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Prostitution: la chasse à l’homme va commencer

femmeVio.jpgAprès la ministre Roselyne Bachelot, ce sont des députés français qui emboîtent le pas. En l’occurrence ceux de la mission d’information parlementaire sur la prostitution et leurs rapporteurs: Danièle Bousquet et Guy Geoffroy. La proposition est de punir les clients des prostituées par des sanctions pouvant aller jusqu’à 6 mois de prison et 3‘000 euros d’amende. Mais ce rapport contient des mensonges et exagérations, et propose une conception incohérente du droit. Explications.

Guerre des sexes

Le premier constat est la virulence, voire l’agressivité et le mépris de la mission parlementaire envers les hommes. L’outrance du langage surprend. Une petite phrase relayée par la presse est explicite: «Ce pauvre homme dont le seul petit plaisir est d'aller aux putes. Ce serait presque lui que l'on considérerait comme une victime, de sa solitude.»

Ce propos ouvertement misandre et dénigrant est difficilement acceptable dans la bouche de députés. C’est une attaque en règle contre les hommes. D’ailleurs les phrases du rapport destinées à la presse ne parlent que des prostituées femmes: «Danièle Bousquet et Guy Geoffroy ne ménagent pas leurs mots à propos de «ces hommes», dont ils dénoncent la «complaisance», face à ces femmes «stigmatisées, dénigrées et quotidiennement injuriées». L’attaque contre les hommes est confirmée, qui sont une nouvelle fois désignés comme des prédateurs.

On est d’emblée dans un nouvel épisode de la guerre des sexes.


Que disent les chiffres?

Le rapport de la mission d’information fait état de chiffres, détaillés ci-après. Préalablement il faut savoir que la mission n’a pas elle-même enquêté sur les chiffres. Elle n’a fait que reprendre les chiffres qui existaient avant. D’où viennent-ils? Du ministère de l’Intérieur, précisément de l’Office Central de Répression de la Traite des Êtres Humains. Ils sont déjà cités par Brice Hortefeux le 11 mai 2010, un mois avant la constitution de la mission.

«Il est difficile d’évaluer avec précision le nombre de personnes livrées à la prostitution en France. (...) A titre de comparaison, les autorités espagnoles et les autorités allemandes évaluent chacune à 400 000 le nombre de prostituées travaillant dans leurs pays respectifs. Les prostituées seraient également 20 000 aux Pays-Bas, alors que la population de ce pays représente guère plus que le quart de la population française.»

On remarque d’emblée que le ministère reconnaît la difficulté d’évaluer la situation. Il ne fournit ni ses sources précises hors des rapports de police ni la méthodologie de son estimation. Le chiffre n’est donc pas le résultat d’un comptage précis mais d’une estimation. Il y aurait 18‘000 à 20‘000 prostituées en France, dont 80% viendraient de l’étranger, particulièrement des pays de l’est.

Comparé au chiffre avancé par les autorités espagnoles, soit 400‘000 personnes prostituées, le rapport est de 1 à 30 (proportionnellement au nombre d’habitants). Comment un tel écart est-il possible? Pas de réponse.
prostitution7.jpg
Mais alors, avec des chiffres «estimés» et non certains, comment peut-on affirmer qu’il y aurait 80% de prostituées de l’est? Bonne question. Sans réponse. Le ministère affirme que les chiffres sont stables depuis 1990. La mission affirme pour sa part que depuis 1990 et la chute du mur de Berlin, les prostituées d’Europe de l’est, qui n’étaient que 20% il y a 20 ans, sont aujourd’hui le 80 % des péripatéticiennes. Il y aurait donc 4 fois plus de femmes venant de l’est et pas plus de prostituées. Ce qui suppose que dans le même temps il y a 4 fois moins de françaises qui pratiquent ce métier. Comment cette diminution s’explique-t-elle? Sur quelles études ou sources se fonde-t-elle?

Ces chiffres sont-ils sérieux? Comment y croire? Ne servent-ils pas plutôt à alarmer la population en grossissant le nombre de femmes victimes des réseaux mafieux afin de forcer le passage à un projet de loi liberticide?

Mais supposons un instant que ces chiffres et ce pourcentage soient réels. Cela signifie qu’elles seraient environ 15‘000 prostituées de l’est. C’est-à-dire des prostituées contraintes subissant la traite des femmes. Admettons donc 15‘000 prostituées subissant un proxénète. En 2009 827 individus ont été mis en cause pour 464 faits constatés de proxénétisme. Il n’y aurait donc qu’environ 3% de faits de proxénétisme mis en cause. Alors soit il y a peu de proxénètes, soit c’est un genre de délit qui intéresse peu la police.


Haro sur le client

On veut faire du client un complice objectif des réseaux mafieux. Mais la criminalisation du client est un non-sens. Comme je l’écrivais il y a des prostituées indépendantes qui exercent librement et volontairement. S’il n’y a pas de contrainte il n’y a pas à avoir de répression. Cette loi serait de plus quasiment impossible à appliquer et donc ne servirait à rien: le client devra être pris en flagrant délit. Or le seul flagrant délit valable c’est l’acte sexuel. A moins de voir la police faire des descentes dans les hôtels de passe, je ne vois pas comment tomber sur un flag.

Allons plus loin. L’idée du projet de loi est: pas de client pas de prostituée. Mais l’inverse est également valable: pas de de prostituée pas de client.

D’autre part est-il cohérent de criminaliser le client d’une activité qui elle n’est pas illégale? Si le client commet un crime c’est bien parce qu’il y a une offre et une incitation. Si donc le client est criminalisé, la prostituée volontaire doit l’être également: prison et amende pour elle, faute de quoi on est dans la discrimination. Elle devra même être davantage pénalisée pour incitation au crime. La prostituée contrainte sera protégée et la volontaire ira en prison. Or le Nid, mouvement d’inspiration religieuse, soutient le projet de loi et affirme: « Nous prônons une éducation à la sexualité et une évolution de la loi vers une responsabilité pénale du client avec comme support l'interdiction d'achat de l'acte sexuel et une dépénalisation totale pour les prostituées ». On va bien vers la discrimination à l’encontre des hommes.

prostitution6.jpgEn clair: soit la prostitution devient illégale et à ce moment le client est dans l’illégalité. Soit elle n’est pas illégale et juridiquement le client ne peut être considéré comme commettant un délit. Le projet des députés est donc un non-sens juridique et intellectuel.

Ne faudrait-il pas aussi interdire la production et la consommation payante de films érotiques, ainsi que le fait de jouer dedans pour une rémunération? Interdire le strip-tease payant? Fermer le Moulin Rouge et les grands cabarets parisiens? Ne s’agit-il pas là d’incitation au délit puisque le client paie pour une prestation à forte connotation sexuelle et objétisation du corps?

Il faudra aussi dépister et condamner les gigolos. Et d’une manière générale toute relation avec un homme ou une femme plus riche que soi: on ne sait pas qui est vénal, donc on prévient. Allons jusqu’à l’absurde: on interdira aussi les cadeaux dans une relation amoureuse, car de nature à obtenir des faveurs affectives et sexuelles ou à les maintenir. Tout rapport marchand, direct ou indirect, pourrait être vu comme une chosification et un rapport dominant-dominé.


Le modèle suédois

La mission affirme que les modèles réglementés, comme la Suisse, ont vu la criminalité liée à la prostitution augmenter. Quelle est leur source pour affirmer cela? Vivant à Genève je n’ai rien vu ou lu dans ce sens. Cette information au mieux invérifiable, au pire délibérément fausse, montre l’état d’esprit dans lequel la mission a travaillé.

La France s’inspire ouvertement du modèle prohibitionniste suédois. Dont il se dit en maints endroit qu’en réalité, si la prostitution visible a diminué, c’est parce qu’elle s’est exportée sur des ferrys ou en Allemagne, ou qu’elle passe par ces canaux incontrôlables. Le modèle suédois est celui où le fait de faire l’amour à votre copine pendant qu’elle dort peut vous valoir une plainte pour viol, comme Julian Assange. Ce modèle suédois est celui où rabaisser l’homme est la norme, comme quand on oblige dans certaines écoles les petits garçons à faire pipi assis pour qu’ils ne soient pas en position dominante! Le modèle suédois sera un jour l’enfer des hommes.

Au nom de la liberté de l’individu, et de celles qui choisissent de pratiquer volontairement la prostitution, ce projet de loi est une erreur. Il est inique et discriminant à l’encontre des hommes. Le client n’est pas le criminel. Le criminel est le proxénète ou le réseau mafieux. C’est cela qu’il faut combattre. Dans ce sens j’admets que certains montrent un réel souci de la santé et de l’intégrité des prostitué-e-s. Mais il ne faut pas se tromper de cible.

La présidente de la mission parlementaire a indiqué que son partie, le Parti socialiste français, a mis ce projet de loi dans son programme politique pour 2012. Ce parti reste sous l’influence très forte du féminisme anti-homme qui inspire ce genre de projet abolitionniste, comme en Suède.

VoteSocialiste-2.jpg
Oppositions

Il y a des oppositions à ce projet de loi. Entre autres: le syndicat des travailleurs du sexe (Strass), l’association Cabiria.


Le Strass, cité par Libération:

«Pour les associations et syndicats de défense des droits des prostituées, très majoritairement opposés, la pénalisation est une mesure «liberticide». Elles relèvent que les parlementaires de la mission, présidée par la socialiste Danièle Bousquet, confondent trop souvent prostitution et exploitation. Or, selon Tiphaine Besnard, du Strass (syndicat des travailleurs du sexe), «90% des prostituées le sont par choix». Selon lui, seule «la légalisation de la prostitution permettrait de mieux déceler l’exploitation et de lutter contre».

90% seraient libres. Qui dit vrai: le Strass, syndicat des prostitué-e-s? Ou les députés sous influence de l’idéologie féministe?


20 Minutes cite cette anthropologue:

«Marie-Elisabeth Handman, anthropologue, enseignante-chercheuse à l'EHESS et spécialiste de la prostitution, analyse la proposition de députés, à laquelle Roselyne Bachelot n'est pas opposée.

La mission d’information parlementaire sur la prostitution propose notamment de punir pénalement les clients de prostituées. Cette mesure peut-elle être dissuasive, selon vous ?

- Non. Et la prohibition risque au contraire d’entraîner plus de violences. Quand les hommes sont traqués, ils deviennent méchants. En Suède, il y a beaucoup plus d’attaques de prostituées depuis 1999 et l’adoption de la loi qui pénalise les clients. Les femmes sont obligées de travailler en appartement et sont donc plus vulnérables. Et les mafias russes fleurissent.

Selon vous, la pénalisation de la prostitution ne protège donc pas ces femmes?

- Non. A force de les considérer comme des victimes, d’un point de vue féministe, on en fait de vraies victimes. Cette nouvelle mesure, c’est faire fi du consentement entre deux personnes majeures et mépriser les femmes qui disent exercer cette activité librement. Les prostituées ne sont pas toutes des aliénées, elles sont capables de consentir aux relations qu’elles tarifent. En tout cas, on ne peut pas mettre tout le monde dans le même sac.»


Libération cite l’acteur et féministe Philippe Caubère:

«Il faut bien essayer, au moins de dire, sinon comprendre, pourquoi des hommes vont « voir les putes» avant de les punir. Non ? Ne pas vouloir les écouter, encore moins les entendre, se contenter de faire appel à la loi, à l’état, au législateur, je ne sais quoi de cet ordre-là, pour pouvoir plus vite et mieux les châtier, les sacquer, les humilier, c’est tout de même un acte d’une extrême indigence, d’une extrême pauvreté, d’une extrême lâcheté. Non ?»


Personne jamais n’a pu éradiquer la prostitution. Pas plus que la drogue. Le seul moyen serait un Etat fasciste, et encore. Les humains étant les mêmes partout, ce qui existe continuera à exister. Il est préférable de donner aux prostituées un cadre légal, des garanties sanitaires, de sécurité et d’indépendance, et d’aider celles qui veulent en sortir. Et n’oublions pas que le proxénétisme est à 40% pratiqué par des femmes. En effet les proxénètes sont répartis en 60% d’hommes et 40% de femmes. Pas la peine de traiter à longueur d’année les hommes de criminels, de salauds, de viandards, et j’en passe.


Ce projet, par la virulence de l’attaque contre les hommes, par les imprécisions voire les mensonges qu’il véhicule, est dangereux pour la démocratie. Il montre la volonté de passer en force. Il généralise et amalgame. Que l’on défende mieux les prostituées victimes de réseaux mafieux, certainement. La traite des humains est inacceptable. Pour le reste laissons les gens vivre leur vie librement s’ils sont consentants. La loi n’est pas faite pour imposer un code moral, mais pour poser une limite aux comportements qui ne respectent pas les choix de l’autre.

 

 

 

Quelques mots, une histoire d'amour, d'espoir:

CouvDiable.jpg

Catégories : société 29 commentaires

Commentaires

  • je suis d'accord pour qu'il y ait une loi sur la prostitution.


    il y a trop d'offres et d'incitations au plaisir.

    il faut criminaliser le client voire même la prostituée volontaire ....

    trop facile comme travail!!!ce sont des briseuses de ménage!!!et je suis pour qu'elles soient pénalisées davantage pour incitation au crime

  • je suis d'accord pour qu'il y ait une loi sur la prostitution.


    il y a trop d'offres et d'incitations au plaisir.

    il faut criminaliser le client voire même la prostituée volontaire ....

    trop facile comme travail!!!ce sont des briseuses de ménage!!!et je suis pour qu'elles soient pénalisées davantage pour incitation au crime

  • Ta gueule

  • Cher Fourgeaud, vous avez peur de l'homme: vous-même! Peur de la femme: la vôtre! Vous méprisez l'homme et voulez le punir: vous punir vous-même; méprisez la femme et voulez la punir: punir votre femme.

  • @Hommelibre ,ceci découle peut-être du fait qu'en Suède beaucoup de femmes tout comme en Norvège d'ailleurs firent partie du Lebensborn projet hitlérien ,la vraie race pure,en faisant des recherches sur ma grand-mère maternelle,je tombai sur un article révélant ces monstruosités et disant qu'un jour viendrait ou toutes ces femmes seraient vengées par leur filles ou petites filles,les mères ayant dû se donner aux Allemands eurent des enfants qui sans doute ne gardèrent pas que des mots d'amour à exprimer à l'humanité,ceci expliquant peut-être le pourquoi de tant de cruauté mentale s'exerçant à l'heure actuelle aussi bien à l'égard de femmes ou d'hommes,c'est comme si le passé devait une fois pour toute ressortir des tombes afin de clore ce chapitre de la 2me guerre,l'heure des réglements de comptes serait-elle de retour,la chasse aux roumains,la chasse en tous genres de grâce on l'a vécue ne la recommencez pas,les fameux foyers d'enfants martyres Suisses ,ont aussi eu leurs victimes il serait temps enfin de fermer la porte à la vengeance car n'oublions pas très souvent et pour x raisons ceux dénigrant la prostitution en sont les plus fervents mais faute de moyens financiers se vengent en critiquant, vieux truc datant de l'époque des Romains
    bonne soirée à vous

  • Franchement il faut être bête pour ne pas voir les féministes/lesbo derrière tout ça. J'ai déjà vu un reportage sur ce sujet et les revendicatrices étaient un remède contre l'amour! La Bachelot n'a fait que reprendre l'idée. Elle n'a rien inventée! Ce gouvernement pédale dans la choucroute et chacun fait n'importe quoi. Aucune innovation! Cela frise la dictature!

    lovsmeralda, La Bachelot serait une de ces vengeresses?

  • Ne devrions-nous pas soumettre la prostitution, non seulement à déclaration comme c'est la cas à Genève, mais à autorisation.

    Cette autorisation préalable serait délivrée sous certaines conditions et après que des enquêtes aient démontré que la requérante, ou le requérant, n'agit pas sous contrainte.

    Le client (ou la cliente) devrait s'assurer que la prostituée est au bénéfice d'un telle autorisation et s'il ne le fait pas, il serait punissable.

  • efectivement, il vaut mieux vivre en SUISSE le seul pays du contnient européen qui autorise la prostitution dès 16 ans !!!!!!!!!!!!!!! .....

  • .

  • @ CEDH: C'est en effet une piste à suivre. C'est même une idée de taille. Ainsi les illégales, celles qui serait aux mains d'un trafic, ne trouveraient plus de clients. La prostitution sauvage n'aurait pas lieu d'être puisqu'il y en aurait une légale et sécurisée. Je vais faire suivre l'idée sur d'autres forums.

  • Lovsmeralda, ce que vous dites m'interpelle. Je reviendrai sur ce commentaire plus tard.

  • @ rhumetz:

    Comme dans tout il y a des règles, dont celles de l'âge. Cet âge de 16 ans va être relevé.

  • @Patoucha,en effet d'ailleurs elle me fait penser aux femmes Kapos si célèbres durant la seconde guerre,allez y'a qu'à au boulot,tous au même pas,etc etc

  • @Patoucha,je parle évidemment des surveillantes des camps de concentration ,et non des femmes SCF travaillant au sein de l'Armée Suisse ,qui elles ont fait un travail admirable

  • Lovsmeralda,

    Votre réflexion m'interpelle. Cela a du sens: finir avec le siècle passé et ses horreurs, régler des comptes. Il y a eu tellement de choses, y compris monstrueuses, que nous n'avons pas vraiment encore pu digérer intérieurement et collectivement certaines choses. Tout est allé si vite après 1945, peut-être pour fuir le cauchemar qui se terminait, tellement inouï et démesuré.

    Je vais garder votre idée à l'esprit car je trouve que vous donner un angle de vue bien intéressant pour tenter de comprendre le présent le présent.

    Merci et bonne nuit.

  • err: Elle n'a rien "inventé" :)

    @lovesmeralda, J'ai bien compris:)

    Je profite de cette occasion pour vous complimenter sur la rédaction de vos commentaires. J'aime vous lire.

    Beaux rêves

  • @Patoucha,Hommlibre ,merci à vous de me laisser témoigner d'horreurs jamais racontées et pour cause par les victimes dont je suis mais d'une autre manière des trop fameux Rathausen,car en suisse romande il y en avait aussi ne nous leurrons pas,d'ailleurs le Général Guisan avaient ses ennemis sans doute les mêmes que nous enfants de la grand Route qu'on le veuille ou non,étions nous destinés à être effacés de la vie parceque de parents divorcés ,faisant tâche sur la carte de l'hégémonie Hitlérienne et dont on connait les véritables contours,nul ne sait , mais aussi pour tous ceux qui font partie de la Shoa et enleurs noms à tous comme dirait Martin Grey cessons de croire comme des ânes aux belles paroles d'amour universel reflétant seul le son du fameux Monney,Monney et rien d'autre,dont le groupe ABBA sut ui agrémenter nos heures d'ados bien réveillés après ce que nous avions vécu,nous exigions le respect absolu,mais il fallut attendre 2000 et peu à peu enfin nous pouvions après des années d'autisme nécessaire nous exprimer avant d'avoir des Cancers maladie issue aussi de trop de choses jamais dites par peur ou autre!
    au nom d'un ami décédé et de sa femme morte à Auschwitz,en leurs noms je vous dis ,Shalom et bonne journée à tous

  • Suis d'accord avec l'absurdité de pénaliser les clients des prostituées.
    Combattre une prostitution forcée, voilé qui serait plus intelligent.
    Il y a en effet une forme d'exploitation du corps de la femme, très jeune parfois, que je trouve intolérable et celle-ci s'accompagne de violences qui leur sont faites qu'il faut combattre.
    Il y a aussi et n'en déplaise aux bien pensants et aux moralisateurs et trices une forme de prostitution heureuse et choisie.
    Le pourquoi du comment un homme va aux putes me semble évident : la recherche du plaisir, une sexualité que leur refusent parfois bobonne, enfin bon il peut y avoir moultes explications....pourquoi est-ce que dans ma vie j'ai eu, j'ai et j'aurai des amants? ben ca me regarde. Un homme qui m'a offert des cadeaux, des bijous, des voyages etc... fait-il de moi une prostituée indirectement?
    qu'on arrête de taper sur les consommateurs et trices car il y a aussi beaucoup de femmes qui recherchent des relations tarifées et protégeons les victimes de réseaux mafieux au sein de la prostitution

  • Voici un avis dépouillé de morale inutile que j'approuve.

    Payer pour jouir, est-ce mal ?
    Par PHILIPPE HUNEMAN Philosophe, chargé de recherches au CNRS et à l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques (IHPST)

    http://danactu-resistance.over-blog.com/article-penaliser-les-clients-payer-pour-jouir-est-ce-mal-par-philippe-huneman-philosophe-72360534.html

  • @ Nepotin:

    Merci pour le lien vers cet article.Il pose les choses d'une manière à laquelle j'adhère aussi.

  • @lovsmeralda

    Si ce message, des plus émouvants, avait porté ma signature, il aurait fait débarquer tous les antisémites de cette plateforme qui l'auraient sali de leurs vomissures haineuses.

    Bien à vous

    Patoucha

  • Pénaliser, criminaliser, condamner le client est un instrument de dissuasion.
    Moins de clients, moins de demande => moins de prostitution.

    Le calcul est simple : avec cette démarche, l'espérance est de réduire la prostitution, mais pas de l'éradiquer. Pour cela, bien évidemment, il faut d'autres lois et d'autres prises en charge. Nous verrons si cela sera mis en oeuvre, ou non.

    Je ne suis pas choquée que l'on mette en cause le client. Quel que soit le cas de figure de ce rapport très très glauque, c'est lui le demandeur et le payeur. Le bras armé d'un crime est rarement condamné seul lorsqu'il existe un commanditaire. Quoi de plus normal que celui-ci soit impliqué dans les démêlés judiciaires ?
    Il en est de même pour le client. La prostituée effectue la tâche qu'il lui demande et pour laquelle il paye. Le flagrant délit, ce n'est pas l'acte sexuel mais l'argent. C'est l'acte sexuel tarifé. C'est le fait de se livrer à un commerce des corps, celui de son propre corps (pour la prostituée) et celui du corps de l'autre (pour le client).

    Oui, cette démarche est bien une stigmatisation de l'homme. Mais à mes yeux, elle n'est pas gratuite.
    1/ La démarche d'acheter, de louer le corps d'une femme est symptomatique d'une vision bien particulière, qui n'a rien à voir avec le respect ou l'amour. Elle est réductrice, inhumaine et ne doit pas être encouragée. Il y a donc un monde entre condamner le client de la prostitution et condamner "toute relation avec un homme ou une femme plus riche que soi: on ne sait pas qui est vénal, donc on prévient. Allons jusqu’à l’absurde: on interdira aussi les cadeaux dans une relation amoureuse, car de nature à obtenir des faveurs affectives et sexuelles ou à les maintenir. "
    2/ Vous avez raison, il faut élargir cette démarche et condamner les clientes femmes des gigolos dont on parle peu car elles sont beaucoup moins nombreuses. Je n'ai pas de chiffres scientifiques à l'appui, mais (je le dis de bonne foi) je suis convaincue que l'écrasante majorité de la prostitution est une prostitution destinée aux hommes.
    3/ Dans cette démarche, on incrimine l'homme, le client, plutôt que la p*tain, et cela choque. Lui, un potentiel bon père de famille droit dans ses bottes, passible d'amende et d'emprisonnement, alors qu'elle, peut-être une prostituée volontaire, non contrainte, qui choisit de vivre cette vie de luxure et de débauche, blanche comme neige.
    Une partie de la population s'identifie et s'offusque. Elle ne comprend pas que dans ce raisonnement, on cherche à protéger l'intégrité de l'être humain. A travers la prostitution, la prostituée porte atteinte à sa propre personne et c'est pourquoi la société veut lui porter assistance : parce qu'elle est à la fois coupable et victime de l'acte lorsque le client n'est que l'un des coupables.

  • Toute votre analyse est juste. Les hommes sont las d'être méprisés et toujours présentés comme les coupables alors que les femmes seraient de pauvre victimes. Il faut que cela cesse : cette discrimination est insupportable. Il ne faut pas oublier qu'il est toujours plus facile pour une femme de satisfaire sa libido. Les femmes auront très facilement des proposition de toutes sortes sans avoir d'effort à fournir. Par contre la pressions sur les hommes est très grande. Les femmes préfèrent la passivité (pour ne pas passer pour des racoleuses) qui leur donne le rôle confortable de celles qui sélectionnent les hommes "méritants". On exige des hommes qu'ils abordent les femmes mais en plus qu'ils le fassent selon les règles implicites dictées par les femmes. On tient un discours moralistes absolument abjecte en jugeant les clients des prostituées (le plus vieux métier du monde !) comme s'il était criminels de payer pour un plaisir alors que tout y compris le plaisir en général est soumis à la loi du marché. Dans un monde ou rien n'est gratuit (car si vous ne payez pas les choses directement vous les payez indirectement y compris dans le jeu biaisé et très codifié de la séduction dont les règles sont définies par les femmes). N'oublions pas non plus que même le mariage peut être considéré comme une forme de prostitution. L'était n'a pas à se mêler de ce qui se passe entre deux personnes consentantes. Il y a certainement mieux à faire mais cela surprend peu si l'on considère que nous sommes dans une société de contrôle.
    Petite remarque : réification plutôt que "chosification"

  • La prostitution est toujours le résultat d'une forme de contrainte (économique, physique ou psychologique : une grande part des prostituées a subi des abus dans son enfance), et c'est un piège duquel il est extrêmement difficile de sortir (outre les contraintes physiques très fréquentes, il y a les enfermements d'ordre psychologique : sentiment d'humiliation, de rabaissement, honte...). Il ne s'agit pas d'un "métier" anodin.
    On ne peut pas comparer offrir des fleurs ou un resto pour séduire, ou se marier, avec le fait de réduire une personne à l'état de marchandise pour mieux la dominer.
    Ce n'est pas parce qu'on m'a offert des fleurs que je vais accepter de faire l'amour, il n'y a rien de mécanique (les hommes qui imaginent ça ont une piètre idée de la liberté) si je le fais c'est par envie, par désir. Ce qui n'est pas le cas d'une prostituée qui voit passer plusieurs hommes par jour, souvent violents, qui pénètrent sa bouche, son vagin ou son anus sans se soucier de son désir à elle, puisqu'un billet est la seule contrepartie.
    Nous sommes tous d'accord pour dire que la sexualité est le lieu par excellence où la liberté doit pouvoir s'exprimer : or dans la prostitution, toute notion de liberté est bafouée puisque le consentement est acheté.

  • Je mets le lien pour ceux que ça intéresse, voila une courte émission sur ce sujet (partie 1):
    http://www.numero23.fr/programmes/hondelatte-dimanche/emission-du-20-janvier/

    Les féministes apparaissent sous leur vrais visages : soit des puritaines qui veulent que la sexualité de tous soit systématiquement calquée sur celles des jalouses phalliques (comme elles ne vont pas aux putes personne n'aurait le droit d'y aller); soit des véritables machos qui veulent imposer aux prostitués ce qu'elles ont à faire, sans prendre en compte une seconde ce qu'elles veulent ou ce qu'elles ont à dire, ou leurs aspirations individuelles.
    Ici on leur a en partie donné la parole et il y un énorme décalage avec le discours des féministes ou du ministère du droit des femmes qui prétendent les représenter.

    Combien de temps va-on encore continuer à prendre pour mètre-étalon des groupuscules qui se sont fait une spécialité d'entretenir et d'amplifier les difficultés relationnelles qui peuvent exister entre hommes et femmes? Des groupuscules qui ont fait et qui continuent à faire leur beurre sur le principe du "faites la guerre pas l'amour", dans la lignée de Dworkin et autres Solanas.

  • "Le modèle suédois est celui où le fait de faire l’amour à votre copine pendant qu’elle dort peut vous valoir une plainte pour viol, comme Julian Assange."
    A moins que vous soyez absolument certain qu'elle aime tout particulièrement se faire réveiller de cette manière, et qu'elle vous ait explicitement encouragé à 'lui faire l'amour' pendant son sommeil, c'est effectivement et objectivement du viol, de 'faire l'amour' à une personne pendant qu'elle dort. Une femme, fût-elle votre copine n'est pas à votre entière disposition en matière de sexe, et son consentement est aussi important que le vôtre. Si vous ne l'avez pas, c'est du viol.
    Vous interdire de violer, ça n'est pas "rabaisser l'homme"... Je suis étonnée de voir que vous réclamez un droit au viol. C'est quand même trash.

    Ca n'est pas l'enfer des hommes que l'égalité effective entre hommes et femmes. C'est peut-être le vôtre, mais il existe peu de féministes misandres. Vous confondez exposition de faits (la domination masculine est un fait) et blâme haineux. Il n'y a PAS de guerre des sexes quand on vous demande de traiter les femmes comme des êtres humains. Affirmer le contraire, c'est s'approcher du comble de l'hypocrisie.

    Ce projet de loi vise la dissuasion. Je suis d'accord pour dire qu'il n'est pas forcément judicieux.
    Certainement pas pour vous laisser dire que les hommes sont mis en danger par le féminisme : vous demander de considérer une moitié de l'humanité comme telle, ça n'est pas vous faire du mal.
    Les hommes qui sont visés -certes avec maladresse- par des déclarations que vous jugez misandres sont ceux qui se plaignent sans cesse d'être culpabilisés, en oubliant totalement qu'ils sont les grands privilégiés de nos sociétés, en oubliant totalement qu'ils exploitent très souvent des femmes (lorsqu'ils ont recours à la prostitution notamment) et les maintiennent au ban -ou du moins en minorité- des lieux de pouvoir, sous prétexte plus ou moins assumé que ce sont des femmes. Des hommes comme vous, en fait.

    Dernière chose : "les féministes" est une expression qui ne signifie pas grand-chose, surtout dans la bouche de ceux qui n'y connaissent manifestement rien. "Les féministes" ne sont pas toutes d'accord, n'ont pas de "vrai visage" et ne vont ni vous manger, ni brûler vos maisons, ni vous castrer. "Les féministes" veulent l'égalité, pas l'extinction de l'espèce humaine. Arrêtez les frais.

  • Et allez donc, un petit coup de "domination masculine" pour bien river le clou.....

    Faire l'amour avec une femme a moitié endormie , qui ecrit le lendemain sur facebook beaucoup de bien sur son amant puis se ravise, efface ses commentaires et va porter plainte, c'est ça la domination masculine en Suede.
    Condamner les clients de la prostitution parce celle ci résulte d'une contrainte économique.... vous connaissez beaucoup d'activités humaines qui ne résultent pas de contraintes économiques?????
    Sanctionner par une tres lourde amende les clients d'un commerce autorisé par la loi et pour lequel des impots sont prélevés "pour lutter contre les réseaux d'exploitation des femmes" etc... c'est ça la domination masculine en France.
    Pendant ce temps là les réseaux mafieux rigolent, il y a en tout une cinquantaine de policiers affectés a la lutte contre leur business.
    Hypocrise quand tu nous tiens

  • Le commentaire de Conchita juste un peu plus haut, est assez représentatif de ce que récitent invariablement les féministes. Sincèrement aujourd'hui, il m'arrive de douter de l'utilité du dialogue avec ce genre de personnes. On a à faire à des malades, "papa ne m'a pas reconnu à ma juste valeur, alors je vais en vouloir à tous les hommes dans la société".

    Il y a cette manière de plaquer des termes-slogans subjectifs comme s'ils étaient indiscutables et avérés : "(NDLR il faudrait) l'égalité effective entre hommes et femmes"; "Il n'y a PAS de guerre des sexes (NDLR et ta soeur)"; "traiter les femmes comme des êtres humains"; "ils sont les grands privilégiés de nos sociétés (NDLR lézommes biensur)"; "ils exploitent très souvent des femmes"; "les maintiennent au ban -ou du moins en minorité- des lieux de pouvoir, sous prétexte plus ou moins assumé que ce sont des femmes".
    A aucun moment elle ne prouvera ces énormités qu'elle affirme avec aplomb; mais bon, on va pas lui en vouloir, c'est une bonne femme, elle n'est pas très rationnelle.

    ""les féministes" est une expression qui ne signifie pas grand-chose..."Les féministes" ne sont pas toutes d'accord, n'ont pas de "vrai visage""
    Oui ça prouve bien toute l'incohérence et l'opportunisme de ce (ou ces) mouvements. Il y a quand même un élément invariable à toutes ces sectes : la misandrie.

  • @ Didier

    bien vu didier " il m'arrive de douter de l'utilité du dialogue avec ce genre de personnes."

    comme dit élisabeth Badinter des militantes complétement déconnectées de la réalité, sans aucune objectivité, elles rabâchent tellement leurs mensonges quelles s'autopersuadent que c'est la vérité qui ne doit pas être contestée.

    des tarées je te dis. ils leur manque une chose un vrai contre pouvoir comme à une femme dans un couple, elles le cherchent ce contre pouvoir elles poussent le bouchon, elles vonts finir par le trouver et là ça va faire mal, la domination masculine qui est inexistante va finir par arriver, mais c'est peut-être ce quelles veulent ce quelles onts besoin au fond d'elles mêmes.

    "et son consentement est aussi important que le vôtre"

    c'est incroyable comme elles onts tordu la définition initiale du viol, à l'origine un acte sexuel avec violence sur une femme est devenue, acte sexuel sans consentement préalable, où est la spontanéité dans tout ça !!!

    "qu'elle vous ait explicitement encouragé à 'lui faire l'amour'"

    égalité à l'origine égalité en droit est maintenant confondu avec similarité, j'usqu'a preuve du contraire les hommes et les femmes ne sonts pas similaires

    "les maintiennent au ban -ou du moins en minorité- des lieux de pouvoir, "

    et non les femmes ne sonts pas similaires aux hommes 10% de femmes domment la préférence à leur carriére par rapport à leur vie de famille et oui !!!

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