Qu’est-ce qu’on s’aime !
Rimbaud écrivait: « On n’est pas sérieux quand on a 17 ans. » C’est un âge que l’on fleurit de promesses amoureuses, celles que l’on tiendra, et les autres.
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Qu’est-ce qu’on s’aime !
Rimbaud écrivait: « On n’est pas sérieux quand on a 17 ans. » C’est un âge que l’on fleurit de promesses amoureuses, celles que l’on tiendra, et les autres.
« Ces gens ont quelque chose que nous n’avons pas. Une volonté de diamant, une détermination dès le plus jeune âge. On n’arrive pas à ce niveau par hasard. C’est l’alliance des bonnes fées et du travail acharné. »
Un enfant est assis sur une banquette à côté de sa mère. Je le sais parce qu’il l’appelle maman. L’enfant, un petit garçon, a environ quatre ans. Sa mère lui apprend à compter sur les doigts. Il est ravi et s’investit dans le jeu.
Quelques extraits d’un article – amusant ou intéressant, c’est selon – sur les hommes. Ce sont des paroles d’experts. Ceux-ci expliquent les hommes, en particulier ce que les hommes ne disent pas à leur compagne ou leur femme (ici en anglais).
Ainsi Jacques Brel a été convoqué ce matin aux Invalides. Ce ne pouvait être plus symbolique. Dans l’état où il doit être aujourd’hui il n’a rien à envier aux clients du Petit Cambodge. Les morts enterrent les morts.
François Hollande revient-il à la case bisounours ? Après avoir déclaré que la France était en guerre, il affirmait hier que « la France répondra à la haine par la fraternité. » Avec qui? Avec ces jeunes beurs de Seine-Saint-Denis qui sont au bord de crier leur joie après les attentats?
Je complète mon billet d’hier. J’ai dénoncé avec force 10 ans d’emprisonnement d’un homme sur la base d’une fausse accusation, mais aussi une loi qui accrédite un climat paranoïaque dans les relations entre femmes et hommes. Je m’en suis ouvert dans un commentaire et je crois que cela vaut un billet à part entière.
Je ne peux parler de Debussy sans parler de moi. J’en présente à l’avance mes excuses. Sa musique a imprégné mon adolescence. La Mer passée en boucle, les méditations sur ses pièces pour piano: il a contribué à former mon univers émotionnel.
A plein de choses. A écrire des livres pendant des siècles sur la même histoire.
A se trouver des milliers de qualités devant l'être que l'on aime. Rappelons-nous d'être amoureux de manière régulière: nous sommes si aimables alors.
L’amour est un coeur léger, dit-on. Plus léger que ses symboles. Ceux-ci pèsent au point de mettre en péril une ville - ou l’un de ses éléments. A Paris une partie du garde-corps du Pont des Arts s’est écroulée sous le poids de l’amour.
Ah non! Ce n’est pas moi qui le dis. Je ne fais que rapporter. Vilain de rapporter. Oui, oui, mais le journal aussi rapporte. La preuve ici sur la Tribune de Genève. Qui ajoute même des photos de femmes en petite tenue (et un homme de morphologie neandertalienne au crâne rasé en bonus), avec des fesses moulées dans des strings quasi invisibles. Sept photos sur 19 avec des fesses, des strings et de la lingerie.
Ce n’est pas en Suisse qu’on verrait cela. Même pas en France, pays qui pourtant se flatte d’être habité par les meilleurs lovers du monde. Quoique: une enquête les place au quatrième rang mondial. Pas les premiers! De quoi avoir les boules, et pas qu'en Provence. C’est comme ça: il suffit pas de se vanter, il faut prouver. Et d’autres prouvent mieux. D’ailleurs, s’il faut un test comparatif pour départager les meilleurs, je m’y prête volontiers...
Cet incroyant endurci n’en voulait pas entendre parler. Ce n’était pas pour lui. Balivernes! Rationalité, se disait-il. Etudions les causes et les effets et tirons-en ce qui est utile et réaliste. Je n’ai pas besoin de croire en l’indémontrable. Pourquoi les humains se sont-ils inventé tout ce fatras?
L’amour sans partage, l’attente fébrile de l’aimé et de l’aimée, qui font briller les yeux et trembler le coeur, sont des sentiments anciens. Le plus beau cantique l’illustre de la plus belle manière dans des images saisissantes, sensuelles et sensibles. Ce texte puissant et direct donne parole à l’aimée comme à l’aimé. De leur bouche coulent des mots caressant comme du miel, brûlants comme le soleil.
Vit-on de ses rêves? Peut-on construire un projet ou entreprendre une action sans y mettre un plus: l’espoir, ou au moins le désir, d’un résultat conforme à ses voeux?
Je n’accorde que peu d’importance à certaines questions autour de Jésus. Par exemple: a-t-il vraiment existé? Les traces historiques sont peu nombreuses et j’accepte ce fait. A-t-il voulu créer une religion? Il était juif et s’opposait aux prêtres de l’époque, mais je ne suis pas convaincu qu’il ait voulu faire dissidence pour lancer une nouvelle branche de l’arbre spirituel.
- Tu m’as dit ce matin: si je gagne je te rejoindrai. As-tu gagné?
- Non.
Tu glisses ton dos contre moi. Tes épaules sont belles, douces comme une pierre lisse et tendre. Je les caresse, je les serre. Tu te colles. Mes mains descendent le long de tes bras. Tu croises tes bras sur ta poitrine. Est-ce pour guider mon geste? Tu ne dis rien. Tu tournes la tête vers moi, poses ta joue sur la mienne, tu fermes les yeux. Mes mains suivent tes bras, petits soldats obéissants, et rodent autour de tes seins. Tu te retournes et m’invites.
Les femmes ont de tous temps inspiré les hommes. Elles leur inspirent du désir, toutes sortes de désirs. La sexualité, mais aussi la simple séduction. Le désir de partager, de vibrer ensemble. De voler. D’atteindre un Graal où la pulsion de vie devient un chant d’amour.
En regardant aux infos le compte-rendu de la marche des salopes à Genève, je me demandais quelle avait été la motivation de Pierre Bourdieu quand il a inventé le concept de domination masculine. Cette expression a été utilisée au micro de la manifestation pour désigner le viol, comme si ce crime était le résultat d’un comportement généralisé des hommes. Quand on constate le faible chiffre d’hommes violeurs, on peut s’étonner de cette affirmation. Le viol est un crime et rien d’autre. Il est le fait (majoritairement) de certains hommes qui ne sont plus d’aplomb dans leurs bottes et qui ont perdu la conscience du normal et du criminel.
L’amour et la paix ne devraient-ils pas être éternels? On peut rêver. Des rêveurs, le XXe siècle en a connu. Les plus grands rêveurs depuis les romantiques. Eux-mêmes ayant pris la place des rêveurs chrétiens. L’amour et la paix. Peace and Love. Quel slogan! Difficile de faire mieux.