Un jardinier français avait proposé gratuitement ses services, ses compétences et ses salariés à la Mairie de Paris, pour remettre en état le gazon du Champ de Mars après la manif pour tous des opposants au mariage gay. Il fut inélégamment éconduit par Madame Hidalgo, première adjointe au maire Bertrand Delanoe. Le monsieur est très fâché. Que s’est-il donc passé?
Le Champ de Mars est occasionnellement le lieu de rendez-vous de grandes manifestations. Le 14 juillet 2011 la Mairie le prêtait gratuitement à l’association SOS Racisme pour son barnum politico-musical avec entre autres Yannick Noah. Officine para-socialiste, SOS Racisme recevait au passage une subvention de la Mairie de 230’000 euros.
Au lendemain de la manif pour tous de janvier, l’herbe était quelque peu froissée, on peut bien l’imaginer. La Mairie a envoyé au Département de l’intérieur une facture de 100’000 € pour remise en état du gazon. Le DI pourrait ensuite se retourner contre les organisateurs, à qui l’on n’avait pourtant rien annoncé.
Précisons que le gazon du Champ de Mars est régulièrement foulé.
«Pour Bernard Loing, président de l'association des Amis du Champ-de-Mars, les dégâts sont cependant «minimes par rapport au nombre de manifestants». Les pelouses sont beaucoup moins dégradées, par exemple, qu'après la dernière course de la Parisienne, en septembre.»
Selon Bernard Loing la Mairie alloue environ 150’000 € annuels pour l’entretien de l’esplanade. La facture de la manif pour tous couvrirait donc les 2/3 des dépenses annuels. Bertrand Delanoe tente-t-il de faire une bonne affaire sur le dos des opposants au mariage gay? Mais pourquoi donc n’a-t-il rien facturé en 2011 à SOS Racisme, lui versant même une coquette subvention?
Deux poids, deux mesures, selon que l’on est ou non dans la nomenklatura parisienne?
J’en reviens au jardinier.
«Le directeur de la société d’espaces verts Lorraine Plants, située en Moselle, Samuel Bingelmann, avait proposé ses services gratuitement, aussitôt refusé par la première adjointe au maire de la capitale Anne Hidalgo.»
Au micro de RTL l’adjointe au maire expliquait ainsi la raison de son refus: «Je ne suis pas sûre que ce soit fait aussi bien.»
Samuel Bingelmann, le jardinier, n’a pas apprécié:
«Comment peut-elle juger la qualité du travail de mes salariés ? Les jardiniers de la Ville de Paris sont sûrement excellents, mais mes huit employés connaissent eux aussi parfaitement leur métier. Ils étaient totalement d'accord avec mon idée d'aider le collectif, et se faisaient une joie d'aller travailler sous la tour Eiffel. Je comprends bien que la mairie de Paris ne veuille pas me confier ces travaux, après tout c'est son droit, mais cela ne l'autorise pas à humilier mes employés", explique le jeune homme qui demande des excuses.»
Et il ajoute:
«Que les socialistes ne soient pas capables de soutenir les chefs d'entreprises, nous l'avions très bien compris ! Mais on espérait au moins qu'ils allaient redynamiser le marché du travail… Or que voit-on ? Qu'ils ne nous donnent pas les bons outils pour sécuriser l'emploi et nous développer, et qu'ils n'hésitent pas à tenir des propos méprisants sur des entreprises françaises.»
L’affaire en est là: une inégalité de traitement commise par la Mairie de Paris, un camouflet public sans raison contre une entreprise française et un jardinier furieux. Tout cela pour le Champs de Mars.
Gazon maudit!
Commentaires
l argent et le sexe ou l "inverse 2 critéres qui ménent le monde DSK va donner une conference à GENEVE sur ce théme ...............la date va etre
prochainement annoncer
la Dame de HTE S avoie
On s'en tape!