Ce débat sur le Proche-Orient est probablement le plus miné de tous actuellement, plus encore que le débat sur les religions. On doit y trouver le plus grand nombre d’insultes par nombre de mots écrits. Les positions sont particulièrement clivées, extrêmes, et le dialogue entre un bord et l’autre semble souvent totalement impossible.
C’est à l’image de la situation sur le terrain. Mais voilà, nous ne faisons guère mieux. L’émotionnel qui règne en maître se nourrit de tout et de son contraire. L’objectivité, déjà particulièrement difficile quand à l’appréciation des faits, semble ne plus exister dès que l’on en est aux réactions personnelles à ces faits.
Les réactions à chaud sont les plus recherchées, exprimées, car les plus porteuses de charges violentes. Et question violence, certains billets ou commentaires valent bien des balles de mitrailleuse. Dans une telle violence les pacifistes sont parfois emportés malgré eux dans un courant qui les broie. A croire qu’au fond un désir guerrier supplante peu à peu le désir de paix.
Question: quand on soutient la cause palestinienne, est-ce que l'on fait bien la différence entre une population qui souffre et ses dirigeants, entre les palestiniens musulmans pratiquants ou non et l'islamisme?
J'imagine par exemple un bateau arrivant à Gaza. Les militants d'origine occidentale fraterniseraient-ils avec le Hamas ou lui montreraient-ils une distance réprobatrice?
Et vis-à-vis d’Israël, soutenir à son droit à l’existence permet-il de faire la distinction entre le souci permanent de sa survie et la politique expansionniste du gouvernement?
Que faire de cette surenchère de rage et de haine, de ces flux d’informations contradictoires comme le disait un internaute? Faut-il intervenir, parler, écrire, dire son point de vue au risque d’être immédiatement catalogué, stigmatisé, injurié par ceux qui ne sont pas d’accord? Ou bien faudrait-il se taire, ne pas en rajouter, ne pas contribuer à jeter de l’huile sur le feu? Je me suis posé la question plusieurs fois.
Je ne sais pas à quoi peuvent servir nos billets, mais j’espère qu’ils permettent de purger ne serait-ce qu’un peu les tensions, en les exprimant, même si dans un premier temps cela semble les raviver. Je crois à la parole, et à la parole répétée jusqu’à ce qu’elle induise un éventuel changement dans la perception de la situation, une diminution des tensions et clivages.
Voeux pieu? Peut-être. Mais que peut faire d’autre la majorité d’entre nous, sinon tenter de diminuer ces tensions dans nos têtes et dans nos paroles, et d’espérer que cela puisse à un moment toucher les décideurs politiques? Ou au moins diminuer l’énergie guerrière qui a monté de plusieurs crans ces derniers jours? Car si l’on veut la paix, il faut la préparer en soi.
PS: J-7 pour l’otage suisse en Libye Max Göldi. Bientôt de retour. Enfin, si Kadhaff’ n’en rajoute pas.
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TADJINE ZITOUNE " POULET AU OLIVE"
Ingrédients (6 personnes):
1 poulet coupé en morceaux ou des cuisses ou pilons comme ici. 2 oignons hachés 1 gousse d'ail (facultatif) 3 belles carottes 500 g d'olives vertes dénoyautées. Huile et un peu de beurre Sel Poivre blanc de préférence à défaut
du poivre noir 1 bâtonnet de cannelle 1 c à c de cannelle en poudre 1 bouquet de persil frais haché 1 cube de bouillon de volaille (facultatif) 1 citron (le jus) 1 jaune d'oeuf.
Préparation:
Dans un fait-tout ou un tajine, faites chauffer l'huile et le beurre (vous pouvez n'utiliser que de l'huile), faites revenir dans cette huile, les oignons hachés, rajoutez les morceaux de poulet avec les carottes, l'ail écrasé et les épices ainsi que la moitié du bouquet de persil.
Couvrez d'eau, émiettez le cube de bouillon de volaille et laissez cuire à feu doux.
Entre-temps, faites blanchir vos olives dans une eau bouillante 7 minutes, 2 fois en changeant l'eau.
A mi-cuisson du poulet, introduisez les olives, poursuivez la cuisson.
Une fois le poulet cuit, dans un bol, prélevez un peu de sauce ( 2 c à s ) laissez refroidir, rajoutez le jaune d'oeuf, 2 c à s de persil frais haché et arrosez de jus de citron, fouttez à l'aide d'une fourchette, puis introduisez ce mélange que l'on nomme la AKDA dans la sauce afin de la lier et de la rendre plus onctueuse, remuez à l'aide d'une cuillère en bois laissez frémir 1minute, puis éteignez le feu de suite.
Saupoudrez de persil haché et servez chaud.
Votre question semble illustrer davantage votre incapacité à différencier ce qui est urgent de ce qui est dérisoire.
Ne voyez pas, SVP, dans ma remarque quelque intention que ce soit de blesser ou d'injurier. Sans façon, je vous le dis tel que je le perçois et dans un simple but informatif.
@ Mr. Bean:
Peut-être. Je ne sais si j'ai bien compris ce que vous voulez dire. Où placez-vous la différence? Et qu'appelez-vous dérisoire? Car pour moi le mot dérisoire trouve difficilement à s'appliquer à quelque aspect de ce conflit.
Il y a les hypocrites au double langage qui parlent de Paix dans certains blogs et font la guerre dans leurs blogs!