Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Avortement: je dis non à l'initiative


La Tribune de ce jour relaie la position du Conseiller fédéral Alain Berset sur l’initiative qui sera soumise au peuple dans un proche avenir. Il s’agit de décider si l’IVG doit continuer à être remboursé par l’assurance de base ou en sortir et être pris en charge par une complémentaire. L'initiative propose de la retirer de l'assurance de base.

contraception1.jpgJ’ai déjà proposé deux billets sur ce sujet (ici et ici) et les échanges qui les ont suivi, ainsi que d’autres débats médiatiques, m’ont permis de me situer.

Il faut d’abord écarter les arguments qui ne sont pas justes. L’initiative ne remet pas en question l’avortement lui-même. Le fait est qu'elle est proposée par des milieux évangélistes. Les milieux religieux sont en général opposés à l’interruption volontaire de grossesse. C’est dans la logique de leurs convictions et il n’y a rien à redire à cela.

Je lis parfois des propos assez dur, traitant des initiants de “réactionnaires”. Ce terme n’a pour moi aucune valeur, pas plus que progressiste. On est réactionnaire par rapport à un état de fait contre lequel on réagit, c’est tout et c’est aussi normal qu’autre chose. Ce qui était le progrès hier devient le passé aujourd’hui. Tout change. Et rien ne dit que ce que l’on qualifie de progressiste soit automatiquement meilleur, ou simplement bon pour l’humanité. Les étiquettes ne font jamais arguments.

Un autre argument est que toutes les femmes n’ont pas les moyens de payer une assurance complémentaire et donc que les femmes moins aisées pourront difficilement supporter les coût de l’IVG. Cet argument n’est à mes yeux pas valable. D’une part les complémentaires sont peu onéreuses en général, et le coût de l’IVG n’est pas inaccessible. On pourrait aussi solliciter le compagnon, la famille, un service d’aide, qui prendraient en charge tout ou partie du coût. C’était ainsi avant qu’il ne soit remboursé par l’assurance de base et cela n’empêchait pas les femmes d’avorter, et parfois de le faire à l’étranger quand une législation était trop restrictive dans leur pays.

Je m’étais questionné sur le bien-fondé du remboursement dans la mesure ou une grossesse n’est pas une maladie et son interruption est un choix, pas une contrainte. A quoi l’on m’a répondu que la grossesse en elle-même n’est pas non plus une maladie et qu’elle est bien remboursée par l’assurance de base. On pourrait alors dire que la médicalisation de la grossesse vise à préserver la santé de la mère et du futur enfant. Mais l’avortement médicalisé vise aussi à préserver la santé de la mère. On sait le nombre de femmes décédées ou rendues stériles par des avortements illégaux, mal faits, dans le passé.

On peut aussi se dire que l’interruption d’une vie est immorale, mais cela relève de la foi et non de la médecine. On pourrait alors ajouter, si l’on est croyant, que l’on ne veut pas payer pour interrompre une vie. A quoi on peut répondre que l’on paie par solidarité ou mutualité pour les maladies de gens qui fument, ou qui mangent trop, etc. La mutualisation sert d’abord à assurer les soins. C’est une position solidaire et pragmatique. Nous n’avons pas à choisir les malades pour lesquels nous voulons payer.

Enfin on peut regretter que l’IVG soit parfois une solution de facilité dans un défaut de contraception ou dans une relation peu établie. A quoi l’on peut enfin répondre que nous ne sommes pas dans la conscience des gens pour décider à leur place de la valeur de leur décision. De plus le nombre des avortements n’a pas augmenté mais au contraire s’est stabilisé. C’est un signe encourageant.

Au vu de tout cela je décide de dire non à cette initiative. Je privilégie le réalisme et la simplification des choses pour les femmes, rejoignant en cela la décision populaire qui avait accepté l’IVG.

Je pense cependant qu’il faut faire au mieux pour:

- d’une part éviter les grossesses non désirées, car un avortement n’est pas une partie de plaisir. C’est une décision qui doit être digérée et cela peut prendre du temps;

- d’autre part éveiller les partenaires à être co-responsables des relations amoureuses et de partager le risque avec leur compagne en le prévenant; dans la mesure du possible l'homme doit être concerné par cette décision. J’avais abordé l’aspect inégalité femmes-hommes sur cette question de l’IVG, l’homme n’ayant en général aucun pouvoir de décision. Il est clair que la situation n’est pas symétrique puisque c’est la femme qui porte l’enfant. Mais elle le redevient après la naissance où les vies de l’homme et de la femme sont également engagnées. Et je ne reprends pas ici cet argument que je juge ici secondaire.

On sait que l’IVG est une épreuve pour beaucoup de femmes. La relative simplicité de l’intervention ne rend pas compte de ce qui se passe en elles. Je sais aussi, même si c’est moins documenté, que l’avortement n’est pas simple pour l’homme. Personnellement j’ai eu une compagne qui a avorté. Je ne savais que faire et j’estime avoir été lâche dans ce cas. Des années après j’ai réalisé combien cette décision m’avait durablement déstabilisé dans mon engagement.

Dans l’objectif d’éveiller les compagnons, une revalorisation de la place du père et de ses attributions me semble de nature à rendre les hommes plus conscients de leurs engagement dans une relation.

Je voterai donc non à cette initiative afin de garder le remboursement de l’IVG par l’assurance de base comme actuellement. Tout en souhaitant qu’un jour il n’y ait plus besoin de l’IVG.

Catégories : société 19 commentaires

Commentaires

  • la majorité des partis politiques disent non et nous aussi.Y'en a marre des initiatives qui n'ont pour seul but que de dégouter de plus en plus les gens d'aller voter.Mais c'est aussi le but recherché excepté celui encore plus machiavélique dont le marquis de Sade n'aurait pas à rougir en constatant qu'en cherchant à faire voter des articles de loi qui ont déjà été votés ,ces machiavels issus d'universités ou sectaires trouveront moyens par derrière d'inventer une ignominie de plus pour encore une fois empécher le schmillblik de tourner dans le bon sens des aiguilles de la montre, et non entrain de nous aspirer vers un temps qu'on a peut-être eu trop tendance à penser qu'il ne reviendrait plus
    Toutes ces initiatives ont aussi un but,la contreproductivité aux mêmes accents que le socioconstructivimes

  • et je me permets juste d'ajouter ceci ,ceux qui aimeraient voir le peuple voter à nouveau sont les mêmes qui portent plaintes pour harcèlement sexuel et mobing,à croire qu'ils ignorent le sens même des mots qu'ils utilisent.Ils font exactement subir aux autres ce que leur raison répugne à supporter, on croit rêver!

  • Excellent billet Hommelibre

    Exposer ses points de vue, ses positions. Ecouter les autres faire de même. Et si les explications avancées nous font changer d'avis. Le dire
    C'est à cela que devraient servir les débats. Dommage que beaucoup l'oublient.

    Espérons que les votants pèseront eux aussi, le pour et le contre à cette initiative

  • Félicitations également de ma part.
    J'apprécie particulièrement l'aspect pour /contre et la prise en compte des arguments donnés précédemment.
    Cela illustre bien la complexité du sujet.

    Dans la TdG papier de hier, p.17, on pouvait lire un long article intitulé "Que vaut la vie d'un foetus?". Il s'agit de l'électrocution accidentelle d'une jeune femme enceinte, suite à l'installation défectueuse d'un système électrique.
    Le débat juridique doit déterminer qui est lésé et cela touche justement au statut du foetus et de ses deux parents. Ce cas est particulièrement triste et
    cet accident n'aurait jamais dû avoir lieu.

  • Le fait d'accepter l'avortement rend d'abord gérable une situation qui dans le passé était souvent dramatique.

    C'est de toutes façon un sujet sensible. Personne parmi les scientifiques ne pose la limite de quand la vie commence. Cette controverse durera encore.

    Si j'ai bien compris, le débat que vous citez, Calendula, est une variante du même débat puisqu'il va s'agir de savoir si le foetus a une personnalité juridique. Et quand il l'acquiert. Je ne sais pas comment les juges vont s'en sortir.

    Ce genre de débat ne devrait en tous cas pas faire l'objet d'anathèmes politiques. Le sujet est trop sérieux. Il faut aller profondément dans la réflexion, et cela prendra peut-être plusieurs générations. Et à un moment donné il faudra dire: "C'est ainsi", il faudra prendre une décision philosophique et s'y tenir. Est-ce le début du développement de l'embryon dans les premières heures qui donne la personnalité juridique - donc l'appartenance à l'humanité? Ou est-ce le moment où le foetus peut survivre hors du ventre de sa mère?

    La naissance à la qualité de "personne" se situe quelque part entre l'un et l'autre.

  • Parmi, ces louanges féminines, je rajoute ma voix masculine !
    Histoire de faire alibi et de ne pas faire croire que c'était pour la drague, mais que HL est bel et bien capable d'écrire sur un sujet brûlant d'une manière paisible ;)
    En rajoutant de surcroît les confessions personnelles d'un examen de conscience ... Mazette

    Là c'est une nouvelle voie qui s'ouvre pour un bouquin "les confessions toutes nues d'un homme". Je crois que cela plait aux dames ;-)

  • "Et à un moment donné il faudra dire: "C'est ainsi", il faudra prendre une décision philosophique et s'y tenir"

    Là je crois qu'il n'y aura qu'une décision juridique et politique, mais ne fera jamais l'unanimité philosophiquement. Question de regard, de sensibilité.
    Le point de vue de la mère , du neurologue, du biologiste et pourquoi pas du papa ... beaucoup d'angles de vues.

    "La naissance à la qualité de "personne" se situe quelque part entre l'un et l'autre."
    C'est ce qui s'applique actuellement, une limite abstraite pour avorter ou non

  • Bonjour Aoki,

    Oui c'est ce qui s'applique actuellement, mais de manière médicale, pas philosophique. Ce serait bien de poser un jour ce repère de manière plus solide, non?

    Pour le débat cité par Calendula, la décision sera en effet juridique et ne devra pas être extrapolée.

  • Et voilà à peine flamby élu que nous avons ces problèmes qui ne nous voilons pas la face, seront un obstacles quant à l'éducation des enfants et la responsabilisation des adolescentes. Car le but de la gauche au pouvoir est bien d'intégrer un programme scolaire sur l'avortement à l'instar de la théorie du genre n'est-ce pas ?

    Oui j'ai encore plus peur de la gauche au pouvoir que de la droite, du moins concernant les valeurs. Ce que la gauche semble oublier c'est que l'on se fout royalement de toutes ces conneries, le peuple veut un toit, un travail, une famille avec une norme dont le couple est consentant. Voilà ce que veut le peuple. Donc à force de brasser du vent, les abominables gôchistes risquent de ramasser le déluge durant leur mandat.

    Bref, j'en viens presque à regretter le petit dictateur :/

    Autre chose, pensez-vous que la liberté d'expression prendra tout son sens sous le règne des roses ? que nenni
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/05/09/sexisme-le-journaliste-pierre-salviac-licencie-apres-un-tweet-injurieux-sur-valerie-trierweiler/#xtor=RSS-3208

  • Les milieux religieux ne sont pas propriétaires de la vie, ils l'ont même combattue. Qu'ils s'occupent de leurs sexes, des morts et de leurs dieux.

    Pour le reste, il n'est pas facile de subir les évènements, mieux vaut les anticiper; l'éducation, les moyens de contraception sont à disposition. Encore faut-il vouloir s'informer.

    Lorsque j'entends des femmes, des mères de familles être contre, quelque soient les raisons, je me dis que là aussi, l'ignorance fait ses ravages.

    Si j'avais à me prononcer ce serai -non.

    "-- d’autre part éveiller les partenaires à être co-responsables des relations amoureuses et de partager le risque avec leur compagne en le prévenant; dans la mesure du possible l'homme doit être concerné "

    Je ne vois pas comment? Les "filles" les "femmes" "les mères" ne disent pas tout....c'est un pouvoir abusif.Il existe bien des histoires sans fin sur le sujet. Il est vrai aussi que l'ADN peu aider, mais il n'y a rien pour le reste, dont les intentions, les motivations etc..

  • "Lorsque j'entends des femmes, des mères de familles être contre, quelque soient les raisons, je me dis que là aussi, l'ignorance fait ses ravages."

    Oui mais on parle pas d'être contre par rapport à la religion, la question est de savoir si le foetus ressent quelque chose lors de l'avortement ?

    Quand commence l'humanité, celà tient plus de la science humaine qu'autre chose ?

  • Kassilar vous sous souvenez de votre vie dans le ventre de votre mère? Vous sous souvenez de vos ancêtres spermatozoïdes? Vous vous souvenez lorsque vos parents avaient l'intention de faire un petit? Vous vous souvenez de l'intention de l'un ou de l'autre avant de se jeter en l'air?

    Les monarques nous ont volé notre vie, ils ont volé LA VIE,l'AMOUR etc.. vous savez pourquoi. Les religieux sont les mêmes, vous savez pourquoi. Qu'ils s'occupent de leurs deux oignons vous savez pourquoi.(si vous me lisez bien entendu...)

    Pour le foetus, il fait partie du vivant -inconscient. Lorsque vous écrasez une fourmis elle est logée à la même enseigne. Si vous coupez un arbre c'est la même chose. L'être humain est un mammifère mon cher...si vous y mettez de la bondieuserie et de l'eau bénite style vin blanc de curé, alors là, on est pas couché!

  • Bonjour, kasilar,
    Hommelibre parle d'une "votation" fédérale qui va bientôt avoir lieu ici en Suisse. Flamby n'y est vraiment pour rien, cette fois-ci.
    Vous écrivez :
    "Et voilà à peine flamby élu que nous avons ces problèmes qui ne nous voilons pas la face, seront un obstacles quant à l'éducation des enfants et la responsabilisation des adolescentes. Car le but de la gauche au pouvoir est bien d'intégrer un programme scolaire sur l'avortement à l'instar de la théorie du genre n'est-ce pas ?"
    Chez nous, c'est le Part Evangélique qui demande que l'avortement ne soit pas remboursé par l'assurance maladie. Le peuple va voter à ce sujet.

  • "Pour le foetus, il fait partie du vivant -inconscient. Lorsque vous écrasez une fourmis elle est logée à la même enseigne. Si vous coupez un arbre c'est la même chose. L'être humain est un mammifère mon cher...si vous y mettez de la bondieuserie et de l'eau bénite style vin blanc de curé, alors là, on est pas couché!"

    Non mais moi je parlais du fait de faire n'importe quoi, et je pourrais retourner les horreurs qu'ont commis les agnostiques et l'insousciance de la vie humaine et végétale.

    En réalité, je ne pensais pas le dire un jour, mais les animaux sont plus civilisés que l'homme, est-ce du à une volonté progressiste matérialiste qui a développé l'égo de chacun de nous ?
    Il ne s'agit pas de faire intervenir Dieu, Vichnou, bouddha ou le grand manitou. Il s'agit juste d'être raisonnable et de réfléchir un peu à ses actes. Or avorter comme une sauvage est tout sauf du bon sens humain.

    En réalité l'homme n'est pas devenu fort mais faible, faible car incapable de prendre en compte sa dimension naturelle, sa raison ... A qui la faute ? la cupidité humaine ? la société de consommation ?

    Alors les religions ont peut être été fatale à l'homme, et encore je pense plus à de la propagande scolaire anti-religion primaire des laïcards, mais la nature n'a jamais été aussi mal en point qu'à notre époque de merde, là où la religion est quasi absente de la société, voire même de la vie privée.
    Les religions n'y sont pour rien dans l'acivité humaine par le passé, on pourrait prendre l'exemple du 20-21 ème siècle où la société a rompu avec la religion grâce à la laïcité. Deux grandes guerres, guerre au Vietnam en Irak, capitaslime, féminisme ...
    Je pourrais très bien dire que ces valeurs athées pourrissent ma liberté de pratiquer mon culte, mais je préfère aller au fond des choses et mettre ça sur la compte de la bêtise humaine qui nous empêche d'avoir une image positive d'un paradigme donné. L'important n'est-il pas de vivre heureux comme on l'entend en respectant les autres ?

    Pour en revenir à l'avortement, non je ne veux pas contribuer à cette barbarie féministe comme vos impôts n'ont pas à participer à la construction d'édifices religieux.

    Moi je remarque juste que l'on a presque plus le droit de pratiquer sa propre religion. Liberté mon c.. sur la commode

  • @calendaula

    "Chez nous, c'est le Part Evangélique qui demande que l'avortement ne soit pas remboursé par l'assurance maladie. Le peuple va voter à ce sujet."

    C'est normal, je ne forcerais pas moi même des gens qui ne voudraient pas payer des impôts religieux, il y a des tas de choses que l'on devrait créer des impôts utiles et non des impôts qui reprennent des valeurs PERSONNELLES

  • Kassilar les animaux ne peuvent être civilisés on ne leur a pas imposé une divinité...

    Croyez en qui vous voulez c'est votre droit.

    On peut croire en un dieu sans que les religieux viennent mettre leur grain de sel dans le fonctionnement humain. La vie n'appartient pas aux monarques qui ont inventé les religions ou aux religieux. L'islam oblige leurs adeptes à marcher de telle manière, les "religieux" pensent pour leurs ouailles on voit le résultat.

    L'idéal de vie est une philosophie ou la majorité des individus se retrouvent en toute liberté et en connaissance de cause. C'est précis, prouvé on y adhère ou pas.

    John l'a bien fait remarquer qui peut décider -ce qu'il faut soigner?

    Notre monde est ainsi fait, l'éducation doit être à la hauteur et ce dans tous les domaines.

    Nos organisations sociales font que chaque individu est soumis à l'éducation parentale, l'éducations des milieux fréquentés et l'éducation nationale.

    Les parents ne maîtrisent pas tout c'est là tout le problème.

  • Pierre Noël, dans un sens , ce n'est pas si mal, si personne ne maîtrise tout ,
    ni les parents, ni l'Ecole, ni l'Etat, ni l'Eglise.
    Chaque instance a son rôle a jouer, mais aucun ne devrait tout maîtriser. L'éducation d'un enfant consiste à le laisser s'autonomiser petit à petit...
    Souvent, les parents sont déçus par les choix de leurs adolescents ou de leurs enfants devenus adultes. Mais que peut-on y faire ?

  • Calendula vous résumez très bien la situation. J'ajoute que l'éducation nationale doit être de la plus haute qualité dans les contenus des savoirs, c'est là ou le savoir-être se joue, autant que chez les parents.

    Je remarque que la culture, le grand Art ne sont pas assez pris en considération. La consommation par contre est partout...

  • "L'islam oblige leurs adeptes à marcher de telle manière, les "religieux" pensent pour leurs ouailles on voit le résultat."

    Ce n'est pas vrai, ce sont des mensonges de la propagande médiatiques. Je vais vous citer un verset du Coran que je vous laisse interpréter à votre guise :
    “Point de contrainte en religion ” S2.V 256.
    En tout cas concernant la religion musulmane c'est clair.

    "L'idéal de vie est une philosophie ou la majorité des individus se retrouvent en toute liberté et en connaissance de cause. C'est précis, prouvé on y adhère ou pas."

    Oui je suis pour cette philosophie, mais mon cher, nos élites n'ont pas intérêt à ce que nous vivions en paix ensemble, au contraire, faut que tout le monde s'entrtue avec son prochain pour que le système capitaliste soit immunisé. C'est ça le truc et ce depuis des siècles.
    Plus ça va et plus j'ai l'impression que la laÏcité a été créée pour détruire les religions et non séparer la ou les religion(s) de l'Etat ce qui est normal.

    "Les parents ne maîtrisent pas tout c'est là tout le problème."

    Les parents ont la responsabilité de veiller, inculquer des valeurs à leurs enfants, ce sont eux plus tard qui jugeront utiles ou pas de quivre les réglements des parents.
    On a déjà une société d'enfants roi, de mal éduqués d'irrespectueux ... Les parents doivent inculquer les valeurs humaines aux enfants, sauf que avec des parents égocentriques qui ne voient que leur bulles familiales, et d'autres laxistes, ça devient de plus en plus difficile.

    L'enfant doit être recadré quand la situation l'exige.

Les commentaires sont fermés.