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Stress: les femmes s’énervent, les hommes se ferment

Le site Maxiscience met en ligne cette information: Mara Mather, professeure à l’Université de Caroline du Sud, a dirigé une équipe pour étudier les comportements des hommes et des femmes face au stress.

énervé1.jpgLe résultat?

«L'étude tendrait à prouver que les hommes, confrontés à un visage en colère, enregistrent une diminution d'activité dans les zones cérébrales responsables de la compréhension des sentiments d'autrui (lobe temporal). A l'inverse, les cerveaux féminins feraient preuve, dans les mêmes conditions, d'une augmentation de cette même activité.

Les recherches menées tendent à démontrer que sous l'influence d'un stress important, les hommes présentent moins de réactions que les femmes (en particulier face à des expressions de peur ou de colère). Face au stress, un homme aura ainsi davantage tendance à se renfermer alors qu'une femme, elle, sera plus encline à exprimer ses émotions.»

Je ne sais pas si c’est franchement nouveau, mais c’est intéressant. Dans les clichés anciens hommes-femmes tels qu'ils sont véhiculés aujourd'hui, les hommes sont supposés être les forts en gueule, dominant de tous leurs décibels, voire gesticulants pour exprimer leur colère, et les femmes sont supposées silencieuses, soumises donc peu expressives. Cela ne semble pas le cas.

Cela dit il y a peu d’informations sur cette recherche: nombre de sujets testés, facteurs d’éducation pris ou non en compte, profils sociologiques des sujets, etc. A prendre donc avec des pincettes.

Mais en ce qui concerne l’image de la femme comme reproductrice silencieuse et soumise, image d’Epinal que je rencontre assez régulièrement sur des forums ou parfois sous mes billets, je doute qu‘elle tienne la route, quelle que soit la fiabilité de la présente recherche. Il y en a eu, il y en a encore, comme il y a aussi des hommes soumis et silencieux. En quel pourcentage? Personne ne peut le dire.

On pourrait aussi faire une étude qui tente de cerner les causes de ces différences de comportement. Et même tenter d’évaluer l’efficacité de chaque comportement. Parce que, juste cette info, c’est un peu court.


Catégories : société 2 commentaires

Commentaires

  • ce matin j'ai entendu Nathalie Kosciusko-Morizet à la radio qui parlait de la prétendu inégalité salariale, et c'était bien elle qui était forte en gueule
    coupant la parole à son interlocuteur, qui lui ne maitrisait pas le sujet.
    il y a tellement de tapage mensonger à ce sujet, que tous le monde à fini par croire qu'un homme à compétence égale était payé 20 à 30% de mieux qu'une femme.
    alors que la réalité c'est le salaire brut global moyen des hommes et des femmes qui est différent. mais nos chéres féministes n'en sonts pas à un mensonge et une manipulation prés.

    le billet ci-dessus me fait penser à ça.

    "Le cercle vicieux de la violence
    La violence est la conséquence d'une dynamique relationnelle inter¬active due à l'incapacité des deux partenaires à développer une intimité empreinte de respect et d'appréciation des différences existant entre l'homme et la femme. Comment expliquer, autrement, que la violence a tendance à se répéter à l'intérieur d'un même cou¬ple? Comment expliquer qu'une femme battue par un conjoint se retrouve avec un deuxième conjoint, parfois même un troisième, qui exercera lui aussi de la violence ? En accusant tous les hommes d'être des violents (ou des violeurs) en puissance ? Ou en supposant une co-responsabilité des deux conjoints dans la construction d'une situation qui mène immanquablement et inexorablement à l'explo¬sion émotive et physique ? Pourquoi dit-on qu'il faut être deux pour se disputer, mais qu'on n'ose pas poser le même diagnostic lors de violence conjugale? Pourquoi les policiers arrêtent-ils l'homme lorsque des voisins appellent pour tapage dans l'appartement d'à côté? Pourquoi, sur simple allégation de sa conjointe, des maris passent-ils régulièrement la nuit en prison ? Parce que notre esprit humain, conditionné par la notion du bien et du mal, fonctionne de façon bipolaire et recherche donc un coupable et une victime. Tout cela ne peut qu'entretenir le cycle infernal de la violence.
    Est-ce si difficile d'admettre qu'en dehors des situations où l'agres¬seur^) puisse être mentalement et profondément perturbé(e), il y
    a toujours deux victimes dans les cas de violence conjugale (sans compter les enfants témoins de cette violence) et deux co-créateurs de cette escalade vers l'explosion physique, peu importe le sexe de celui ou celle qui passe finalement à l'acte. Le refus ou la négation de cette double responsabilité constitue un obstacle à la prévention de la violence conjugale.
    Les travaux rapportés par le psychologue Daniel Goleman ont levé un voile sur la genèse de la violence relationnelle des « ennemis intimes » en disant tout d'abord que les scènes de ménage font beau¬coup moins peur aux femmes qu'aux hommes, celles-ci étant mieux pourvues biologiquement pour gérer le stress. Les hommes sont plus rapidement submergés par l'attitude négative et les critiques de leur partenaire. Cette submersion se manifeste par de nombreux signes physiologiques: sécrétion d'adrénaline, augmentation de la tension artérielle, accélération du rythme cardiaque, tensions musculaires... La deuxième étape de l'escalade survient lorsque, pour retrouver son calme, l'homme se retranche dans le silence ou s'éloigne de sa parte¬naire en sortant de la pièce: c'est alors que toutes les réactions phy¬siologiques décrites pour l'homme se déclenchent chez la femme. Pour elle, la solution consiste à rétablir la communication pour régler le différend, alors que pour lui, c'est l'inverse. L'une poursuit, l'autre fuit. Plus elle s'accroche, plus la tension monte chez l'autre; plus il garde le silence, plus il provoque, inconsciemment et involon¬tairement, l'acharnement de sa conjointe. Plus il lui dit d'arrêter , plus elle l'injure. C'est l'impasse, qui se termine malheureusement trop souvent par la perte de contrôle des réactions physiques de l'un ou de l'autre. Cette dynamique inter-relationnelle qui génère la vio¬lence conjugale a aussi été démontrée par le psychiatre Robert Levenson et le professeur de psychologie John Gottman
    Gregory Bateson a nommé «schismogenèse complémentaire» la réaction en chaîne par laquelle la réponse de l'un des partenaires
    à la provocation de l'autre entraîne des comportements réciproques toujours plus divergents. Cette escalade se produit parce que les hommes et les femmes ont des sensibilités différentes et qu'ils vivent dans deux mondes tout à fait différents, avec des attentes et des croyances différentes face au couple.
    Tant et aussi longtemps que les femmes ne prendront pas leur part de responsabilité dans la genèse de la violence conjugale, elles resteront impuissantes, dépendantes des changements de leur partenaire et soumises à leur bonne volonté. Est-ce vraiment cela que les femmes désirent? J'ose croire que non. J'ose croire que les femmes peuvent prendre conscience qu'elles ont des besoins, des priorités et des ressources qui leur sont propres et qu'elles prendront la responsabilité des stratégies à utiliser pour satisfaire ces besoins, faire valoir leurs priorités, sans «sataniser» celles de l'homme, et exploiter positive¬ment leurs ressources au profit d'elles-mêmes, du couple, de leurs enfants et de la vie en général. Est-ce que je m'illusionne ? Ne pourrait-on pas exploiter l'expertise des centres d'accueil pour femmes au profit des hommes battus et l'expertise des groupes d'entraide pour hommes violents au profit des femmes violentes ? "

    "Les hommes sont plus rapidement submergés par l'attitude négative et les critiques de leur partenaire. Cette submersion se manifeste par de nombreux signes physiologiques: sécrétion d'adrénaline, augmentation de la tension artérielle, accélération du rythme cardiaque, tensions musculaires... La deuxième étape de l'escalade survient lorsque, pour retrouver son calme, l'homme se retranche dans le silence ou s'éloigne de sa parte¬naire en sortant de la pièce: c'est alors que toutes les réactions phy¬siologiques décrites pour l'homme se déclenchent chez la femme. Pour elle, la solution consiste à rétablir la communication pour régler le différend, alors que pour lui, c'est l'inverse. L'une poursuit, l'autre fuit."

  • "la prétendu inégalité salariale, et c'était bien elle qui était forte en gueule
    coupant la parole à son interlocuteur, qui lui ne maitrisait pas le sujet.
    il y a tellement de tapage mensonger à ce sujet, que tous le monde à fini par croire qu'un homme à compétence égale était payé 20 à 30% de mieux qu'une femme.
    alors que la réalité c'est le salaire brut global moyen des hommes et des femmes qui est différent. "

    la réalité si on suit le raisonnement féministe, pour qu'il n'y ai plus d'inégalité il faudrait que dans absolument tous les métiers, il y ait exactement le même nombre d'hommmes et de femmes et qu'ils fassent le m^me nombre d'heures donc que les hommes et les femmes soient totalement indifférenciés, ce qui avouons le est complétement stupide !!!!

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