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Justice: répare ce que tu casses

Je glissais une suggestion dans un récent billet à propos de la crise ethnique en France: assigner les casseurs et incendiaires à réparer les dégâts qu’ils ont occasionnés. Cela pourrait se concevoir aussi dans d’autres cas et pour de nombreuses condamnations, car la délinquance aboutit à la même rupture sociale dans tous les cas.

émeute4.jpgDans le cadre du billet il s’agissait d’abord de mettre des jeunes issus de l’immigration récente en situation de s’intégrer. Quand on construit ou que l’on répare ce que l’on a détruit, on supporte moins que d’autres détruisent notre oeuvre. Un sentiment double d’appartenance se développe: "j’appartiens à cette communauté parce que j’ai travaillé avec elle, et ce que j’ai réparé m’appartient un peu moralement, j’y ai pris une responsabilité."

Ensuite on évite la prison et ses fréquentations criminogènes à ces jeunes sans pour autant les exonérer de la sanction, la nécessaire et légitime sanction. On sait que la prison aggrave souvent la délinquance et qu’un prisonnier coûte cher.
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Enfin on leur donne les conditions pour que leur estime d’eux-même se reconstruise ou s’améliore.

On peut donc imaginer qu’un incendiaire d’école va travailler dans l’entreprise qui la reconstruit - avec des conditions de surveillance bien sûr. Il ne faudrait pas seulement lui faire porter des parpaings: rendons-le créatif, demandons-lui son avis sur la décoration la plus appropriée pour les écoliers. D'autres peines intelligentes peuvent être imaginées.

Il faut prévoir des prisons de nuit pour ne pas les mélanger aux grands criminels, et prévoir des séances de parole et de réflexion supervisées.

La répression intelligente, éducative ne vaut-elle pas mieux qu’une répression purement privative de liberté, sans possibilité de reconstruction ou de réhabilitation?

 

 

PS: Quelle peine pourrait-on infliger à un bandit libyen qui retient un otage suisse?

Catégories : société 8 commentaires

Commentaires

  • @ hommelibre

    l'idée est excellente, et puis ça "Ensuite on évite la prison et ses fréquentations criminogènes" c'est très important.

    dans le livre de jean-marie petitclerc "la violence et les jeunes"
    il y a des choses intéréssantes.

    "RÉAGIR FACE A LA VIOLENCE
    Stop la violence !
    Le respect ! C'est la meilleure antidote à la violence.
    Qu'il fait bon voir un groupe de jeunes du Val-d'Oise, suite à un meurtre d'un jeune à Bouffémont, mobiliser la France entière sur le thème : « Stop la violence. »
    Citons l'article 2 de leur manifeste, consacré au res-pect :
    « L'agression, ça peut commencer par un regard. Mais c'est surtout les mots. Certains s'amusent à provoquer, et utilisent des mots qui poussent à la guerre. C'est vrai, tout le monde peut péter les plombs. Ça arrive. Mais ce langage de défi ! Cette manie d'afficher sa force sur l'autre, en permanence, ça chauffe les esprits. Il faut se parler normalement, garder le contrôle. Certains disent : « Faut être respecté. » Nous, on dit : « Si tu veux le res-pect, commence par respecter les autres. »
    4
    SANCTIONNER LE MODE D'ACTION
    Mode d'expression d'un mal-être, mode de provoca-tion par lequel le jeune crie sa volonté d'être pris en compte, la violence peut aussi être utilisée comme mode d'action, permettant au jeune d'obtenir par ce moyen ce qu'il ne réussit pas par d'autres.
    Face à la tentation pour le jeune d'utiliser la violence comme mode d'action, une seule réaction s'impose : lui interdire cette voie. Rien ne doit pouvoir s'obtenir sous l'effet du chantage à la violence.
    Le seul moyen de lutter contre le racket c'est de sortir de la loi du silence.
    Les jeunes ont grand besoin de rencontrer aujourd'hui des adultes qui soient fermes.
    Les parents savent bien qu'aimer leur jeune enfant ne signifie pas céder à tous ses caprices. Il en est de même pour l'éducateur face aux adolescents. L'éducateur doit savoir s'opposer, dire non. Il doit être capable de définir des limites précises et s'y tenir. Bien souvent, les con-duites adoptées par les adolescents, avec l'excessive facilité de passage à l'acte qu'elles manifestent, sont symptomatiques d'un mauvais rapport à la loi. Souvent
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    LA VIOLENCE ET LES JEUNES
    engoncés dans une problématique du « tout, tout de suite », les jeunes ne peuvent s'en sortir s'ils ne rencon-trent sur leur route que des adultes qui cèdent à leurs pressions et manipulations de toute sorte. Au contraire, ils ont grand besoin de pouvoir se confronter à des adultes qui ne les craignent pas, qui savent s'opposer, ne tolérant pas la transgression de la loi.
    Une fermeté ouverte
    De telles attitudes de fermeté peuvent être parfois difficiles à vivre pour l'éducateur. Et il est important là encore, qu'il puisse y être formé dans les écoles d'éduca¬teurs spécialisés. Ce n'est malheureusement pas toujours le cas, tant sont encore présentes, dans des instituts de formation de travailleurs sociaux, des conceptions de la compréhension du jeune dérivant vers l'excuse.
    Mais de telles attitudes ne doivent cependant jamais être synonymes de rigidité. La fermeté n'a pas pour but d'interdire le dialogue, mais au contraire de le rendre possible (en effet ne sont-ce pas plutôt les attitudes de chantage qui empêchent en fait le dialogue de s'ins-taurer ?). Les attitudes de fermeté ne sont en aucun cas contradictoires avec l'expression de l'affection.
    On le voit donc, fermeté ne doit pas signifier ferme-ture. Il doit toujours s'agir d'une fermeté « ouverte ».
    Un exemple, là encore, illustrera mieux mon propos qu'un long discours.
    Christian, qui n'avait pas connu son père, avait une mère prostituée et était élevé chez sa grand-mère. Agé de

    RÉAGIR FACE À LA
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    (le 25e carreau, ou le 41e... ou
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    bureau te reste ouverte ! »
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    REAGIR FACE A LA VIOLENCE
    14 ans, il avait chaque week-end besoin d'importantes sommes d'argent et les extorquait à sa grand-mère avec un formidable chantage, se mettant à casser le mobilier tant qu'elle ne cédait pas. Suite à un signalement, il fut placé au foyer que je dirigeais alors. Il me demanda, dans les premiers mois qui suivirent son admission, l'autorisa¬tion d'aller dîner en ville pour y rejoindre des copains. Je lui refusais, tentant de lui faire comprendre que si je lui répondais « oui », je devrais avoir la même réponse pour tous ses camarades, et que c'était inenvisageable quelques minutes avant le dîner. Il sortit furieux de mon bureau et se mit à casser les carreaux. Appelé par un éducateur au douzième carreau cassé, je signifiai claire-ment au garçon : « Ne crois pas qu'il existe un seuil, (le 25e carreau, ou le 41e... ou le 84e...), au-delà duquel ma réponse passerait du non au oui. Tu peux casser tous les carreaux. Cela ne changera rien à ma décision. Mais il faudra réparer ! » Voilà ce que j'entends par fermeté. Mais cette attitude doit être accompagnée de l'invitation à poursuivre le dialogue. « Ce que je ne comprends pas, Christian, c'est comment ce petit « non » que j'ai pro¬noncé peut déboucher sur un tel accès de colère. Peut-être ne m'as-tu pas donné les vraies raisons pour les¬quelles tu voulais sortir. Si tel est le cas, la porte de mon bureau te reste ouverte ! »
    Une telle conjugaison de fermeté et d'ouverture per¬met à mes yeux d'élaborer les meilleures réponses face à l'usage de la violence comme mode d'action.
    LA VIOLENCE ET LES JEUNES
    S'interdire la violence
    Interdire la violence au jeune, c'est d'abord se l'inter-dire à soi-même, en qualité d'éducateur. Car comment faire comprendre à un jeune qu'on ne peut obtenir par la violence ce que l'on n'obtient pas par la négociation, si l'on utilise soi-même des moyens violents à l'égard des jeunes pour lesquels toute négociation semble être mise en échec. On risquerait alors de légitimer cela même que l'on combat.
    Aussi importe-t-il que l'éducateur n'use jamais de moyens violents à l'égard du jeune. Ceci suppose de sa part une bonne gestion du stress, tant on sait que la peur peut être génératrice de violence.
    La formation à l'exercice de la fonction d'éducateur spécialisé nécessite certes un travail de connaissance des jeunes, mais tout autant de soi-même.
    Mais, lorsque je parle de non-utilisation de la violence chez l'éducateur, je ne parle pas de ces situations où il doit ceinturer un jeune qui se met en danger. La démons¬tration de la force est parfois nécessaire dans de telles situations. Mais il doit s'agir d'une force paisible, et non-agressive. Voilà pourquoi je n'utilise pas dans ce cas le vocable de violence.
    Apprendre à sanctionner
    Mais, s'interdire d'agir violemment ne signifie pas s'abstenir de réagir.
    Réagir, ce n'est pas nécessairement réprimer. Il ne s'agit pas de « faire payer » les auteurs de violences, qui
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    REAGIR FACE A LA VIOLENCE
    le plus souvent sont les premières victimes du climat actuel de violence. Réagir, c'est sanctionner, en rappe¬lant les limites et en obligeant à réparer.
    La sanction fait partie de l'éducation. Il s'agit de res-ponsabiliser le jeune, en le gratifiant pour ses contribu-tions (il est des « sanctions » positives), et en cas de transgression, en lui permettant de réparer les effets (il est des sanctions « réparatrices »). Ne pas sanctionner, c'est déresponsabiliser.
    Il faut aujourd'hui réhabiliter la sanction d'un point de vue éducatif. Je préfère ce terme de sanction à celui de punition. En effet, on sanctionne un acte, par contre on punit une personne. La punition est souvent humi-liante, alors que la sanction est responsabilisante.
    Trop souvent en France, on a voulu penser un registre d'assistance éducative en dehors de toute éventualité de sanction, et on a eu tendance à penser le registre de la sanction uniquement sur le mode répressif. Les consé¬quences de ce mode de pensée sont désastreuses. Au lieu de s'enfermer dans le couple infernal Prévention/Répres¬sion, concevons la sanction dans une optique préventive.

    Réagir dès le premier délit

    signifie pas
    reprimer. Il ne violences, qui

    Je voudrais insister sur l'importance, pour le jeune pré¬adolescent, de la pertinence de la première sanction rela-tive au premier délit commis.
    Tous les parents savent bien que, s'ils ne sont pas cré¬dibles dans les premières sanctions données à l'enfant, suite à une transgression des règles de la vie familiale,

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    LA VIOLENCE ET LES JEUNES
    ils auront bien du mal à exercer leur autorité lorsque celui-ci deviendra adolescent. Or, qu'observe-t-on dans les pratiques judiciaires actuelles ? Généralement, le pre¬mier délit est considéré comme « peu grave », l'adoles¬cent étant seulement invité à ne pas recommencer. Voici alors qu'au moment où la sanction serait la plus rece-vable, et où sa pertinence devrait être gage de non-réci¬dive, on choisit le plus souvent de ne pas sanctionner, et on s'étonne de l'ampleur chez les adolescents du phéno¬mène de récidive ! Une justice, qui n'est pas crédible à l'égard des primo-délinquants, perd toute crédibilité à l'égard des multirécidivistes.
    A des juges réunis en session à l'Ecole Nationale de la Magistrature, je posais la question suite à l'incarcéra-tion d'un mineur de treize ans et demi qui en était à son 41e délit : « Lequel d'entre vous peut m'expliquer, de manière rationnelle, pourquoi incarcérer ce jeune garçon à son 41e délit, et non au 40e ou au 42e ? » Car il ne com¬prend pas, et moi non plus d'ailleurs.
    La question essentielle à se poser aujourd'hui n'est pas selon moi : « Que faire des mineurs multiréci-divistes ? », mais bien : « Que faire pour éviter que ces jeunes s'installent dans la récidive ? » Car ils ne naissent pas multirécidivistes, ils le deviennent à cause de l'inep¬tie de nos réponses face aux premiers délits.
    Et, comme tout le monde le sait, un problème mal posé ne peut guère avoir de solution.
    Bien poser le problème de la délinquance, c'est partir des premiers délits. L'urgent consiste, aujourd'hui, à réviser nos modes d'intervention face aux enfants de 10-13 ans qui commettent leurs premiers délits.
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    REAGIR FACE A LA VIOLENCE
    Entendons-nous bien ! Je ne souhaite pas ici le retour de méthodes répressives à l'égard de jeunes primo-délinquants, mais l'instauration de sanctions significa-tives, dans le domaine de la réparation, lorsqu'il s'agit d'attaques aux biens, ou d'un éloignement temporaire, lorsqu'il s'agit de menaces sur les personnes. Améliorer la pertinence de nos réponses à l'égard des primo-délin-quants paraît constituer le meilleur outil pour la lutte contre la récidive.
    Aujourd'hui - et je caricature à peine - la réponse apportée à l'enfant de moins de 13 ans qui casse un abri¬bus (et a été pris, ce qui est rare !) se résume par la visite, six mois après les faits, d'un éducateur mandaté par le tribunal qui lui pose la question : « Comment ça se passe en famille ? »
    Cette sanction pourrait avoir un caractère double :
    - le rappel de la loi, qui se traduirait par une mise à
    distance immédiate, mais brève : de l'ordre de deux jour¬
    nées, ce qui permettrait à l'enfant de comprendre que la
    vie du lendemain ne peut être similaire à celle de la
    veille quand on choisit de poser un acte antisocial. Ce
    bref séjour permettrait à l'enfant de relire son acte en
    dehors du regard des copains de la cité, et de pouvoir
    prendre en compte sa part de responsabilité personnelle ;
    - la réparation, qui se ferait sur le quartier par
    quelques heures de travail réalisées sur un chantier édu¬
    catif.
    Une telle mise en place nécessiterait une bonne articu¬lation entre l'équipe éducative qui accueillerait le jeune dans le pôle de mise à distance, et celle qui encadrerait le
    105
    LA VIOLENCE ET LES JEUNES
    chantier sur le pôle de proximité. C'est l'innovation prin¬cipale du dispositif Pôle d'accueil/Maison de l'Espoir, dont je préconise la mise en place depuis six ans8.
    Oh ! je sais... Politiciens, idéologues et journalistes vont hurler à la re-création des « maisons de correction » et des « chantiers de jeunesse ». Sachons dénoncer cette hypocrisie qui caractérise, en France, la réflexion sur ce problème de délinquance juvénile, par laquelle les solu¬tions de bon sens (éloigner le jeune le temps que passe sa colère, lui demander de travailler à la réparation des dégâts commis par son délit) sont aussitôt décriées en raison de vieux fantasmes omniprésents. Alors, au lieu d'innover, on incarcère à tour de bras !
    Car on ne peut réellement trouver de pistes de solu-tion, - et ceci est aussi vrai pour l'Éducation Nationale que pour la Protection Judiciaire de la Jeunesse, - en ajoutant à chaque fois une pièce supplémentaire à desti-nation de ceux que le dispositif renvoie à la marge. Ayons plutôt le courage de revoir l'ensemble du dispo-sitif, en commençant par les actions destinées aux plus jeunes.
    8. Pour une présentation complète de ce dispositif, voir de l'auteur : « La Banlieue de l'Espoir » (3e partie), op. cit.
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  • je m'excuse pour la page 101"

    ne pas lire cette partie"

    "RÉAGIR FACE À LA
    14 ans, il avait chaque week-ei
    sommes d'argent et les extorqu
    un formidable chantage, se met
    tant qu'elle ne cédait pas. Suite
    placé au foyer que je dirigeais al
    les premiers mois qui suivirent 5
    tion d'aller dîner en ville pour y
    lui refusais, tentant de lui faii
    lui répondais « oui », je devrai
    poux Vous, ses, camataiàeç., e. q
    quelques minutes avant le dîm
    bureau et se mit à casser les
    éducateur au douzième carrea
    ment au garçon : « Ne crois
    (le 25e carreau, ou le 41e... ou
    ma réponse passerait du non c
    les carreaux. Cela ne changer
    il faudra réparer ! » Voilà ce <
    Mais cette attitude doit être ac
    à poursuivre le dialogue. « Ce
    Christian, c'est comment ce
    nonce peut déboucher sur un
    être ne m'as-tu pas donné le.
    quelles tu voulais sortir. Si tel
    bureau te reste ouverte ! »
    Une telle conjugaison de f< met à mes yeux d'élaborer les l'usage de la violence comme i"

  • L'intérêt d'internet et de son système d'hyperliens, c'est d'éviter de dupliquer l'information par du couper/coller ... et d'être concis.

  • Et les casse-couilles, ils devront réparer quoi ?

    (c'est drôle, mais en même temps je pose sérieusement la question)

  • J'ai déjà un élément de réponse:

    http://www.tdg.ch/enleve-testicule-erreur-180-000-euros-dedommagement-2010-03-31

    Dans ce cas précis, on peut penser que la loi du Talion serait plus dissuasive.
    La victime (qui a toute notre compassion) a dû quant à elle tendre en quelque sorte l'autre joue...

    Si je donne l'impression de prendre tout cela à la légère, c'est que je trouve assez génant que ce billet qui soulève une question pas forcément inintéressante se contente de prendre comme exemple des jeunes issus de l'immigration et habitant des banlieues, alors qu'il serait autrement plus passionnant d'étendre l'idée aux véritables coupables et profiteurs de ce monde. Je parle de ceux qui s'en mettent véritablement plein les fouilles. On voudrait pas les intégrer à la vraie société ceux-là ?
    Commençons par les responsables du naufrage de l'Erika ou d'autres catas écologiques: ils réparent ce qu'ils cassent ces gens ?
    Et les traders et autres responsables qui plongent des millions de gens dans la merde au quotidien: quand est-ce qu'il réparent ?

  • @ dano:

    Je suis parti de l'immigration dans le billet où j'avais juste esquissé cette idées. Dans ce billet j'ouvre à l'idée que tout délit pourrait, jusqu'à un certain point, être traité de la même manière.

    Après, c'est le comment. Par exemple pour l'Erika, on pourrait astreindre les responsables condamnés non seulement à des peines financières réparatrice, mais les mettre au nettoyage de plage où des pollutions continuent, en Europe ou en Afrique.

    Pour les traders, s'ils ont été condamnés, je n'ai pas d'idée mais on peut trouver.

  • @Hommelibre

    "Justice: répare ce que tu casses"

    J'ai d'abord pensé que c'était le titre d'un article consacré à la réparation par la justice de ses erreurs et lenteurs. Mais il est vrai qu'il aurait été plus exact d'écrire :

    "Justice, répare ceux que tu casses !".

    Quoique ... vu qu'elle est sourde.

  • @ CEDH:

    Le titre pourrait en effet tout aussi bien être traité dans ce sens:
    "Justice, répare ceux que tu casses !", et ma foi il y aurait là de quoi faire...

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