Il faudrait dare-dare construire des arches. Pas celles des ponts, non: des bateaux, des grands bateaux en bois ou en autre chose pourvu qu’ils ne prennent pas l’eau. Ensuite il faudrait les aménager, faire des provisions, engager des cuisiniers. Et puis, moment dramatique: il faudrait choisir.
Il faudrait choisir qui on garde: combien de représentants par espèce, quels humains. Parce que faire comme dans l’arche de Noé, où il n’y avait parait-il qu’un couple de chaque espèce, non, trop risqué. Il suffit qu’un des deux meure, ou ait une baisse de libido, et l’espèce est perdue. Sans compter les dédommagements que demandera l’autre partenaire. Et oui, faut pas croire, les bêtes ne sont pas si bêtes. Si les humains le font, eux aussi pourraient bien s’y mettre.
Bon, c’est une histoire d’eau. Rien d’inouï jusque là. De l’eau il y en a partout. En plus c’est normal - que dis-je, normal: in-dis-pen-sa-ble. Sans eau, ça serait une sacré boucherie. La boucherie Sanzot. Quoi, vous n’avez pas lu Tintin? «Non, ce n’est pas la boucherie Sanzot! C’est la quatrième fois que je vous le répète!». Bon, d’accord, je digresse...
L’eau, donc. C’est liquide. Comme le bronze fondu. D’ailleurs on dit bien couler un bronze. Pour faire un objet. Vous pensiez quoi? Le bronze, pour qu’il coule, il doit avoir chaud. Ce ne sont pas nos petites caniculettes qui vont le ramollir. Il lui faut plus de 1’200°. Ah!
Donc, l’eau coule. Elle coule du ciel. On dit qu’il flotte. Je ne comprends pas comment elle peut flotter alors qu’elle coule. Des fois il ne faut pas chercher. Juste accepter les choses comme elles sont. Il y a plein d’endroit sur Terre où ils doivent accepter les choses comme elles sont. En Louisiane par exemple. A la Nouvelle-Orléans. L’eau coule dans les rues basses de la ville. Tellement qu’il faut la pomper et la rejeter dans le lac Pontchartrain.
Oui, il pleut fort. Une tempête tropicale, Lee, qui noie la côte du Texas au Mississipi (image 1, cliquer pour agrandir). Avec des vents de près de 100 km/h, et 50 cm de pluie attendu. La tempête se déplace très lentement, alors il pleut toujours aux mêmes endroits. 50 cm! Où vont-ils mettre tout ça?
De l’autre côté sur l’Atlantique, l’ouragan Katia arrive. «Comme un ouragan, la lala lala...». C’était trop tentant! Katia est en force 1. Il devrait gagner en puissance ce week-end. Pour l’instant il flirte avec la Caraïbe (image 2).
Tout cela pour dire qu’il pleut. Pas partout, pas trop fort, mais il pleut. On le voit sur l’image 3. A la Nouvelle-Orléans, ils aimeraient bien une petite pluie comme la nôtre. Une pluie tranquille d’été.
A Reykjavik, en Islande, il peut aussi des fois le dimanche. La météo leur annonce le beau temps mercredi. Avec un maximum de 6 degrés l’après-midi. Comme quoi, chacun son destin.
Donc c’est dimanche. Un dimanche de fin d’été. Et il pleut. Il flotte, quoi.
Ça serait pire s’il coulait...
;-)
Images: noaa, météo france, weather.com.
Pour ceux et celles qui veulent mettre à profit cette journée pour faire des choses créatives, comme couler un bronze, voici une petite vidéo. C’est chaud: