Amina est la jeune femme tunisienne incarcérée pour profanation d’un cimetière, puis libérée dans l’attente de son procès. Elle se déclarait membre des Femen. On se souvent que d’autres membres de la secte avait manifesté seins nus à Tunis pour sa libération, portant atteinte à la culture du pays.
Elles avaient fait finalement soumission à la justice tunisienne.
On apprend aujourd’hui par une dépêche de l’AFP qu’Amina quitte le mouvement Femen sur des critiques très virulentes. Elle a déclaré au Huffington Post:
«Je ne veux pas que mon nom soit associé à une organisation islamophobe. Je n’ai pas apprécié l’action où les filles criaient «Amina Akbar, Femen Akbar» (une parodie de prière, ndlr) devant l’ambassade de Tunisie en France, ou quand elles ont brûlé le drapeau du Tawhid (dogme fondamental de l'islam) devant la mosquée de Paris.»
Elle ajoute ses questions concernant le financement opaque du mouvement, qui serait soutenu largement par le milliardaire Soros:
«Je ne connais pas les sources de financement du mouvement. Je l’ai demandé à plusieurs reprises à Inna (Shevchenko, chef de Femen, ndlr) mais je n?ai pas eu de réponses claires. Je ne veux pas être dans un mouvement où il y a de l’argent douteux. Et si c’était Israël qui finançait? Je veux savoir.»
Inna, dont on connaît depuis ce printemps les méthodes d’endoctrinement et de manipulation tant des adeptes que des médias, a répondu en affirmant qu’Amina trahissait les femmes qui avaient oeuvré pour sa libération. L’avis d’Amina sur ce point? «Il y a eu de bonnes actions mais pas toutes. Elles auraient dû se renseigner auprès de mes avocats avant de faire certaines actions. Cela a aggravé mon cas»
Le clash entre le colonialisme culturel féministe et l’islam ne fait que commencer.
En France on attend toujours une inculpation d’Inna Shevchenko et une dissolution du mouvement pour incitation à la violence et à la haine de genre. Malheureusement Hollande est un mou soumis aux féministes. La justice ne bougera pas.
Commentaires
Mais la réponse on la connaît, ce sont des milliardaires de différents pays européens, dont l'Allemagne et les Etats-Unis. Cela avait été dit il y a plusieurs mois, mais il est vrai que tous les médias ne vont pas en parler facilement...
"Hollande est un mou"... est-ce que vous préférez Nicolas SARKOZY?
Il laisse la justice faire son travail, comme dans l'affaire Cahuzac. Lui-même et son gouvernement l'ont dit et répété: ils ne font pas pression sur la justice pour agir.
Au lieu d'attaquer Hollande, attaquez plutôt la justice, qui n'inculpe pas Inna Shevchenko ou ne dissolve le mouvement. Le président Hollande et son gouvernement n'ont pas bougé pour blanchir ou charger Cahuzac, ils ne bougeront pour une simple activiste surmédiatisée et son mouvement protégés idéologiquement par une majorité de responsables politiques alors qu'il a besoin d'une majorité parlementaire forte et non divisée. Après les précédents mandats présidentiels, il ne le fera pas, par principe.
Dans ce cas, il faut se poser une question: faut-il que le judiciaire soit sous influence du politique? Or, par principe, la justice est impartiale et garantit les libertés individuelles. S'impliquer à nouveau dans les affaires de justice, c'est risquer à nouveau les dérives passées.
Elle n'a pas eu de réponse claire de Schevchenko? M'étonne pas: la-dite Schevchenko patauge grave dans la semoule...
@ ApprentissageVie:
Les affaires en France sortent souvent au gré des changements de pouvoir. Je ne vois pas que cela ait changé, avec un gouvernement partisan de plus, clivant, et le jeu politique français habituel. Déguiller les précédent pendant 2-3 ans est un sport. La justice sert des intérêts politiques.
Comment croire que ces gens qui se retrouvent dans les loges puissent ne pas avoir de connivences?
Les dérives idéologiques sont permanentes en France. L'Etat et les pouvoir sont à chaque fois la propriété des locataires de l'Elysée. Pourquoi cela changerait-il? Pourquoi Hollande a-t-il lui-même présenté à la presse le timbre-poste à l'effigie d'une Femen?
@ hommelibre: justement, la stratégie est de laisser faire la justice et desserre la bride des pouvoirs judiciaire et législatif, de ses députés surtout.
La connivence est probable: des élus féministes donnent leur soutien à la politique économique du président et François Hollande accepte un gouvernement paritaire ou le mariage pour tous, qui aurait pu être retardé. Si c'est de la stratégie politique, c'est admirable, car cela permettrait d'atteindre les objectifs principaux.
En même temps, ces dérives apparaissent parce que le chef de l'Etat les favorise. Et le président est élu, donc on sait qui est responsable. Au moins, on peut voir directement l'effet de l'idéologie sur le réel.
Pour la nouvelle Marianne, l'auteur n'affirme aucunement qu'il s'est inspiré uniquement d'Inna Shevchenko, au contraire de cette dernière, dont on connaît bien les techniques de manipulation. Je n'ai pas reconnu Inna Shevchenko en voyant le timbre.
De plus, François Hollande n'a pas demandé personnellement à un auteur de faire l'effigie d'une Marianne, et tout le monde ne voit pas en Inna Shevchenko et son mouvement des criminels mais plutôt des féministes d'un nouveau genre. Vous l'ignorez peut-être, mais le féminisme français est extrêmement populaire, car il n'a pas tous les éléments agressifs (féminisme victimaire, idéologie du genre) de son équivalent américain.
Le problème, c'est que le féminisme français, représenté par Elisabeth Badinter notamment, est occulté aujourd'hui par le féminisme d'Inna Shevchenko et que François Hollande n'a pas vu la portée destructrice de cette idéologie.
Concernant le contrôle de l'Etat et des différents pouvoirs par le président de la République, le fait est que la France est un Etat unitaire décentralisé: une même loi pour tous. La France moderne a été construite par l'Etat; même loi, même monnaie, même langue, même armée... mais l'Etat n'est qu'un outil. Donc le président de la République est important, notamment par son gouvernement. Que Louis XIV ait pu dire: "L'Etat c'est moi" n'est pas impossible, car il exprime bien la fusion entre le chef de l'Etat et l'Etat.
Pour les différents pouvoirs, on peut expliquer cette mainmise par l'importance de l'élection présidentielle pour les Français. Le président de la République est le centre de la Ve République encore aujourd'hui.
Toutefois, ce pouvoir immense est peu utilisé ou factice, car c'est un contrat invisible, et paradoxalement le président a énormément de pouvoir en ne l'utilisant pas.
Après cette stratégie peut être sincère, afin de mettre fin au "tous pourris", ou perçus comme tels.
@ ApprentissageVie
"une même loi pour tous."
le probléme c'est qu'un certain nombre de lois récentes, sonts bidons inaplicables réelement sinon les 3/4 des français tomberaient sous le coup de ces loi, une lois est fait pour assurer la sécurité des citoyens pas pour les contraindre, à partir de là ce sonts des lois idéologiques, totalitaristes.qui servent un parti, un lobby. et on embarque les juges à appliquer ces lois !!!
exemple.
"7 L'affaire n'est pas abstraite. Cet article du Code a été appliqué maintes fois, et tout dernièrement à rencontre d'un ministre en exercice, M. Brice Hortefeux. Ce ministre a été condamné le 4 juin 2010 à une amende relativement modérée (750€), mais à des dommages et intérêts très lourds (5 588 €), plus frais de publication de communiqués dans la presse, par le tribunal de grande instance de Paris, pour avoir prononcé les paroles suivantes: «Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes. » Ces propos avaient été enregistrés par fraude (grâce à une caméra cachée) dans un lieu privé. Le tribunal a estimé qu'ils visaient « les Arabes », bien que la supposée victime fût kabyle et non musulmane et plaisantât avec le ministre sur le ton badin des réunions privées entre militants politiques. Les propos furent néanmoins qualifiés d'« injure non publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine ». Cette condamnation aura peut-être eu le mérite de faire réfléchir M. Hortefeux au bien-fondé des sanctions qu'il avait lui-même infligées quelques semaines auparavant, en tant que ministre de l'Intérieur, au préfet Paul Girot de Langlade. Ce haut fonctionnaire, arrivant à Orly, s'était exclamé, en voyant le désordre et les retards des procédures d'embarquement: «C'est l'Afrique ici ! », propos d'humeur peut-être désagréable et impoli, mais qui n'avait été entendu que de quelques personnes, et qui, outre qu'il reflétait sans doute quelque vérité d'expérience, était essentiellement anodin. M. Hortefeux, par crainte panique des médias et sans songer qu'il lui aurait peut-être suffi d'en appeler à l'opinion par-delà ceux-ci, destitua immédiatement le préfet, en attendant qu'il soit condamné par la justice, ce qui eut lieu en effet au tribunal correctionnel de Créteil le 2 juillet 2010. Tant la hiérarchie que la justice ont donc considéré que les propos du préfet Girot de Langlade n'étaient pas anodins. C'est bien en cela que consiste la maladie dont sont atteintes nos institutions. Car considérer de tels propos comme n'étant pas anodins relève d'une exigence morale parfaitement respectable, mais dont toute la question est de savoir si on a le droit de l'imposer à tous les citoyens par la coercition. La loi, en effet, est censée exprimer la volonté générale. Or il ne fait pas le moindre doute que, si on consultait le peuple français à ce sujet, une immense majorité (à gauche comme à droite de l'électorat) estimerait que ce genre de propos est une peccadille et relève de la libre parole individuelle. Il estimerait, par surcroît, qu'il était loisible aux «victimes» de répliquer sur le même ton et que, si elles l'avaient fait, un tel échange aigre-doux aurait relevé des mœurs courantes dont la justice n'a pas à se mêler. Le problème est qu'on se garde bien de poser ce genre de questions au peuple français au nom duquel, par dérision sans doute, on prononce les jugements pénaux. Ajoutons, pour illustrer encore l'absurdité et la démesure de ces véritables rituels religieux sacrificiels (cf. infra), que le même préfet Girot de Langlade avait déjà été précédemment inquiété pour des propos tenus sur les «gens du voyage», dont, en tant que préfet, il connaissait très bien certains comportements délictueux. Quelques mois plus tard, c'est le président de la République en personne qui a déploré le nombre élevé des campements illégaux de « Roms » et exigé leur démantèlement. Or de deux choses l'une. Ou bien la « dignité » des Roms interdit qu'on fasse la moindre remarque dépréciative sur leurs comportements civiques, sociaux et économiques, et alors faudra-t-il adopter le langage des signes pour expliquer aux Français pourquoi on décide d'expulser certains d'entre eux du territoire? Ou bien il est réellement justifié de fermer plusieurs centaines de camps illégalement installés, et les pouvoirs publics doivent pouvoir expliquer à l'opinion ce qu'on reproche à ces gens et en quoi ces politiques de fermeté sont justifiées. Mais si, aussitôt qu'un homme public ouvre la bouche pour le dire, même sur un ton modéré, il est traîné en justice, il est clair que quelque chose est gravement déréglé dans les institutions du pays."
@ leclercq:
effectivement, certaines lois récentes, comme la loi sur la parité ou sur le mariage pour tous, sont des aberrations; la première pour forcer une évolution lente de la représentativité du peuple (maires, députés, sénateurs...) et la transformation de l'idéal d'Egalité en parité; la seconde afin de forcer une évolution des mœurs sur les relations homosexuelles et de porter dans sa première version la PMA; donc de créer des lois contre-productives et insatisfaisantes alors que l'Union Européenne vit la plus grave de ses crises.
Lois d'abord européennes au passage, puisqu’aujourd’hui le droit européen prime sur le droit interne sur de chaque Etat membre. La majorité des lois sont votées au Parlement européen puis transposées dans chaque Parlement national.
Le problème de ces lois est qu'elles sont passées par des élus en manque de légitimité (regardez le taux d'abstention à chaque élection européenne) et de visibilité, tout comme les autres institutions européennes. Aujourd'hui, il y a une véritable crise du politique, notamment car la majorité des institutions européennes ne sont pas démocratiques dans leur essence.
Les électeurs ont une part de responsabilité car la plupart s'abstiennent dans les élections européennes alors que le couple politique communutaire le plus important est le législatif communautaire (Parlement européen) et l'exécutif national (président de la République et gouvernement) et alors que les plus visibles sont les parlementaires nationaux.
Toutefois le problème actuel est que le politique ne doit plus affronter la vindicte du peuple mais des corps intermédiaires: délivreurs d'opinion (Eric Zemmour, Tariq Ramadan), associations (Osez le féminisme), grandes entreprises, syndicats, journalistes (Marianne), partis politiques, économistes (Jacques Attali)...
Ces corps intermédiaires sont les interlocuteurs privilégiés des politiques car le politique ne peut plus être que spécialisé. Malheureusement ces personnes voient à travers leur prisme (féminisme, déclinisme, réformisme...) et délivrent leurs avis en fonction de leurs propres intérêts, qui ne coïncident pas forcément pas avec ceux des peuples vivant en démocratie.
Dans ce système, la frange la moins favorisée de la société (sans domicile fixe, handicapés moteurs ou mentaux, grands malades, immigrés illégaux, personnes battues ou violées) est mal défendue car la difficulté de son existence la rend peu utile pour le reste de la société. Ce n'est que par affect qu'elle peut espérer un tant soit peu d'aide de ces corps intermédiaires, qui n'est pas très efficace, avouons-le: les sans abris existent toujours, de même que les personnes violées.
Car dans notre monde qui va toujours plus vite, les politiques ne peuvent pas prendre conseil auprès de la sagesse du peuple, qui se fonde sur des pratiques séculaires, des traditions longues et le partage d'informations, des techniques apprises auprès de leurs ancêtres ou de leurs compagnons plus agés, des savoirs.
Quand l'isolement est fréquent, que les techniques évoluent, que les caractères doivent se plier à la nécessité, que les comportements changent à chaque génération, quand chaque personne est enfermée dans sa propre existence, comment cette sagesse peut-elle s'exprimer et éclairer nos dirigeants sur les besoins du peuple alors même que le peuple change dans sa définition même?
S'il y a crise du politique, c'est parce qu'il y a crise du peuple: en libérant les femmes, et par corollaire le peuple, la société l'a exposé à son propre fléau: sa tyrannie. L'URSS a chuté car le régime était fondé sur la tyrannie du peuple.
Aujourd'hui, le peuple ne peut plus accuser un groupe d'être l'ennemi car chaque peuple est son propre ennemi: les traders n'étaient pas une caste héréditaire, transmise de génération en génération ou des représentants d'une autre ethnie, religion ou culture.
Les traders étaient issus de leur propre peuple et ils ne se différenciaient des autres membres de leur société que par leurs choix de carrière. Malgré leurs actes immoraux, ils ne furent que peu inquiétés. Ils ne pouvaient être qualifiés de traîtres, car ils étaient présents dans nombre de pays riches.
Ainsi, les politiques se surveillent pour deux raisons: parce qu'ils peuvent être punis pénalement par la justice pour leurs propos, et parce que le peuple n'est plus représenté, qu'il est désagrégé.