Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

DSK-Banon: la justice dénaturée

Dominique Strauss-Kahn coupable à vie sans jugement et sans moyen de se défendre? C’est ce qu’il semble ressortir de la décision de classement de la plainte de Tristane Banon contre lui. La question n’est même plus DSK. S’il est coupable et non jugé, c’est déplorable pour les victimes. S’il est innocent, c’est grave et les accusatrices sont impunies.

justice-br.pngLa complexité de l’affaire

Dans notre société la règle est qu’il est moins grave d’avoir un coupable qui échappe à la justice qu’un innocent condamné sans raison. Les torts non réparés et les crimes impunis existent malheureusement. Police et justice doivent en conséquence travailler à être plus efficaces. Mais un innocent condamné cogne frontalement les valeurs élémentaires de la société. C’est une inversion dramatique car seul le coupable devrait être sanctionné, jamais l’innocent.

Certains considèrent aujourd'hui que DSK est un coupable en liberté. Ce qui est faux puisqu’il n’y a pas de jugement rendu. On peut lui reprocher un comportement à risques, qu’il paie chèrement. On peut aussi considérer que sa vie privée ne nous regarde pas. On peut épiloguer sur les quelques minutes dans la suite du Sofitel. On peut vouloir refaire l’instruction sans en avoir les pièces. Tout cela est sans objet ne sert qu’à amplifier une autre bataille dont nous n'avons que des bribes et des hypothèses.

Pêle-mêle certains constatent que l’éviction de monsieur Strauss-Kahn est utile à droite comme à gauche. D'autres s’interrogent sur l’opportunisme de madame Banon, sur l’étonnante force de sa campagne médiatique et l’étrange coïncidence de la date de sortie de son livre avec la décision de classement. On peut constater l’utilisation outrancière qu’en font les mouvements féministes, qui vont jusqu’à vouloir imposer le silence et la réclusion chez lui à DSK. On peut s’effarer des commentaires quasi antisémites  qui sont exprimés sur le net à cette occasion. Il y a des relents d’affaire Dreyfus même si l’on n’a pas atteint le degré de violence physique de celle-ci. Quoique la violence verbale exprimée sur maints blogs vaut peut-être la violence physique de l’époque.

On peut et l’on doit aussi regretter la prise en otage du public par l’émotion, le procès de rue et le lynchage sans procès. La systématisation de ces méthodes biaise la justice qui devient elle-même otage de l’opinion publique. Toute décision devient suspecte d’être manipulée et les camps en présence ne changent plus leurs positions. Il est souvent reproché à la justice française d’être à la solde du pouvoir. Devrait-elle en plus être  à la solde de quelques blogueurs et avocats?

J’en viens à la décision de classement rendue il y a quelques jours par le Procureur de Paris.


La décision de classement

Il dit ceci:

«... des faits pouvant être qualifiés d'agression sexuelle sont quant à eux reconnus. (...)

Il apparaît en revanche que, s'agissant des faits reconnus par leur auteur, dont la connotation sexuelle n'est pas discutable, ceux-ci ne peuvent s'analyser autrement qu'en délit d'agression sexuelle.»


Les faits reconnus par DSK sont d’avoir tenté d’embrasser TB, mais d’avoir renoncé devant son refus. Tenter d’embrasser une femme - ou un homme - serait déjà une agression sexuelle? C’est nouveau. Tenter d’embrasser alors que l’on connaît le refus de l’autre personne est un début d’agression. Mais, sans savoir encore si elle acceptera ou non, sans qu’il y ait encore de refus exprimé, celui ou celle qui tente d’embrasser ne fait que tenter sa chance. Cela mérite au mieux une bonne gifle ou une fin de non-recevoir très ferme. Qualifier cela de tentative d’agression sexuelle est une nouvelle interprétation juridique des actes.

Madame Banon aurait-elle pu être attirée par monsieur Strauss-Kahn malgré leur différence d’âge? On n’en sait rien. Les hommes de pouvoir attirent beaucoup de femmes. D’autre part elle s’était montrée très insistante avec lui puisqu’elle a reconnu l’avoir harcelé pour obtenir ce rendez-vous. En outre elle décrit en 2007 le déroulement de l’interview:

«J'ai posé le magnétophone tout de suite pour enregistrer, il a voulu que je lui tienne la main pour répondre, parce qu'il m'a dit: je n'y arriverai pas si vous ne me tenez pas la main, et puis après la main, c'est passé au bras, et c'est passé un peu plus loin».
VautoursNoirs.png
Accepter de tenir la main ou le bras c’est tout sauf professionnel et cela peut passer pour une réponse positive à une sollicitation, voire à une incitation.


L’interprétation du Procureur de Paris

Revenons à la décision de classement et aux propos du Procureur de Paris.

«... des faits pouvant être qualifiés d'agression sexuelle sont quant à eux reconnus.»

Les faits reconnus sont forcément ceux reconnus par DSK. Lui seul peut «reconnaître» les faits. Soit la tentative d’embrasser selon ses propres affirmations. Aucune autre pièce n’ayant été diffusée par l’avocat de TB, celle-ci fait référence:

«- Réponse : Je lui ai demandé quels étaient ses goûts en matière d’art, de littérature, de voyages. Nous avons parlé sur un ton plus léger. Ensuite nous nous sommes levés pour partir. J’ai alors tenté de l’embrasser. Elle m’a repoussé. Elle a quitté les lieux mécontente. Le tout s’étale sur environ 30 voire 45 minutes.

- Question : Pouvez-vous détailler cette scène ?

- Réponse : J’ai essayé de la prendre dans mes bras. J’ai tenté de l’embrasser sur la bouche. Elle m’a repoussé fermement. Elle m’a lancé, en substance «Ca va pas ?». J’ai de suite relâché mon étreinte, elle s’est emparée de ses affaires et elle a quitté l’appartement furieuse.»

Le procureur dit:

«Il apparaît en revanche que, s'agissant des faits reconnus par leur auteur, dont la connotation sexuelle n'est pas discutable, ceux-ci ne peuvent s'analyser autrement qu'en délit d'agression sexuelle.»

Ah la subtilité rhétorique... "Ceux-ci ne peuvent s’analyser..." et "pouvant être qualifiés". Le Procureur ne prend pas de risques. Il n’affirme rien quant à la réalité des des faits, il dit qu’ils peuvent être qualifiés, qu’ils peuvent s’analyser. Il ne dit pas qu’ils sont une agression sexuelle, ce qui serait en terme de procédure judiciaire un jugement de culpabilité qu’il n’est pas habilitée à rendre. Il suppose, réfléchit à haute voix, dit ce qu’il aurait fait en tant que Procureur s’il n’y avait eu prescription. Mais puisqu’il n’y a pas et n’y aura ni procès ni jugement, la décision ne peut être contredite.

C’est une rhétorique perverse car il n’y a aucun jugement de culpabilité. On ne juge pas un fait prescrit. Du point de vue judiciaire cette décision fabrique un coupable qui ne pourra plus se défendre.

Un avocat français, Laurent Epailly, tire sa propre conclusion et estime que ce classement met TB à l’abris de poursuites pour dénonciation calomnieuse:

«De la sorte, en écrivant qu'il existe des faits reconnus d'agression sexuelle, le Parquet met à l'abri Tristane BANON d'une condamnation éventuelle de celle-ci au bénéfice de DSK.

Disons qu'en l'espèce, la raison pourrait considérer qu'une porte de sortie honorable est offerte à chaque partie.»


Un autre argument m’a été opposé:

«Le jour ou un homme est reconnu coupable d"homicide mais qu’un jugement ne peut être appliqué parce qu’il y a prescription ou pire comme cela arrive parfois vice de procédure, il faudrait le considérer comme innocent?»

A cela je réponds qu’un justiciable ne peut être reconnu coupable qu’au terme d’un procès donnant lieu à un jugement. Si des faits sont prescrits et qu’il ne peut plus y avoir procès ni jugement, il ne peut être reconnu coupable. Sauf s’il avoue mais que la prescription le met hors d’atteinte de la justice. En l’état Dominique Strauss-Kahn n’a fait l’objet d’aucun procès ni de jugement de culpabilité. Il ne peut donc être considéré comme coupable. Cela n’est pas une opinion, c’est la justice.


meute-2.jpgJustice mise à mal, hommes visés

De plus cet avis ouvre la voie à une interprétation très restrictive de la loi et vise clairement à mettre la sexualité masculine un peu plus sous contrôle. Les féministes doivent s’en frotter les mains! Car c’est bien aussi ce qui se joue dans cette affaire: où est la limite entre la séduction, la drague, l’insistance et l’agression? Il semble que l’on veuille de plus en plus juger les comportements masculins à l’aune du pénal. L’enjeu de cette affaire va bien au-delà de DSK lui-même. Dorénavant les hommes devront vivre dans une méfiance permanente des femmes. Avec cette décision de classement très étrange, la guerre des sexe vient de gagner une bataille.

Dans ce classement la rhétorique judiciaire est utilisée jusqu’à la corde par le procureur de Paris. Mais la justice est dénaturée par l’avocat de Tristane Banon quand il affirme que monsieur Strauss-Kahn est un délinquant sexuel en liberté: il n’y a aucun jugement donc pas de déclaration de culpabilité, et l’on peut se demander s’il ne commet pas ici une pure et simple calomnie, auquel cas il est passible de justice pénale et peut-être d’une sanction.

Quoique l’on pense de l’affaire, de Dominique Strauss-Kahn, de Tristane Banon, la justice est mise à mal et l’effet de meute a pris d’inquiétantes proportions. Ce n’est pas de bonne augure pour la démocratie.

Catégories : société 69 commentaires

Commentaires

  • MERCI MERCI MERCI!!!!!!!

  • Votre analyse est réconfortante car tout est choquant dans cette affaire, cette destruction méthodique de cet homme politique est surprenante et révoltante.
    ...la lumière sera-t-elle faite un jour?
    Vous avez raison cet effet de meute est véritablement inquiétant...

  • Il faut savoir dans la vie séparer le travail et le loisir, et surtout ne pas mélanger les deux. Banon venait pour un interview, tout comme Diallo venait pour passer l'aspirateur. DSK n'avait qu'à leur laisser faire leur travail, respecter les travailleurs, et les travailleuses, c'est essentiel.

  • Après le commentaire de MY, il n'y a plus rien à ajouter.

    Il y a encore les plaintes déposées pour diffamation par DSK et son ex-femme. Quant à la plainte que la Banon compte déposer, il n'y a pas l'ombre d'un doute qu'elle fera là aussi chou-blanc, car cela vire au scandale!

  • Merci pour votre analyse! Je suis entièrement d'accord avec vous.
    Tout ce lynchage médiatique contre DSK est inquiétant.
    Je ne comprends pas pourquoi les féministes soutiennent Tristane Banon qui ne cherche qu'à se faire de la publicité… Pourtant je suis une femme.

    Pour MY.
    Tristane Banon a harcelé DSK pour avoir un rendez-vous…
    Nafissatou Diallo semble arrondir ses fins de mois en dehors de ses ménages: c'est ce que montre son compte en banque bien garni…
    Sincèrement, je ne placerai ni l'une ni l'autre dans la catégorie des travailleurs qui s'efforcent de bien accomplir leurs tâches mais plutôt dans la catégorie des gens qui cherchent soit à se faire du blé, soit à se faire de la pub, soit les deux!

  • J'oubliais de vous féliciter pour cette EXCELLENT mise au point!

  • " DSK n'avait qu'à leur laisser faire leur travail, respecter les travailleurs, et les travailleuses, c'est essentiel."

    franchement DSK est un chaud lapin et alors ça ne regarde que lui, c'est sa vie privée, celà n'influe aucunement sur ses compétences politiques.

    d'autres politiciens avant lui onts eu des vie privée agitées et alors !!!

    le féminisme avec sa mentalité de censeur de contrôle sur la vie sexuelle des hommes pourri vraiment tout !!!

    http://pages.infinit.net/marshall/jfkdlf.htm

  • Merci pour votre analyse, que je partage en tous points : et sur l'inquiétante dénaturation de la justice, et sur les non moins inquiétants risques qui en découlent dans les relations hommes/femmes ; j'ajouterai que c'est inquiétant encore quant à l'état de cette démocratie.
    Je viens de lire que Mme Banon renoncerait peut être à sa plainte et qu'elle verrait les choses autrement si elle avait des excuses ! Encore une fois, on se moque du monde. Des excuses pour ce qui est prétendu être un viol et un traumatisme de 8 ans ?! Je suppose plutôt qu'elle n'a nul intérêt à ce que ce dossier aille à son terme, et cela me laisse penser que le récit de DSK est conforme à la réalité. L'objectif est atteint, écraser médiatiquement quelqu'un et non pas réclamer justice...

  • Le problème du rapport sexuel, c'est qu'il exige le consentement. Impossible de parler la bouche pleine. Un lapin rapide n'est pas un bon lapin.
    Comme aurait dit Coluche au sujet de la police, celle qui tire d'abord et qui pose les questions ensuite...

  • Il est tout de même inquiétant de lire que la sexualité masculine se résumerait à donc une forme de brutalité que l'on voudrait nous vendre comme étant un élan naturel que des méchantes féministes voudraient mettre sous contrôle. Mais de qui se moque t-on? Quel étrange concept de la séduction.....

  • Depuis qu'il n'est plus candidat à la candidature du PS les Français doivent se décider entre :

    http://www.lorgane.com/

  • Re :) "EXCELLENT" mais EXCELLENTE mise.....


    Bonne soirée

  • @ Dominique:

    Les comportement de séduction ou amoureux des hommes et des femmes sont multiples.

    Mais ne déformez pas mes propos: ici on a affaire à un homme et une femme qui se connaissent. L'interview avait déjà eu lieu. Elle voulait le refaire parce qu'elle trouvait ses réponses trop fabriquées et qu'elle voulait quelque chose de plus personnel de lui. Il y avait aussi un lien de proximité car DSK connaissait sa mère. Donc elle insiste jusqu'à le harceler, il accepte, elle lui tient la main, il peut croire à une ouverture.

    Pas de brutalité là-dedans.

    Voici d'ailleurs l'avis d'un avocat français sur la qualification d'agression sexuelle:

    «Un baiser furtif refusé par une femme n'est pas considéré comme une agression sexuelle, souligne Me Benoît Chabert, spécialisé dans les affaires de mœurs. En revanche, un type qui se jette sur une femme dans le métro en lui bloquant les bras et en plaquant sa bouche contre la sienne est un délinquant.» Ainsi, la justice fait-elle la distinction entre une séduction, même appuyée, et une violence sexuelle. «Le jeu amoureux, l'approche, même le contact physique ne sont évidemment pas répréhensibles», explique Me Christian Saint-Palais, qui relève cependant «une légère dérive à vouloir judiciariser ces comportements».

    Légère dérive: c'est un euphémisme...

  • @ Béa:

    Etonnante suite: New-York relâche sa pression, Banon monte la sienne. Banon baisse sa pression, le Carlton de Lille surgit.

    Ça commence à faire vraiment beaucoup... On va se demander si quelqu'un tire les ficelles.

  • La justice du bouc émissaire , le coupable idéal en l'occurence ,riche puissant (et blanc dans l'affaire du Sofitel) connu pour être amateur de femmes, tout cela commence effectivement à faire beaucoup .Et le tout au bon moment pour ruiner la candidature à la présidentielle de celui qui a priori avait le plus de chance de battre Sarkozy .
    Mais d'une certaine manière DSK a déjà remporté une victoire car il est clair que ses ennuis ne nuise pas au PS.
    Encore d'accord avec vous à propos de la violence des commentaires sur les blogs , dire qu'il n'y a aucun dérapage du côté des "pro-dsk " serait faux , néanmoins rien n'atteint le degré de violence et de haine( j'en ai fait l'expérience ) qui prévaut dans les commentaires anti -dsk . Appelant soit à une justice d'exception au seul "profit" de DSK , soit à un renversement de la charge de la preuve ,soit à la condamnation sans preuve du moment que la parole d'une femme est en jeu . Je suis une femme et je suis révoltée et j'ai honte d'avoir vu dans mon pays une manifestation de femmes devant un domicile privé(autorisé par le préfet de police de Paris; A 63 ans je n'avais jamais vu ça !
    Oui l'effet de meute a pris d'inquiétante proportion , ceux qui veulent voir DSK démoli s'imaginent-ils que demain un autre ne peut pas être cloué au pilori de la même façon .
    La meute a été lâchée ,qui préfère une justice de trottoir à celle du prétoire .
    ce n'est en effet pas de bonne augure pour la démocratie !

  • Le deal de l'avocat de madame Banon:

    « L'avocat de Tristane Banon, Me David Koubbi, a conseillé dimanche à sa cliente de ne pas engager une nouvelle procédure contre Dominique Strauss-Kahn après le classement sans suite de sa plainte pour tentative de viol, mais il réclame toujours des excuses de DSK.

    Me Koubbi a néanmoins suggéré que sa cliente pourrait maintenir sa menace de nouvelles poursuites si l'ex-patron du Fonds monétaire international (FMI) persévérait de son côté dans la plainte pour dénonciation calomnieuse qu'il a déposée dans cette affaire. »

    Chantage? D'une certaine manière. Mais surtout ce serait une manière de bloquer la plainte en dénonciation calomnieuse de DSK s'il peut la maintenir. Car elle est subordonnée au résultat de la plainte de TB. En réalité Me Koubbi et TB sont sur la défensive.

  • Un de mes commentaires serait passer à la trappe....?

    OK! Mais j'espère que ce cette déclaration de TB passera :)

    Extrait d'une interview donnée à un journaliste:

    - Certains vous décrivent comme une fille peu équilibrée, une aguicheuse qui a multiplié les aventures avec les gens célèbres et voudrait se venger des hommes… Qu’en dites-vous?


    TB:" Je vis mal ce genre de médisances, car comme toutes les médisances, elles ont un noyau de vérité et sont fausses à la fois. Dans le milieu littéraire que je découvrais, vous trouverez incontestablement quelques hommes avec qui j’ai eu des histoires sans lendemain ou pas, mais de là à faire de moi une prédatrice sexuelle…
    Quant à se venger… Michel Taubmann, dans son livre, me prête ce propos que j’aurais tenu au conseiller de Strauss-Kahn Ramzi Khiroun: “Je me vengerai de Dominique Strauss-Kahn!” Je l’aurais appelé pour le lui dire, écrit Taubmann. Or je n’ai jamais appelé cet homme, je ne connais pas sa voix et, sérieusement, vous me voyez appeler un homme si influent, à 23 ans, pour le menacer?

    C’est vrai que je n’ai pas eu une enfance très drôle: ma mère était une femme d’affaires peu passionnée par les gazouillis des enfants. J’ai été élevée par une nounou qui me battait. Je n’ai pas connu mon père et ne sais pas s’il est encore vivant. A côté, je n’avais aucun souci d’argent, une très bonne éducation dans les beaux quartiers. En conclure que mon contexte familial fait de moi une déséquilibrée…

    Aujourd’hui, si je porte plainte, ce n’est pas pour me venger de DSK, mais pour me relever. Mon seul moyen d’avancer, de ne pas m’écrouler complètement, est que la justice reconnaisse que c’est moi, la victime."

    Elle ne semblait pas si mal en point chez Ardisson, ni sur les photos où elle se faisait tripoter les seins par deux journalistes. En revanche, deux comédiennes vénales et menteuses sont nées dans cette minable affaire!

  • Décidément! "serait passé" :( c'est Dimanche.... :)

  • "le féminisme avec sa mentalité de censeur de contrôle sur la vie sexuelle des hommes pourri vraiment tout !!!"

    Ouais mais faut les comprendre aussi. Vu comment elles sont repoussantes y a jamais d'homme pour elle

  • "néanmoins rien n'atteint le degré de violence et de haine( j'en ai fait l'expérience ) qui prévaut dans les commentaires anti -dsk"
    C'est vous qui dites ça ???
    Vous qui contribuez tous les jours à alimenter un blog pour illuminés qui pratique la désinformation et la censure, trafique et réécrit les commentaires des internautes n'allant pas dans le sens de l'auteur..
    Vous manquez pas d'air...

  • C'est la première fois que je lis qu'il est cité dans cette affaire?!


    Affaire du Carlton de Lille : DSK veut être entendu

    LEMONDE.FR Avec AFP | 16.10.11 | 15h31

    Dominique Strauss-Kahn a demandé, dimanche 16 octobre dans une déclaration à l'AFP, à être "entendu le plus rapidement possible par les juges" en charge de l'enquête sur l'affaire de proxénétisme touchant l'hôtel Carlton de Lille, afin de mettre fin à des "insinuations malveillantes" à son encontre.

    M. Strauss-Kahn, dont "le nom est mentionné au détour d'une affaire instruite depuis plusieurs mois à Lille", a demandé qu'il "soit mis un terme aux insinuations et extrapolations hasardeuses et encore une fois malveillantes".

  • "il accepte, elle lui tient la main, il peut croire à une ouverture."

    Vos propos sont tout simplement dégueulasses. Et puis maintenant vous croyez la version de Mme Banon? C'est nouveau. Vous reconstituez les "faits" selon ce qui vous arrange. Vos insinuations sont sans fondement aucun que votre propre imagination et vos propres préjugés.

    Le rendez-vous dans cette garçonnière était un guet-apens. Et les aventures de dsq avec les prostituées montrent à quel point cet homme a une quéquette plus grosse que son cerveau.

    http://www.lejdd.fr/International/Actualite/Des-call-girls-accusent-DSK-318569/

    http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Le-nom-de-DSK-cite-dans-une-enquete-sur-des-voyages-de-prostituees-a-New-York-407363/?from=headlines

    Où on apprend que le commissaire de police que dsq consultait en matière de sécurité (!) est impliqué dans cette affaire de proxénétisme.

    Les Français l'ont échappé belle. L'homme promis à une "mort politique" par dsq s'il se présentait à la primaire va devenir le prochain président de la France. Quel visionnaire ce dsq, qui ne deviendra plus jamais même ministre.


    "En réalité Me Koubbi et TB sont sur la défensive."

    Dans vos rêves! La plainte n'a aucune chance d'aboutir vu qu'il y a eu agression sexuelle, ce que vous essayez vainement de nier.


    "On va se demander si quelqu'un tire les ficelles."

    Bien sûr! C'est un complot contre la quéquette de dsq. Et aux commandes Anne Sinclair qui ne voulait pas devenir femme de président (nouveau livre) et qui a voulu lui faire payer toutes ses infidélité. Suave vengeance d'une femme amoureuse bafouée. MDR!


    "Il faut savoir dans la vie séparer le travail et le loisir, et surtout ne pas mélanger les deux."

    Excellent! Et bien envoyé.

  • Réponse à patricia :
    Je pense que le ton de votre commentaire me donne raison .
    Et je poste ici l'adresse du blog en question ainsi il sera facile pour ceux qui le souhaiteront de vérifier vos propos
    http://alexandre-thomas-forum.blogs.nouvelobs.com/

    Et vous pourriez faire la même chose pour le blog dans lequel vous évoluez afin que la comparaison puisse être faite par ceux qui en auraient envie !

  • "Dans vos rêves! La plainte n'a aucune chance d'aboutir vu qu'il y a eu agression sexuelle, ce que vous essayez vainement de nier."

    Tu m'as l'air bien sur de toi garçon aurais tu une source (judiciaire ) j'entends bien ou écouterais tu naïvement ce que l'on raconte.

    Monsieur l'endoctriné parlait de cerveau :/

  • @ Patoucha:

    "En l'état actuel des investigations menées par deux juges d'instruction lillois, DSK apparaît de manière «largement secondaire». «On est loin du coeur du dossier», selon cette source, qui assure que les principaux mis en cause ont déja été déférés devant les juges. "

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-de-proxenetisme-au-carlton-de-lille-dsk-veut-etre-entendu-16-10-2011-1655684.php


    En effet si l'affaire est instruite depuis plusieurs mois pourquoi le nom de DSK sort-il maintenant quand le classement fait baisser la pression sur lui?

  • @ Johann:

    Désolé il n'y a pas de jugement donc pas de culpabilité.


    Cette affaire va au-delà de DSK que ce soit lui ou n'importe qui, c'est la justice et donc la démocratie qui sont en cause.


    Sur le complot, vous savez que je suis assez allergique à ce genre d'idées contrairement à vous et votre 11/9. Mais là autant de vagues avec un timing précis... Cela commence à me poser question, oui.

  • La vraie victime c'est DSK.
    Il est victime de la nature et de l'égoïsme.
    La nature parce qu'il n'a pas le temps d'attendre que sa partenaire lui offre son consentement et tous les plaisirs qui en découlent.
    L'égoïsme parce qu'il ne sait pas qu'un plaisir partagé décuple les émotions. Aucune justice ne pourra lui faire réparation.

  • L'Amer Royaume

    Je crois qu'il ne faut pas confondre morale privée et justice .
    On peut avoir une conduite que certains considèreront comme immorale voire amorale sans pour autant être un coupable.
    Robespierre avait une morale très stricte et sa chasteté est un fait historique pourtant combien de têtes a t-il fait tomber .
    JFK et Clinton ont été de grands présidents des Etats Unis , leur vie sexuelle a été quelque peu agitée et Clinton s'est trouvé avec l'affaire Paula Jones dans une situation très proche de celle de DSK.

  • "En effet si l'affaire est instruite depuis plusieurs mois pourquoi le nom de DSK sort-il maintenant quand le classement fait baisser la pression sur lui?"

    Je connais cette affaire hommelibre. Je la suis depuis son début d'où mon étonnement! Mais comme je l'ai dit la vérité éclatera et on saura enfin QUI est le gros morceau dans cette affaire dont le fil d'Arianne depuis l'Elysée nous conduit chez Sofitel et continue son voyage...... dès qu'une affaire est classée......

  • ""En réalité Me Koubbi et TB sont sur la défensive."

    Depuis le début. Il a lu l'acte et préfère arrêter les frais. Pour les excuses, il peut attendre ce petit minet! Mais pour qui se prend-t-il?


    La curieuse plainte de Tristane Banon contre DSK

    Pourquoi Tristane Banon a-t-elle choisi de déposer une plainte simple auprès du procureur de la République dans l’affaire DSK, plutôt que de se constituer partie civile ? Sur son blog, l’avocat Gilles Devers decrypte ce qu’il qualifie de « volonté de faire de la mousse médiatique » de la part de l’avocat de la jeune femme.

    Tout indique que la plainte va être classée sans suite par le parquet, explique-t-il, après quoi Maître Koubbi, qui défend Tristane Banon, pourra récupérer le dossier et se constituer partie civile devant le doyen des juges d’instruction. « Mais la victime qui souhaite un vrai travail judiciaire sur des faits qu’elle qualifie de criminels à tout intérêt à confier d’emblée son dossier à un juge, qui dirige l’enquête », assure-t-il.

    Dans l’étape « plainte simple », l’avocat n’a aucun rôle et Tristane Banon n’est que témoin, pas plaignante, alors qu’en se portant partie civile, elle fait partie de la procédure : elle a accès au dossier, peut demander au juge l’engagement d’actes judiciaires. Pourquoi ce choix contre-productif, alors ? Pour Gilles Devers, en retardant ce moment, Maître Koubi rallonge celui de la « séquence médiatique » pour faire parler du dossier.

    Slate.fr

  • Bravo pour votre excellente analyse!
    Et oui, “dorénavant les hommes devront vivre dans une méfiance permanente des femmes“ et les femmes sans baisers!
    En viendra-t-on même, avec tous ces enragé(e)s, à passer au pilon le Baiser d'Auguste Rodin?

  • "Désolé il n'y a pas de jugement donc pas de culpabilité."

    MDR! Comme pour Ben Laden, pas vrai? Votre parti pris est flagrant de même que votre incohérence.


    "Cette affaire va au-delà de DSK que ce soit lui ou n'importe qui, c'est la justice et donc la démocratie qui sont en cause."

    La justice fait son travail. Elle fait parfois des erreurs. Du moment que la justice n'est pas sous la coupe du pouvoir exécutif ou législatif, nous sommes en principe en démocratie.


    "Sur le complot, vous savez que je suis assez allergique à ce genre d'idées contrairement à vous et votre 11/9. Mais là autant de vagues avec un timing précis... Cela commence à me poser question, oui."

    Oui et contrairement à Kad, qui lui a compris pour le 911. Vous devriez vous intéressé de plus près à certaines lois de la physique. Et au tripatouillage d'image par le gouvernement us. Et de contenu de boîte noir: selon les données fournies par le gouvernement, le vol 77 n'a jamais été détourné.

    Etre allergique par principe, c'est vraiment être plein de préjugés. Et pour votre information, il y a eu complot, la seule question est de savoir quel complot. Mais vous avez jugé Ben Laden coupable sans jugement. Deux poids deux mesures. Selon ce qui vous arrange.

    Quant au timing, c'est en effet la preuve d'un complot! MDR! Les affaires sortent parce que les gens n'ont plus peur de parler. Le "séducteur" est décrédibilisé, ce qui encourage les femmes à parler. Vous savez, c'est ce qui s'est passé dans certains pays arabes, les gens n'ont plus peur. Ils se révoltent. Certaines victimes de dsq n'ont plus peur, elles parlent.

  • PS: à propos de timing, vous devriez vous intéressé à celui du 911. Mais fort curieusement, cela ne commence à ne vous poser aucune question...

  • Patricia :

    Pour ceux qui savent encore lire et il y"en a beaucoup, copié collé de ce que vous prétendez être ma menace de "porter plainte " . Il faudrait voir à vous calmer car à force de ne plus rien voir qu'au travers de votre haine pour DSK vous finissez par dire vraiment n'importe quoi .

    Le message qui m'est adressé :

    "Domi05: une harpie; PArtout pour défendre le satyre!

    Ma pauvre, vous êtes si bête que c'en est une honte. Tout le monde devrait aller lire les c.. que vous dites chez Thomas qui doivent le faire b..(si Thomas et vous c'est pas la même personne on sait jamais avec ce malade) .. Surtout que vous êtes 3 ou 4 à tourner entre vous, et la critique Thomas, il en a peur, il sait à quel point il touche le fond de la bêtise.

    Le monde entier a jugé votre DSK alors arrêtez de chercher à nous convaincre que le procureur ci le procureur ça. Allez vous faire "s.." de temps en temps vous rêverez moins de DSK!! Vous êtes une pauvre fille frustrée. Et en plus vous devez être vieille et laide pour être aussi accro à un pourri pareil!"

    Ma réponse :

    "Et en plus celle là je me la garde précieusement , imprimé et tout et tout !

    Allez vous faire "s.." de temps en temps vous rêverez moins de DSK!! Vous êtes une pauvre fille frustrée. Et en plus vous devez être vieille et laide pour être aussi accro à un pourri pareil!

    Parce que c'est pas un peu sexiste et c'est pas un peu à connotation sexuelle, or , l'agression sexuelle peut aussi être verbale c'est prévu par les textes... Bon là d'accord vous pouvez être courageux , vous êtes anonyme , mais ne vous laissez pas aller à ce genre d'excès un jour devant une femme qui vous contrarie . Vous pourriez vous retrouver très copain avec DSK !!!!!

    A bon entendeur !!!

    Écrit par : domi05 | 17.10.2011 "

  • Voilà qui vient conforter votre analyse "homme libre"


    Source 20 minutes 17 octobre 2011
    ENQUÊTE - Le parquet précise qu'il n'y a dans le dossier «aucun autre élément factuel»...

    «Des faits pouvant être qualifiés d’agression sexuelle sont quant à eux reconnus.» Ces quelques mots, qui sont apparus jeudi dernier dans le communiqué du procureur faisant état du classement sans suite de la plainte de Tristane Banon contre Dominique-Strauss-Kahn, ont semé le trouble. Ils laissent en effet supposer que la justice est en possession d’éléments prouvant que l’ex-directeur du FMI s’est bel et bien rendu coupable d’un délit lors de son entrevue avec la romancière en 2003.

    En réalité, ce sont les seules déclarations de Dominique Strauss-Kahn qui permettent la qualification d’agression sexuelle, explique-t-on au Parquet de Paris. En l’occurrence, «le fait qu’il ait reconnu avoir tenté d’embrasser» Tristane Banon. «Il n’y a pas d’autres éléments factuels dans le dossier», souligne Elisabeth Allannic, vice-procureure au tribunal de grande instance.

  • Oui. Le lien vers 20 minutes:

    http://fr.news.yahoo.com/affaire-dsk-banon-seules-d%C3%A9clarations-strauss-kahn-permis-152804507.html

    Donc il s'agit bien d'une interprétation de la proc. Peut-être pas très impartiale, influencée par toute l'affaire. Ou comme dit dans mon billet, pour préserver TB. Peur pour elle? Peur que cette affaire ne fasse une morte?

  • Ou peut avoir tenté un jugement à la salomon ou plutôt à la Ponce Pilate en pensant que tout le monde allait être content !Banon parce que soit disant reconnue victime ,DSK parce qu'après le Sofitel peut être plus envie d'en découdre et au passage satisfaire la rue ( qui d(ailleurs dans sa majorité silencieuse n'en a pas forcément grand chose à faire ) .
    Mais le vieux lion a encore des dents , et il semble bien que Koubi soit parti dans une sorte de chantage qui consiste à faire comprendre que si DSK retire sa plainte pour dénonciation calomnieuse , Tristane banon n'ira pas plus loin .
    Ne faisant aucune confiance à ce monsieur qui me semble beaucoup plus animé par sa promotion personnelle que par l'interêt de sa cliente , je ne serai pas plus étonnée que cela qu'il soit en train de la lâcher en voyant que tout ce cirque ne lui rapporte pas la notoriété attendue
    En tout cas c'est comme cela que j'interprète son communiqué :
    "L'avocat de Tristane Banon assure que si l'ancien ministre socialiste "ne reconnaissait pas le mal qui a été fait à (sa) cliente et s'il persistait dans ses positions, nous n'abandonnerions pas le combat judiciaire en cours".
    "La décision quant aux suites à donner n'est donc pas encore prise", ajoute l'avocat dans ce communiqué en précisant qu'elle le serait avant la fin de la semaine."

    Merci encore pour cette note "homme libre " dommage que certains soient tellement aveuglés par la violence de leur haine qu'ils ne savent plus lire.

  • Au niveau de l'opinion publique, c'est la constance de l'approche qui donne sens. D'abord établir un premier contact physique ( tenez moi la main, touchez lui les seins ), qui permet de passer ensuite au contact sexuel, une main dans le slip ou dans le soutien gorge. Si la résistance est débordée, on passe du baiser au baiser. Hey, elle n'avait qu'à dire non, car selon la formule, qui ne dit rien consent. Quand à la vitesse d'un cerf en rut, on place son phallus dans la bouche de sa victime, le consentement ne peut pas s'exprimer, et on peut toujours déclarer par la suite, " je croyais qu'elle était d'accord ". C'est donc d'un point de vue comportemental que l'on peut juger de la crédibilité des faits qui se sont déroulés. Pour parvenir à ses fins, tout est bon pour certain...

  • TB dit dans son interview :
    "Je n’ai pas connu mon père et ne sais pas s’il est encore vivant" mensonge à la Diallo pour faire pleurer les foules : le père affirme la voir régulièrement, la dernière fois datant de 2mois !!!

  • @ jpb:

    La question que doit régler le proc est le factuel ou le contexte des actes. Apparemment il n'y a rien qui permette de dire que DSK aurait forcé.

    Une chose qui m'a fait douter de Madame Diallo est qu'au débiut on parlait de griffes sur le dos de DSK et de lésion vaginale. Or il n'y a aucune griffes et connaissant un peu la médecine la lésion telle que décrite n'est pas une lésion de violence. A partir de là, j'ai un signal d'alarme en moi que me fait dire: pourquoi en fait-on trop dans l'accusation?

  • @ RAMIPIER:

    Aïe!... Là ça fait désordre. J'avais aussi tiqué sur ce qu'elle a dit récemment de son père car il me semblait qu'au printemps elle a une fois dit qu'elle l'avait retrouvé et revu. mais comme je ne savait plus où c'était et j'ai laissé de côté. Mais si vous l'avez aussi lu ou entendu cela confirme ma mémoire.

    Et ça fait désordre. Alors mensonge? Trouble psychique?

    Sa photo dans le Figaro m'inquiète plutôt:

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/10/14/01016-20111014ARTFIG00654-tristane-banon-hesite-a-deposer-plainte-a-nouveau.php

    Son regard fixe et inexpressif (ce n'est pas nouveau): est-elle sous médic où est-ce autre chose?

    Elle m'inquiète réellement et je redoute une issue grave.


    J'ai trouvé ceci:

    "EXCLU - Europe 1 a rencontré au Maroc Gabriel Banon, le père de l’accusatrice de DSK.

    Cela fait cinq mois, assure-t-il que Gabriel Banon n’a pas eu de contact avec sa fille. Et la dernière fois qu’ils ont passé un long moment ensemble, c’était il y a deux ans, quand celle qui accuse Dominique Strauss-Kahn s’était rendue dans sa propriété, en Suisse. L’homme, âgé de 83 ans, n’a jamais été un père présent. Mais à le croire, les ponts ne sont aujourd’hui pas totalement coupés."

    http://www.europe1.fr/France/Tristane-Banon-l-ombre-du-pere-742719/


    Donc elle l'a revu, elle sait où il habite. ......

  • Patricia, personne ne l'a forcée à prendre autant de place médiatiquement. Dites cela à ceux qui l'entourent et qui se servent d'elle: son avocat, sa mère qui essaie de se faire pardonner, et puis elle-même qui a bien voulu se faire connaître à ce point.

    Elle attaque aussi fort publiquement, elle doit admettre que de nous prendre à témoins peut faire réagir, et pas que dans son sens. Elle s'étale devant des millions de gens depuis des mois ma foi elle l'a voulu. Le classement a quand-même éliminé la tentative de viol. Au minimum elle a amplifié. Or elle accole le mot viol à DSK depuis des mois, et plus. Il y a problème.

    Vous croyez qu'elles vont penser quoi les asso qui défendent les femmes violées? Elles vont penser quoi de TB qui choisit la procédure la moins productive, son livre en même temps que le classement, son avocat qui conseille de lâcher et qui veut juste des excuses, et qui fait du chantage à DSK sur le dos d'une femme supposée avoir subi une tentative de viol dont on sait maintenant que ce n'était pas le cas?

    D'ailleurs elles sont très silencieuses les asso qui la soutenaient. Vous entendez le vacarme de leur silence? Etrange...


    Le risque que je mentionne ne me réjouit pas. Mais je n'endosse aucune responsabilité si cela survient. Ce n'est pas moi qui lui ai soufflé sa stratégie.

  • "Mais je n'endosse aucune responsabilité "

    En auriez-vous pris l'habitude?

    http://www.sos-fausses-accusations.ch/Site/temoignages-fausses-accusations_files/ResumeSynthese.pdf

    Patricia, vous avez, hélas, raison.

  • Johann,

    J'ignore ce que vous laissez entendre de manière un peu sibylline. Je subodore que c'est une nouvelle saloperie?

    Si vous dites que j'aurais l'habitude de ne pas endosser de responsabilité et que vous citez mon affaire, voudriez-vous dire que j'étais responsable de l'accusation que j'ai subie? Vous êtes un pervers Johann.

    La question est que je connais les coups montés de toutes pièce, et que j'ai un radar. Je peux me tromper bien sûr. Pour madame Banon la surmédiatisation à laquelle elle se livre fait parler d'elle. C'est bien ce qu'elle veut. Mais comme elle ne fournit aucune pièce probante, aucune pièce du tout d'ailleurs (la procureure a reconnu qu'il n'y a rien dans le dossier à part la déclaration de DSK - où sont les sms qu'elle prétendait détenir?) et que la décision de la procureure N'EST PAS un jugement, elle n'échappe pas à la critique. Surtout dans une affaire qui crucifie publiquement un homme dont rien en l'état ne démontre qu'il soit coupable.



    "En auriez-vous pris l'habitude?"...

    Vous êtes un vrai tordu Johann. Votre calomnie déguisée me montre le personnage, s'il en était encore besoin. J'avais laissé la place à une petite possibilité d'honnêteté chez vous.

    Cette fois c'est fini. Il n'y a définitivement plus rien à échanger avec vous.

  • @Homme libre
    Pour violer une femme par surprise ou par ruse, il suffit d'exercer un ascendant suffisant pour que la contrainte existe, elle n'a nulle besoin d'être physique. C'est en étudiant le cadre et les circonstances que l'on arrive à expliciter les faits. Se jeter sur une femme dans un lieu clos, où décontenancée elle ne sait comment réagir est démonstratif du comportement pervers. Le récit de Diallo n'a pas été déconstruit point par point, c'est donc le seul dont nous disposons. Avouer un baiser pris de force, c'est avouer le désir de baiser, sans s'enquérir d'un quelconque consentement. La manœuvre est trop rapide pour tisser les liens nécessaires à une relation sexuelle consentie. Là est la faute morale, nier autrui en tant que personne humaine, ne tenir compte que de la force de son désir, et de laisser courir sans frein sa pulsion.

  • jpb:
    Vous parlez de faute morale , mais une faute morale n'est pas forcément un délit ou un crime .
    La morale est affaire personnelle, chacun a la sienne . Pour certains(es) avoir eu plus d'un partenaire sexuel est considéré comme faute morale , l'homosexualité est encore aujourd'hui considérée comme une faute morale mais tout le monde n'est pas cet avis .
    Vous n'avez jamais commis de faute morale , rien dans votre vie dont vous ayez au moins un peu honte !
    Jamais de malentendu , aucune femme (si vous êtes un homme ) dont vous avez pensé qu'elle pouvait être consentante et qui en fait ne l'était pas? moi je n'appelle pas cela une agression sexuelle j'appelle ça "se prendre un râteau"
    Peut être êtes vous trop jeune pour vous rappeler le sketch de Sophie daumier et Guy bedos "la drague " : lui "j'emballe " , elle " mais pourquoi y me colle "...la suite est à l'avenant .
    Ce qui est dénoncé dans le texte d'homme libre et dans certains posts c'est l'interprétation qui est faite des décisions juridiques prises dans ces affaire.
    C'est le fait que certains utilisent le rapport Vance comme un élément à charge (ce qui vous l'avouerez est un comble et que la presse n'en a pas fait une analyse impartiale.
    C'est le fait qu'un avis du Parquet soit utilisé comme si c'était une reconnaissance de culpabilité et que la mise au point publée hier passe par pertes et profits.
    C'est le fait que certains ne veulent pas reconnaître qu'en s'acharnant sur un homme ils induisent le fait que sur la parole d'une femme ,parce qu'elle est femme, un homme devrait être condamné sans preuve .
    Il arrive un moment où la culpabilité ou l'innocence de DSK, n'est même plus le problème ,chacun ayant le droit d'avoir son intime conviction, mais cette intime conviction ne devrait pas ,au nom chez certains d'une haine quasi irrationnelle, remettre e cause des principes fondamentaux d'une justice démocratique qui non seulement doit être égale pour tous , mais aussi équitable !

    Johann : je suis toute récente sur ce blog et je ne connais rien à l'histoire" d'homme libre" , mais votre commentaire est honteux ! Comme d'ailleurs c'est souvent le cas de ceux qui "cassent du DSK" . D'un côté (même si forcément il peut y' avoir des dérapages) , des commentaires argumentés , juridiques s'appuyant sur des textes ...de l'autre , le vôtre les bruits de couloirs ( je reste polie )les vociférations les ragots de fond de poubelles quand ce ne sont pas les injures et les insultes . Et ne dites pas le contraire toute personne sachant lire peut le vérifier !

  • Une faute morale, c'est contraindre autrui à sa volonté de toute puissance, alors que l'on prône comme combat politique l'émancipation de la personne humaine. C'est afficher un discours, et d'une façon perverse avoir un comportement personnel en opposition complète. Se prendre un râteau, c'est quand la fille dît "non". Violer une fille, c'est passer à l'acte sans qu'elle ait dit "oui". Il est dans l'ordre normal des choses de proposer, mais pas de forcer.

  • @domi05

    Il est honteux de casser du DSK. Mais il est tout aussi honteux de casser de la Banon.

    De plus, hommelibre, ses acolytes et contre-acolytes, qui prétendent raisonner sur la base de faits juridiquement saisis, ne font qu'élucubrer.

    Lamentable.


    @ hommelibre

    Désolé, hommelibre, on vous a connu plus brillant. Vous vous déconsidérez en ne considérant pas ce qui est pénalement relevant comme l'étant (Je parle de vos considérations juridiques abstraites et non de DSK).

    De plus, je vous signale que si DSK est innocent, il n'en demeure pas moins que Banon l'est tout autant. La dénonciatrice serait-elle moins présumée innocente que le dénoncé ? Allez-donc lire l'arrêt de la Cour.EDH du 30 juin 2011 (Klouvi), arrêt qui a condamné la France pour avoir ignoré que la présomption d'innocence s'appliquait aussi au dénonciateur.

    Mais au fond, quelles sont avec exactitude les accusations de Banon ? J'entends par là les faits et non la qualification juridique. J'entends aussi les faits qui figurent dans sa plainte, pas ce qu'elle a dit ou qu'on lui fait dire.

    Et je suis désolé, les chiens, portent toujours une part de responsabilité. Y compris ceux qui s'en prennent à vous.

  • @ jpb:

    Je partage pleinement les valeurs actuelles de liberté de choix, de libre détermination et de non contrainte. J'y suis personnellement très sensible, c'est même assez viscéral chez moi.

    Donc s'il y a eu contrainte elle est inacceptable.

    Mais je ne partage pas votre point de vue sur la contrainte par l'autorité. Je vous cite:

    "il suffit d'exercer un ascendant suffisant pour que la contrainte existe, elle n'a nulle besoin d'être physique".


    C'est un point de débat très intéressant et la justice doit rendre une doctrine sur ce point. Je ne partage pas ce point de vue car il établit de fait une discrimination liée à un statut professionnel. Pour être sûr de ne pas être incriminé de viol dans une tentative de séduction il faudrait rester en bas de l'échelle sociale et ne jamais être plus haut que personne. Toute position qui serait (ou pourrait être!) prise comme une supériorité hiérarchique serait entachée par principe. Je le vois vraiment comme une discrimination.

    Dans une société où le travail est un contrat, où il y a la liberté de changement de place ou de maison, où il y a des Prud'hommes, je pense que l'on doit abandonner cette notion de hiérarchie. Si un patron licencie une employée parce quelle aurait refusé ses avances il y a les Prud'hommes, même si c'est difficile à démontrer.

    Admettre que la relation hiérarchique empêche toute relation amoureuse fait que des classes de personnes qui se côtoient ne pourront jamais être en relation affective. Or combien de secrétaires épousent leur patron? Des secrétaires qui parfois font tout pour?

    On peut invoquer la séparation de la vie privée et la vie professionnelle. C'est un voeu pieu si de vrais sentiments naissent. D'ailleurs cette séparation peut être un principe fondé sur de bonnes raison, mais la transgression de ce principe n'est pas criminelle. Ce n'est même pas une faute morale.

    De plus considérer la relation hiérarchique comme un élément de contrainte même en l'absence de contrainte physique me semble aller à contresens de la démocratie et du principe d'égalité. Cela ré-instaure une relation de type féodale. Je pense que l'évolution de la démocratie doit se défaire de cela. L'égalité n'est peut-être pas partout réalisée mais il faut y tendre et donc donner la même valeur et la même chance aux gens quelle que soit leur position hiérarchiques les uns vis-à-vis des autres. La démocratie gagnera à ce que chacun s'estime en droit de solliciter toute autre personne mais aussi de refuser la sollicitation de toute personne quelle qu'elle soit.

    Là je n'ai pas plus ou moins raison que vous, c'est une question de choix de doctrine juridique et d'appréciation de la meilleure façon d'asseoir un principe comme l'égalité.


    Cette notion de responsabilité hiérarchique doit cependant demeurer vis-à-vis des mineurs (comme circonstance aggravante) ou dans des circonstances de dépendance telles que la personne n'a pas d'autre choix, comme si c'était un contrat forcé. Je n'ai pas d'exemple à l'esprit mais cela doit exister.


    Concernant DSK, peut-on dire qu'il était dans une relation hiérarchique d'avec madame Diallo? A mon avis non. Son aura de directeur du FMI ne doit pas être prise en compte, sinon on ne s'en sort plus. Tout le monde qui a une petite audience pourrait être incriminé. Pour la rapidité, j'entends bien votre argument. Mais il y a tant d'incertitudes sur ce qui entoure cette relation qu'il est difficile de suggérer une hypothèse qui puisse ne pas être contredite. Peut-être se connaissaient-ils et était-ce arrangé? La rapidité s'expliquerait. Mais je ne veux pas réentrer dans cette polémique, trop longue pour être développée à nouveau ici.

  • @ CEDH:

    J'attendais votre intervention!

    J'ai bien compris l'arrêt Klouvi, j'en comprends le fondement juridique à savoir que la présomption d'innocence doit s'appliquer à tous dans toutes circonstances, et l'égalité de traitement devant la justice. Je ne prétends pas que la plainte de DSK, si elle restait relevante, aboutisse forcément à une condamnation de madame Banon. La chose n'étant pas jugée madame Banon n'est en effet pas plus coupable que personne.

    Aurais-je donné l'impression du contraire? Je n'en sais rien. J'analyse davantage la position de madame Banon parce qu'elle est l'accusatrice. Je pense que les accusations et celles ou ceux qui les portent ne doivent pas être dispensés d'une analyse de leurs éléments de preuve, et éventuellement de leurs motivations ou de leur personnalité. C'est parfois à ce niveau que les choses se jouent. Pour ce qui est de TB je ne sais pas ce qu'il en est. Je suis étonné de la manière dont elle mène l'affaire et des contradictions qui essaiment ses déclarations, de son hypermédiatisation - encore récemment un article dans Elle, plus sur sa plainte mais sur son livre.

    Tout cela est très troublant. Si elle est sincère, elle doit rester forte en elle. je parle en connaissance de cause.

    L'un des problèmes dans ce genre d'affaire est que si un des protagonistes n'est pas reconnu coupable, l'autre devient suspect. C'est presque - malheureusement - un automatisme. Mais comment ne pas se poser de questions? Comment en rester au constat: "la justice ne l'a pas reconnu coupable" et ne pas se dire: maintenant quoi? Que doit-il se passer? Une personne est détruite publiquement, on ne sait pas vraiment ce qui s'est passé, rien n'a pu être établi au-delà d'une question de comportement, et l'on en reste là?


    Maintenant je ne comprends pas de quoi vous parlez avec cette phrase: "en ne considérant pas ce qui est pénalement relevant comme l'étant". De quoi s'agit-il?


    Si j'ai fait une erreur de raisonnement, ou une interprétation erronée de la doctrine ou des procédures judiciaires, discutons-en.

  • CEDH : Et alors comment on fait ? Il faut absolument dire que DSK est coupable pour ne pas casser de la Banon .
    Pour ma part , un certain nombre d'éléments dans ce que dit Tristane Banon , (il y'a suffisamment d'intervention télévisées de sa part + ce qu'elle écrit pour se faire une idée sans s'occuper de ce qu'on peut lui faire dire )m'amène à ne pas croire ce qu'elle dit . Pour autant est-elle bourreau ou victime , je penche pour la deuxième solution.Mais si c'est le cas ce n'est pas de DSK qu'elle es victime .
    D'autre part il me semble que le problème soulevé par homme libre et par d'autres d'ailleurs est plus : doit-on sacralisé la parole d'une femme qui se dit victime de violence et condamner sans preuve ,(et du coup pas seulement DSK )car c'est ça qui est posé au travers de cette affaire .
    D'autre part doit -on accepter la mauvaise foi des médias qui relaient une info sans donner les éclaircissements nécessaires ( car tout le monde n'a pas une formation juridique) afin d'expliquer la différence entre un avis donné par le Parquet et une condamnation prononcé par un tribunal .C'est vrai que en terme de gros titres c'est moins vendeur !
    Et dire qu'après l'avis du parquet DSK aurait été forcément condamné par un juge, si le délai de prescription n'avait pas joué , est une contre vérité .
    DSK coupable ou innocent et je le répète chacun a le droit d'avoir son avis , mais il serait quand même bien qu'au delà des convictions de chacun on n'applique pas une justice de la rue !

  • Pervers, tordu. Que des compliments! Contre lesquels hélas je dois m'élever :

    1) Je n'ai jamais couché avec une de mes apprenties (toutes majeures je précise);
    2) Je n'ai jamais eu de relation sexuelle avec une de mes employées;
    3) J'ai toujours remboursé rubis sur l'ongle les sommes que j'avais empruntées;
    4) Je n'ai jamais emprunté de l'argent à un de mes employés;
    5) Si j'ai prêté de l'argent à un ami ou à une amie, cela pouvait se transformer en don plutôt qu'en commandement de payer. Bref, l'avarice ne fait pas partie de mes qualités. Et le ressentiment détruit plus sûrement qu'il ne construit.
    6) Je n'ai jamais commencé une relation avec une personne de l'autre sexe sans avoir fait auparavant et complètement le deuil de la relation précédente.
    7) J'ai toujours fui les personnalités instables.

    Voilà mes défauts et ma morale étriquée, mais qui me permettent de me sentir responsable de mes actes.

    C'est comme le skieur qui déclenche une avalanche et qui en veut à la neige de se faire emporter par elle. Vous devriez lire (manifestement vous ne l'avez pas fait) le commentaire que j'ai écrit à propos de votre logo du pont. Vous n'êtes pas sur le pont.

    Je pensais pouvoir vous aider à vous remettre en question. Je me suis complètement trompé ou je n'ai pas du tout la manière. Apparemment je suis tout sauf la bonne personne. Alors désolé. Sincèrement désolé. Bonne route.


    A Patricia :

    +1000 :-)))
    Vous me plaisez de plus en plus! ;-)
    Selon un commentaire paru dans le Figaro qui résume en quelques lignes le livre de Mme Banon, il faut vraiment le lire pour comprendre ce qui s'est passé et toute la pression qui a été exercée pour défendre dsq (notamment par l'appareil du ps) et pour la réduire au silence pendant toutes ces années. Apparemment, sans l'affaire du Sofitel, l'affaire Banon restait enterrée, définitivement.
    Mais évidemment ceux qui ont un radar et qui instruisent à charge ne liront jamais ce livre. Par mauvaise foi? Par fanatisme?


    "un morceau de bidoche disponible."

    Oui, ou des trous sur pattes.


    A l'autre :

    "Comme d'ailleurs c'est souvent le cas de ceux qui "cassent du DSK" ."

    Il s'est cassé tout seul, le pauvre.

  • @Patricia

    Cela vous dit, d'emménager en Suisse? Nous aurions besoin de médecins de votre trempe ici (comme ailleurs): vous avez les pieds sur terre, la liberté de ton et l'humour en prime ;-). J'aime beaucoup vos commentaires.

  • Une analyse qui conforte tout à fait la vôtre !

    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20111019.OBS2836/banon-dsk-ce-que-dit-le-parquet-de-paris-et-ce-qu-il-ne-dit-pas.html

  • Et bien voilà...

    Et Me Bonduelle, secrétaire du Syndicat de la Magistrature, n'y va pas de main morte avec le procureur. Il est quasiment à l'accuser:

    "- Peut-on affirmer, d'après cette phrase, que DSK a reconnu une agression sexuelle ?

    - A la lecture de cette phrase, non. Tout ce qu'elle dit, c'est que DSK a reconnu quelque chose que le parquet – et non DSK - considère comme pouvant être qualifié d'agression sexuelle. Autrement dit, le parquet donne son point de vue en se fondant sur les déclarations de DSK, mais il ne s'agit pas du point de vue de DSK.

    - Dans sa lettre adressée à Tristane Banon, le procureur de Paris indique notamment : "Il m'apparaît en revanche que, s'agissant des faits reconnus par son auteur, dont la connotation sexuelle n'est pas discutable, ceux-ci ne peuvent s'analyser autrement qu'en délit d'agression sexuelle." Que comprendre de cette phrase ?

    - Exactement la même chose. C'est la version développée de la formule ramassée retenue dans le communiqué. Je m'interroge d'ailleurs sur les intentions du parquet lorsqu'il rédige ainsi le communiqué : la formulation qu'il a retenue a provoqué une certaine confusion, alors qu'il a par ailleurs su trouver les mots pour dire les choses clairement dans le courrier à Tristane Banon. Je ne sais pas si c'est de la maladresse ou de la malveillance, mais la manière dont le communiqué rédigé a pu faire croire à certains, à tort, que DSK avait explicitement reconnu une agression sexuelle.

    - Peut-on pour autant affirmer que les faits d'agression sexuelle sont établis ?

    - Non. Tout ce qu'on peut dire c'est qu'ils le sont pour le procureur, mais ce n'est pas le procureur qui juge. Il est seulement l'autorité de poursuite, c’est-à-dire une partie à la procédure. Il arrive régulièrement que l'opinion du procureur ne soit pas suivie par les juges, dans un sens ou dans l'autre. Autrement dit, ce classement sans suite ne vaut évidemment pas jugement de DSK. DSK n'ayant pas été jugé coupable par un tribunal, il est toujours présumé innocent de ces faits."


    Les mots sont forts: Maladresse ou malveillance?... Poser la question c'est y répondre...

    Autrement dit soit le procureur est incompétent, soit il règle des comptes...


    Ce n'est plus de la justice, c'est du guignol.


    Il parle aussi d'un autre courrier du procureur à TB:

    "alors qu'il a par ailleurs su trouver les mots pour dire les choses clairement dans le courrier à Tristane Banon."

    Tiens, elle n'en parle pas. Maladresse ou malveillance?


    Il est possible que cette affaire ne soit pas terminée et que l'on assiste d'ici quelques mois à une vague en retour. Le flinguage de DSK apparaît de plus en plus comme un plan délibéré.

    J'espère qu'il y aura une réplique à la hauteur de ce qui s'est passé.

  • @ Patricia:

    "Tout ça pour finir à la télé comme un gland à présenter ses excuses."

    Ni Clinton ni DSK n'avaient à s'excuser à la télé. C'est une erreur. Le public n'est pas leur juge. L'auto-flagellation masculine ça suffit.


    "Et c’est à ça qu’on est sensé confier la direction d’un pays ??? Non mais qu’est ce que c’est que ce bordel …."

    Vivement un bon petit fascisme bien moralisateur!!! C'est vrai quoi, les 10 minutes douche comprise de Chirac, la double vie de Mitterrand, et j'en passe, la France s'enfonce dans le stupre et la fornication. Vivement un Duce bien propre sur lui. (Quoique... Napoléon... bôf...)


    Comment la France a-t-elle pu survivre avec autant de foutre à la gueule des stagiaires? (Euh... désolé, j'essaie votre langage)...

  • "Malveillance ou maladresse?"...

    Je crois qu'à ce niveau, dans une affaire aussi sensible qui fuite de partout et qui mobilise les médias du monde entier depuis des mois, un procureur même adjoint pèse pendant des jours ce qu'il va écrire, et demande conseil.

    L'hypothèse de la maladresse me paraît insoutenable.

  • Peut être un élément d'explication voire même la "clé de l'énigme". Très troublant !

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/205846;l-affaire-banon-dsk-un-clip-de-tristane-banon-livre-t-il-la-cle-de-l-enigme.html

  • @ Patricia:

    En effet, je suis mal à l'aise dans ce langage-là, et vous y excellez. Je ne tenterai plus de vous concurrencer. De toutes façons ce n'est pas avec vous que je croise le fer. C'est avec la justice et avec ceux qui font la leur.


    Je vous ai assez soutenue et j'ai trouvé assez de connivence avec vous pour que vous puissiez vous en souvenir.

    Si vous avez envie de tout balayer ainsi c'est votre liberté. Mais en aucune manière on ne me force à quoi que ce soit et c'est encore moi qui sais où je suis.

    Vous avez reçu désagréablement mon dernier comm, c'était fait pour. J'ai eu envie de renvoyer un peu la balle.

    Pour le reste je ne suis pas concerné par le troussage. Je ne trouve pas l'infidélité correcte. Mais je ne suis pas dans la vie des gens. Je vois simplement qu'une décision de justice ne sert à rien.

    Et ça, vos discours ne feront pas passer cette pilule.

  • @Patricia

    Vous êtes pathétique de connerie ! Et désolée de vous le dire de vulgarité !
    Mais je constate une fois de plus que face à l'analyse que vous propose "homme libre " vous ne savez comme d'habitude que répondre par l'insulte sa,s jamais être capable de vous opposer sur le fond à cet article .Sans doute en êtes vous incapable .
    Et puis entre nous , un peu facile d'utiliser les autres blogs pour déverser votre bile d'une manière que la déesse dont vous êtes l'apôtre "modère" ! Je ne pleurerai pas sur le malheureux beaumari qui s'est fait rouler dans la farine et ne va pas comprendre pourquoi il se retrouve seul sur son blog après qu'en plus vous lui ayez fait croire que la grossièreté et les les insultes venaient de nous . Jolies méthodes !!!
    Alors sachez que vous pouvez continuez à m'insulter , et à travers moi , les adeptes ( pourquoi d'ailleurs ne pas vous exprimer sur le site de "notre gourou ce serait plus correct !)où et quand vous le désirez , mais que pour ma part , je ne vous répondrai plus sur ce site qu'il n'y aucune raison de venir polluer !

  • Bon, les esprits sont chauds, le sujet est chaud, il n'y a que l'air qui est frais ce soir....

    :-)


    Raaahhhh, c'est à vif tout ça.

  • La contradiction: cela dépend laquelle. Je me donne le droit de choisir.

    J'ai un peu l'habitude des alliances temporaires, ou plus exactement intermittentes. Ayant des lignes de démarcation qui ne collent pas aux appartenances coutumières, je peux susciter une fois l'accord une autre fois le désaccord. Ajouté à cela mes humeurs occasionnelles... D'ailleurs nous en sommes la preuve.

    Les liens de blogs ne sont ni une famille ni un mariage.

    Je me trouve en phase avec les éléments amenés par domi, ce n'est pas un problème, et je n'ai pas à choisir un camp contre l'autre dans votre dispute. Mais je n'aime pas quand cela devient trop agressif, et dans ce cas je ne suis plus d'accord avec personne.

    Je laisse beaucoup de place ici, c'est une fierté pour moi de voir parfois autant de débats. Je n'ai pas de raison de couper avec vous, je n'ai pas de raison de ne pas m'accorder avec domi. Peut-être aurai-je d'autre fois des désaccords. Ou y aura-t-il silence sur la ligne. Cela arrive, je n'en suis pas choqué, c'est normal. Par contre je vois que j'ai raison de couper tout avec Johann. Cela fait trois ans que l'on retombe dans les mêmes mécanismes. Et je n'aime pas son venin, dont je ne sais même pas s'il en est conscient. C'est sans issue et corriger ses propos ne fera qu'en alimenter d'autres, qu'il faudra encore une fois corriger. Entre lui et moi c'est trop passionnel. Le chantier est trop grand pour le blog. Sans issue. J'espère qu'avec vous ce ne sera pas trop passionnel...

    :-)



    8-)))

  • Certes cela vient des avocats de DSK ....

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/10/21/la-marque-d-infamie-sur-dsk_1591885_3232.html

  • L'article ci-dessous montre bien le rôle des médias dans cette "justice dénaturée". Les réactions des avocats Dupond-Moretti et Vandamme démontrant par ailleurs qu'un "nom qui fait vendre" influence considérablement le traitement d'une affaire .
    Il ne s'agit en aucun cas dans cette affaire d'une appréciation morale de la prostitution et du recours aux prostituées , qui relève de la vie privée et mériterait un débat sans doute très complexe .

    http://peripetiesjudiciaires.nordblogs.com/archive/2011/10/20/la-fin-de-la-presomption-d-innocence.html
    21.10.2011
    la fin de la présomption d'innocence

    laviedesautres.jpegEn marge des rebondissements de l'affaire du Carlton

    Voici seulement dix années, l'affaire dite de la prostitution au Carlton (qui concerne en réalité également d'autres hôtels) se déroulerait, médiatiquement parlant, de façon totalement différente.

    Les fuites seraient par exemple arrivées à Nord-Eclair, la Voix du Nord ou France 3. Avant de mettre en cause telle ou telle personnalité, les équipes rédactionnelles auraient longuement réfléchi. Longuement parce qu'elles avaient le temps avant le bouclage à minuit de l'édition du lendemain et avant le journal télévisé de 19 h 30.

    Aujourd'hui, il suffit qu'un site internet livre l'information brut de décoffrage à 14 h 37 pour que tout le monde se demande dès 14 h 38 s'il faut livrer l'information. Une seule certitude avant de recouper totalement l'information: on est sûr que, dans les cinq minutes, d'autres sites vont larguer la même information en ajoutant quelques détails. Déjà, des journalistes devant un micro racontent à leurs auditeurs les informations collectées par d'autres. Déjà, les responsables des rédactions téléphonent à leurs journalistes de terrain et résument l'info parue ailleurs en concluant d'un interrogatif "t'es au courant?"

    Chacun lit les sites des autres et ce regroupement presque instantané fait déjà naître une sorte de certitude. Il ne faut pas s'étonner alors que, même avant la mise en examen, dès le stade de la garde à vue, des noms sortent. Le responsable policier jusqu'ici incontesté, le politicien dans sa retraite, le patron du bâtiment, l'avocat mis en cause se voient brusquement exposés en public.

    L'affaire médiatique s'emballe alors. Chacun, sur l'écran d'un smart-phone ou celui d'un ordinateur, consulte le camarade Google. Il suffit de taper un ou deux noms et l'actualité la plus récente s'affiche. On ne consulte même pas un site, on consulte son écran.

    Quand on lève la tête, on entend parler vaguement de présomption d'innocence et on s'aperçoit qu'elle a disparu. Le temps de réponse avant la diffusion de l'information, sûre ou approximative, tend vers zéro. Or la présomption d'innocence, pour être respectée à peu près, a besoin d'un temps de réflexion. C'est terminé, c'est un fait.

    Remarquez bien que, parfois, ces informations instantanées font parfois rire. Par exemple, mercredi matin, une brochette de caméras et de journalistes attendent fébrilement devant le perron du palais de justice de Lille la sortie des avocats qui plaident la remise en liberté de leur clients devant la chambre d'accusation de la cour d'appel. Ces journalistes ignoraient que la cour d'appel se situent à Douai...

    Didier Specq

    La Voix du Nord 22 octobre 2011
    Le message est clair : la bataille juridique s'annonce serrée et au bout du compte, tout cela ne débouchera sans doute que sur des condamnations légères. « On a perdu tout sens commun ! Ce dossier est d'emblée placé sous le sceau de l'excès, tout ça parce qu'il y a un nom dans ce dossier qui excite les curiosités. Or, pour ce que j'en sais, cet homme politique n'est en rien susceptible d'être pénalement répréhensible ! » (déclarations de Maitre Dupond Moretti•


    La Voix du Nord 22 octobre 2011
    « Mon client reconnaît qu'il est un ami de DSK, c'est bien ça son problème, indique Carl Vandamme, le défenseur de Fabrice Paszkowski. Car la définition du proxénétisme est large. Le simple fait de participer à une soirée libertine et qu'une simple prostituée soit présente peut entraîner une mise en examen. » L'avocat s'étonnerait presque des proportions que prend ce dossier. « Dominique Strauss-Kahn fait fantasmer la justice, comme il fait fantasmer la presse, poursuit-il. En réalité, de telles soirées existent souvent, mais sans DSK. » Les investigations prennent un nouveau tournant et n'en font plus seulement « l'affaire Carlton », après les incarcérations des gérants de l'hôtel.
    Apprenant la remise en liberté du commissaire, Frank Berton, l'avocat de René Kojfer, le chargé de relations publiques du 4 étoiles, réagissait : « Les motifs de mises en examen sont les mêmes, mais je constate que certains sont incarcérés, et d'autres remis en liberté... »w

  • @patricia
    Que DSK aime les femmes et qu’il les voit souvent, même lui le reconnaît. Il a avoué un rapport consenti avec ND et une faute morale. Pour P. Nagy, il a présenté ses excuses en public. Donc sur ce point personne n’est aveugle. Cependant, cela concerne sa vie privée et même un président de la république ou un directeur général du FMI a le droit d’en avoir une. Puisque c’est un problème d’ordre privé, qu’il règle cela en privé avec ceux que cela concerne.

    Ce qui est gênant dans l’attitude de DSK, ce ne sont pas en soi ses infidélités, ni ses dragues, c’est qu’un tel comportement l’expose à des attaques et rend vulnérable l’institution ou le pays qu’il peut représenter. En cela, je pense, il a effectivement commis une faute. Mais il en est certainement conscient et le regrette. D’où ses excuses au FMI et son intervention télévisée en France.

    Ses infidélités, on s’en moque éperdument. Il n’y a que les voyeurs et les malfaisants qui y accordent de l’intérêt. (Ils sont nombreux je vous l’accorde). Le problème est ailleurs. Il a été accusé de viol, de tentative de viol et d’agression sexuelle, juste avant de se présenter aux primaires socialistes. C’est autre chose que de tromper sa femme non ? Les relations extra-conjugales de DSK ne peuvent pas conforter l’idée qu’il soit capable de violence quoiqu’en dise K. Thomson. Face à ces accusations pour le moins douteuses et d’une extrême gravité, face aux traitements qu’il a subit injustement de la part des justices française et américaine ainsi que de la presse mondiale, face à tout cela, toute la famille de DSK fait bloc derrière lui y compris sa femme et ses filles.

    Je soutiens DSK pour cela également.

  • ".... QUI est le gros morceau dans cette affaire dont le fil d'Arianne depuis l'Elysée nous conduit chez Sofitel.....

    Je l'ai écrit le 16 octobre 2011, et aujourd'hui il se confirme que l "affaire" DSK n'est pas le fruit du hasard:


    Sofitel : DSK victime "entreprise délibérée" pour le "détruire"

    dimanche 27 novembre 2011,

    L’avocat William Taylor évoque l’enquête parue dans le magazine "New York Review of Books" qui soulève de "sérieuses questions" sur l’affaire du Sofitel.

    L’un des avocats américains de Dominique Strauss-Kahn a fait savoir vendredi 25 novembre qu’il n’excluait pas que son client ait été victime d’une "entreprise délibérée visant à le détruire politiquement" lors de son arrestation le 14 mai dernier à New York.

    L’avocat William Taylor évoque dans un communiqué une enquête parue dans le magazine "New York Review of Books" qui soulève de "sérieuses questions" sur le comportement de responsables de l’hôtel Sofitel de Manhattan où Dominique Strauss-Kahn a été accusé d’avoir commis des crimes sexuels contre une femme de chambre. "Nous ne pouvons désormais plus exclure que Dominique Strauss-Kahn ait été la cible d’une entreprise délibérée visant à le détruire politiquement", a estimé Me Taylor.

    L’avocat appelle les responsables du Sofitel et du groupe hôtelier français Accor à "apporter des explications complètes" aux questions soulevées par l’article de la New York Review of Books. Les poursuites pesant contre l’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) ont été abandonnées au pénal dans cette affaire, mais DSK reste poursuivi au civil par son accusatrice, Nafissatou Diallo.

    Il est depuis rentré en France où son nom a été cité dans une affaire de prostitution. Interrogé sur l’affaire Diallo lors de son entretien à la télévision française le 18 septembre, Dominique Strauss-Kahn avait été interrogé sur la piste d’un complot visant à l’abattre, alors qu’il faisait figure de favori pour la présidentielle française de 2012. "Un piège ? C’est possible. Un complot ? Nous verrons", avait-il lancé à propos de l’épisode du 14 mai. "Je voudrais bien savoir pourquoi on a choisi d’aider celle qui m’accusait et pas de collaborer avec moi", avait-il lancé.

    Le Nouvel Observateur - AFP

  • Et vlan! ça va chauffer pour Sofitel

    Affaire DSK : complot, piège ou volonté de nuire ?
    novembre 28th, 2011 Michel Garroté | Commentaires: 10
    piège


    Michel Garroté – Or donc, Le journaliste américain Edward Jay Epstein, a effectué une investigation sur DSK (cf. source en bas de page). Et il a révélé des zones obscures lors du séjour de DSK au Sofitel de Manhattan, un hôtel du groupe français Accor. Edward Jay Epstein a demandé au groupe Accor de diffuser les images vidéos montrant deux personnes se congratuler après avoir écouté le récit de Nafissatou Diallo. Edward Jay Epstein envisage, aujourd’hui, lundi 28 novembre, de diffuser, lui-même, ces images vidéo.

    Edward Jay Epstein a révélé, dans son investigation, intitulée « Qu'est-il réellement arrivé à Dominique Strauss-Kahn ? » et publiée dans la New York Review of Books, que le procureur de New York détient les images vidéo du Sofitel dans lesquelles on voit deux employés effectuer une danse de fête extraordinaire pendant trois minutes après avoir entendu la femme de chambre, Nafissatou Diallo, accuser DSK, le 14 mai dernier.

    Edward Jay Epstein explique : « Si Accor refuse de la rendre publique dans sa totalité [la vidéo], je m'en chargerai moi-même. J'attends le feu vert de mes sources, mais j'ai bon espoir de l'obtenir mardi 29 novembre. Je proposerai la diffusion de la vidéo à des émissions américaines de grande écoute, comme le Charlie Rose show, sur la chaîne de télévision PBS ».

    Edward Jay Epstein précise : « Des gens étaient en train de surveiller ce que faisait DSK pendant son voyage [à New York]. Je n’ai pas dit que c’était un complot politique, mais je dirais que des gens ont voulu trouver des preuves d’un mauvais comportement de sa part, de façon à faire capoter sa candidature [à la présidentielle], voire son poste au FMI », conclut Edward Jay Epstein.

    © Michel Garroté Rédacteur en chef de www.dreuz.info

    Source :

    http://www.parismatch.com/Actu-Match/Politique/Actu/Affaire-DSK-Diallo-Sofitel.-Epstein-menace-de-diffuser-la-video-357801/

  • Merci Domi05 mais comme on peut le constater c'est l'éclipse totale.... On insulte, on s'efface face aux dénonciations et on rebondit! On joue l'innocence, la délicatesse , on s'érige en victime en rejetant sur les autres ses propres faits... Oubliant cependant ses commentaires! Il y a quelque part un gros problème dans son petit cerveau!

    Si je suis sur ce billet, et d'autres, c'est pour mettre les pendules à l'heure dans: "Anne Sinclair: un contre-exemple pour les femmes?"

    A demain donc!

  • Avez - vous lu "KKK, un viol à New York" 10e.chez Mon Petit Editeur Paris?
    C'est intéressant...

Les commentaires sont fermés.