(Just to smile...)

Il y a de quoi donner le tournis. Premièrement on fait aller la tête à gauche et à droite pendant des heures pour regarder une petite balle jaune qui fonce parfois à plus de 200 km/h. Mais il ne s’agit pas de cela. Ce sont les joueuses. Mesdames - ou mesdemoiselles - ne le prenez pas mal, mais c’est terrible.

Je ne parle pas de leurs petite robes courtes ni de leurs shorts d’enfer. D’ailleurs je ne les regarde même pas. Pensez donc! Le sport, rien que le sport.


Je ne parle pas de leur regard quand elle jouent un service, ni du mouvement de leurs épaules dénudées en coup droit. Je n’ai même pas vu l’agilité de leurs jambes quand elles courent et glissent comme des danseuses.


Non, je ne regarde rien de tout cela. Je ne regarde que le jeu! Je fais comme tout le monde: je dirige mes yeux aux seuls endroits que la pudeur autorise et m’interdis formellement tout regard en coin qui sortirait subrepticement du strict cadre sportif.


Et cela même quand la caméra insiste à montrer en gros plan la région où elles mettent leurs balles, ou les filme par l’arrière au ras du sol ou de face au téléobjectif dans l’attente du service de l’adversaire.


(... heu... pour agrandir les images?... ben, cliquez...)


Donc ce ne sont pas leurs petites robes, leurs épaules, leurs regards, ni leur raquette qui font tourner la tête.


Ce sont leurs noms. Enfin, certaines surtout. Après avoir regardé seulement deux matchs je m’y perds.


Car enfin, comment voulez-vous les reconnaître? Tous ces noms en «VA»: Sharapova, Safarova, Pavlyuchenkova, Kuznetsova, Voskoboeva, et j’en passe. J’en ai compté 24 sur le tableau du tournoi 2012. On ne sait plus comment on s’appelle après ça.


Il y a pire comme cauchemar, mais imaginez que vous soyez à Roland-Garros et que vous lanciez à la cantonade: «Comment ça VA mon amour»? 24 têtes, 48 yeux croyant entendre la fin de leur nom se retournent vers vous et vous répondent en même temps: «Bien mon chéri»!


Vous n’auriez pas la tête qui tourne après cela?


Allez, musique:

Elle est super - Marakova
Elle joue trop bien - Kuznetsova
Elle a du chien - Zvonareva
Et son revers - Benesova
Putain l’coup droit - Pironkova
40 à 30 - Cibulkova
Egalité - Rodionova
Jeu set et match - Sharapova

Refrain:
La meilleure - la meilleure - c’est Sharapova (2x)