Le code civil suisse connaît enfin une avancée majeure dans le droit de la famille. L’autorité parentale conjointe sera désormais la règle en cas de divorce d’un couple marié ou d’une séparation pour un couple non marié.
Les pères avaient été mis en quelque sorte sous la tutelle des mères puisque celles-ci pouvaient s’opposer à l’autorité conjointe. Une volonté de posséder l’enfant, une vengeance, une envie de négocier la pension à la hausse, et certains pères se voyaient opposer un chantage à leur souhait d’assumer leur part d’autorité. Grâce à la ténacité des associations de pères, ils seront désormais associés de plein droit aux grandes décisions qui concernent les enfants.
Rappelons que des députés féministes socialistes s’étaient opposées à l’autorité parentale conjointe. De cela, comme du calcul de la contribution d’entretien, elles avaient fait un chantage aux hommes et voulaient maintenir les pères dans la soumission à la décision de la mère. En effet elles demandaient que le temps réel passé avec les enfants soit pris en compte dans le règlement de ces questions.
Or on sait qu’en Suisse, si les deux parents passent autant de temps à la bonne marche du foyer, ce ne sont pas aux mêmes tâches. Les pères auraient donc été pris dans un chantage à l’enfant inacceptable, et tenus de se comporter exactement comme l’épouse l’aurait décidé, niant toute autonomie individuelle ainsi que l’organisation propre à chaque couple.
La position des féministes socialistes était intenable, irrationnelle et revancharde. Elles ont perdu une bataille dans leur volonté de contrôle des hommes, des enfants et du couple.
La résidence alternée, éventuellement adaptée selon le cas, sera un autre pas dans l’indispensable revalorisation de la fonction paternelle et de l’homme. Il s’agit pour moi moins d’un droit égalitaire qu’un souci de ce que l’enfant dispose de relations suivies et régulières avec ses deux parents. Enfin une autre étape importante sera la mise en place d’une obligation de médiation en cas de séparation avec des enfants. L’expérience menée en Allemagne a montré que la médiation est efficace et règle nombre de tensions avant que la catastrophe ne soit arrivée.
Pour plus de détails, lire l'article de la Tribune de Genève.
Commentaires
Je suis convaincu à 100% que si un homme se mari ou décide d'avoir un enfant avec sa conjointe, il devrait très sérieusement se faire psychanalysé. Serge
Effectivement, le beurre et l'argent du beurre n'est pas toujours recevable devant un Tribunal impartial.
Tous les psychologues sont d'accord pour affirmer qu'un couple hétérosexuel (qui tient la route), face à leurs enfants (qui grandissent) s'équilibre dans leurs perceptions respectives. Les décisions sont alors plus équilibrées que dans les familles monoparentales ou un seul son de cloche prévaut toujours (je suis seul(e) à savoir).
Quand le couple n'est plus, l'autorité parentale conjointe est encore plus primordiale puisque la vision noyée de celle/celui qui est constamment dans le bain (le parent gardien) est compensée ou éclaircie par celui/celle qui a un plus grand recul (du fait de son implication en alternance ou réduite) et donc, les décisions redeviennent plus équilibrées.
Évidemment, d'un point de vue purement féministe (et donc comptable), la perte (ou le partage) de cette prérogative essentielle enlève un argument de taille à la requête d'une compensation financière (le but ultime de toute bonne féministe) puisque, selon l'idéologie, la (prétendue) discrimination à l'emploi doit être (ré)compensée par des quotas et des avantages arbitraires et la (prétendue) difficulté à élever des enfants seules doit être (ré)compensée par une pension alimentaire.
De mon avis, la résidence alternée est une fausse solution à un problème imposé (par le féminisme). Si l'on remettait le mariage au centre de son idée de base (la famille) et non l'amour purement sexuel, on pourrait consacrer l'enfant dans l'union et l'obligation de lui donner la structure que le couple père-mère forme de la naissance à l'age adulte.
Partant de cette sacralisation, il y aurait faute et pénalité à le briser dès lors que des enfants en bas age (ou en difficulté d’accepter) seraient de la partie.
Si un Tribunal pénalisait la faute par une amende qu'un parent aurait à payer au parent lésé (dans son projet familial), il y aurait beaucoup moins de départ volontaire pour une simple amourette ou une envie de liberté acquise sur les deniers de l'autre. Madame (80% des requêtes en divorce/séparation) y réfléchirait par deux fois avant de partir en gardant les enfants, la maison et la moitié du salaire de Monsieur, si elle devait y perdre soit les enfants, soit la maison soit la moitié du salaire escompté.
En ces temps ou les femmes ont acquis autant (sinon plus) de diplômes que les hommes et bénéficient de passe-droits manifestes dans la fonction publique (éponge pour le trop-plein des demandeuses d'emploi), l'utilisation de la pension-alimentaire comme supplément de revenu ressemble beaucoup trop à l'argent-braguette des Dom-Tom et devient un "pousse-au-crime" dépénalisé par les JAF au prétexte que l'enfant à besoin d'argent d'abord et d'amour, éventuellement (mais pas trop du père).
Si la JAF, oubliant son antipathie pour la gente masculine, pouvait dire à la majorité des demandeuses de divorce: "madame, vous voulez partir, prendre vos cliques et vos claques, la Cour l'entend. Mais vous aurez à l'assumer seule et tout faire pour faciliter l'accès aux enfants dont vous privez Monsieur. Si vous n'en êtes pas capable, la garde partagée équilibrera les charges. Si même cela vous est trop lourd, on demandera à Monsieur de garder les enfants avec lui s'il le réclame. Si rien de tout cela ne vous convient, restez avec. Faire des enfants, c'est un engagement. Ca entraine des devoirs. On ne passe pas sa vie à se choisir quand on décide de fonder une famille. Fallait y penser avant."
Mais il est vrai que la Justice moderne (et de Gauche) est davantage dans la réhabilitation des délinquants (les pauvres petits) au détriment des victimes (innocentes) et dans l'excuse des divorcées (les pauvres petites) au détriment des victimes (enfants).
Après le sexe-pour-tous, le divorce-pour-tous, le mariage-pour-tous, viendra les-enfants-pour-tous et donnera le malheur-pour-tous. La nature a tout prévu sauf la bêtise humaine.
(ps: J'ai été un papa monoparental. Je sais ce que c'est que d'élever un gamin. On ne me l'a fait pas. Se victimiser, se rouler par terre en pleurant comme c'est dur, ca ne fonctionne pas avoir moi ;-)
C'est effectivement une sacré victoire pour les papas victimes ...
Je trouve très bien et juste que les pères aient l'autorité parentale conjointe.
cela me semble fou que, comme vous le dites, HL, une femme peut s'opposer à cette autorité conjointe, simplement parce qu'elle ne la souhaite pas. Ne faut-il pas avoir des éléments contre le père pour demander cela? ne faut-il pas amener des éléments solides au juge pour que celui-ci accorde l'autorité exclusive à la mère?
je vais me renseigner auprès de mes copines avocates. En tout cas bravo Messieurs, si cela était une bataille, vous la remportez et c'est très bien ainsi.
Enfin ! les enfants se font à deux et s'éduquent à deux. Un homme ne doit pas être uniquement un "payeur" de contribution d'entretien et les femmes doivent apprendre à partager quel que soit l'âge de l'enfant au moment de la séparation. Ce n'est que justice.
On dirait vraiment qu'un enfant c'est un paquet que l'on se renvoie à la figure. Si c'est le cas : garde conjointe = un mois chez le père et un mois chez la mère, vous parlez d'une vie pour l'enfant. Je serais assez d'accord pour que l'on accorde la garde de l'enfant au père et la mère aurait le w-e et la moitié des vacances mais connaissez-vous beaucoup de personnes qui accepterait cette solution. Comme le dit MBA un enfant se fait à deux et une fois qu'il est la on ne peut plus rien changer si ce n'est que les parent aient suffisamment d'intelligence pour réfléchir avant d'en avoir un, ce qui n'est pas gagné d'avance en voyant l'attitude et les commentaires a ce sujet.
Grindesel,tandis que l'enfant lui pensera qu'ils aillent au diable et devenu ado je les enverrai aux pives et ne les considérerai plus comme vivants
.L'enfant de parents divorcé en effet est paquet de linge sale,surtout celui du premier lit sur qui on fera retomber toutes les fautes et très souvent celle de la gestation.On connait la chanson pour y être passé et l'on sait aussi qu'avant toute élection le fameux refrain enfants ,parents revient comme la grêle après les vendanges pour se donner bonne conscience
Depuis 2000 on lit et relit les mêmes plaintes au sujet de la France et sa quasi incapacité même à nommer des Présidents qui ne soient pas des girouettes c'est à se demander s'il ne faudrait pas renommer un Général pour stimuler l'envie d'un peuple qui n'en peut plus d'entendre ses édiles gémissantes et pleurnichantes avec pour seuls mots,économis,austérité et qui vont se dorer aux Seychelles ou ailleurs.
Entre Sarko le Verseau et Hollande le Lion ces deux là reflètent à eux seuls la plus belle décadence après Pétain que la France ait connu
C'est fou la trouille qu'ils ont de déplaire à leur électorat féminin surtout,belle preuve d'immaturité exacerbée par une manière de ramper devant Merkel qui sait en jouer admirablement.la France n'a plus d'hommes courageux elle le sait ,pourquoi n'en jouirait -elle pas?
Mais vous inquiétez pas ,les Jésuites,les Sectes,la Scientologie arriveront eux à faire ce que d'autres largement payés par leur peuple préfèrent ignorer ,ou cacher sous de fausses excuses comme le climat ou je ne sais quelle autre turpitude pour faire croire àl'amour envers les enfants,quand on les aime on ne divorce pas ou on étale pas sa maitresse sur toutes les pages des journaux,bel exemple de probité et cela se permet en plus de faire la morale à d'autres!
Si sac de linge sale il y a cherchez l'erreur,il trône à l'Elysée sans doute avec pour ombre son héros de jeunesse ,les Rois Fainéants !
A Lovesmeralda : le blog ne parle pas des problèmes de couples des Présidents français. Le sujet traité dans ce blog est sérieux et important, il expose une situation juste et équitable qui se passe en Suisse. Trouvez-vous normal que les pères ne soient pas associés de plein droit aux intérêts et à la vie de leurs enfants ?