Les photos publicitaires avec des lolitas de 10 ans seront-elles bientôt interdites? Jean-Noël Cuénod en a fait son billet. J’aborde la question sous un autre angle.
Le commerce est une forme fondamentale d’échange dans une société qui admet la propriété privée. Ce qui pousse sur le champ que je cultive est à moi et je peux en disposer comme bon me semble. Je peux le vendre, l’offrir, le garder pour faire monter les prix, en faire une sculpture éphémère, le laisser pour les oiseaux, bref, la propriété privée me confère un droit sur ma production, sur la terre où je produis, sur la maison ou la ferme que j’ai construite à proximité des pâturages de mes vaches - qui elles aussi sont à moi et que je peux vendre parce qu’elles m’appartiennent.
Le commerce et la propriété privée sont ainsi. Je peux aussi vendre une idée, louer ma force physique ou mon corps, mon image.
Le commerce n’a pas à être moral en lui-même. Il s’adapte au monde. Le principe en est l’échange avec contrepartie: troc ou argent. Le présupposé du commerce, soit le fait que nous puissions être propriétaire, est questionné depuis Proudhon et les anarchistes du XIXe siècle. En soi la propriété est une chose étrange. Comment prétendre qu’un processus naturel comme la gestation d’un veau ou la pousse des pommes de terre nous appartient? Même nos idées sont le produit d’autres idées venues avant.
Le problème est qu’une société sans propriété devrait aussi renoncer à tout territoire propre - car c’est une forme de propriété du sol par la présence et l’usage. Donc si l’on trouve un territoire giboyeux ou une terre fertile tout le monde pourra venir se servir. On imagine la foire d’empoigne, à moins de se trouver entre humains d’une haute évolution spirituelle pratiquant le partage naturel des biens. Mais l’humain est l’humain. Proudhon avait finalement reconnu que la propriété privée individuelle servait à limiter la toute-puissance de l'Etat. La propriété est donc une manière de rendre stable et d’organiser les relations humaines. Le commerce est un partage organisé des biens. Pour acheter il faut soi-même produire et vendre. Ce système est fondé sur la responsabilité individuelle et l’engagement productiviste personnel. Il est tempéré par la contractualisation des échanges et la mise en place d’institutions d’arbitrage.
Il peut y avoir des abus car nul ne contrôle définitivement les humains. La mise en place d’un Etat garant des règles communes atténue les risques d’abus, par des lois, des contrôles et parfois des interventions de force pour faire respecter les règles. Mais la loi ne moralise pas l’argent ni le commerce: elle moralise les gens qui vendent ou achètent. Interdire les cartels qui dominent outrageusement un marché n’interdit pas de faire des masses d’argent: cela ne sert qu’à sanctionner ceux qui, personnes physiques ou morales, contribuent au cartel.
Le commerce n’est donc pas moral en lui-même. Je ne pense pas qu’il doive l’être. La morale a trait aux humains et à leurs comportements. C’est pourquoi quand je vois des images de mode présentant des lolitas de 10 ans dans des poses et des habits érotiquement suggestifs, je n’incrimine ni l’argent ni le système. Je trouve aussi que l’érotisation précoce des enfants n’est pas souhaitable. Ils ont autre chose à vivre, à construire en eux avant un jour de pouvoir assumer la charge d’une relation érotisée. Mais l’argent n’est pour rien en lui-même.
L’argent n’est pas fou, comme le suggère Jean-Noël Cuénod. Ce sont les gens qui sont fous d’argent et cupides. Un enfant qui pose dans la publicité est soutenu par ses parents. En tant que responsables juridiques ils décident. Personne ne les force, ni le système, ni l’argent lui-même. On sait que les enfants sont un fort enjeu commercial. Que faire: interdire certaines images d’enfants dans la publicité? On pourrait même toutes les interdire car la sexualisation des filles est une chose, mais l’utilisation des plus beaux sourires d’enfant pour vendre du chocolat est-elle moins problématique? Pas certain. La sexualisation des fillettes dans la pub n’est donc qu’un aspect de la question.
Après tout faire comme les grands est une manière pour l’enfant de s’identifier au modèle parental et social, et les modèles de stars presque nues sur scène dans des postures et mouvements sexuellement suggestifs banalisent la sexualisation des ados qui regardent leurs clips. Les fillettes de 2 ans mettent déjà les pieds dans les chaussures à talons de leur mère et en expriment étonnement et fierté. Se maquiller pour une boum à la maison, c’est encore faire «la grande». Et puis dans le temps les filles se mariaient à 12 ans, les garçons à 14, et tous mourraient avant 30 ans. La sexualité commençait très tôt - question de survie de l’espèce. Il n’y avait pas de différentiel entre la maturité sexuelle (entre 10 et 13 ans en moyenne) et la maturité émotionnelle ou intellectuelle. L’évolution des sociétés a changé les données. La croissance personnelle est prolongée. Le différentiel âge physique - âge mental existe en vue d’un développement plus complet et d’une transmission des connaissances plus étalée dans le temps.
La responsabilité de laisser des enfants servir de support publicitaire revient aux parents. C’est à eux de poser les limites, selon une morale qui découle d’une distance mise entre le monde des enfants et celui des adultes. Un enfant ne doit pas être présenté comme attractif sexuellement. Non parce qu’il est objetisé - je ne veux pas tomber dans le même travers que l’interdiction d’affiches dites sexistes, mais parce que la distance indispensable à sa construction n’est plus respectée.
Si une femme ou un homme acceptent de poser de manière sexy sur une affiche on peut estimer qu’en tant qu’adultes ils s’assument. Pour des enfants, en altérant l’image d’eux-même par une érotisation exhibée publiquement à un âge de construction, on entre peut-être dans la maltraitance. Sans compter que l’on n’est pas loin d’une forme déguisée de pédophilie.
Commentaires
Mon avis est qu'effectivement il est grand temps de protéger l'enfant des dérives malsaines d'adultes qui projettent sur ces jeunes êtres tous leurs fantasmes. Tiens......la Suisse fait un petit pas aujourd'hui en matière d'imprescriptibilité en matière de crimes sexuels sur les enfants de douze ans au plus! c'est déjà ça de gagné. Alors personnellement, pour en revenir à nos agneaux, je partage tout à fait l'avis et l'inquiétude de Mme Jouanno sur l'ypersexualisation des fillettes. Il est temps de dire stop et de laisser les enfants dans leur univers
Ce qui me fait doucement rigoler, c'est l'hypocrisie de certains bien-pensants, qui trouvent celà justifié du fait qu'à une époque bien lointaine ou dans certains pays très archaiques on mariait la fille à 9 ans.
Je me demande si on doit continuer à parler de progrès ou a t on atteint le point Godwin ?
Personnellement je n'ai jamais apprécié madame Jouanno mais je dois reconnaître que pour le coup elle n'a pas tort. On n'éduque pas un enfant n'importe comment ! L'enfant a besoin de son enfance étape clef à son accomplissement, et ce n'est certainement pas en déguisant les petites filles à l'image de leurs barbies qu'on leur apportera une éducation digne de leur enfance.
J'accuse également les médias comme vous le décrivez dans votre billet. Mais soyons sincère deux minutes qui dirige les médias si ce n'est le système capitaliste et les yéyés post-soixante-huitards dont un certain Cohn Bendit en a été l'instigateur. Oui oui ce bonhomme qui dans une vidéo a déclaré que "la pédophilie était un territoire inconnu que les gens avaient peur d'explorer" un truc comme ça d'après des témoignages.
Les fessier de femmes nues ont fait crier certains au scandale mais au vu de ces gosses ainsi manipulées dans la majorité des cas juste pour re-dorer l'égo parental ,le regard aguicheur de ces poupées barbies bien vivantes alors là oui il y a un très grand risque de réveiller les démons de la perversité endormie chez les détraqués sexuels ,nettement plus que des fesses féminines vues de dos
"La responsabilité de laisser des enfants servir de support publicitaire revient aux parents". Pas seulement! La publicité est imposée dans l'espace public! On ne NOUS a jamais demandé notre avis! (D'après le fameux critère de "la propriété", d'ailleurs!)
Donc que les propriétaires,-selon votre logique- et surtout, ici de l'espace PUBLIC c.à.d l'état, qui légifère sur la morale , se démm. avec son hypocrisie, et console ensuite les enfants victimes et leurs parents, qui EUX ne l'auront pas voulu, si ce genre de "réclame" suscite des vocations!
Le "libéralisme" c'est vraiment l'enfer le vrai!ca rend tout le monde ciiinglé!
Le Trio-Octet Infernal de Mal-baisé, ou biaisé?
Ah, et au fait, "Lolita" avait dans les 14 ans... Pas 6-8-9! Ca aussi c'est important! Le langage = l'idée!
Notre ami aurait t il un lien au lieu de raconter des sornettes ?
Le vrai risque n'est pas de reveiller des instincts pédophiles, c'est plutôt de voler leur enfance aux lolitas poussée sur une scene dans un role qui n'est pas fait pour elles, par des parents a l'ego malade.
C'est surement du côté des ces parents qu'est le vrai problème que je compare toutes proportions gardées a ceux qui poussent maladivement leurs enfants dans une voie qu'ils n'ont pas choisie, ou du moins qui n'iraient jamais aussi loin sans une pression destructrice constante.
@ Trio-Octet Infernal:
L'âge ici n'est pas le même que celui de l'héroïne du roman Lolita, en effet. J'en garde le principe: une fille très jeune (ici pré-pubère) dans une relation au monde marquée par la séduction érotique et le décalage entre l'âge de l'enfant et l'âge supposé de celui ou celle qui regarde. Ces image sont publiées dans des magazines de mode pour adultes.
Pour la question de la propriété j'ai choisi ce mot et le concept qui va avec parce qu'il me semble donner une liberté. Dans un mode où tout serait à tout le monde (ou rien à personne), le corps aussi pourrait être à tout le monde. Il n'y aurait plus de limites à l'usage des uns par les autres, ou des enfants par les adultes. La notion de propriété et du contrat qui s'en suit implique qu'il y a un non-soi, pose une limite et impose un respect du non-soi. L'individu est "propriétaire" de son corps. Du moins c'est ainsi que je le vois. Et dans ce sens le libéralisme est à mes yeux un système qui pose des limites non seulement juridiques mais aussi philosophiques. (Après, que ces limites soient respectées ou non est une autre affaire, en principe réglée par les lois).
Les enfants ne sont pas pour autant la propriété de leurs parents. Leur corps leur appartient. Pas contre la famille implique une appartenance sociale avec des responsabilité juridiques définies pour les parents.
Sur l'influence que peut avoir la publicité, juridiquement un annonceur n'est pas engagé par le comportement de ceux à qui il s'adresse. Tant qu'il n'y a pas de contrainte de corps on considère que le spectateur est responsable de dire oui ou non. Et heureusement, sinon il faudrait interdire de nombreux films et livres qui pourraient être taxés d'incitation. L'Etranger de Camus deviendrait complice de crimes commis dans des circonstances analogues.
Ce qui me dérange le plus dans cette perspective est de diminuer la responsabilité de l'individu. C'est casse-gueule. Je pose en principe que tant qu'il n'y a pas de contrainte de corps nous décidons librement. Les influences existent bien sûr. Mais je soutiens l'idée d'un individu qui étend son libre arbitre plutôt qu'il ne le restreint. Quand c'est possible bien sûr. Il me semble que par rapport à la pub c'est possible.
Bien à vous.
Tout à fait d'accord avec Trio-Octet Infernal, Je vois que c'est vraiment irresponsable! merci!
@HL, Ici pré-pubères? Ce sont des gamines. Donc, on peut considérer qu'on est pré-pubère entre 0 et 13-14 ans, ben.. Sur la propriété, vous mais vous n'êtes pas le seul, comme pour l'égalité en droit, le partage des biens, etc. vous ne différenciez pas l'aspect POLITIQUE -nos ne hurlons pas, hein, mais pas de soulignage- et social de l’étymologie de base des mots.
Il noua semble aussi contradictoire dans votre raisonnement d'écrire que tout le monde est propriétaire de son corps, ce en quoi nous sommes d'accord, mais que d'un autre côté, vous remettiez cette notion de propriété de son corps en question, lorsque des -les femmes le revendiquent.
Hélas oui, la "réclame" à remplacé l'art, nous sommes forcer de le constater. Et dans son histoire la réclame* a subit beaucoup moins de censure que tous les autres arts, parce qu'il s'agit d'affaire, d'affairisme.
Et encore une fois, la personne qui choisit de voir un film d'horreur, ou de lire un livre "incitatif", voire de simplement mater la télé ou lire un magazine le décide!
Mais... Il ne décide pas ce faisant de se taper de la réclame, qui elle EST IMPOSEE PARTOUT, cinéma, rues, espace public, télé, presse, 4ème de couverture de livres parfois et jusqu'au transport public, intérieur et extérieur! Et même les taxis... -Et on en oublie-
C'est une différence énorme!
Car nous le répétons, personne hormis LES PROPRIÉTAIRES -au sens politique de la domination- du monde n'en a décidé.
Dès lors au vu de la perte de liberté -perte fondamentale, que choisit-on encore librement, si ce n'est dans ce qui nous est proposé de ce qui reste, la consommation de marques de marchandise, la politique gauche-droite, etc.- si souvent décrites par les anars, par Marx, et même par certains libéraux, comment pose-t-on la responsabilité individuelle réellement individuelle? Éthique? Philosophique, sociale?
Quand commence la contrainte par corps, si on a "formaté l'esprit à se soumettre? Éducation, surmoi social.
Nous notons que vous reconnaissez les influences, et que vous soutenez l'extension du libre-arbitre. Nous aussi.
Encore une esquisse, c'est inhérent au comm's :-)
Bien à vous aussi, bonne soirée
*oui nous utilisons ce terme pour ridiculiser ces soi-disant créatifs.
@ T-OI:
Pas mal l'abréviation de votre pseudo?! J'ai compris que vous ne hurliez pas. Moi non plus. (Pfff... il doit y avoir un vieux karma qui traîne par là...).
L'esquisse, en comm de blogs, est presque normale. Mais à force, et en lisant certains de vos billets, je décode.
La liberté, de quelle liberté disposons-nous réellement, grande question. Personnellement j'aime bien la pub, certaines me font rêver, d'autres je ne les vois pas. Je ne ressens pas cela comme une intrusion autant que vous l'exprimez. J'accepte l'activité humaine et ses productions. Vous avez raison de dire que nous n'avons pas choisi de voir des affiches partout, ni quelles affiches au cas où nous serions d'accord d'en voir. Mais à cela on peut répondre qu'être élu ou lancer une initiative populaire pourrait faire changer les choses, et faire savoir combien de gens partagent votre vision ou la mienne sur ce sujet.
Cela prend du temps. Dans la démocratie telle qu'elle existe les choses ne bougent pas vite mais c'est peut-être mieux ainsi. En attendant j'entends que vous devez voir des images que l'on vous impose et que cela vous heurte. Ok.
Je ne sais pas à quoi se résoudre dans pareil cas: vous êtes dérangé par cela, moi pas. Que faire? Difficile. L'inconvénient de la démocratie telle qu'elle est c'est qu'elle laisse toujours une partie des citoyens insatisfaits. Je préférerait la palabre à l'africaine, qui arrive au bout du compte à une forme d'accord, mais cela ne me semble applicable qu'à petite échelle d'un village. Pas d'un pays entier. Plusieurs millions de suisses qui palabrent sur le Grütli, ça va faire désordre!... :-)
Votre argument que la publicité à remplacé l'art est recevable, et l'on peut regretter que cette forme d'expression soit réduite à vendre des chaussettes ou des moteurs électriques. Cela n'empêche pas que certaines images sont réellement bluffantes. Encore une fois j'arrive assez bien à séparer l'image du produit, et si je n'y arrive pas je zappe. Le nombre d'images est d'ailleurs propice à ce zapping, dans lequel je trouve une forme de liberté.
Dans le passé les représentations artistiques suivaient souvent une école et donc un certain type d'images ou de représentations s'imposait pendant des décennies. Aujourd'hui la multiplicité est étourdissante, difficile même de déterminer des tendances conceptuelles, mais j'y vois une liberté. Sauf sur le point que vous soulevez: quelle que soit l'image dans la rue, elle nous est imposée.
Sur la responsabilité individuelle, qui à mon avis va de pair avec la liberté, je la place d'abord sur le plan éthique. C'est le plus difficile tant il est plus facile de réagir de travers en incriminant le monde. Pour mémoire j'avais il y a longtemps surréagi à l'un de vos commentaires. Cela m'appartenait et je m'en suis excusé. L'éthique est comme un gouvernail pour éviter d'être seulement réactif et subissant du monde.
La responsabilité est aussi philosophique, mais l'influence de courants de pensée n'est pas toujours perçue.
L'éthique me semble primer sur la philosophie. Avec la philosophie on pourrait tout expliquer, tout justifier, sans s'y impliquer et sans décider de nos choix personnels - qui toujours surviennent. L'éthique pourrait même être ce qui ferait reculer l'envahissement du monde. Si nous nous gouvernons davantage nous-mêmes les tentatives d'influence de la publicité perdront "naturellement" de la force. Décider d'être libre et responsable (même avec les limites de l'exercice) devrait faire reculer l'envahissement puisque nous y donnons de moins en moins de prise.
Enfin, c'est une hypothèse.
Bonne soirée, à la suite.
@HL, merci pour le temps pris pour nous répondre, de si complète manière en plus. C'est vrai que l'abréviation est marrante, mêêêême pas vu, c'est dire. Nous avons précisé pour les majuscules, parce que paraît-il c'est comme "hurler" sur internet. Mais dans le "vide" électronique ça ne s'entend pas... Ni si l'on chuchotte ou sussurre, d'ailleurs. Bref. Nous avons lu, et n'allons pas ajouter grand chose.
Prendre les notions et arguments l'un après l'autre, tout en ayant conscience de leur globalité et de leur interaction sur la vie et les pensées des humains- mais pas seulement eux-, est encore le meilleur moyen d'améliorer les choses, si le temps nous en est donnés... Ce qui reste aussi une question ouverte.
Nous retenons une chose, c'est juste, nous avons le droit d'être élus (mais bof,bof, bof), et d'initiative, et de celui-là nous -et tout le monde en fait- pourrions en faire encore plus usage. Nous ignorons, en fait, "comment ça se passe", et c'est intéressant ce manque. Nous allons de ce pas y réfléchir, et nous renseigner. Les quelques heures de cours de "civisme" programmé 1 heure par semaine, mais qui furent réduites à l'année -à l'école primate-, nous ont bien dit le nombre (qui a évolué depuis) de signatures etc., mais rien sur la forme, du lancement de... Bon nous allons aller réfléchir ailleurs, pas ennuyer les autres commentateurs.
Et nous ajoutons, que la palabre à l'africaine, ou comment déjà, oui le millions de gens sur le Grütli, la démocratie directe, grace aux outils qui nous permettent de "causer" là, voire des télés émetteurs-récepteurs, permettraient un tel genre de micro/macro-fédéralisme mondial, comme il nous est arrivé de le définir. Selon nous c'est là UN (non non, hein? :-)..)des noeuds de notre époque, qui exprime aussi le malheur des temps actuels.. Nous vivons sur un ancien mode de vie tant social que.. Bref. Alors que les moyens se sont développés qui nous permettraient... De ne plus nous emm... C'est tuant (sic)!
Pour terminer ce commentaire et cette série, nous pensons aussi l'éthique en premier, mais ça reste compliqué. Disons pour l'image, que celui qui arrive lorsqu'on lui demande de faire "une saloperie" à répondre "faites-le, vous!" fait progresser l'histoire humaine.
Nous y reviendrons sûrement.
Bonne journée et sans doute, oui, à la suite.
Que ce soit en trolley ou en devisant :-), et même pourquoi pas en s'engueulant de temps en temps, ça fait du bien, non? ;-)
Trio-Octet-Infernal
@ T-IO: ouaip, s'engueuler de temps en temps. Mais c'est cool aussi sans s'engueuler, en essayant de se comprendre et de se prendre en compte. Et vos billets me font aussi réfléchir.
Mais promis, je vous énerverai encore et je surréagirai encore à vos comm!!!
....
:-))))))))
Bon, c'est plutôt: T-OI...