en rêve. Que de bonnes circonstances finalement et malgré les apparences !
C'est en tous cas mon sentiment et j'en nourris mes pensées qui j'espère (non j'en suis sûr) apportent leurs contributions à cet égrégore de bonnes choses envoyée depuis ce blog.
Avec toute mon amitié
Aoki (o_=)
En pensées avec vous à votre réveil
Patoucha
En voyage, j'ai manqué votre billet. Ben... J'espère que tout s'est bien passé et que ces saletés vont vous laisser tranquille pour de bon. Bon courage et bon rétablissement. ;)
Bonjour John, Comment vous sentez-vous ?
Quand j'ai appris la nouvelle, j'en ai été stupéfait de m'être trompé. Je voulais que cette tumeur soit bénigne.
Je voulais vous apporter mon modeste soutien moral, hier soir à la même heure, mais la fatigue m'a fait faire une erreur de manipulation, et le post avait disparu.
Qu'importe n'est-ce pas ? Le cœur y était, et je guettais ce soir des signes de votre retour. Peut-être demain matin ou soir ?
J'espère que le chirurgien y aura mis tout son talent, que les assistants du bloc opératoire auront été en excellente forme...
Votre billet, je crois comprendre son message, de mettre des mots sur ce que vous ressentez, vivez au présent, au passé, dans les autres dimensions rarement révélés ainsi que les images avec lesquelles vous avez illustré ces moments, sont d'un langage - je crains de le prononcer - comme d'un ultime... Comme un testament. Je préfère chasser cette pensée loin de moi.
C'est dans le regard des autres qu'on s'apprend à aimer, à s'animer et à vivre. Je pense, les autres, moi, ceux qui vous lisent depuis votre procès, s'apprennent à aimer et à vivre à travers votre regard partagé sur les choses de la vie. Ainsi votre confiance - cette mise à nu de la violence vécue, de l'inconscience et de la méchanceté gratuite - de la vulnérabilité humaine - de la résilience sans limite - avec une telle pudeur et une telle élégance, nous élève un peu et nous libère nous aussi de certains assauts.
Mettre des mots sur les choses, mettre des mots sur les ressentis, mettre des mots sur l'indicible... Nous vous attendons, pour continuer à apprendre avec vous, à mettre les mots sur ce que nous n'osons ou ne savons nommer, sur ce que nous n'osons voir.
John, serez vous bientôt là, devant tous ces témoignages de reconnaissance et d'amitié dans cette tablette virtuelle. Jamais je n'en ai vu de si nombreux et autant de sincérité dans l'affection que vos lecteurs vous portent.
Ils vous feront du bien.
Je serai enfin soulagé lorsque vous aurez repris votre clavier en main.
A très très bientôt, avec toute mon amitié, même si je ne vous ai jamais rencontré.
John, Je vais prier pour toi...
Un ami du Canada... marqué par l'échange que nous avions eu sur les marches de l'université de Montréal...
9 heures d'opération, ça va bien mais encore dans les choux je réponrai demain ou dimanche. Merci à tou-te-s
Merci Loredana. En effet c'est le repos qui fera le resre dans les jours qui viennent.
Johann, bien d'accord, le travail des chirurgiens est admirable.
@ Sebas:
C'était un beau miment à Montréal, même que les féministes du cru en étaient jalouses au point de nous attaquer. C'était pas beau, ça une horde d'hommes pacifiques protégés d'une horde de femmes violentes pas la police!
@ Nepotin:
Je lis maintenant votre premier commentaire. Je pourrais en tirer une fierté, celle de contribuer à ce que d'autres osent aussi davantage mettre de mots. Mais j'en tire davantage une gratitude de cette reconnaissance que vous exprimez. J'aimerais pourvoir vivre sans besoin de reconnaissance, et j'y arrive dans certains domaines. Mais j'avoue que cela participe à me donner de la force, et à donner sens à mon blog.
Je n'ai pas l'assurance du héros. Et parfois j'irrite, ou je suis imprécis, et j'ai aussi des détracteurs, mais le courant de fond qui coule et que je souhaitais exprimer ici est bien celui que vous décrivez. Parfois je doute de ce que j'écris, ou du fait d'écrire cela. Mais venant de vous et d'autres ici, pfff... Alors si cela a ce même sens pour vous que pour moi, je continuerai.
Merci.
Valérie,
bien volontiers. A partir de lundi et pour une semaine, au cantonal. Nous pourrons enfin consommer virtullement cet Platoci Love!!!
Aoki,
Thank you, et bye bye les convenances et vive les les égrégores! Celui-ci est puissant.
Bonjour John
je suis trés heureux que tu sois de retour parmi nous.
une opération de cette envergure nous a causé de l'inquiétude, mais je vois que tout c'est bien passé et que tu a bon moral, c'est un soulagement pour nous.
excellente journée à toi repose toi bien franck
"mais je vois que tout c'est bien passé"
Il n'y a aucune raison pour que ça se passe mal. C'est la suite qui pourrait poser problème. Métastases et compagnie. Mais il en est conscient et il est en de bonnes mains.
John, je ne sais si vous avez lu ça :
http://www.lematin.ch/actu/-debat/pere-prive-fille-12-ans-228341
Putain, 12 ans, et il y une enfant manipulée dans l'histoire. Encore un exploit de la justice genevoise! Quand personne n'est responsable d'une injustice, nous ne sommes plus dans un Etat de droit.
"C'était un beau moment à Montréal, même que les féministes du cru en étaient jalouses au point de nous attaquer. C'était pas beau, ça une horde d'hommes pacifiques protégés d'une horde de femmes violentes pas la police!"
Ah c'est vrai ! Le plus fou dans tout ça, c'est que les personnes à l'intérieur étaient des plus 'progressives'... mais celles qui criaient et cognaient à l'extérieur, s'étaient probablement fait laver le cerveau (un tantinet).
En tout cas, je vais chérir le souvenir de notre rencontre...
A+
Oceane,
Quel magnifique bouquet de soleil vous m'avez fait parvenir! Il vient dire: "La vie est là, belle, comme toujours, comme tu l'aimes. Vas, vas vers la vie. Remplis-toi de ces couleurs, de cette beauté, rappel de la plénitude oubliée."
Il y a les océans et les oceanes, de quoi rêver, de quoi chanter!
Merci mille fois.
Et Fred qui m'a offert des chaussons magnifiques, dignes d'un capitaine de goélette! Sacré Fredooo, gros nounours mais qui s'en cache bien!
cher homme libre que dire sinon que tous nous sommes la a attendre je ne sais quoi , certains ne font rien , d'autres voudraient faire mais ne savant pas , d'autres encore prennent tous les moyens a leur disposition, moi que fais je???????? j'aimerais etre le messager du bonheur , mais je ne suis qu'un être humain , miserable et admirable comme toi ou moins bien que toi , que la force nous soit donnée dans notre esprit qui est le seul capable de nous faire supporter tout. je t'aime homme libre tu es mon autre et qu'un jour nous soyons reunis .
mado06, la messagère du bonheur est toujours bienvenue. Elle peut pousser la porte, entrer et s'asseoir, là, dans un rai de soleil...
je vais te raconter un rêve ,un beau rêve !!!!
tu voles au bord d'un chemin , le ciel est d'un bleu presque marine , sur les côtes des arbres verts pleins de feuilles et de fruits rouges comme des grosses cerises d" énormes cerises , et tu voles voles en etat de plénitude avec la mére nature , tu n'attends rien , tu profites du paysage sans te poser de quetions , tu es un oiseau , un oiseau majestueux qui rase presque les arbres parfois , ou t'en eloigne au gré de ta course , la haut dans le ciel un ouverture t'attend , elle est comme un tourbillon de couleurs , elle t'attire vraiment , mais au moment d'y entrer tu as peur , tu ne veux pas encore laisser les merveilles de la vie , ton recul te fait te reveiller , voila le beau rêve que tu as fais .baisers cher homme libre d'une terrienne aérienne .
Mado06, ton rêve est bien intéressant.
D'abord j'ai souvent rêvé (éveillé) que je volais comme un oiseau. C'est une sensation et une vision intérieure extraordinaires, et mon regret est de ne pouvoir le faire en vrai. Monter, descendre, raser les arbres, survoler les prairies, sentir le vent, trouver une ascendance, remonter, planer, tout écouter, tout voir.
L'ouverture dans le ciel a aussi du sens pour moi. Une histoire qui a commencé vers 12-13 ans, avec le sentiment de partir, de m'affranchir de la pesanteur et du monde, et la peur de ne pouvoir revenir. Je t'en dirai plus si un jour nous nous rencontrons.
A bientôt, terrienne aérienne!
tu sais je suis une grande rêveuse et j'ai fais des rêves autant sublimes que terrifiants , sinon moi quand j'etais une petite fille je rêvais eveillée d'être une petite souris pour entrer chez les gens et écouter tout ce qu'ils disaient ,houuuuuuuuuuu la curieuse , mais oui j'assume la curiosité seule fait avancer le monde sans les curieux nous serions encore a l'âge de pierre .gros bisous j'espere que tu vas bien .
rêve, rêve, moi je ne peux vivre sans rêve. J'ai rêvé ma vie, et j'ai défais les rêves de l'amour trop fort, pour ne pas être prisonnier de l'image de l'amour. Une manière à moi de ne pas être objet pour l'autre. En démontant le rêve je démontais aussi un des moteurs de l'amour. Je prenais des risques, en quête d'un Graal, mais le Graal lui-même est un rêve.
Je vais bien, aussi bien que je peux aller. Ecris-moi encore si tu veux bien, parle-moi de chez toi.
hello Mado, un petit bonsoir en passant. J'espère que tu vas bien, et que tu rêves encore. Bizes d'été!