Comme le chante Cabrel: «Et ça continue, encore et encore». Ces sempiternelles et stupides accusations sont en passe de devenir l’un des must du politiquement correct. Aujourd'hui c'est Nicolas Bedos la cible.
Nicolas Bedos homophobe?
Les faits: samedi soir Nicolas Bedos, fils de l’autre et humoriste déjanté et provocateur, envoie un message sur twitter: «Y-a-t-il une version hétéro de #thevoice ?»
La correctitude est partie à l’assaut, le traitant d’homophobe. «Le tweet de trop», «Quelle honte!», etc. On aime ou non Nicolas Bedos. La provocation est son fond de commerce. Ainsi avait-il posté deux autres tweet à propos de The Voice: «#thevoice c'est le tuning de la chanson. A quand un jury d'othorino?» et «Lara Fabian est à l'émotion ce que Rocco Siffredi est à l'érotisme.»
Peu importe les orientations sexuelles connues ou non des candidats. Le fait est que lancer une vanne est désormais passible d’opprobre publique et bientôt de poursuites pénales. Attention: ne dites pas «Y-a-t-il une version 4eme âge de #thevoice ?» Pour faire The Voice il faut être du bon âge et du bon look. Discrimination? Tout peut alors en être! Il faut aujourd’hui apprendre à surveiller son langage et à connaître par coeur la liste des mots et expressions interdits. Parlez aux oiseaux ou fermez votre gueule. Ou devenez moine, de ceux ont fait voeu de silence.
Je m’étonne d’ailleurs qu’il n’y ait pas plus de blagues sur l’homosexualité actuellement. Les blondes, les belges, c’est permis. La critique des blancs parce que blancs aussi c’est permis, comme le fait Libération. Pas de racisme, pas de discrimination ici, le blanc, surtout hétérosexuel, ferait partie de la race des oppresseurs donc il est légitime de lui taper dessus.
Abroger les lois antiracistes
Ciel, j’ai dit «race»? Un mot banni des lois françaises depuis une semaine? Comme si la suppression des mots changeait la réalité. Les méthodes staliniennes ont toujours des adeptes: si l’histoire te dérange, change l’histoire et brûle les livres. C’est ce qu’ont fait le communisme, le féminisme, le fascisme. Notons que les députés français ont de l’humour: ils suppriment le mot «race» et le réintroduisent en même temps. Car l’amendement voté vaut son pesant de cacao:
«La République combat le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie. Elle ne reconnaît l'existence d'aucune prétendue race.»
Vous avez bien lu: le mot race se retrouve dans le texte de loi, sous deux formes. D’une part la notion de prétendue race n’est pas reconnue, donc elle ne saurait exister. D’autre part la République combat le racisme. Mais s’il n’y a plus de race reconnue, il n’y a logiquement plus de racisme. La loi sur le racisme doit donc être abrogée. SOS-Racisme doit s’autodissoudre. Au fond on devrait y retrouver plus de liberté. Si Libération peut, en substance, dire: «Espèce de blanc» sans être poursuivi, on doit pouvoir dire «Espèce de noir» de la même manière. Mais je crois que ça ne le fera pas.
S’il n’y a pas de race il y a des ethnies, ou des populations régionales présentant des caractéristiques communes. Serait-ce pénal que de constater les différences et d’en être questionné? Pour la France il n’y a pas d’ethnies non plus, puisqu’il y a refus de publier des statistiques ethniques. Alors que l’on fait de «l’ethinicisme» en permanence quand on parle des enfants d’immigrés des banlieues. Donc, racisme ou pas racisme? Ethnies ou pas ethnies? Choix cornélien.
Un exemple. Supposons qu’une banque ait été braquée et que l’on demande aux témoins de décrire les gangsters. Peuvent-ils encore dire: «C’est un homme blanc, d’environ 30 ans»? Deux discriminations: homme et blanc. Mais non, on peut le faire, ce n’est pas une discrimination: c’est un constat. Ah. Et les statistiques ethniques ne seraient-elles pas un constat?
Non à la Journée des hommes
La peur du langage est une forme d’oppression que les gens s’imposent à eux-mêmes. L’incitation à la haine est certes inacceptable, qu’il s’agisse d’homosexuels, de blancs, de noirs, de femmes, d’hommes, etc. Mais considérer toute remarque ou forme d’humour comme une incitation à la haine devient une forme de délire social, assez en phase avec la paranoïa de l’époque.
Pour revenir au tweet de Nicolas Bedos, il faut quand-même remarquer que l’homosexualité bénéficie d’une exposition intense, largement supérieure aux quelques pourcents de la population qu’elle représente. Résultat du lobbying politique des groupes LGTB qui surfent sur la culpabilisation des hétéros. Cette surexposition induit un volume plus ample de communication. On peut être questionné ouvertement par l’homosexualité maintenant qu’elle n’est plus un comportement caché et criminalisé. On peut en discuter comme on discute de tout: de la culture des aborigènes, du mariage, entre autres. On peut se demander pourquoi une personne est homosexuelle, parce que le respect de l’autre n’empêche pas la difficulté de comprendre une telle orientation quand on ne l’est pas. Je suis d’ailleurs étonné que si peu de personnes homosexuelles soient intervenues sur les forums où se débattait la question du mariage gay. Où étaient-ils, que faisaient-ils à part traiter d’homophobes ceux qui se questionnaient sur la société à partir du projet de loi? La qualité de leur silence fut exceptionnelle. Quel courage... La critique fait partie de la pensée. Eviter la critique ou l'humour à l'égard d'un groupe est une forme cachée, pernicieuse d'exclusion et d'isolement de ce groupe.
On peut même blaguer sur le communautarisme homosexuel, le maniérisme de langage. Et pourquoi pas? Ne pourrait-on pas rire de l’accent du nord dans «Bienvenue chez les Cht’is»? Ou au parler savoureux de Fernandel?
Vendredi dernier était la journée mondiale de l’homosexualité. Comme il y a la journée des baleines ou de la femme. A entendre les pleurnicheries récurrente des féministes professionnelles il faut croire que de telles journées ne servent à rien, sauf à quelques déclarations opportunistes vite oubliées.
Nos cousins du Québec ont mis en place depuis quelques années une «Journée des hommes», comme aux Etats-Unis. Je suis contre cela. On ne prend pas un jour pour célébrer une partie de l’humanité et rien le reste du temps. Je pense que les inconvénients en sont plus grands que les avantages. On ne devrait pas cultiver le réflexe victimaire d’espèce menacée. On ne porte pas un badge nous différenciant par principe du reste de l’humanité. Au fond le résultat est le contraire de celui espéreé: on isole plus que l’on n’intègre, on met le doigt sur ce qui différencie. Forme subliminale d’exclusion et d’isolement d’un groupe.
La journée des hommes, des femmes, des homosexuels, des enfants, de l’eau, de l’air, c’est tous les jours. Et le droit de déconner sur The Voice ou sur les Cht’is est imprescriptible. N’en déplaise aux neo-puritains qui voudraient faire taire à coups de stigmatisations de plus en plus énervantes et déplacées.
Commentaires
"Moi je trouve que les musuldames font très Barbapapa avec leur burqa" C'est du racisme, du sexisme, de l'antiféminisme, de l'anticléricalisme, du fascisme antimusulman, un mortel anathème religieux, de la promo coranique pour mes potes islamiques, ou simplement de l'humour pour rire entre nous? Je crois que des fatwas vont pouvoir être signées par tous les camps pour mon excommunication. Parce que quand le monde ne veut plus qu'exprimer sa haine de l'Autre, sa voisine, son frère, l'excommunication devient hyper facile à prononcer.
Bonne journée, John. Ce monde d'aujourd'hui me casse les pieds, les mains, la tête, le coeur, le sexe, l'esprit. Je dois être bandé de partout telle une momie:)))
"«La République combat le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie. Elle ne reconnaît l'existence d'aucune prétendue race.»
les bien pensants continuent à se coucher devant les exigences des Taubira et consorts.
alors que dans le parler courant, utiliser le mot race n'a aucune connotation raciste.
peut-on encore parler de type dans une race genre type négroïde ?
http://www.thomasjoly.fr/article-un-voleur-peut-il-etre-de-type-negroide-par-haldir-107670427.html
"Avec humour (?) Le Point conclue : après le tutoiement, les contrôles au faciès, voilà un nouveau chantier pour le nouveau ministre de l'Intérieur : utiliser un langage approprié dans les notes administratives courantes tout en maintenant l'efficacité des services de police de voie publique.
Comme si les services de police étaient actuellement efficaces pour lutter contre la délinquance et comme si laisser faire les occupants pour ne pas les "stigmatiser" pouvaient ne pas conduire à une aggravation de la situation...
On en déduira donc qu'un voleur ne peut-être "de type négroïde". Et sans doute la prochaine fois nous dira-t-on qu'il est interdire de dire "de type africain". Et puis de préciser tout simplement quelque mention physique. Et puis finalement : utiliser le terme de "voleur", n'est-ce pas déjà le début de la stigmatisation qui a conduit aux heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire ? "
@Hommelibre,sympa le dernier paragraphe ,surtout que nombre de peurs sont inventées par des partis ou lobby's.Faut bien trouver des raisons pour faire voter ou manifester.On occupe le peuple comme on peut dirait Molières.Avec lui c'était le malade imaginaire dont notre pays regorge avec en plus des peurs imaginaires,de quoi donner du boulot aux toubibs ,les seuls gagnants
J'ai aussi un problème avec les machin-phobes. Cette tendance à se poser en victime pour obtenir des avantages est la méthode phare du féminisme et elle est efficace, du moins, à court terme.
Comment peut-on concevoir un projet de société qui se nourrit des ses discriminations ? Je ne vois pas d'exemples historiques. En se déclarant discriminé on obtient la protection du plus fort (ici l’État), mais c'est aussi se reconnaître un statut inférieur, puisqu'on doit être protégé. Demander l'égalité tout en se déclarant inférieur...tout un programme.
Finalement, sur le long terme, cette arme se retourne contre celui qui la porte, le message victimaire devient contre-productif, à l'image du féminisme actuel. Il en ira de même pour le lobby LGBT, bien éloigné des préoccupations de la majeure partie des homos et des lesbiennes.
Quant à une journée de l'homme, j'espère ne jamais voir ça.. car le ridicule tue (du moins les hommes comme moi).
On a les préoccupations que l'on mérite, pourrait-on dire aussi à ce sujet. Surtout celles que mérite une société incapable de s'attaquer à des problèmes importants et qui se distrait, ou est distraite (pour ne plus s'en émouvoir) à des jeux de "société" justement, ou de "rôles" comme on le dit dans le jargon de l'amusement public.
Oui Mère-Grand, c'est comme une succession de scènes qui occupent le temps.
@ Alain: je pense aussi que le langage victimaire devient contre-productif, et produit des contradictions insurmontables.
@ Pachakmac: que de fatwa de tous côtés, en effet! Comme si l'on n'avait plus de capacité à penser.
@ Leclerc: on décrira: "Un individu avec des yeux, un nez et des oreilles"... On ne précisera pas s'il est chauve ou non, ce pourrait être discriminant... :-)
Attention, hommelibre, le fait même que vous ayez choisi l'exemple d'une personne qui est sans cheveux révèle que vous considérez cela comme une possible tare. Gare aux représailles de l'association de défense des personnes au cuir chevelu glabre!
Mère-Grand: :-)
Le langage de la physique quantique pourrait remplacer le langage catégoriel forcément discriminant (puisque plus personne n'accepte d'être d'une catégorie tout en le revendiquant...):
"C'est un homme blanc et non blanc, avec et sans cheveux, aux yeux bleus et bruns..." etc. Ainsi tous les possibles seront toujours mentionnés, laissant place aux états différents selon la physique quantique, ou aux états multiples de l'être. Cette idée me plait assez dans l'absolu. Plus de discrimination catégorielle (quel dommage, au passage, que le mot discrimination soit devenu une caricature de son sens premier).
"N'être qu'un, oui, mais lequel?": la phrase d'Alphonse Allais reste pour moi une question importante. Mais son application concrète peut se révéler problématique:
"Je suis homme et femme, monsieur l'agent."
"Et qui a commis le crime en vous: l'homme ou la femme?"
"Cela fait-il une différence?"
" En conséquences pénales, oui."
...
d'aprés les féministes les hommes auraient universellement des tendances de violeurs et d'agresseurs envers les femmes
euh je le pense plutôt serviables
http://www.dailymotion.com/video/xng346_skating-upskirt-prank_sexy
Oui en effet! :-)
A part cela, jolie demoiselle!
je pense que c'est russe ces petits films, j'adore les attitudes de ces hommes quands ils découvrent les jolies rondeurs de cette demoiselle, et ils le prennent tous bien quand elle leur dit qu'ils onts été filmés.
Voici la définition du racisme selon Coluche :"Le racisme c'est comme les arabes, cela ne devrait pas exister !"
Selon moi, il ne faut pas mélanger le féminisme et l'antiracisme. L'antiracisme n'est pas quelque chose de mauvais en soit, mais la manière de l'aborder peut l'être. C'est par exemple le fait de se focaliser sur le racisme réel ou supposé que subissent ou subiraient surtout les arabes, les noirs, ou les juifs; et complètement occulter le racisme que pourraient subir des blancs ou d'autres personnes victimes de racisme. Alors aujourd'hui quand on pense antiracisme, on pense tout de suite à cette mauvaise manière d'oeuvrer, pourtant pour une noble cause.
En ce qui concerne le féminisme, c'est différent, il est forcément mauvais en soit. L'antiféminisme en est le remède, tout comme l'antiracisme (non dévoyé) peut être le remède au racisme. D'ailleurs on peut véritablement parler de racisme anti-homme en ce qui concerne le féminisme.
Il faut noter que S.O.S. Racisme n'a jamais défendu un blanc victime de racisme. L'innénarable Harlem Désir (comdamné pour détournement de fonds à 18 mois de prison et une forte amende) défendait uniquement les personnes de couleur ou les arabes !
"Il faut noter que S.O.S. Racisme n'a jamais défendu un blanc victime de racisme."
Vous êtes blanc, vous?
"Pour la première fois dans un tel dossier, la Licra se porte partie civile pour défendre les manifestations d'un racisme "anti-Blanc".
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/un-proces-pour-racisme-anti-blanc-s-ouvre-a-paris"
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/un-proces-pour-racisme-anti-blanc-s-ouvre-a-paris_1244614.html
une premiére !!!
on ne fait pas baisser le sois disants important racisme avec des lois, qui ne servent qu'a faire passer pour des victimes ceux qui seraient victimes de racisme, comme ces gens là passent pour des victimes, ils profitent du systéme, non plus aucun respect pour leur pays d'acceuil, que des droits pas de devoirs, ce systéme n'incite pas à l'inégration, et pour couronner le tout, ils ne se privent aucunnement de faire du racisme anti-blanc qui n'est que la preuve de leur irrespect d'ailleurs pourquoi en auraist'ils du respect ?
et nos chers intellectuels n'onts rien trouvé de mieux pour expliquer le racisme anti-blanc que de dire que c'était la réponse au racisme qu'ils subissent eux !!!
"je pense que c'est russe ces petits films"
oui effectivement c'est russe !
http://www.russianfootagearchive.com/videos.php?project_id=6
d'ailleurs ces femmes russes ont de l'humour en france où aux states ça finirais en procés.
http://www.russianfootagearchive.com/video.php?id=658
http://www.russianfootagearchive.com/video.php?id=1226
autre exemple de serviabilité des hommes, certains proposent leur tee-shirt