On croyait que tout avait été dit. Que la saga socialo-élyséenne se calmait. Que Ségo avait vidé son sac et se mettait enfin à réfléchir à ses échecs. Que ses enfants n’allaient pas en rajouter une couche.

Et bien oui, ils en rajoutent une couche. Enfin, d’après le magazine Voici. Les enfants auraient fait savoir à leur père qu’ils ne veulent plus voir Fanfreluche. Ras-le-bol de la copine agressive.

«... ils ont fait savoir à François Hollande, qui les avait contactés un par un au téléphone suite au tweet de Valérie, qu’ils refusaient de revoir cette dernière.»

Sous Sarkozy il n’y en avait qu’un qui étalait sa vie privée. Sous Hollande ils sont trois: Vava, Ségolène et le gruppetto des bambini.

Fanfreluche se tient coi depuis son tweet assassin. Vu son caractère cela ne va pas durer éternellement. Elle se retient.

- «Mmmmm... grrrrmmmmmmllll... rrrr... gnââââââ..... golène.... golène.....» dit-elle, du sparadrap sur la bouche et les mains dans des gants de boxe pour qu’elle soit incapable d’écrire sur Tweeter. De plus, attachée sur une chaise en acier fixée dans un socle en béton. Fanfrelande est rassuré pour le moment. Même s’il évite de croiser son regard rouge vif et ses traits en lame de couteau.

Mais alors pourquoi les enfants alimentent-ils la guerre? Car c’est bien ce qu’ils font en dévoilant au public leur détestation de la copine à papounet. Eux aussi prennent les français en otage. On saura tout de leurs affaires de famille ingérables, entre une mère éternelle victime, un père mou et la nouvelle copine carnassière. La femme fouette ou pleure, et l’homme évite les problèmes. Quelle image de la société moderne!

L’archétype du couple à trois du XXIe siècle.

Donc je suppose que s’ils font filtrer leur refus de revoir Vava, ce n’est pas par hasard. Ce n’est pas par souci d’informer les français. Personne ne leur a rien demandé. Personne n’a intérêt à ressasser publiquement des affaires familiales. Personne? Si: Ségolène. Le but possible de cette manoeuvre est de faire monter les tours à Fanfreluche, la pousser à réagir, et comme elle réagit forcément en excès et en dominante, la pousser à la faute. Ségolène en retirera les bénéfices «moraux» tôt ou tard.

Je comprends qu’ils aient été blessés par Valérie Trierweiler à travers leur mère Mais je ne crois pas que ce soit une bonne idée d’alimenter publiquement la guerre. Ni pour eux ni pour personne. Je pense même que c’est une faute politique. Et que leur mère n’en est pas grandie.