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Osez le phallus, ou le paradoxe de la clitocratie décomplexée

Les fils et filles de Sarkozy se trouvent décidément partout. On a parlé de droite décomplexée à son propos. Aujourd’hui on assiste à la «décomplexation» du clitoris. En effet la secte féministe du moment, Osez le féminisme, balance une campagne sur le thème «Osez le clito».

clito1.jpgIl y a 20 ans on jetait avec mépris le terme «phallocrate» à la tête du premier homme qui ne s’agenouillait pas devant Simone de Beauvoir ou Gisèle Halimi en demandant pardon d’être un homme. Aujourd’hui des nanas balancent un crédo clitocrate triomphant. Les temps changent.

Cette affiche, que vous pouvez agrandir en cliquant dessus (titillez le bouton, il va gonfler), est posée sur tous les murs de Paris. Si vous n’avez pas bien compris le dessin je vous explique. Il s’agit d’un sexe féminin géant de type pince de crabe, un truc tellement énorme que la mante religieuse à côté c’est les vacances du mâle. La démesure du dessin montre bien la clitocratie en pleine action et le pouvoir féminin sur l’intime. Cela fait penser aux immenses phallus de l’Inde, mais eux au moins ne sont pas moches.

On est dans le fétichisme du clito, auquel on donne une intention, donc une pensée et une âme. Car le clitoris serait un «instigateur» de plaisir. C’est-à-dire, selon la définition de ptidico sur le net: «Celui, celle qui incite, qui pousse à faire quelque chose. Il se prend le plus souvent en mauvaise part. ''Il a été l'instigateur de ce complot, de ce mouvement.'' ''Elle est l'instigatrice de cette cabale.» Ces exemples désignent bien le sens habituel de instigateur. Connotation péjorative. Osez le féminisme se tire une balle dans le pied et présente le clito comme une personne aux intentions douteuses.

Drôle de message subliminal: le sexe de la femme est monstrueux, démesuré, et comploteur. Ce n’est même pas drôle. C’est peut-être pour en dégoûter les hommes et promouvoir le lesbianisme, dont le féminisme radical est historiquement issu et encore largement imprégné.
phallus.jpg
L’affiche est posée à hauteur de vue. A hauteur de vue des gamins aussi, bien sûr. La pudeur et la protection des enfants c’est seulement quand ça les arrange ou quand il y a de l’homme à casser. Aller les mômes, mettez-vous en plein la vue, touchez, essayez avec votre petite voisine. Passez-vous l’image par vos téléphones portables.

Qu’on ne s’étonne pas que les p’tits gars n’aient pas envie de respecter cette «chose», cette marchandise mal dessinée étalée partout à portée de main. L’usage du corps de la femme, de son intimité, montrée de manière aussi peu avenante, va à sens contraire de l’incitation proposée. Déjà l’impératif est un ordre: «Osez le clito!» - «Oui mon colonel!». C’est très militaire, tout ça. Mais en plus il n’y a aucune sensualité, aucun attrait réel. Les hommes qui auront cette image dans les yeux en regardant le sexe de leur compagne risquent fort de débander.

Si la pornographie est perçue parfois comme la fin de l’intime, ce féminisme en est l’enterrement.

Ce message publicitaire semble juste destiné à faire un buzz et à faire parler de Caroline de Haas, porte-parole d’Osez le féminisme. L’affiche est un peu à son image. J’ajoute que Madame de Haas est collaboratrice de Benoît Hamon, un vague adolescent prolongé et porte-parole du parti socialiste. Sait-il ce qu’est un clito?

hamon-7cb24.jpgLe site de la campagne Osez le clito cite l’excision des fillettes dans diverses régions du monde. L’excision est présentée à juste titre comme une mutilation sexuelle. Le site ressort bien sûr ses poncifs: «Les raisons mises en avant pour les pratiquer sont très variées, mais partout où elles sont exercées, on retrouve la notion de contrôle sur le corps et la sexualité des femmes.» Mais curieusement pas un mot sur ce que beaucoup considèrent comme une mutilation sexuelle sous couvert de religion: la circoncision. Et surtout pas un mot sur le fait que l’excision est très souvent pratiquée par des femmes, mères ou femmes du village. On est comme d’habitude dans le communautarisme féministe: manipulation et bling-bling intellectuel. Et ces matrones trouvent de l’argent pour «commettre» leur campagne. D’où vient-il?

Au final cette affiche, en présentant le clitoris et le sexe féminin de manière aussi peu esthétique (alors qu’il est si beau en réalité) exprime l’inconscient du féminisme radical: le dégoût du féminin. Le féminisme radical est la manifestation politique de la haine du féminin et de la femme. Et ce bout de clito mal dessiné, exagéré, poussé en avant comme un phallus, est une forme de revendication masculine faite par ces femmes sur leur propre corps: «Mon clito est un phallus comme un autre». La clitocratie est bien une forme de phallocratie. Et ces féministes-là sont des hommes comme les autres. C'est le paradoxe de la clitocratie, dont le slogan Osez le clito signifie, après passage au décodeur: Osez le phallus..

Au fond, c’est bien l’homme qui est l’avenir de la femme...

Enfin, heureusement, il n’y a pas que des féministes sur terre. Il y a aussi des femmes.

 

 

 

Un roman pour l'été:

CouvDiable.jpg

Catégories : Féminisme 30 commentaires

Commentaires

  • "Instigateur de plaisir" ? Y aurait-il des femmes qui ne savent pas (encore) ce qui procure du plaisir ? Faut il faire de la pub pour un organe dont 50% de la population disposent naturellement et qui ne s'achète pas : si l'on n'en a pas, pas moyen de l'acquérir.
    Mais cet organe n'est que un moyen, utile mais pas indispensable, pour se procurer du plaisir, le vrai plaisir se construit dans la tête. Le féminisme, lui aussi se construit dans la tête. Il semblerait que ça crée pas mal de conflits d'intérêt dans la tête. Faut choisir !

  • Je m'adresse à HommeLibre dont j'aime beaucoup les articles traitant du rapport Homme_Femme

    Pourquoi ne publier QUE sur TribuneDeGenêve ?
    C'est un sujet serieux et grave qu'il faudrait exposer un peu partout,histoire que plus de gens en aient conscience et que les choses bougent.

    Sur Google-Actualité,en tapant "féminisme" "hommes" "femmes" ou "sexisme" il y a 100 articles avec le même fond (femme victime/homme bourreau) pour,de temps en temps, 2 ou 3 articles qui s'insurgent contre cette vision simpliste.
    C'est ou sur Tribune de Genêve ou sur AgoraVox...Le reste vient de types machos du genre Zemmour qui veulent revenir à la vision du rapport entre les sexes ,effectivement très patriarcale, du XIXème siècle.

  • Suivant vos recommandations j’ai agrandi l’image et je pense que traiter une lesbienne de compteuse de lentilles est un terme approprié qui convient parfaitement à cette catégorie de féministe enragée.
    Les vaginocrates sont des extrémistes racistes. Récemment nous avons pu constater de visu dans une émission dite culturelle de la TSR l’attitude arrogante, méprisante et hautaine d’une de ces gazelles.

  • Le truc qui me gène vraiment c'est que c'est affilé officieusement à un parti politique à savoir le PS.
    Après l'idée de fond de ses mouvements gynocrate reste le même, la domination.

  • "J’ajoute que Madame de Haas est collaboratrice de Benoît Hamon"

    pas étonnant. que la gauche s'allie au féminisme radical.
    c'est dans la droite ligne de son terrorisme intellectuel.
    même type de fonctionnement. tout est dans la culpabilisation de ceux qui ne pensent pas comme eux, dans la propagande mensongére, dans la malhonnêteté intellectuelle, dans la diabolisation de l'autre.

    "S’il est « politiquement correct » de bafouer les « dominants », vous risquez cependant de devenir très vite suspect si vous vous en prenez aux « dominés ». C’est ainsi que vous êtes très vite accusé de conservatisme si vous critiquez les propos d’un jeune, de racisme si vous critiquez ceux d’un étranger, d’islamophobie si vous critiquez ceux d’un musulman, d’antisémitisme si vous critiquez ceux d’un juif, d’homophobie si vous critiquez ceux d’un homosexuel… Si vous osez émettre une réserve sur les positions d’un féministe, ce sera encore pire : vous serez directement condamné comme macho et réactionnaire ! Vous ne serez pas brûlé. Non « le féminisme n’a jamais tué personne » ! Vous serez simplement considéré comme un pestiféré, comme un danger pour le progrès et la démocratie ! Ainsi catalogué, les « démocrates modernes » pourront se donner le droit de vous priver de parole, en toute bonne conscience ! "

    http://justice.pa-pa.normandie.over-blog.com/article-31512256.html

    voilà le mode de fonctionnement de ces gens là.

    je suis en train de finir de lire "le terrorisme intellectuel" de jean Sévilla

    c'est édifiant !!!!

    les yeux grands fermés de Michelle Tribalat. bien aussi.

    la confusion des sexes de Michel Schneider (dommage que des chapitres soient intégralement repris de Big Mother)
    Pour en finir avec la repentance coloniale de Daniel Lefeuvre (grand théme des intelectuels de Gauche.

  • Rapprocher cet épanchement de mâle en danger de tout ce qui, depuis le temps des temps, s'est écrit (se dit encore, la preuve) des femmes qui se revendiquent "HOMME LIBRE", et on aura une vision de l'archaïsme et du chemin à parcourir pour arriver à la paix entre les hommes (tous...et pour que vous nous la fichiez avec vos humeurs de beauf).

  • Une seule solution, je vais me faire implanter un clito

  • ou alors ne pas avoir peur

  • Magnifique analyse HL des féministes radicales, ces femmes là se rêvent avec un phallus comme des mâles, comme ça on comprend mieux leur volonté de dominer les hommes par tous les moyens, sous couverts d'égalité quelles confondent avec similitude. et avec toutes les armes féminines à leur disposition, diabolisation de l'autre, mauvaise foi, exagération, mensonge malhonnêteté intellectuelle. tout ça sur différents domaines, inégalité salariale à ne comprendre que dans l'angle de la similitude homme femme ce quelles oublient bien de préciser, en laisant croire qu'il y aurait une inégalité de traitement salarial pour le même travail ce que strictement aucune enquête INSEE ne prouve.
    taches ménagéres, violences conjugales etc !!!

    voilà la réalité et le fonctionnement de Caroline de Haas.
    avec sa secte idéologue "osez le féminisme" qui fonctionne comme une dictature.

    "De ce fait, il est difficile
    d’interpréter la part non expliquée par les différences de caractéristiques
    en termes de discrimination salariale ; elle résulte aussi
    en partie des différences concernant des caractéristiques mal
    prises en compte, le plus souvent parce que les données ne le
    permettent pas (par exemple l’expérience professionnelle effective
    est une information rarement disponible), ou non observées
    (par exemple, la productivité « réelle » des individus)."

    http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/es398-399f.pdf

    ""L’écart des salaires entre les femmes et les hommes
    peut-il encore baisser ? Le problème de fond
    n’est manifestement pas dans la discrimination
    salariale au sens strict, qui pèse relativement
    peu face aux facteurs structurels de l’écart ; son
    élimination totale laisserait, toutes choses égales
    par ailleurs, un écart de 19 %. Peut-on dire
    alors que l’explication vaut raison, et que la discrimination
    à l’encontre des femmes n’est pas
    un problème sur le marché du travail ? Ce serait
    négliger que les sources les plus importantes de
    l’inégalité constatée sont liées à des phénomènes
    de ségrégation, eux-mêmes largement issus
    de normes sociales et de leur traduction dans
    le partage des tâches domestiques et familiales
    entre les femmes et les hommes ; les écarts de
    salaires, en retour, contribuent peut-être à les
    faire perdurer. Ce serait alors peut-être plus du
    côté de politiques qui débordent largement le
    seul champ du marché du travail que se trouveraient
    les leviers d’une égalité effective face aux
    choix professionnels."

    enfin un écrit de l'INSEE objectif.



    "Le féminisme radical est la manifestation politique de la haine du féminin et de la femme. Et ce bout de clito mal dessiné, exagéré, poussé en avant comme un phallus, est une forme de revendication masculine faite par ces femmes sur leur propre corps: «Mon clito est un phallus comme un autre». La clitocratie est bien une forme de phallocratie. Et ces féministes-là sont des hommes comme les autres. C'est le paradoxe de la clitocratie, dont le slogan Osez le clito signifie, après passage au décodeur: Osez le phallus..

    Au fond, c’est bien l’homme qui est l’avenir de la femme..."

  • Pauvre petit bonhomme apeuré. Toi , ô grand Toi, au moins tu es productif (cf le nombre de mots inutiles ,tripaux, que tu emploies). Le petits garçons mesurent leur zizi. Grandir, c'est accepter la réalité, quitte à la transformer. La dominance EXISTE, c'est pas bien, mais c'est comme ça. "ces femmes là se rêvent avec un phallus", mais non mon petit, ces femmes là se rêvent tout simplement... libres. N'aie pas peur, elles en Te ferons pas de mal.
    Un mâle qui assume, mais pourtant juste un petit mâle parmi les milliards, pas plus...

  • @ malegris

    "ces femmes là se rêvent tout simplement... libres"

    Ah parce quelles ne le sonts pas ?
    j'ai bien l'impression que tu est tellement naif. que tu gobe comme un gamin toute leur propagande genre domination patriarcale. alors qu'ont est en pleine société matriarcale !!! reposant entiérement sur des valeurs féminines.

    extrait de big mother. de michel schneider

    "Le pouvoir et ses idéologues ne peu¬vent s'affranchir pleinement d'une perception assez commune aux gens qui les regardent d'en bas : les dominants dominent. Alors, l'une des ficelles les plus grossières mais les plus effi¬caces consiste à représenter le pouvoir comme rébellion, les idées majoritaires partout énoncées comme minoritaires et cen¬surées. On convoque les représentations d'une domination his¬toriquement disparue pour masquer la domination nouvelle et effective. Certes, pour s'exercer, le pouvoir a toujours eu besoin de se masquer quelque peu, mais la distinction entre ceux qui commandent et ceux qui obéissent a été jusqu'ici maintenue et perçue des deux côtés. Maintenant, le rêve du pouvoir est d'être l'opposition, la pose des dominants est de s'inclure dans les dominés. On voit s'étendre ces ridicules : la marginalité de masse, la misère des arrivés, la révolte des établis. Jamais n'est plus profonde l'abjecte passion d'obéir que quand elle prend le masque de la rébellion. Mais rien de tel, pour affermir une domination réelle et actuelle, que de feindre d'en combattre une autre, imaginaire et dépassée. Les grands dévoreurs des fro¬mages du conformisme se gavent en plus du dessert de la persé¬cution. Ces bien-pensants posent aux mal-disants, littéralement aux maudits. Être dominant, c'est aujourd'hui feindre d'être dans la marge pour mieux édicter la norme ; et être dominé, c'est tenter d'être dans la norme pour ne pas risquer de tomber dans la marge. Mais, à force, on s'agace d'entendre de faux insurgés répéter leurs rengaines sur la famille patriarcale, quand des lois ont donné aux mères l'essentiel de l'autorité parentale ; des féministes de mauvaise foi appeler à se libérer du mâle autoritaire dont on ne voit que de loin en loin de rares sur¬vivants "

    "cf le nombre de mots inutiles ,tripaux, que tu emploies" mais hélas trois fois hélas vrais, mots correspondants exactement à la réalité et au fonctionnement du féminisme de Caroline de Haas.

  • "Il s’agit d’un sexe féminin géant de type pince de crabe" si je puis me permettre, ce n'est pas le sexe qui est géant c'est simplement le clitoris dans sa totalité ;-) avec sa partei invisible ..

  • Les femmes libres actuellement le sont, tu as raison. Autant que les hommes non libres, les femmes non libres ne le sont pas. Les femmes non libres ont un petit plus dans la non liberté : elles sont moins libres. Michel Schneider peut bien se triturer le petit oiseau, imaginer qu'il y a des "plus opprimés" n'est ni naïf ni feint. La hargne ne règle rien. Il ne faut pas confondre les rapports hommes/femmes qui sont parfois un peu compliqués, (moi même je ne me sens pas très bien) et les rapports sociaux. Les féministes ne s'en prennent pas à toi en tant que porteur de zgeg, mais à tout le monde en tant qu'acceptant par principe des notions que Schneider croit vilipender, alors qu'il fait preuve de simple terreur.
    Bien le bonjour, il ne suffit pas de lire pour se rassurer, penser peut être d'un bon secours.

  • @ malegris

    "mais à tout le monde en tant qu'acceptant par principe des notions que Schneider croit vilipender, alors qu'il fait preuve de simple terreur."

    de simple terreur !!!! en réalité il dénonce par cette phrase
    "Mais rien de tel, pour affermir une domination réelle et actuelle, que de feindre d'en combattre une autre, imaginaire et dépassée."

    le fonctionnement de caroline de Haas.

    "les femmes non libres ne le sont pas"

    Ah moins que tu veuille dire que les femmes non libres appartiennent à certaines communautées.

    mais dans ce cas là la propagande de caroline de Haas n'est qu'on coup d'épée dans l'eau, quel rapport entre l'occidental et ces communautées non intégrées.
    aucun.

    http://www.elle.fr/Societe/Interviews/Caroline-De-Haas-pour-un-feminisme-tourne-vers-la-jeune-generation-1014559

    " Mais tout vient du fondement patriarcal de notre société, construite sur un rapport de domination des hommes sur les femmes."

    nulle part je ne vois que les femmes non libres auraient sois disant un petit plus de non liberté.

    je vois surtout une phrase mensongére du début à la fin. où l'analyse de michel schneider s'applique tout à fait.

    ""Mais rien de tel, pour affermir une domination réelle et actuelle, que de feindre d'en combattre une autre, imaginaire et dépassée."

    Natacha Polony écrirais t'elle ça si on était dans une société patriarcale.
    où la majorité des femmes serais dominée par les hommes.

    http://www.editions-jclattes.fr/livre/jc-lattes-239773-L-homme-est-l-avenir-de-la-femme-hachette.html

    http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2008/02/23/01006-20080223ARTFIG00089-l-homme-est-l-avenir-de-la-femme.php

    http://www.parutions.com/index.php?pid=1&rid=6&srid=63&ida=9045

  • Cette affiche est très poétique. Le clitoris ainsi présenté fait penser à une orchidée "capillatura".

  • @ leclercq
    mais que t'ont-elles fait ?

    "Mais rien de tel, pour affermir une domination réelle et actuelle, que de feindre d'en combattre une autre, imaginaire et dépassée."
    La domination est réelle. Bon. Laquelle. Celle des femmes. C'est ce qu'on appelle une affirmation gratuite destinée à affermir les présupposés.

    Une autre est imaginaire et dépassée. Bon. Bon courage à toi pour le démontrer, vu qu'il suffit de le dire pour se conforter.

    Nous briserons là tant il n'est de pire sourd et patati et patata

    "nulle part je ne vois que les femmes non libres auraient sois disant un petit plus de non liberté"
    Regarde et écoute le monde avant de te faire une idée prétendument le monde ! Ne te contente pas de ton nombril. Je te conseille d'apprendre à dessiner très bien un clito puisque tu trouves le dessin . Je vais essayer aussi, ça fera toujours un moment plaisant ce "oui! Ken!". Et n'en dessine pas qu'un bout, ça serait dommage.

    Arrête d'envoyer des lien, aie confiance en ton jugement, il t'aveuglera moins que les discours tout faits.

  • C'est pas en refusant d'admettre qu'il existe un féminisme sexiste,qui en est plus ou moins conscient et influent,en se cachant derrière leurs affirmations et en jouant les poètes que l'on fait avancer l'égalité.

    "Si vous osez émettre une réserve sur les positions d’un féministe, ce sera encore pire : vous serez directement condamné comme macho et réactionnaire !"

    C'est pourtant PRECISEMENT ce qu'il faut faire ! Mais en EXPLIQUANT pourquoi après et en leur collant aux basques,c'est à dire à chaque article publié,à chaque manifestation à tendance sexiste,de dénoncer sans crainte.
    De montrer le sexisme de leurs actes
    J'aimerai même dire qu'il faut oser tenir le même discours (seulement en cas d'agressivité sexiste,j'insiste),en remplaçant le mot "Homme" par "Femme".

    -Pas avoir peur de dire " 1 homme sur 5 vit avec une meurtrière " ou " le seul point commun entre les affaires est que les victimes sont des hommes et les bourreaux des femmes " ; Pour montrer qu'il ne faut pas exagérer et que remplacer un sexisme par un sexisme mensonger et digne des pires ordures !
    C'est puéril mais c'est pour marquer le coup.

    J'invite même à critiquer ouvertement celui ou celle qui lançe la belle parole utilisée pour mettre un terme à tout débat : "La femme est l'avenir de l'Homme"
    Ou même le très ésotérique : "La Femme donne la vie,par conséquent l'Homme c'est la mort !"; Ridicule mais toujours d'actualité,avec sa variante atténuée "le monde serait meilleur si des femmes le dirigeait"
    Et bien sûr celles qui disent " Si il n'est pas content c'est parce que ses valeurs de petit macho son remises en cause" blablabla...

    Si je disais qu'une bonne part des féministes se MOQUE de l'égalité et ne se préoccupe que de sa pomme, puisqu'elles ne défend que les femmes et REFUSENT d'admettre que le sexisme touche les deux genres...Est-ce que je serai lapidé ?

    Peu importe,je le dis tiens,et si ça embête eh bien il faudra venir prouver l'inverse.

    Et parmi les hommes,se manifester dés que quelqu'un tente de justifier un viol ou autre par un discours naturaliste du genre "c'est dans la nature de l'homme de trouver une proie/vouloir du sexe...etc" parce que ça prétend aussi lutter contre les dérives féministes mais pour mieux revenir en arrière ("les valeurs de macho" dont je causais plus haut)

  • @nemo
    ???

    Tu as expliqué quoi exactement ?
    Qu'il y a des femmes ^pas gentilles ?

    " 1 homme sur 5 vit avec une meurtrière "
    Là tu me fais peur, parce qu'il se trouve que je connais 5 femmes...

    S'il vous plait, arrêtez de chercher des arguments débiles, et dites-nous de vrais réflexions.
    Oui, il y a des féministes ridicules, énervantes, caricaturales,

    mais pas plus que que de blogueurs un peu systématiques...

    Ça n'empêche pas le sujet (la fragilité des femmes ordinaires dans la société et "l'un-peu moins" fragilité des hommes.

    Je vous aime

  • Merci à Noëlle d'interrompre ce combat de coqs

  • @ malegris

    "mais que t'ont-elles fait ?

    donc selon toi il faudrait quelles n'ai fait quelques choses pour ne pas considérer comme normale leur propagande mensongére. bizarre ta question vraiment bizarre.

    "La domination est réelle. Bon. Laquelle. Celle des femmes" effectivement c'est le sens de cette phrase.

    "C'est ce qu'on appelle une affirmation gratuite destinée à affermir les présupposés"

    gratuite des personnes comme michel schneider sonts suffisament lucides pour que leurs propos ne soient pas taxés d'affirmation gratuite.

    "Arrête d'envoyer des lien, aie confiance en ton jugement, il t'aveuglera moins que les discours tout faits."

    mais le jugement ça tombe pas du ciel pour celui il faut lire des auteurs ayant analyser le sujet, un jugement lucide ne s'acquiert pas en subissant le bourrage de crâne féministe.

    "Regarde et écoute le monde" t'inquiéte pas je ne suis pas aveugle au monde mais nulle part je ne vois de domination patriarcale comme l'affirme caroline de Haas.

    http://www.lexpress.fr/culture/livre/big-mother_810294.html

    http://www.psychasoc.com/Textes/Male-dominant-!-Pere-conteste-!-N-y-aurait-il-pas-d-autres-voies

    http://www.madinin-art.net/socio_cul/homme-femme_la_bien_pensance.htm

    http://www.passereve.com/journal/PDF/machos.pdf

  • @ malegris

    un extrait du livre de marie Rouanet "du coté des hommes"

    où on s'aperçoie que la domination patriarcale donts étaient sois-disants victimes les femmes dans les décennies antérieures n'est qu'un mensonge féministe de plus.

    "mais j'ai su très vite que la maison était à la femme, le monde exté¬rieur à l'homme. Pas à n'importe quelle femme de la maisonnée. A la maîtresse. A ma mère chez moi. A ma grand-mère chez elle, et non à ma grand-tante, sa sœur, qui vivait avec elle depuis toujours.
    J'habitais chez ma mère, tout me le disait. Armoires, placards, organisation et déroule¬ment de l'ordre étaient à elle. Si petit et si lourd de tâches que fût le royaume, il lui appartenait en exclusivité. Père et enfants y étaient tolérés, gracieusement, à condition, tou¬tefois, de respecter ses règles à elle — telle chose était là et pas là, mes affaires devaient être rangées et non semées partout, je devais me tenir tranquille, plier mon pyjama et ainsi de suite. J'habitais chez elle, mais autrement que ne l'aurait perçu un garçon de mon âge, car j'étais en puissance d'occuper un jour une place similaire, non dans ma maison d'enfance mais dans celle qui un jour serait mienne. J'étais princesse en puissance de devenir reine. J'avais une envie cuisante de tout ce qui m'était interdit : fouiller dans les tiroirs, sous les piles de linge, dans les papiers de famille, les sacs à main, la vaisselle. Quand ma grand-mère mourut, puis ma mère, et dernièrement la dernière aïeule de la famille, la tante Jeanne, ce fut moi qui débarrassai, triai, choisis ce qu'il fallait donner au brocanteur et ce qu'il fallait garder. Malgré le chagrin, surtout dans la maison de mes parents, j'eus une volupté incroyable à faire cela. Revanche sur des ordres domestiques auxquels il me fut interdit de toucher, satisfaction d'une vieille curiosité retenue depuis longtemps.
    Quand les hommes étaient au travail, quand le dimanche mon père était en train de courir la campagne, mon grand-père en train d'attendre la touche de la carpe au bord de la rivière, les femmes jouissaient de leur bien.
    Moi aussi, mais le mien était minuscule : un des deux tiroirs de l'armoire — l'autre était à ma sœur —, la moitié du grand tiroir du bas, et une caisse glissée sous une table — elle contenait mes jouets, mes « choses », et je devais la tenir dans un ordre strict. C'était tout. Le reste était à ma mère.
    Y compris les enfants. C'est elle qui pre¬nait les décisions nous concernant, qui dirigeait l'habillement, refusait ou donnait son autori-sation pour une sortie, une promenade, don¬nait une gifle ou une volée suivant l'impor¬tance du manquement. C'est elle qui touchait l'argent des vendanges et en restait la gérante exclusive — mon père ne savait même pas à combien se montait le pécule.
    C'est ma mère qui distribuait le goûter, je veux dire l'accompagnement du pain. Cela n'allait pas sans pleurnicheries de ma part, récriminations, insistance. Je n'étais pas docile comme certaines de mes copines. Quand je désirais quelque chose, je le demandais jusqu'à ce que j'obtienne soit une gifle, soit la capitu-lation de ma mère. C'est toujours d'elle qu'il fallait faire le siège. Moi, je savais qu'un jour dans le futur il y
    avait, déjà prévue, une semblable place de pouvoir, mais un garçon de mon âge ? Après avoir été chez sa mère, il serait chez sa femme. Il n'est pas sûr qu'il ne le sût pas, confusé¬ment, déjà.
    Aujourd'hui encore, j'ai le sentiment
    — profond, chevillé, physique — que four¬
    neaux, réserves de linge, espaces divers
    m'appartiennent et c'est avec soulagement que
    je renvoie tout le monde, après les repas, pour
    faire cuisine nette.
    J'ai en tête des moments de grande puis¬sance quand, aux jours de canicule, mon époux, mes fils, les brus et les enfants dorment ou lisent sous les chênes et que je fais mon train. J'étends le linge, je pose les écrans trans¬lucides entre moi et le paysage.
    C'est un moment où la pensée marche for-tement, où je rumine des mots, des émotions, où j'essaie de saisir, car le geste efficace libère l'esprit, ce qui s'agite en moi.
    C'est vrai aujourd'hui comme au temps où cette maison n'avait aucun confort. Rien n'allégeait les nécessités de la vie. J'étais allée chercher l'eau en bas de la colline et les seaux étaient lourds. J'avais lavé le linge à la main. Mais la vaisselle séchait au soleil sur le muret de pierres et j'étais souveraine. Mes hommes
    — mari et fils — étaient chez moi comme
    autrefois mon père habitait chez ma mère.
    Tous étaient du seuil et de l'errance comme
    ces garçons qui rôdaient tandis que nous étions ancrées sur le trottoir. Nous fermions la porte. Ils n'avaient pas de chez-eux. Us devraient le trouver.
    Dans le cœur brûlant de l'été, je voyais par¬tir mes fils vers la crête avec leur attirail de pêche. Ou alors ils allaient arpenter le ruisseau. Ou bien ils grimperaient dans le chêne avec des livres. La plate-forme aérienne inconfor¬table et dangereuse serait leur maison fragile et provisoire en attendant d'autres maisons aussi fragiles et provisoires.
    Un bureau fut le « chez-eux » des hommes quand c'était possible et dans un certain milieu. Sinon une remise, un jardin potager, comme mon beau-père, lorsqu'il se chamaillait avec sa femme, avait le recours du jardin. Mon père eut son garage de mécanicien. Il y gar¬dait une partie de ses affaires de chasse, long¬temps il y éleva ses chiens. Quand il fut à la retraite, ma mère lui abandonna un petit bahut. Comme elle nous avait octroyé les tiroirs de l'armoire, elle lui définit un espace. Il cher¬chait bien à mordre sur la maison, mais quelle guerre ! Il installait dans un coin d'une vitrine du buffet une pince d'écrevisse particuliè¬rement grosse qui lui rappelait une pêche mira¬culeuse, la tête d'un loup qu'il avait lui-même naturalisée et vernie, quelque oiseau empaillé, mais il ne devait pas exagérer. Ces dépouilles — il disait : « mes souvenirs » — étaient
    seulement tolérées et non point aimées : ce qui avait trempé dans le formol « puait » et la huppe était un « nid à poussière ».
    Il n'aurait pas ouvert l'armoire pour y cher¬cher ce dont il avait besoin. S'il demandait qu'on lui donne un mouchoir ou des chaus¬settes, ce n'était pas pour se faire servir mais parce qu'il était entendu qu'il allait mettre du désordre en cherchant intempestivement. Si jamais — par extraordinaire — ma mère entendait le bruit de l'armoire : « Qu'est-ce que tu veux ? » criait-elle. Et quand il répon¬dait : « Mon cache-nez gris », « Un tricot de peau », elle s'empressait : « Attends. Je te le donne. Tu me dérangerais tout. »
    Souvent, je l'ai entendue raconter à ses amies — et toutes renchérissaient — qu'il demandait « même un mouchoir ». La vérité était autre. Une interdiction tacite de ma mère l'empêchait de se servir lui-même, plus forte qu'un tour de clé. Pour les papiers officiels aussi il devait demander.
    Les armoires avec leur jeu au carré des piles de linge furent longtemps les secrétaires et les coffres-forts des femmes les plus humbles. On trouvait de tout dans le dédale des plis impec-cables et que n'ai-je pas trouvé en fouillant avec délices dans ces armoires interdites par les maîtresses de maison à ma curiosité d'enfant.
    Photographies, livrets de famille, carnets de comptes, enveloppes bien rangées où était réparti l'argent mensuel, trimestriel ou annuel,
    des calepins où étaient inscrites les dates de naissance, de décès, de mariage de toute la parenté, des lettres, des contrats de mariage, des livrets militaires, des boîtes à bijoux conte-nant des médailles du travail ternies, des chaînes d'argent devenu noir, des faire-part de deuil, des images pieuses, des certificats d'études et ces sortes de diplômes que l'on donnait à l'occasion du baptême ou de la com-munion solennelle, des économies secrètes, j'ai trouvé tout cela en débarrassant ces maisons qui n'étaient pas miennes.
    Le linge l'avait gardé. Aussi bien était-il lui-même un papier de famille.
    La femme avait la haute autorité. Elle savait où entrer exactement la main sans rien déran-ger, les « bons du Trésor », la photographie en militaire d'un père ou d'un frère, le contrat pour l'électricité avec la « Sorgue et Tarn », le carnet de la mutuelle. C'était son bien.
    Mon père, curieusement, était sans rien. Son portefeuille lui-même était dans l'armoire. A cause de son métier, il n'avait en poche qu'un petit porte-monnaie ordinaire patiné de l'inévi-table cambouis. Son chez-lui n'était pas fixe. Il était dans un rayon étroit de quelques dizaines de kilomètres, une déambulation vers la montagne ou la mer, le bord des rivières et des torrents. Il y transportait son mobilier de cartouches, d'hameçons, de cannes, de boîtes.
    Je me suis souvent demandé si, après son
    veuvage, il lui était venu ce prurit de curio¬sité, l'envie de fouiller, comme je le ferais, de tout ouvrir, de tout lire.
    Sûrement pas, car il me téléphonait : « Je ne sais pas où sont mes Damart... mes cale¬çons longs... mes polos d'été... où sont ces pantoufles toutes neuves qu'elle avait mises de côté ? » Il me semblait entendre ma mère : « Oh ! toi, tu ne trouverais pas de l'eau dans la mer ! »
    Quand j'arrivais, je voyais bien qu'il n'avait pas cherché. Il se contentait d'ouvrir la porte et de regarder, retenu à la frontière de ce qui n'était pas son domaine par un interdit que n'avait pas effacé la mort.
    Parfois, exceptionnellement, il lui était arrivé de se trouver à la maison, un dimanche avec femme et filles, mère et tante. Un dimanche, par exemple où une pluie diluvienne empêchait tout projet de chasse ou de pêche.
    Au milieu des voix croisées qui parlaient de choses incompréhensibles, de points de tricot, de roux de sauce, d'un chiffre brodé, de la fille Estival qui portait ceci ou se peignait comme cela, de Lilette pas sérieuse, il marquait son impatience en levant les yeux au ciel, en regar-dant par la fenêtre si le temps s'améliorait, s'il pourrait enfin « aller faire un tour », c'est-à-dire partir chez lui, dehors.
    Quand il était parti, nous étions soulagées.

  • bon

  • @ leclercq
    si tu pouvais, in extenso, copier dans tes post "crimes et châtiments" d' michel schneider, "ma femme cette souillon" de michel schneider, et "j'en peux plus, cette salope" de michel scheider", je pense que ça nous éclairerait
    Amicalement

  • @ malegris

    des arguments fiables et objectifs en réponse aux écrits de michel schneider seraient nettement plus appropriés que ces insultes sans consistance et inappropriés à ses écrits.

    tu remarquera de Héléne vecchiali parle aussi de société maternante dans ses écrits.

  • "N. O. - Peut-on dire cependant que «l'ordre patriarcal» est un mythe, qu'il a toujours été de pure façade?



    F. Caviglioli. - Le père du Mezzogiorno est un roi fainéant, revêtu des insignes du pouvoir, mais qui en a abandonné l'exercice à la mère. C'est elle qui règne sur la maison, lieu des activités biologiques essentielles : sommeil et reproduction. Dans l'emprise méditerranéenne, la place du père, c'est la place du mort. Le redouté paterfamilias romain vit en fait sous la menace constante de son fils. Celui-ci est un ennemi qu'il faut forcer à se démasquer. Il est le prédateur potentiel de son père, et cela vaut autant pour un roi d'Israël que pour un docker marseillais. Le propre du père, c'est d'être dès l'origine menacé, inquiet de ce qui se trame chez lui."


    http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2217/articles/a342204-au_nom_du_p%C3%A8re.html

  • @ Noëlle:

    Nous n'avons pas le même sens poétique... Je ne vois pas ce que l'on peut trouver de poétique à cette affiche. Je veux bien changer l'image de la pince de crabe au profit du manchot empereur... Sauf qu'un manchot, c'est dommage pour le clito.


    @ Malegris:

    L'idéologie féministe prétend que les femmes subissent la domination et la violence des hommes depuis des millions d'années. Le patriarcat serait une entreprise systématique et systémique d'oppression délibérée et d'exploitation. On rêve! Mon billet récent "sexisme 2" propose une autre analyse du système de répartition des rôles. Autre que la doxa marxiste (homme exploiteur - femme prolétaire) et autre que que les Bourdieuseries habituelles sur la domination masculine.

    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2011/06/14/sexisme-2.html


    Je vous cite: "Oui, il y a des féministes ridicules, énervantes, caricaturales,

    mais pas plus que que de blogueurs un peu systématiques..."

    Si, si, beaucoup plus. Ce féminisme doit être systématiquement déconstruit. Je partage l'avis de Nemo: pour tout message sexiste, un contre-message. Car cette campagne est comme d'habitude sexiste misandre. Car c'est tellement dans l'air du temps: si la femme ne jouit pas c'est encore à cause de l'homme, de sa domination sur le corps de la femme!!! Si vous ne faites pas cette lecture, pour moi elle est évidente. Et pas que pour moi. Pourquoi a-t-elle manifesté contre le sexisme misogyne après l'affaire DSK, et n'a-t-elle pas manifesté contre la misandrie extrême qui s'affichait, comme par exemple de dire ouvertement que "les hommes sont des violeurs en puissance"?

    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2011/06/02/2356f27e6ee82c3ae721e3e7dc1e31aa.html

    Comment accepter cela? Combien faudra-t-il d'hommes innocents en prison sur de fausses accusations, par exemple, à cause de ce genre de discours? Discours relayé par un lobbying féministe auprès des gouvernements: que trouve-t-on dans les soutiens à cette campagne? Le lobby des femmes européennes, qui ne parle que de violence faite aux femmes (jamais aux hommes), abolitionniste de la prostitution. En fait le courant le plus radical du féminisme.

    Son parti pris est clair. Elle alimente la guerre des sexes, ni plus ni moins. Alors la paix viendra sans doute un jour. Mais elle n'est pas proche, et surtout elle ne se fera pas avec des hommes couchés et aux ordres des féministes dominantes.


    En ce qui concerne le plaisir, je n'ai pas attendu cette campagne pour l'explorer et utiliser toutes les zones érogènes, clito compris. Idem pour mes compagnes. Toutes savaient très bien à quoi sert le clito. Si actuellement des femmes ignorent qu'elles ont un clito et à quoi il sert, je ne sais pas où on va les chercher. La plupart des enfants le savent d'instinct quand ils traversent la période de masturbation vers 4-5 ans. Et partager le plaisir n'est jamais un diktat pour moi. Alors obéir à la propagande féministe (femmes toujours oubliées, jusque dans le plaisir, soi-disant) ne me fait pas bander. J'aime les vraies relation, pas les maitresse d'école qui disent comment faire. Et quand je dis maitresse d'école, pour Madame de Haas, je suis encore gentil. Et son groupuscule a de bien gros moyens pour matraquer: d'où viennent-ils?

    Je lis encore cette phrase de la campagne: "très souvent oublié, considéré comme mineur"... Absurde! Et cette autre phrase: "Le clitoris est politique": alors ils appartient à tout le monde. Vive l'amour libre, pas même besoin de consentement, puisque le politique est par définition non intime et non privé.Campagne incohérente intellectuellement. A croire que Madame de Haas a passé en force, de manière bâclée, pour des raisons qu'il faudrait explorer. A tout le moins on est dans un tel niveau de contradictions qu'il frise la confusion mentale.


    Je pense que Madame de Haas se profile pour l'après 2012. Si la gauche revient aux affaires son asso touchera beaucoup de subventions et nourrira d'autres misandries.

  • J'ajoute: imaginons en sens inverse une campagne avec un gros phallus dressé sur un homme couché jambes écartées, avec "Osez le phallus", il y aurait un tollé général et une interdiction rapide.

    Et pourtant combien d'hommes et de femmes savent vraiment jouir pleinement et longuement? Combien de femmes savent caresser de manière experte et sucer correctement un phallus pour donner le maximum de plaisir à l'homme?

    Pourquoi donc une campagne univoque et non pour les hommes et les femmes? Sinon pour surfer sur l'arrière-plan victimaire habituel?

  • Pourquoi vous vous prenez la grappe avec mâlegris, qui en réalité est plutôt femellegrise, c'est une pauvre misandre perdu.

  • @ Nemo:

    En réponse à votre premier commentaire je publie aussi certains de mes billets sur AV, MDP et le Post. Mais c'est difficile d'être partout. Aujourd'hui un blogueur français m'a écrit pour dire qu'il donnait le lien de mon billet sur L'acquittement de Loïc Sécher sur son blog. Cela m'a donné l'idée de créer un réseau des blogueurs qui dénoncent la misandrie en général, afin de propager la déconstruction du féminisme guerrier et de rééquilibrer les images de l'homme et de la femme.

    Les blogueurs qui écrivent sur ces sujets pourraient donner régulièrement des liens vers d'autres billets du réseau ou reproduire certains billets les uns des autres. Ceux qui ne bloguent pas mais commentent pourraient aller glisser des liens sur d'autres forums. Il faut en effet gagner en visibilité.

  • C'est étonnant, pourtant même benpal dit que tout est dans la tête.

    Vous m'avez tous convaincu. Je vais venir avec vous étriper les meurtrières (une femme sur 5 qui vit avec un homme, je m'en rends compte maintenant) avec vos amis ultra-gauchos rigolos.

    Et je vais de ce pas me faire greffer une grappe pour pouvoir, moi aussi, convaincre les femmes d'apprendre à me caresser de manière experte et me sucer correctement le phallus afin de me donner un maximum de plaisir.

    Je pourrais, enfin, faire partie de cette confraternité chaleureuse des hommes tyrannisés, tous gentiment d'accord pour que s'arrête enfin cette guerre des sexes que les "fém..." ah j'ose plus dire le mot, ont déclarée unilatéralement.

    Mais qui ont le courage de se tirer sur le canelloni (cérébral, cela va de soi) devant un public idolâtre, donc ultra lucide, super documenté, et surtout ... expert en relativité.

    Pour toujours avec vous,
    Ubu

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