Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Anna Ardin: les sept étapes de la vengeance

Anna Ardin: ce nom ne vous dit rien? C’est l’une des deux accusatrices de Julian Assange, le fondateur de Wikileaks. Pour mémoire, deux accusations de viol ont été émises contre lui il y a quelques semaines.

Je me pose des questions. Les deux plaintes ont été déposées en même temps, bien après les supposés faits, et au moment où était annoncée la sortie de documents secrets sur l’Irak et l’Afghanistan. Ces plaintes ont été d’abord classées par une procureure, puis relancées.

L’une des deux accusatrices, dont le nom n’est pas révélé, a admis avoir eu une relation consentante mais s’est plainte du fait qu’il y ait eu une deuxième femme dans le lit. Une relation à trois, à laquelle elle n’indique pas avoir tenté de se soustraire.

ardin.jpgL’autre accusatrice est donc Anna Ardin. Une féministe radicale connue en Suède. Anna Ardin tient un blog sur lequel elle a posté, en janvier 2010, soit bien avant sa relation avec Julian Assange, un bien étrange document. Il s’agit selon le titre français de «Comment saboter une relation sexuelle en sept étapes». Un texte qui donne les grandes lignes de ce que doit être une vengeance après une rupture.

Cette charmante bambine radicale-féministe avait donc des revanches à prendre? Des conseils à donner à ses consoeurs pour leur apprendre à faire mal au mâle? En voici le texte dans une traduction en partie automatique. Il y a des approximations mais l’esprit y est.


1. Considérez très soigneusement si vous deviez vraiment vous venger. Il est presque toujours mieux de pardonner que de se venger.

2. Réfléchissez bien aux raisons de vous venger. Vous devez être claire sur la personne dont vous voulez vous venger, ainsi que sur le pourquoi. La vengeance n’est pas dirigée seulement contre une personne mais aussi contre ses actions.

3. Principe de proportionnalité: la vengeance ne doit pas seulement être proportionnée en intensité mais en nature. Une bonne vengeance est liée à ce qui vous a été fait. Par exemple, si vous voulez venger de quelqu'un qui a triché ou qui vous a laissée tomber, vous devez utiliser une punition comprenant sexe et fidélité.

4. Faites un brainstorming des punitions appropriées pour la catégorie de vengeance que vous recherchez. Pour reprendre l'exemple ci-dessus, vous pouvez saboter la relation actuelle de votre victime, comme que de faire en sorte que sa nouvelle partenaire soit infidèle ou de s'assurer qu'il tombe sur une folle. Utilisez votre imagination!

5. Représentez-vous comment vous venger systématiquement. Envoyez à votre victime toute une série de lettres et photos qui font croire à l’évidence à sa nouvelle partenaire que vous êtes toujours ensemble. Répéter l’envoi est beaucoup mieux que de faire un seul gros mensonge une seule fois.
assange--300x300.jpg
6. Rangez vos options de vengeance de la moins bonne à la meilleure en termes de possibilités de succès, en indiquant ce que cela exige de vous, ainsi que le degré de satisfaction en cas de succès. L’idéal bien sûr serait une vengeance aussi forte que possible, mais cela requiert beaucoup de dur travail et d’efforts pour obtenir exactement le résultat que vous voulez.

7. Rappelez-vous vos objectifs pendant que vous appliquez la vengeance, et assurez-vous de faire souffrir votre victime autant qu’elle vous a fait souffrir.


Et bien, quel programme et quelle stratégie. L’a-t-elle appliqué à la lettre avec Julian Assange? L’a-t-il laissée tomber? Se venge-t-elle?

Car pourquoi une féministe radicale, donc au fait de ses droits et n‘ayant pas sa langue dans sa poche, aurait-elle attendu des mois pour déposer plainte? Je ne sais rien de plus que ce que la presse a relaté, mais puisque ce monsieur est donné publiquement en pâture, cela suffit pour me poser quelques questions. Maintenant si ce qu’elle dit s’est vraiment passé ce monsieur doit rendre des comptes. L’ennui est que s’il est innocent il est déjà sali parce qu’elle a rendu la plainte publique. A quoi cela lui servait-il sinon à le tuer publiquement? Car pendant des années ont va maintenant associer son nom à un viol dont personne ne sait rien.


||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||


PS: La mère de famille qui frappait à répétition ses enfants a été condamnée à 30 jours-amende avec sursis. 2‘000 CHF d’amende et l’obligation de suivre un traitement psychiatrique. Un témoins a confirmé qu’elle battait aussi son mari. Il n’a pas déposé plainte et soutient son épouse. La violence conjugale devrait être poursuivie d’office. Ce n’est pas le cas. Quelle aurait été la peine si c’était un homme?







Catégories : société 8 commentaires

Commentaires

  • "Quelle aurait été la peine si c’était un homme?"

    Poser la question, n'est-ce pas déjà, d'une certaine manière, y répondre ?

  • Hélas, Michel...

  • Faire du possible violeur une victime, c'est assez minable.

  • Hervé,

    En l'état il n'est pas juridiquement un "possible violeur" mais un "présumé innocent". Face à de "possibles menteuses"...

    Voilà bien l'effet pervers d'une annonce publique voulue par les accusatrices (la justice est tenue à la réserve ce n'est donc pas un juge qui a divulgué). Vous êtes déjà plus loin que le cadre juridique.

    Les éléments troublants ne sont pas une preuve d'innocence. Certes. Mais ce n'est pas à lui de prouver son innocence. Par contre les éléments troublants que je mentionne doivent nous faire nous interroger sur la curieuse opportunité que représentent ces accusations - dont l'une n'en est pas une de ce que l'on en sait.

  • "Il n’a pas déposé plainte et soutient son épouse. "

    Un maso et pleutre par dessus le marché? Il ne défend même pas ses enfants?!

    ".....sur la curieuse opportunité que représentent ces accusations"

    Ce n'est pas une info fraîche.... je l'avais lu bien avant l'"affaire" seulement Julian Assange s'est fait une autre publicité....

    Et comme on dit "la vengeance est un plat qui se mange froid" dans une actualité à chaud....

  • a espagne simplement,une faux main courante proposee pour une femme te devoir incarcele de suite et a ce moment apres le fichier policiel tu est deja mis en cause sans preuve et toi a une vraie cauchemar pour confirmer et ESSAIER faire valable ta inocence dans une environement ULTRAFEMINISTE judiciaire nous les espagnols nous sommes TOUTS MALTRAITORS DES FEMMES et cest vraiement imposible REVER une justice sans prejudices et CONDAMNER LES FAUX PLAINTES et la principal responsable cest la HEMBRISTA_MINISTRA LEYRE PAJIN svp la inquisition espagnole etait avec grand diference plus paritaire je peux a toutes vous remaquez UNA MIERDA PARA ESPANA.

  • "Faire du possible violeur une victime, c'est assez minable." - hommelibre, cf. ci-dessus.

    Présence ici, une fois de plus, d'esprits (un bien grand mot, je reconnais) manipulés par les instances politocardo-marketing du moment. Vous baignez dans votre vision manichéenne du monde, ça vous rassure, alors vous vomissez ce discours trivial qu'on vous a enfoncé dans la tête depuis votre enfance crétine, lors des longues séances de lobotomie devant la télévision de vos géniteurs.

    Sortez-vous la tête de votre *postérieur* ; une information, ça se recoupe et se compare.
    Mais, oui, c'est compliqué, c'est fatiguant. C'est moins contraignant d'aller voter par téléphone pour une pitoyable émission TV-réalité ou d'aller poster la dernière vidéo-lol sur fessebouk, évidemment.

    Suicide-toi alors, avant que ton encéphalogramme ne devienne complètement plat.

    Cordialement.

  • ERRATUM : ***hommelibre -> Hervé*** - erreur sur l'auteur

Les commentaires sont fermés.