Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Un jour à flinguer

Il y a des jours où certaines nouvelles donnent envie d’effacer le calendrier. Des jours à flinguer, histoire de modifier le cours du temps et la folie ordinaire des humains. Ce ne sont même pas des jours de guerre, même si quelque part en Afghanistan des soldats, des civils et des intégristes continuent de maculer de leur sans la terre où l’on cultive l’opium.

viol.jpgUn jour à flinguer c’est le 1er janvier. Dans la nuit du réveillon, aux toutes premières heures, une ado de 17 ans est morte sous les coups d’un garçon rendu fou par l’absorption de multiples substances et par son impossibilité à avoir une érection dans ce qui était initialement une relation librement consentie.

«Alors qu'elle devait juste passer le réveillon avec des amis, la jeune femme de 17 ans a vécu une nuit en enfer. Un peu plus tôt, Laura (*), interne au lycée, a retrouvé Gérald, qu'elle connaissait depuis un an. Au programme de cette fête : alcool, cannabis et amphétamines.

Le procureur de République de Montpellier, Brice Robin, précise : « Lui a bu une quinzaine de bières, du Martini, de la vodka, du whisky et du Baileys. Il a aussi fumé du cannabis et sniffé des amphétamines, à six ou sept reprises. »

Vers six heures du matin, le couple s'éclipse de la maison et arrive dans un bois proche. Le procureur explique qu'ils s'y sont rendus « pour y avoir un rapport sexuel a priori librement consenti ».

Mais, alors que tout semble bien se passer, le jeune homme « dit avoir eu des problèmes d'érection », raconte M. Robin. Gérald ne supporte pas ce qui lui arrive et bascule dans la violence.»



violence_generated_thumbnailjpg.jpg
Cette même nuit, il y a ce DJ battu et laissé pour mort par une dizaine de personnes:

«Un disc-jockey a été grièvement blessé dans la nuit de la Saint-Sylvestre par plusieurs hommes qui l'ont roué de coups parce qu'il avait empêché l'un d'eux d'accéder à la soirée privée qu'il animait, au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). Son été reste critique selon Le Parisien (article payant).

Vers 5 heures du matin, disc-jockey aurait prêté main forte au service d'ordre pour refuser l'entrée de la salle des fêtes à un jeune homme qui clamait qu'il s'agissait de sa soirée. Ce dernier a menacé de revenir avec ses amis pour se venger.

Ils sont effectivement venus, "ils étaient entre cinq et dix, selon les témoignages, et l'ont frappé avec des coups de poing américains et une chaise prise sur place", a relaté le syndicat de police Alliance.»



Un autre jour à flinguer est le 27 décembre. Ce jour-là Vy-Anh Nguyen meurt à 27 ans.

«Son agresseur venait de tenter de voler un smartphone à une voyageuse de la rame. Il s’enfuit en courant, et gêné dans sa course par Vy-Anh dans des escaliers, il la bouscule violemment. La victime déboule les marches et sa tête heurte l’une d’entre elles. Dans le coma, elle est emmenée d’urgence au CHU de Créteil, où elle décède de ses blessures vers 21 heures.

Vy-Anh habitait avec ses parents et sa sœur dans un paisible quartier pavillonnaire du sud de Paris. Toute la famille était appréciée par le voisinage. Le père était arrivé du Vietnam en 1963 pour continuer ses études. Il est pharmacien, ainsi que la sœur de Vy-Anh.

Vy-Anh a obtenu son baccalauréat à 15 ans, puis est entrée dans une école de commerce et en sort diplômée à 19 ans. Immédiatement, elle se lance dans la vie professionnelle et réussit une carrière de commerciale dans le milieu des cosmétiques de luxe.»

 


dupresscrowd.jpgEt puis il y a aussi un jour à fêter.

«Un Noir américain de 51 ans a été entièrement disculpé mardi au Texas (sud) d'un viol et d'un braquage commis en 1979 pour lequel il a effectué plus de 30 ans de prison, grâce à des tests ADN.

Le juge local Don Adams a déclaré mardi Cornelius Dupree "libre", sous les acclamations de ses amis et soutiens présents dans la salle d'audience, dont d'autres Texans disculpés et un ancien compagnon de cellule.

Cornelius Dupree, en libération conditionnelle depuis le mois de juillet, a ainsi obtenu la reconnaissance formelle de l'erreur judiciaire dont il a fait l'objet. Les tests ADN le disculpant totalement avaient été publiés quinze jours après sa libération.

"Les mots ne peuvent pas compenser ce que j'ai perdu", a déclaré le miraculé lors d'une conférence de presse après l'audience. "Mes deux parents sont morts, mon sentiment est que le système doit changer", a-t-il ajouté.»


Cornélius avait été «reconnu» par un témoin lors du procès.

«N'oublions plus jamais que, comme dans la situation déchirante de Cornelius Dupree, 75% des erreurs judiciaires résolues par des tests ADN proviennent d'une mauvaise identification", a rappelé M. Scheck.»

Sa libération réhabilite sa vie. Sa vie qui toutefois s’est passée en prison par erreur pendant ces 30 dernières années.

Catégories : société 2 commentaires

Commentaires

  • vous avez raison y'a des jours sans comme on dit chez nous,parcontre de vous lire est souvent un rayon de soleil,alors dites vous ces jours ou tout vous semble négatif,le soleil fini toujours par revenir
    bien à vous Hommelibre et bonne journée

  • A l'attention de toutes les femmes et les hommes du 21ème siècle, regardez cette vidéo du journaliste Jean-patrick Grumberg.

    Allez sur: www.europe-israël.org/

    Cela n'a rien à voir avec le conflit Israëlo-Palestinien,cette vidéo vaut bien 10 minutes d'attention!

    Merci Homme libre.

Les commentaires sont fermés.