Yusaku Uga et son équipe, de l'Institut japonais des sciences agrobiologiques, ont mis au point une nouvelle variété de riz. Il s’agit d’un riz génétiquement modifié. Les OGM ont mauvaise presse. D’une part à cause de la dépendance que les fabricants imposent aux paysans qui doivent chaque année racheter des semences.
Normalement un agriculteur prélève une partie de sa récolte et la réutilise pour les semailles suivantes. Cela lui est interdit avec les semences modifiées. D’autre part certains OGM n’évitent pas le recours aux pesticides, ce qui ne diminue pas la pollution des sols. De plus les paysans paient et les semences et le pesticide.
Néanmoins on ne peut jeter tout dans les technologies génétiques. Le mot fait peur, à tort. L’Homme doit-il intervenir dans les processus biologiques sur lesquels se fonde la vie. Il le fait déjà. Les modifications génétiques existent depuis longtemps. Les croisements de races animales ou d’espèces végétales en sont l’exemple. Aujourd’hui la technologie permet d’aller plus loin et plus précisément.
Les modifications génétiques font partie de la nature, quelle qu’en soit la cause: humaine ou non humaine. Si l’humain a l’intelligence et les moyens de le faire, c’est la nature qui agit à travers lui.
Un jour on soignera certaines maladies grâce à la génétique. Cela me paraît utile et souhaitable. Intervenir sur des plantes pour en améliorer les capacités est un objectif tout aussi légitime. Il faut étudier les conditions, la qualité nutritive, la résistance des nouvelles variétés aux conditions environnementales et aux parasites.
Dans le cas du riz modifié il s’agit d’une manipulation du gène qui commande à la longueur des racines. Celles-ci doublent de longueur. Cela permettra au riz d’aller puiser l’eau plus profondément et de mieux résister à des sécheresses.
«Le riz est, avec le maïs et le blé une des céréales les plus cultivées au monde. Cet aliment est même la base de la nourriture de trois milliards de personnes. Avec la croissance démographique actuelle, il faudrait donc augmenter de 40% le rendement des cultures dans les zones sujettes à la sécheresse d'ici 2025. Or, le changement climatique et le réchauffement ne facilité pas la tâche car le riz est une plante particulièrement sensible au stress hydrique, c'est-à-dire au manque d'eau.»
Si l’idée est séduisante elle suscite certaines questions: quels nutriments les racines puiseront-elles à plus grande profondeur? Les bactéries et la composition de l’humus varient selon la proximité du sol. La valeur nutritive du riz pourrait-elle être modifiée?
Cela ne doit pas freiner la recherche. L’adaptation au changement climatique est nécessaire si celui-ci s’installe durablement. L’humain est aujourd’hui capable de modifier son environnement. Il est aussi capable de trouver des réponses adaptatives à cette modification.
Commentaires
@Hommelibre,mais cessez de vous inquiéter pour rien. Il suffit de penser aux nombres d'humains Ogéméisés grâce au mariage pour Tous. Pensez aux nombre de membres au sein d'une même famille surtout en milieu sectaire qui vont sauter le pas sans complexe et pensez aux naissances de gens complètement tarés ,terne psychiatrique utilisé anciennement pour séparer le bon grain de l'ivraie c'est à dire les *sains d'esprit* qui agissent après avoir réfléchi et les autres souffrant de déviances sexuelles
Je plains certains juges,pas facile de savoir ou situer la limite de la folie des* fous furieux *à juger dorénavant surtout s'ils sont protégés par la loi de ce mariage
On savait certains dirigeants de vrais irresponsables mais là une bonne cure de repos en milieu psy s'impose pour un certain Président et ses troupes
tout bon dimanche