Hier soir je postais un billet pour les 20 ans de la chanson Border of Salt de Dan Ar Braz. Autre anniversaire aujourd’hui: «Un homme et une femme», film qui a lancé Claude Lelouch, et sorti il y a 45 ans.
C’est l’occasion de revoir cette actrice que je trouve formidable, lumineuse, avec cette sensibilité omniprésente, dans un rôle éblouissant: Anouk Aimée.
C’est aussi l’opportunité de revoir quelques images de ce film qui bousculait les codes cinématographiques.
C’est surtout un prétexte pour écouter cette Samba Saravah, chantée par Pierre Barouh. Les paroles sont de lui, d’après Samba da Benção de Vinicius de Moraes sur une musique de Baden Powell.
Parce qu’il n’y a pas ce mal à se faire du bien.
Être heureux c’est plus ou moins ce qu’on cherche.
J’aime rire, chanter et je n’empêche
Pas les gens qui sont bien d’être joyeux.
Pourtant s’il est une samba sans tristesse,
C’est un vin qui ne donne pas l’ivresse.
Un vin qui ne donne pas l’ivresse,
Non ce n’est pas la samba que je veux.
J’en connais que la chanson incommode,
D’autres pour qui ce n’est rien qu’une mode,
D’autres qui en profitent sans l’aimer.
Moi je l’aime et j’ai parcouru le monde
En cherchant ses racines vagabondes.
Aujourd’hui pour trouver les plus profondes,
C’est la samba-chanson qu’il faut chanter.
On m’a dit qu’elle venait de Bahia,
Qu’elle doit son rythme et sa poésie à
Des siècles de danse et de douleur.
Mais quelque soit le sentiment qu’elle exprime,
Elle est blanche de formes et de rimes.
Blanche de formes et de rimes,
Elle est nègre, bien nègre dans son coeur.
Photos: Pierre Barouh, Baden Powell