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Le Jugement dernier

Voilà un mythe qui engendre de la terreur. Le jour du Jugement dernier est celui supposé où tous les Hommes devront rendre compte devant Dieu de ce qu'ils ont commis durant leur vie sur Terre. Comme si nous allions être payés de nos fautes, erreurs, petites et grandes vilenies.

jugement-dernier-32religi.jpgEn lisant des textes de la Bible ou du Coran, le jour du Jugement dernier ne devrait pas être une partie de plaisir, s’il existe bien sûr. C’est même franchement l’horreur et l’angoisse. Des morts qui se relèvent - dans quel état?! «Thriller» de Michael Jacksons est un conte pour enfants sages en comparaison. Dieu présenté sur un trône comme un roi puissant. Aucune mansuétude à l’égard des fautifs. Bref, la justice humaine est un havre de douceur à côté de cela.

«Selon l’islam, le  Jour du Jugement Dernier est, est à ne pas en douter, celui où la peur et la terreur seront portées à leur summum. Comparativement, toutes les catastrophes que l'humanité, n’auraient été qu’amusements et frivolités. Le Coran se fait le devoir  de rappeler cette évidence, pour avertir ceux qui se complaisent dans une ignorance trompeuse.

Tous les Hommes auront un livret qui reprendra toutes les actions qu'ils auront commises durant leur vie. Ils trouveront présents sous leurs yeux le bilan de leurs actions et les criminels seront dirigés au feu tels des assoiffés qui courent vers l'eau. Et oui, celui qui aura fait le poids d'un atome de mal le verra et celui qui aura fait le poids d'un atome de bien le verra ; et celui dont les actions pèseront lourd (en bien) dans la balance, nul crainte à son sujet et celui dont les actions seront légères, alors malheur à lui, car l'enfer sera sa récompense.

Et, ce jour là, il n'y aura plus de sommeil. Les regards seront fixes, la tête rejetés en arrière, les yeux horrifiés, le coeur affolé.»


La Bible joue aussi sur le registre de la peur, la punition et la récompemse. Selon Daniel 12:2: «Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour les opprobres et pour l'infamie éternelle».
jugement-dernier-detail-1.jpg
Ces visions de la fin du monde sont donc de nature à faire peur, très peur, à horrifier même. C’est leur but et leur marque de fabrique: Dieu va punir les Hommes qui n’auront pas été gentils, car il sait tout de chaque seconde de notre vie. Petite parenthèse: ces peurs sont de nature à susciter des vocations de prophètes du malheur et de justiciers, pour tenter de passer du bon côté de la force.

Cela joue non seulement sur la peur mais aussi sur la culpabilité naturelle de l’humain. Je crois que les humains ont un sens inné du bien et du mal et de la justice. Ainsi nous savons intimement quand nous sommes victimes et quand nous sommes bourreaux. Nous pensons souvent du bien, mais aussi du mal. La plupart du temps c’est sans gravité: nous ne sommes pas amenés à passer à l’acte et à nuire réellement, matériellement à l’autre. Il n’y a pas de raison de garder cela en compte. Ou alors il faut aussi tenir en compte les pots de confiture que, gamins, nous avons vidés, ce qui était mal puisque nous avons désobéi à l’autorité parentale et que la Bible nous demande de respecter notre père et notre mère.

Cela m’amène à constater que dans cette vision du Jugement dernier et de Dieu, nous attribuons à Dieu des comportements très humains: punir, faire peur, garder tout en mémoire. C’est la figure parentale autoritaire classique. Si Dieu est amour, cette conception de l’amour est ambiguë car c’est de l’amour-domination. C’est-à-dire le contraire de l’amour. Pas d’égalité ni de réciprocité dans cet amour-là. Nous sommes dans une vision anthropocentrique de Dieu: nous lui prêtons des intentions et comportements humains. Et puis à quoi bon être gentil si Dieu peut être si méchant! Ce Dieu-là est fabriqué sur le modèle des tyrans humains.

Il faudrait réécrire le jour du Jugement sur un mode totalement différent. J’imagine Dieu nous attendant avec un sourire d’une infinie bienveillance. Par cette bienveillance il nous fait réaliser à quel point nous avons fait parfois fausse route, si c'est le cas. Par son réel amour de qui nous sommes il nous éveille à une réparation, à présenter nos excuses les plus sincères et notre contrition profonde pour le mal que mous avons fait. Il nous incite à pardonner une fois pour toutes le mal qu’on nous a fait.

Le jour du jugement devrait être le jour du Pardon, un jour de libération, de joie et de bonheur, pas un jour de condamnation. Pas un jour d’angoisse et de peur.


Catégories : Psychologie 20 commentaires

Commentaires

  • Bonjour Hommelibre,
    J'ai l'impression d'un retour vers des caricatures passées en lisant ce billet, de même que celui que vous consacriez il y a deux jours au rapport entre la foi et la raison.
    Celui qui voudrait ré-écrire le jour du jugement, en l'imaginant sous l'angle du pardon et de l'amour, ne ferait que plagier le christianisme. Si vous préférez, parmi deux mille ans de tradition chrétienne, retenir la dureté des hommes qui se sont écartés du message de l'Evangile, c'est votre choix. Mais je m'étonne que vous puissiez présenter comme une nouveauté le message central d'une religion plusieurs fois millénaires... Cela dit, tant mieux. Le fait que vous ayez envie de copier ou de réinventer le message évangélique démontre son extraordinaire modernité.
    Comme le disait encore récemment B16, "Dieu est amour" ("Deus caritas est"), et "Nous avons été sauvés par l'espérance" ("Spe salvi"). Sur la relation entre la foi et la raison, JP2 écrivait il n'y a pas si longtemps que "la foi et la raison sont comme les deux ailes qui permettent à l'esprit humain de s'élever vers la contemplation de la vérité" (dans "Fides et Ratio"). Ces textes sont disponibles gratuitement sur le site du Vatican. Ils valent largement, en qualité intellectuelle et spirituelle, tout ce qui peut se lire sur le sujet.
    Pour revenir à la question centrale, qui est celle de savoir comment Dieu nous accueillera, il est certain que Dieu nous accueillera avec une infinie bienveillance. Car nous sommes déjà sauvés. Nos péchés ont déjà été rachetés. Le problème n'est pas en Dieu, ou dans l'image qu'on s'en fait. Il est dans notre attitude par rapport à lui. Il est prêt à nous accueillir, mais voudrons-nous être accueillis? Le fils prodigue est rentré chez son père (rentrerons-nous?). Si nous ne rentrons pas, il viendra même nous chercher. La brebis égarée a accepté de se faire porter sur les épaules du berger qui la ramenait au bercail (serons-nous contents d'être retrouvés, ou voudrons-nous rester seuls et nous débattrons-nous contre notre sauveur?). Nous serons tous invités à cette fête, par amour et non par mérite, mais accepterons-nous d'être invités, ou voudrons-nous gâcher la fête comme cet invité ingrat qui fut jeté dehors? La réciprocité de l'amour, que vous souhaitez, est effectivement le point crucial. Mais la question n'est pas tant de savoir si Dieu nous aime (ça, c'est sûr), mais bien plus de nous demander si nous l'aimons.

  • Petite rectification sur ma dernière phrase ("Mais la question n'est pas tant de savoir si Dieu nous aime (ça, c'est sûr), mais bien plus de nous demander si nous l'aimons.").
    Il serait sans doute plus juste de dire: La question n'est pas tant de savoir si Dieu nous aime (ça, c'est sûr), mais bien plus de nous demander si nous acceptons son amour. (C'est un peu la limite de la réciprocité face à un amour aussi absolu que celui de Dieu.)

  • T'as jamais lu ni la Bible ni le coran alors arrête de la jouer "j'ai la science infuse"! Un peu de modestie ne te ferai pas de mal!

  • Joh, votre dieu qui ne punit pas trop, et qui embrasse tout le monde dans l'amour infini, c'est celui de Voltaire et de Victor Hugo. Voyez, du second, "Ce que dit la bouche d'ombre". Le débat existe.

    Mais vous caricaturez quand même un peu, car François de Sales, à ses correspondantes qui disaient être saisies de terreur par la mort et la perspective de l'enfer, disait qu'il leur fallait en ce cas éviter les deux méditations, parmi les dix qu'il proposait, qui portent justement sur la mort, l'enfer et le jugement. Le problème n'en demeure pas moins, car dans ses méditations, il entend montrer comment on choisit le bien ou le mal, comment on a le choix, et que la bonté de Dieu est justement de laisser le choix, afin que ceux qui feront le bon puissent devenir dignes de voir Dieu en face, pour ainsi dire. Si mécaniquement tout le monde est conduit vers le bien, c'est aussi un problème. Y compris social, car en ce cas, plus personne ne fera d'effort. Et le fait est que Voltaire et Hugo donnent parfois l'impression de n'en avoir pas fait énormément, pour eux-mêmes. Mais enfin, vous avez raison: les efforts à faire ne doivent pas accabler, et comme le dit François de Sales, la peur n'est bonne que si elle amène à bien faire; si elle paralyse, il ne faut pas l'entretenir. Hugo n'avait donc pas forcément tort, de tabler sur la lumière finale pour tous. Il faut voir.

  • J'admets volontiers que je caricature un peu. Je ne prétends d'ailleurs pas ici de faire une étude pointue de la question mais de prendre en compte le bruit de fond tel qu'on l'entend autour du jugement dernier.

    L'entendement habituel tel qu'il apparaît dans des illustrations récentes ou anciennes ou dans une transmission ecclésiale de base est la menace. Il n'y a guère de mansuétude. Le paradis pour les uns, ceux qui en fait en auraient le moins besoin puisqu'ils le méritent. Et la gehenne pour les autres, ceux qui ont été si mauvais que rien ne peut les rattraper: ce sont eux qui en fait auraient plus plus besoin du Paradis, de connaître la paix, d'être aimés au-delà du mal qu'ils ont pu faire. Car quel mérite y a-t-il pour un homme de bien à aller au Paradis? Aucun en réalité.

    Si Jésus a parlé à la prostituée, aux bandits sur les croix près de lui, combien plus le jour du jugement faudrait-il accueillir ceux qui ont fait fausse route!

    Car comment peut-on laisser pour l'éternité un univers divisé en deux: paradis et enfer, sans que ces mondes ne communiquent plus? Cette idée me dérange. L'enfer lui-même me dérange puisqu'il consacre un mode divisé ad aeternam. Il consacre aussi la non-rédemption du fautif, de celui donc qui aurait le plus besoin de la grâce.

    J'ignorais la façon de voir de Hugo, mais en effet je m'en rapprocherais plus si je pouvais adhérer à l'idée d'un dieu tel que transmis dans les grandes religions. Ce qui n'est pas le cas. Les réponses apportées par les religions aux grandes questions humaines et métaphysiques me laissent sur ma faim.

  • Hommelibre,
    Si vous n'allez pas plus loin que le "bruit de fond", il n'est pas étonnant que vous restiez sur votre faim...
    Il est assez visible, chez vous, que les "grandes religions" (mais dans votre esprit, en fait, la critique vise seulement la religion chrétienne) ont raté le coche. Et je vous comprends tout à fait. Personnellement, si je suis croyant, c'est malgré les cours de religion que l'on m'a donnés, et pas vraiment grâce à eux. J'ai toujours trouvé qu'il y avait, généralement, quelque chose de mièvre et de moisi dans la manière dont on nous parlait de Dieu. C'est dommage, évidemment. Mais je pense qu'il ne faut pas s'arrêter à cela.

  • Effectivement, la division à l'infini du monde entre les deux catégories, enfer et paradis, a posé un problème en général aux gens qui s'interrogeaient sur la question, car elle semblait contredire l'unité ultime de Dieu. Joseph de Maistre lui-même semble dire que les coupables seront sauvés par les innocents qui ont souffert injustement, durant leur vie. Il table bien sur une unité finale en Dieu. Hugo, consciemment ou non, a amplifié cette idée. Il évoque des souffrances longues, mais pas infinies, pour les méchants, à la fin fondus dans la lumière. Mais fondus jusqu'à la dissolution? Le problème se pose à nouveau.

    Pour le degré de terreur que l'enfer éternel a suscité, ou a été répandu par les autorités religieuses, comme je l'ai laissé entendre, cela dépend aussi des individus, au-delà des dogmes. Il est clair que François de Sales a eu tendance à vouloir l'atténuer, en mettant en avant des images pieuses pleines de douceur, voire de mièvrerie, selon certains. Peut-être est-ce une réaction rusée à la sévérité de Calvin. Teilhard de Chardin, au XXe siècle, a tendu lui aussi à l'optimisme, et à chercher une forme d'unanimisme et à mettre en avant l'unité finale dans le "point Oméga", sans remettre en cause le dogme fondamental pour autant, puisqu'il admet une séparation entre ceux qui refusent le Progrès (tel qu'il le conçoit) et ceux qui l'acceptent voire l'épousent. Il y a toute une tradition qu'on pourrait dire jésuitique, et qui a cherché à positiver, comme qui dirait. Cela dépend aussi des circonstances.

  • Erratum: "ou QUI a été répandu par les autorités religieuses".

  • @ hommelibre:


    Les Grecs, les Romains (et bien d'autres...) attribuaient des caractères anthropomorphiques ô combien plus "humains" à leur(s) dieu(x) (la vie / la mort, l'amour / la haine, la joie / la peine, le courage / la peur, etc...) que ce que ne firent/font les trois (et plus?) religions monothéistes... Un dieu tyrannique et infaillible n'a pas grand chose en commun avec un humain... ou alors peut-être avec Hitler, Staline & Co.!!!


    Et pour en revenir aux p'tits Pythons (on y revient toujours...), Terry Jones, dans son film "Erik le Viking", a une vision des dieux (ici Nordiques) qui me plaît assez: il les a incarnés en leur donnant la forme d'enfants..! Immatures et irresponsables..!!! Cool..! ;o)



    Bon dimanche.



    =:oB

  • D'ailleurs, John, dans la logique religieuse, Dieu n'est pas en dehors de l'être humain, puisque l'être humain tient de Dieu sa meilleure part. L'important est que Dieu ne se comporte pas comme une bête: saint Augustin reprochait aux païens d'avoir fait de Jupiter une bête lubrique. Or, le sens de la justice est propre aux êtres humains, en ce monde. Et remarquez que vous-même, quand vous aspirez à un dieu plein de mansuétude, ne faites appel à rien d'autre qu'à ce sens de la justice. D'une certaine manière, vous dites: au Jugement, Dieu, si tu veux qu'on te mette au paradis, sois clément d'abord! Ce que je ne vous reproche pas: c'est pour vous faire remarquer que l'on met spontanément haut - et avec raison - tout ce qui relève de la justice. Mais si la justice bénit tout le monde et pardonne à tout le reste, hélas, elle devient inutile, sans fruit.

  • Le jugement dernier! ouah j'en frémis. que de jolis mots ci-dessus. Je respecte vos croyances aux uns et aux autres. Pour ma part, Dieu est l'amour, il est en nous et n'existe nulle part ailleurs. Les jugements nous nous les imposons à nous-même et nous nous pardonnons aussi, point besoin d'invoquer une entité externe à nous. Point de paradis ni d'enfer, ailleurs que dans nos vies terrestres, la bible est un roman basé sur des faits réels à n'en pas douter comme l'existence de ce magnétiseur qu'était Jésus et comme il en existe encore aujourd'hui...mais bon intéressant débat car faisant partie des fondements dogmatiques de nos civilisations

  • A mes yeux, seule une SINCERE humilité permet d'accéder à ce Dieu d'Amour ! Dieu étant logiquement Supérieur à nous autres, Il connaît toutes nos faiblesses et nos fautes.... de plus, ces fautes ont été expiées (de manière très douloureuse) sur une Croix !.....
    Cela ne signifie pas que l'on peut faire n'importe quel mal sur ce bas monde..........
    Le Jugement dernier, pour moi, j'imagine que ce sera notre CONSCIENCE face à notre vie passée ! ...et là ! je pense qu'on aura toutes et tous quelque chose à pleurer !.........
    C'est à ce moment là que Dieu interviendra................

  • , il entend montrer comment on choisit le bien ou le mal, comment on a le choix,

  • DIEU N'EST PAS QUE L'AMOUR jugement dernier oblige et vivement ce jour magique

  • Le jour du jugement est très important pour tous les croyants musulmans, chacun aura a connaitre sa destination finale et éternelle. Il est vrai qu'une éternité au paradis est un peu différente d'une éternité en enfer http://0z.fr/Rccbc

  • @aladin,

    Dans l'insupportable attente du Dernier, quel jugement portez-vous sur ces versets du Coran :


    => Le ramadan est mentionné aux versets 2:183 à 2:194 de la sourate « La Vache » :

    2:185
    « …Dieu veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur de Dieu pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants !… »

    => Ce verset tolérant pour ceux qui rompent la prescription, est suivi par des versets plus radicaux :

    2:190 « Combattez dans le sentier de Dieu ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas.
    Certes, Dieu n’aime pas les transgresseurs !

    2:191 Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d’où ils vous ont chassés :
    l’association est plus grave que le meurtre.
    Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus.
    S’ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants.

    2:192 S’ils cessent, Dieu est, certes, Pardonneur et Miséricordieux.

    2:193 Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association et que la religion soit entièrement à Dieu seul.
    S’ils cessent, donc plus d’hostilités, sauf contre les injustes.

    2:194 Le Mois sacré pour le mois sacré !
    - Le talion s’applique à toutes choses sacrées -.
    Donc, quiconque transgresse contre vous, transgressez contre lui, à transgression égale.
    Et craignez Dieu. Et sachez que Dieu est avec les pieux. »

    => Qui peut expliquer la présence de ces 4 versets meurtriers à propos du ramadan ?

    Transgresser (en rompant le jeûne), c’est combattre, c’est chasser ?

    L’association, c’est plus grave que le meurtre ?

    L'association étant celle des Chrétiens qui croient en Jésus « fils » de Dieu,
    serait-ce pendant ce mois « sacré », qu’il faudrait combattre jusqu’à l’élimination des « associateurs » ?

    Même ceux qui cesseraient de se défendre devraient être tués :
    il suffirait de les qualifier d' « injustes » !

    => Pour être capable de réciter de tels versets « par cœur »,
    ne trouvez-vous pas qu'il faut avoir le cœur bien accroché ?

    À quels idiots voulez-vous faire croire que " Islam = Paix " ?

    En vérité, " Islam = Soumission " .

    Non pas soumission à Dieu, créateur de la vie,
    mais soumission à un Antéchrist totalitaire et sanguinaire !

  • @GUGUSD’abord, avant de vous répondre, il est utile de compléter les versets que vous citez, en leur restituant également leur sens. Verset 185.Sourate 2 « Le mois du Ramadân est celui au cours duquel le Coran fut révélé pour servir de bonne direction aux hommes, d’explication claire aux préceptes [divins], de critère à la vérité et à l’erreur. Quiconque aura aperçu le nouvelle lune [marquant le commencement d’un tel mois] observera le jeûne. Celui qui est malade ou en voyage devra [plus tard] jeûner un nombre de jours égal [au nombre de jours de rupture].Dieu veut rendre non pas difficile mais facile pour vous [l’accomplissement des obligations religieuses]. Jeûnez jusqu’à la fin de la durée fixée et magnifiez Dieu pour la bonne direction où il vous a mis ; pour lui prouver votre reconnaissance. »Verset 190. Sourate 2« Combattez pour la cause de Dieu ceux qui vous combattent, mais ne dépassez pas les limites permises, car Dieu n’aime pas les transgresseurs. »Verset 193. Sourate 2« Combattez-les jusqu’à l’élimination de toute subversion et jusqu’à ce que le culte soit [rendu seulement] à Dieu. Sils cessent le combat, [fin doit être mise à tout] déni de droit sauf à l’encontre des injustes. »Verset 194. Sourate 2« Le mois sacré pour le mois sacré. Tout ce qui est sacré est soumis au talon. Usez de réciprocité à l’égard de quiconque marque de l’hostilité contre vous. Craignez Dieu et sachez que Dieu est avec ceux qui le craignent. »La présence de versets relatifs à la guerre pendant le mois du ramadân, relève simplement de la révélation de ces versets durant le mois du ramadân, à l’occasion de la première bataille décisive de l’Islam, qui marquait le début des confrontations armées entres les Musulmans, refugiés à Médine à la suite de leur persécution par les Mecquois, et les polythéistes Mecquois. Cette bataille, surnommé la bataille de Badr, se déroula le vendredi 17 Ramadân de l’an 2 de l’Hégire (mars 624 de l’ère chrétienne). Cela n’a rien à voir avec les « Chrétiens, adorateurs de Jésus le fils de Dieu ». Les associateurs concernés par ces versets sont les polythéistes mecquois. Si vous souhaitez en savoir plus sur cette bataille, je vous invite à visiter le lien suivant : http://se-chercher.over-blog.com/ext/http://blog.decouvrirlislam.net/Home/islam/muhammad-saws/les-batailles-du-prophete-sws/la-bataille-de-badrQuant à la transgression, vous dites que cela concerne la rupture du jeûne ! Ou avez-vous été chercher cela. Si vous voulez vous documenter sur la Ramadân et sur les expéditions du Prophète et vous faire une idée personnelle de son profil, lisez les chapitres du Sahih d’Al bokhari, http://0z.fr/9nJrv et http://0z.fr/NffDp et vous aurez une image tout a fait différente de celle que vous vous êtes fabriqué dans votre imaginaire, alimenté par des lectures forgées par les détracteurs de l’Islam, qui ont tissé des légendes calomnieuses, que des incrédules mal informés ou mal intentionnés continuent de pérenniser.

  • ERRATUM

    le lien exact : http://se-chercher.over-blog.com/ext/http://blog.decouvrirlislam.net/Home/islam/muhammad-saws/les-batailles-du-prophete-sws/la-bataille-de-badr

  • je suis d'accord avec ton commentaire gugus mais n'oubliant pas que dieu est pardonneur, et qu'un mouslem (musulman) accomplissant ces salatesa priere meme si il a fait ds peche si il demande pardon et que c'est sincère Dieu lui pardonnera. D'ailleurs la seule communauté sera pardonné devant dieu et apres avoir été puni (qq temps en enfer) seront défondu par notre messager saw Mohammed. Donc il y a tjours un espoir dans l'islam mais a une condition avoir un sincere regret envers dieu et une grande conscience que personne ne peux voir sauf Dieu lui meme. L'islam veut dire paix c'est l'un des nom de Dieu car Dieu a 99 noms et un des 99 noms est rhman (pardonneur) c'est pour cette raison que lorsquon perds un etre cher la seule chose que l'on peux souhaiter à sa famille et qu'on lui dis c'est " que dieu lui pardonne" rabi yarhmou ! et c'est la meilleur chose que l'on peux lui dire à cet etre cher. Car désormais et à partir de sa mort (dans sa tombe) il est deja entre les mains de Dieu. Dans l'islam on dispose de 4 vies la premiere elle dure 9 mois dans le ventre de notre mere, la 2eme vie elle vari entre 0 à 130 ans notre vie actuelle et provisoire ce que j'appelle moi "l'essai"ou "le casting" pour les plus rigolo cette vie nous sert à accomplir des bonnes oeuvres et de choisir un chemin "le chemin d'Allah, la 3eme vie est dans la tombe qui beaucoup plus, nous serons certes jugé dans notre tompe, nous serons si nous ferons partie des gens du paradie ou de l'enfer, car des anges viendront nous posez des questions que seule un vrai et bon musulman sera y répondre, si la réponse est juste nous reposerons alaisement et épanui dans cette tombe et verrons notre place au paradis, mais si elle est fausse nous serons tortures jusqu'au jour du jugement et verons notre place en enfer. La troisieme vie est la vie éternelle Paradis ou enfer juste apres notre jugement. Donc c'est pas trop tard pour vous les mécroyant bien au contraire vous aurez l'avantage d'etre un pure musulman puisque votre peché seront totalement effacé c'est comme une renaissance. Que j'aimerais etre a votre place. Aussi la difference entre un chretien, juif et musulman : un chretien croit en dieu et en jusus et il s'arrete à cette epoque, une juif croit en Dieu et en Moise et il s'arrete à cette epoque, et un musulman croit en Jusus (mais pas fils de Dieu), il croit aussi en Moise, et en Mohamed, sans parler de youssef issac ibrahim, edem, marie et bien d'autre prophet encore car il y en a telement. Que dieu soit avec vous et vous montre le bon chemin car sans sa bénédiction vous ne croyrait jamais. Dons faite une priere en lui demandant de vous éclairé....

  • Bonjour,

    Les uns et les autres vous parlez sans savoir sur Dieu à propos du Jugement dernier. Je recommande de lire un livre dont les auteurs sont Janko et Livin de Wrisberg intitulé VOIR DIEU et que vous trouverez gratuitement sur différentes plateformes présentant des livres SOUS FORMAT EBOOK. Vous trouverez dans cet ouvrage récent la réponse des réponses sur le Jugement Dernier et bien d'autres révélations...

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