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Gaudeamus igitur: que vivent les vierges, faciles, belles!

Les femmes ont de tous temps inspiré les hommes. Elles leur inspirent du désir, toutes sortes de désirs. La sexualité, mais aussi la simple séduction. Le désir de partager, de vibrer ensemble. De voler. D’atteindre un Graal où la pulsion de vie devient un chant d’amour.

daphnis.jpgLes hommes ont souvent chanté les femmes. Que chantaient ces hommes? Quel désir? Quelle attente? Quel lumineux engorgement des sens les femmes leur inspiraient-elles?

On trouve une trace de ce désir dans un chant qui a fait résonner les murs austères des universités européennes. On le nommait «l’hymne international des étudiants»: le Gaudeamus igitur. Traduit, le titre latin signifie: Réjouissons-nous. Le texte du Gaudeamus exalte le bonheur de vivre, la brièveté de la vie, la mort qui nous rencontre tous,  le bonheur d’avoir des professeurs et d’être enseigné.

Il a été écrit au XIIe ou XIIIe siècle mais sa forme actuelle date du XIIIe siècle.


Le chant du Gaudeamus réserve une strophe aux femmes:

«Vivent toutes les vierges, faciles, belles
Vivent aussi les femmes,
Tendres, aimables,
Bonnes travailleuses !»

Parlant des femmes, on peut supposer que le texte a été écrit par un homme. Le mot faciles est parfois aussi traduit par gracieuses. Grâce et facilité expriment le désir à la fois mystique et charnel de l’homme devant la femme. La facilité, l’immédiateté, c’est la reconnaissance de la flamme que la femme éveille dans le coeur et le corps de l’homme. Pourquoi refuser ce feu quand il éclaire si fortement l’espace des corps, quand la puissance de la femme et celle de l'homme, mis à nu par le désir, se rencontrent?

La grâce, c’est cette partie de la femme si inspirée, si lumineuse, comme transcendante, qui transforme le coeur de l’homme en un paysage délicat.

Femmes tendres, cela va de soi. Aimables car l’homme aime partager de bons moments avec sa compagne et se réjouit davantage du bonheur d’être ensemble que de la peine que parfois les amants s’infligent. Bonne travailleuses: des compagnes qui auront comme eux la volonté de construire et sur lesquelles ils pourront compter.

Gaudeamus: Réjouissons-nous!


Ici, deux versions courtes: une classique, et une plus moderne, un peu jazzy, où filles et garçons chantent ensemble avec le même plaisir. Que du bonheur!









Image: Ballet Daphnis et Chloé, en représentation à Chateauvallon les 14 et 15 décembre 2012.





Catégories : Art et culture 6 commentaires

Commentaires

  • faites gaffe virus et trolls sont de retour.ABE

  • J'ai lu cela Lovsmeralda. Merci.

  • coucou Homme Libre!!!
    zarb la première photo, drôle de position, j'ai cru qu'elle lui tenait qqchose,y'a de quoi se réjouir ;)))!!!bizzzouxxx!!!

  • Sarah, :-)))!!

    Elle a passé beaucoup de temps dans la salle de cours. A tenir la barre.

    .....

    ;-)
    Bizzzouxxx!!!

  • Comme c'est romantique... Par contre les femmes qui osent le féminisme ne doivent pas connaître ce bonheur mais plutôt ce malheur :
    http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/Quand-l-orgasme-mene-au-suicide-1657.html

  • Truisme! Lovsmeralda est-elle voyante?
    Ah, pardon, nous allons chercher un synonyme! Vu la grande liquidation programmée des ismes, Hl, n'oubliez pas de biffer altruisme, ce sentiment si désuet.

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