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Julien Charnolé: "Ma fille ma bataille!"

Presse et télé en ont déjà parlé: Julien Charnolé est ce père qui veut retrouver sa fille et sa paternité, et qui se heurte à la loi de manière absurde.

charnolé1.jpgEn 2006 sa compagne met au monde une petite fille. Elle affirme avoir été violée alors qu'ils étaient séparés et ne veut garder cet enfant. Julien va dans son sens: Jeanne, la petite fille est abandonnée et par la suite placée dans une famille d’adoption.

Problème: les tests ADN réalisés dans le cadre de l’enquête de police sur le supposé viol montrent que le père biologique est bien Julien. Sa compagne lui a menti et a menti à la police, pour des raisons qui ne sont pas élucidées.

Julien souhaite alors assumer cette paternité. Ses démarches judiciaires pour récupérer la garde restent sans succès. Le 25 février dernier la cour d’appel de Paris annule la reconnaissance de paternité faite voici 2 ans.

«Son marathon judiciaire a connu un nouvel épisode ce matin à Orléans, rapporte « Le Figaro.fr ». L’avocat général de la cour d’appel vient en effet de requérir la confirmation de l’adoption plénière de la fillette de 3 ans, ce qui impliquerait que le père biologique ne puisse jamais récupérer la garde de l’enfant. Les juges se sont donnés quant à eux jusqu’au 11 mai pour savoir s’ils accorderont cette adoption plénière, comme l’avait fait en première instance le tribunal de grande instance de Montargis en mai 2009.»

La famille adoptive refuse de parler, mais pour le père la filiation existe et est bien réelle.
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Situation compliquée à plus d’un titre. La petite fille a certainement créé une relation avec la famille d’adoption. On peut regretter le fait que la justice n’ait pas réagit plus vite alors que c’était possible, mais en l’état on ne peut la couper brutalement de cette famille.

On peut aussi questionner l’attitude du jeune père face à cet enfant et à la décision d’abandon de la mère. Mais n’étant pas dans leur tête je me garderai de toute interprétation. La décision de justice ne sera pas simple. Le père biologique sera probablement écarté. Et l’enfant grandira dans le mensonge et le confort de sa famille adoptive. Et un jour elle ne comprendra plus. Que se passera-t-il alors dans sa tête?

On est devant la situation typique de vulnérabilité du père. Sans la science et la biologie, le père ne saurait pas qu’il est père - sauf à croire sa compagne aveuglément ou sauf forte ressemblance qui mettra du temps à se manifester et qui n’est pas automatique. Cette incertitude sur la paternité est une ancienne angoisse masculine. Elle continue et trouve son fondement dans le fait que des études montrent qu’aujourd’hui 5% à 15% des pères ne sont pas les pères biologiques et ne le savent pas.

La grande majorité des mères a besoin d’un compagnon qui soit un père solide, et ne lui ment pas. Mais on peut comprendre les besoins de sécurité des hommes par rapport à leur paternité: il ne s’agit pas simplement d’orgueil de mâle mais de quelque chose de plus profond.

La paternité n’est pas qu’une simple fonction sociale.

 

 

PS: Pensée pour Max Göldi et ses enfants, entre Tripoli et la Suisse.

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Catégories : société 7 commentaires

Commentaires

  • "Boo, hommelibre est un pédophile cataloguer par la justice genevoise !

    Ecrit par : Sabourjian | mercredi, 17 mars 2010 "

    Cette insulte/diffamation se trouve sous le blog Adultère Pasini blablabla... j'ai pensé que vous voudriez en être informé...

    Bisous

  • Merci Boo. Je vais lui faire une réponse à ma manière après avoir gardé les infos, et s'il n'est pas encore effacé. Corto-Sabourjian est un malade. Bises!

  • "Corto-Sabourjian est un malade."

    Malade grave. Taré conviendrait aussi. Et il n'est pas le seul. Atchoum!


    Pour le sujet ici, 3 ans c'est tard déjà. Situation très difficile. Comme quoi il y a intérêt à mieux choisir sa compagne. Mais à part le bon sens, y a-t-il des cours pour ça?

  • Johann, bien d'accord: pas de cours pour se choisir en couple! L'éducation peut-elle nous préparer, donner des balises? Même si c'est parfois le cas, pas sûr que cela suffise. Les sentiments et l'irrationnel font bon (ou mauvais?...) ménage...

    Et ici la situation est en effet difficile: on peut trouver une légitimité au père biologique comme au couple adoptant, mais pour la fillette on peut imaginer qu'il y aura une perte quelle que soit la solution. Dur dur.

  • "corto-saboudjian" est évidemment atteint de schizophrénie.

  • C'est un taré grave ... Je confirme!

  • "Johann, bien d'accord: pas de cours pour se choisir en couple! L'éducation peut-elle nous préparer, donner des balises?"

    Je sais qu'il y a des rencontres où un minimum de lucidité conseille de prendre rapidement la fuite. Dans certains cas les enfants répètent l'histoire des parents qui ont servi de "modèle" positif ou négatif.

    Déjà que les parents ont de la peine à parler de sexualité à leurs enfants... ou je me trompe? Alors que c'est qqch de tout naturel.


    "Même si c'est parfois le cas, pas sûr que cela suffise. Les sentiments et l'irrationnel font bon (ou mauvais?...) ménage..."

    Les sentiments sont-ils rationnels?


    "Et ici la situation est en effet difficile: on peut trouver une légitimité au père biologique comme au couple adoptant, mais pour la fillette on peut imaginer qu'il y aura une perte quelle que soit la solution. Dur dur."

    La seule véritable solution serait une collaboration entre le couple et le père. Mais il faut être vachement intelligent des deux côtés. Et vouloir le bien de l'enfant et non de l'ego de l'adulte. On peut rêver, comme disait MLK (tiens, le roi en hébreu et en anglais).

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