Un article du Matin Dimanche d’il y a une semaine traite d’une nouvelle tendance: revaloriser le refus, le fait de dire Non. Ou à défaut, apprendre à le dire. Cela semble simple. C’est parfois ardu. Le non établit une distance. Refuser c’est se retirer temporairement d’une loyauté implicite ou d’une dynamique de groupe.
domination
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Oui et non
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Parti socialiste : la parité n’est plus de mise
Le parti socialiste genevois n’applique pas à lui-même sa propre règle idéologique. En l’occurrence, la parité femmes-hommes, soit l’égalité numérique dans les représentations politiques. À gauche ce fut pourtant un cheval de bataille. Les règles de la parité devaient permettre de renforcer la représentation féminine dans les assemblées.
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Femme, ne parle pas en mon nom (1) : l’insistance masculine
Ce billet en deux parties m’est inspiré par deux interventions de femmes à propos de la difficile entente entre les sexes. L’une demandait, sous un précédent billet, à ce que les hommes luttent avec les femmes contre les déviants. L’autre voudrait éduquer les hommes.
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Le rousseauisme aidera-t-il les femmes à se lâcher ?
Lu jeudi 9 mars dans l’édito du Matin: « Les hommes. Ils se sentent à l’aise. Ils n’hésitent pas à prendre la parole. À la couper. Ils ont des théories et des avis. Ils écartent les jambes. Empiètent sur le siège d’à-côté. Ils se sentent légitimes. (scan en pdf ici)
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Traces de l’organisation hommes-femmes chez les gitans
Le mode de vie des sociétés et des couples tsiganes est connu surtout au travers de la musique, des diseuses de bonne aventure et du machisme qu’on attribue aux hommes. Un article de Caterina Pasqualino, paru en 1998, en montre l’organisation pratique – l’attribution des tâches et des responsabilités
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Chronique ta mère (4) : un singe savant découvre le sexisme
Le singe se nomme Daisy. Il n’a rien de la fiancée de Donald. C’est un singe blond. Un singe blond? Où ça où ça? En Grande-Bretagne. Le Brexit ne nous épargne hélas pas ce genre d’exportation numérique.
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Peggy Sastre (3 et fin) : le viol, stratégie masculine de reproduction
Je conclus sur la thèse « naturaliste » de Peggy Sastre, dans son livre La domination masculine n’existe pas. Le principe initial est intéressant et j’y avais souscris: les comportements humains sont fortement orientés vers la reproduction et donc la survie de l’espèce, et nos comportements en sont encore imprégnés inconsciemment.
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Jean-Pierre Le Goff, le mariage pour tous et le gauchisme culturel
Dans un article le sociologue Jean-Pierre Le Goff analyse les nouveaux positionnements de la gauche française. Cet ancien de Mai 68, ancien maoïste, a su faire son autocritique et démonter les tendances totalitaires qui ont parcouru l’époque et le mouvement.
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Revue de presse : ADN et personnalité – Antisexisme danois – Femmes contrôlantes
Ç'est Suisse. Ça va être cause de paranoïa. Mais il fallait s’y attendre. Pendant ce temps au Danemark un juge égalise… non les cheveux mais les tarifs des coiffeurs. Et enfin une étude vient casser les profitables croyances du pays de Misandrie.
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Harcèlement ( 3 et fin ) : « hommes, changez de trottoir »
Un petit canard dans le café pour terminer (temporairement) cette mini-série. Retour d’abord sur la phrase lue dans le site de Hollaback. Elle est destinée aux passants: «La nuit, n’adressez pas la parole à une femme seule. Changez de trottoir ou éloignez-vous d’elle. Dans un endroit clos (parking, etc) ne vous attardez pas.»
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Les raisons d’une critique (6 et fin): le Peuple des mâles
En conclusion temporaire, je propose deux pistes pour contrer la mise en accusation systémique des hommes. La première piste assimile le féminisme à un système de penser binaire proche de la pathologie par la disproportion de la posture victimaire en regard des correctifs sociaux légitimes. La colère de ces femmes et de ceux qui, comme les LGBT, se soumettent à leur idéologie, peut davantage être assimilée à celle des Gorgones, êtres malfaisants de la mythologie grecque.
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Les raisons d’une critique (5): le vide masculin
Attaquer le patriarcat c’est attaquer les hommes. L’évidence est cinglante. Il n’y a à ce jour aucune critique raisonnable du patriarcat qui n’attaque frontalement l’attitude de supposée domination masculine, mettant tous les hommes dans le même sac, et posant les femmes en victimes universelles. La mise en accusation des hommes est indispensable dans le système de penser binaire du féminisme.
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Les raisons d’une critique (4): procureures et chiffres
Nous avons vu que la violence de genre est la racine profonde, essentielle, permanente de l’idéologie. Les termes employés en 2014 ne diffèrent pas de ceux des années 1970. Il est toujours question de supposée suprématie masculine, de privilèges patriarcaux, de domination et d’oppression masculine, de solidarité entre femmes contre l’oppresseur.
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A propos de stéréotypes (3): le syndrome de Lara Croft
Les leaders de la cause des femmes luttent toujours contre les stéréotypes qui discrimineraient celles-ci par rapport aux hommes. Pourtant elles-mêmes ne cessent de créer de nouveaux stéréotypes de genre, comme si le stéréotype était un support de communication. Doit-on dès lors vraiment lutter contre les stéréotypes? Ne serait-il pas plus réaliste, si l’on admet que le stéréotype est un modèle pédagogique, de l’admettre, le comprendre, et d’en finir avec le débat victimaire?
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Julie fait la cuisine pendant que Max va au travail
Aujourd’hui 8 mars je laisse la plume à une étudiante rencontrée sur le net. Elle a écrit ce texte intéressant, qui aurait pu s’intituler «Paroles d’une femme». Je ne suis pas d’accord à 100% mais j’aime qu’elle prenne des chemins différents de l’autoroute idéologique habituelle. Je publie avec son autorisation.
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Nelson Mandela, la nation Zoulou et les paradoxes de l’Histoire
Nul doute que Nelson Mandela est un homme peu ordinaire. Un homme qui a accompli un destin en toute conscience et qui a su porter au profit de son combat les stratégies occidentales modernes issues de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
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Flamenco: le macho magnifique
Le voudrais-je, je ne le pourrais pas: ressentir le monde comme une femme le ressent. En partie peut-être, par empathie, ou par ce qu’il y a de commun aux deux sexes. Mais pas en tout. C’est comme si je regardais le monde depuis le Mont-Blanc: je ne peux pas en même temps le voir depuis le Jura.
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Une mythologie féministe
Examinons aujourd’hui quelques aspects de la mythologie de la soumission. La maison, ancien royaume de la famille sur lequel la femme avait le pouvoir, est devenue un lieu d’abjection et d’aliénation. Alors que dans l’Histoire et dans la représentation symbolique elle est le lieu d’émergence de la famille, du couple, de la personnalité, de l’individu, du soin, et un haut lieu de civilisation, elle serait devenue une prison comme par magie. On imagine la pauvre femme nettoyant à genoux la cuisine familiale. Et l’on passe sous silence le paysan qui pataugeait dans le purin des vaches et dans la boue.
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Inégalité, autorité, hiérarchie et subordination
Est-ce que l'inégalité entre deux êtres implique logiquement une hiérarchie (sous forme de subordination)? Le cas échéant cette hiérarchie serait-elle globale, et serait-elle une forme de domination au sens d'une oppression? Car c'est bien l'oppression que nous voulons débusquer et combattre dans le combat anti-autoritaire auquel je souscris (même si ma définition de l'autorité est plus nuancée qu’à vingt ans et si aujourd'hui je distingue autorité et autoritarisme).
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Pipi comme je veux
Il n’y a pas encore de décision mais le parlement d’une partie de la Suède étudie le projet, déjà traité, mais Ô combien angoissant pour les mâles: devront-ils légalement faire pipi assis? Un groupe de députés de gauche le propose. La gauche aime bien contrôler la vie des gens jusque dans leurs toilettes et décider à leur place ce qui est bon pour eux. La question est à l'étude depuis un an.