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La hiérarchie des oiseaux

Les oiseaux font rêver. Leur vol, symbole de liberté, a inspiré l’aviation moderne. Nos frères à plumes sont certainement mignons. Ils savent aussi être teigneux. Scène observée dans un parc.

oiseau-buse1.jpgLa pelouse est fraîchement tondue et riche en graines, vers de terre et autres insectes. Les moineaux viennent en premier. Entre eux règne une hiérarchie de la violence. Certains attaquent les autres et tentent d’arracher ce qu’ils ont dans le bec. L’agression est frontale. Ils ne restent pas longtemps sur place et filent en vol presque compact vers un autre coin du parc.

Viennent ensuite les pigeons en groupe d’une dizaine d’individus. Ils ne se battent pas. Ils mangent en paix. Chacun sa place au soleil et son coin d’herbe. Les pigeons sont salissants mais leur comportement est plutôt gentil et sympathique.

Puis vient la pie. Mauvaise, la pie. Dominatrice, agressive. Elle fonce sur le groupe et attaque un pigeon, puis un autre. Des plumes et du duvet volent. Le groupe s’écarte en un vol court. La pie les suit. Pendant plusieurs minutes elle les chasse et les agresse. Les pigeons, bien que supérieurs en nombre, ne se défendent pas.

Arrive une corneille. C’est la hiérarchie de la violence, autrement dit la loi du plus fort. Plus agressive, plus dominatrice, plus forte, elle chasse la pie qui s’envole dans un arbre. Les pigeons n’ont pas demandé leur reste. Les corneilles sont connues pour être assez agressives. Parfois une corneille en attaque une autre pendant que leurs congénères crient dans les arbres.

Mais les corneilles ont aussi leur maître. Dans la hiérarchie de la force la buse de Harris est leur terreur. La Tribune de Genève relate la chasse aux corneilles dans la campagne genevoise, corneilles qui dévastent les champs fraîchement semés. Un fauconnier lance sa buse de Harris sur des corneilles et tue. En deux jours les corneilles ont déménagé! Elles ont une grosse mémoire.

Retour au parc. Tous les oiseaux sont partis. Tous sauf un, tout seul. Celui qui aime son indépendance. C’est le merle. Il sautille, regarde vers moi à la manière des oiseaux, attrape un ver et s’envole vers un arbre proche.

Ce n’est pas de tout repos d’être un oiseau. Mais cela doit être si beau de voler.

Catégories : Environnement-Climat 0 commentaire

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