Après l’oeil au beurre noir, voici la pub DSK. Drôle de monde. On utilise tout. Ici c’est différent: on cite une personne connue. Bien sûr il faut en rire. Même de l’acharnement. Toutes ces blondes excitées à l’idée de voir Dominique Strauss-Kahn, de le toucher, voir envie d’être la prochaine, c’est plutôt amusant. Il faut rire de tout. C’est meilleur pour la santé.
Je doute cependant que les publicitaires auraient osé faire la blague devant lui, les yeux dans les yeux. C’est plus facile dans l’anonymat. La direction de Sixt a donné son aval. Qui personnellement? Cette personne a-t-elle été témoin de ce qui est dit de DSK ou ne fait-elle que reprendre les on-dits?
La boîte de pub a eut l’idée. Qui personnellement? Y a-t-il une femme dans cette agence qui aurait été sollicitée par DSK, ou bien l’agence surfe-t-elle sur ce que disent d’autres qui ont entendu d’autres qui ont entendu d’autres?
Le lynchage public continue.
Soit. Business is business. Je trouve cependant que les publicitaires sont conformistes et pleutres. Avec cette pub l’agence ne prend pas de risque.
Parce que question provoc, il y a mieux à faire, dans d’autres domaines.
Par exemple, en utilisant l’actualité de l’été:
Ou bien en référence aux procès d’infanticides de ces dernières années:
Cette pub DSK est provocatrice. Pas moins que celle avec l’oeil au beurre noir. S’il faut provoquer on peut en imaginer une autre: la photo d’une fourchette vulvaire avec une rougeur. La pub vanterait les mérites d’une crème adoucissante.... C'est ça la pub.