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Martina Hingis ne tape pas que dans la balle

Ça alors! Notre championne nationale au sourire Colgate n’est pas une gentille fille. Elle tape. Et pas que la balle. Elle aurait frappé son mari. La Tribune de Genève nous en dit un peu plus.

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Son mari est un cavalier français. Cette semaine il est allé se plaindre à la police. Sa Martina l’aurait agressé, roué de coups et griffé. Waow, quel tempérament, Marti-nana. Sa mère a participé à l’agression, ainsi que l’actuel compagnon de celle-ci, qui «l'aurait aussi frappé à la tête avec un lecteur de DVD».

«Pire encore: après ce passage à tabac, il aurait réalisé que le trio lui aurait confisqué son porte-monnaie et ses cartes de crédit. Après être allé se plaindre à la police de Pfäffikon, celle-ci s'est alors rendue à l'appartement du mari blessé pour que la famille Hingis lui rende ses affaires. Selon le Blick, la police cantonale de Schwytz aurait confirmé l'affaire et évoqué un épisode familial violent. Elle a reconnu avoir été appelée par Thibaut Hustin.»

Mais enfin, j’ai toujours lu que les femmes étaient de doux oiseaux tentant désespérément d’échapper aux fauves masculins. On m’aurait menti?

Mais il y a pire: une possible tentative d’assassinat.

«Selon le mari de Martina Hingis, il ne s'agissait pas d'une première. Le vendredi précédent, quelqu'un aurait tenté de saboter le moteur de sa voiture parquée au garage. Un épisode également dénoncé à la police car seule Martina avait un double des clés.»martina hingis,violence conjugale,hommes,femmes,tennis,le marchand,

Oups...


Pointe des cheveux

Pourquoi n’a-t-il pas réagi? C’est quand-même un mec, non? «Mon éducation m'a empêché de battre des femmes.» Hé oué.

Ah... faut-il changer l’éducation des garçons et leur conseiller de se lâcher en légitime défense? Nan... mais quand-même.

Il y a quelques temps Karine Le Marchand, animatrice de «L’amour est dans le pré», posait plainte contre son ex, le fouteux Lilian Thuram, pour violence conjugale. Elle l’accusait «de l’avoir attrapée par la pointe des cheveux et de l’avoir poussée contre le réfrigérateur à trois reprises.» Puis elle a retiré sa plainte. Ce n'était peut-être pas si grave. Devant les suites médiatiques elle a déclaré:

«Je trouve regrettable que des choses personnelles sortent comme ça alors que je me suis toujours mise à l'abri. (...) C'est nul et c'est complètement démesuré par rapport à la situation, vraiment. J'aimerais bien que ça s'arrête.»

N’empêche: Thuram a été convoqué chez un juge pour un rappel à la loi. Faut pas toucher la pointe des cheveux.

Martina Hingis sera-t-elle poursuivie d’office comme la loi le prévoit, et éloignée du domicile conjugal?

- Ben non.

- Pourquoi pas?

- C’est une femme.



Catégories : société 18 commentaires

Commentaires

  • La Tribune rappelle aujourd'hui que malgré leur peu d'empressement à se montrer victimes et à dénoncer les violences conjugales qu'ils subissent, les hommes sont en Suisse 24% des victimes déclarées selon l'Office Fédéral de la Statistique.

    http://www.tdg.ch/societe/Ces-hommes-battus-comme-le-mari-de-Martina-Hingis/story/29040535

  • Cette histoire de Karine Le Marchand où elle déclare que tout est démesuré ...

    N'était-ce pas démesuré de sa part de porter plainte pour " poussage contre le frigo" ... ? Je ne savais pas que c'était un délit ! C'est vraiment un réflexe de peste.

    Quand à la loi, on voit bien qu'il y a toujours une interprétation sexiste.
    La culture victimaire venue des Etats Unis a rendu les choses de plus en plus grotesques et absurde... tiens cela pourrait bien réveiller une violence en moi...

  • Je ne trouve pas qu'elle ait toujours un si joli sourire. Elle a l'air mauvaise comme la gale oui cette fille. Le pauvre qui par éducation ne lève pas la main sur une femme. Tu parles, il aurait du lui en retourner une oui, ca l'aurait un peu calmé la furie Hingis.

  • @ Aoki: Je vous comprends. Et en effet ce qu'elle décrit ne peut pas être classé dans la violence conjugale. Ça devient irrespirable. Bientôt parler à plus de 30 décibels sera considéré comme de la violence conjugale. La moindre fâcherie sera suspecte.


    @ Vali: vous savez que vous n'êtes pas très politiquement correcte sur ce coup? ;-) Oui, parfois c'est ce qu'il faudrait pour remettre les choses en place.

  • Pourquoi donner l'impression que Martina va s'en sortir par une sorte de permissivité ou aveuglement sociétal ?
    Si elle n'est pas poursuivie en justice, ce qui reste à prouver, au moins aura-t-elle été clouée au pilori médiatique.
    Le Téléjournal de la rts a montré la couverture du Blick, qui est drôlement bien faite : un collage très subtil. Une illustration des propos de son mari, où on voit que Martina n'a pas été seule sur ce coup-là.
    On nous a également rappelé tous ses déboires des dernières années, toutes ses histoires d'amour ratés avec d'autres sportifs. Ceux qui ignoraient que Martina n'est pas une jeune femme équilibrée, la leçon de rattrapage a au lieu.
    La gloire a des revers à la hauteur des exploits accomplis.
    Je suis soudainement toute contente de ne pas avoir de talents particuliers ;-))) Mais rassurez-vous : je ne m'adonne pas pour autant à la violence conjugale anonyme.
    C'est dingue, qu'une "people" perde totalement de vue qu'on ne la ratera pas. Surtout après son histoire de cocaïne à Londres.
    La justice médiatique a déjà passé par là et je pense que, puisque plainte a été portée, que la justice tout court suivra.

  • Martina Hingis a de qui tenir si l'on se penche sur le passé tumultueux de sa mère Mélanie Molitor une hyène en furie depuis que sa fille a commencé à jouer au tennis.

  • Calendula, vous savez combien je vous apprécie... encore une fois! :-) Vous posez toujours des questions qui cherchent plus loin et proposent d’autres angles.

    Je vais être un peu long.

    Ce fait divers tel qu’on nous le raconte mérite en effet différents éclairages.

    1. D’abord sur la permissivité ou l’aveuglement sociétal. La fin de mon billet comporte sa dose de provocation et de sarcasme pour deux raisons: l’une est qu’à la lecture de nombre d’affaires dans ce genre, la justice est beaucoup plus clémente avec les femmes. Il est très rare à ma connaissance qu’une femme violente passe en justice pour cette raison. Cela sous-tend le biais maintenant installé du duo victime-bourreau accolés à femme-homme. L’autre, qui découle de ce cliché, est que l’on voit difficilement ce duo inversé, il n’entre pas dans nos moeurs. Que l’homme soit victime réelle est encore difficilement concevable, et n’appelle en général aucune compassion ou empathie particulière. C’est presque normal, parce qu’historiquement les hommes se battent. A la guerre bien sûr mais dans les bars, dans la rue, sur le ring. Or les femmes aussi se battent - sauf à la guerre: au lavoir anciennement, dans la rue, dans les bars; mais étrangement c’est toujours moins visible, ou plus vite évacué de l’esprit, ou considéré comme moins grave.

    Dans un autre domaine, celui d’une fausse accusation d’inceste sur un père, un article montre que même si le tribunal reconnaît le mensonge de la mère, celle-ci ne reçoit qu’une simple admonestation verbale, ce qui est peu par rapport au préjudice causé:

    http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/26/1717603-un-pere-injustement-accuse-d-inceste.html


    2. Ensuite les réactions possibles. Vali en exprime une assez claire: une gifle calmerait la dame et un coup de poing le compagnon de la mère. Le manque de réaction de l’homme est en cause. Lui invoque son éducation. Il est peut-être aussi plutôt pacifique ou doux (ah, difficile pour un homme d’être trop doux). Il aurait trouvé dans Martina son opposé tonique. Ou il est peureux et a énervé MH au point où elle est sortie de ses gonds. Sans excuser la violence, il y a souvent une co-action complémentaire dans ce qui la déclenche.

    La réaction d’Aoki est aussi significative. Le traitement somme toute assez light de l’incident peut faire monter la colère. Ce qui est préférable à la résignation mais est dangereux aussi.

    Un autre point qui n’est pas encore évoqué ici c’est la crainte pour l’homme agressé de se retrouver accusé lui-même et non la compagne violente. Il y a nombre de témoignages dans ce sens au Québec par exemple. Même en légitime défense la police a un parti-pris. Il faut dire que là-bas, si vous prenez le poignet de votre compagne pour lui dire quelque chose avec insistance, vous avez déjà la police sur le dos.

    3. Cet incident, et celui avec Karine Le Marchand et Lilian Thuram, montrent qu’il faut clairement établir des graduations dans la violence. La petite affaire de Le Marchand montre que l’on met sous l’appellation «violence conjugale» des faits qui ne devraient pas être qualifiés ainsi. En France, sur quelques forums, la plainte retirée de Le Marchand a suscité des réactions outrées d’internautes disant: «Les femmes victimes ont peur d’aller au bout, c’est toujours ainsi, elle a subi des pressions, elle a peur», etc, etc. Les féministes lambda en faisaient une affaire d’Etat, d’où le fait que Le Marchand dise elle-même que c’était hors de proportion. Elle aurait dû y penser avant. Le climat actuel fait qu’un détail (même pas un incident) de ce genre aboutit en justice trop facilement car le thème est dramatisé à souhait. Mais on est ici loin, très loin du cas de Marie Trintignant ou même de Rihanna à l’époque.

    4. Le traitement de la violence est différencié selon le sexe. Deux hommes qui se fritent un peu dans la rue, se bousculent, se mettent une claque, cela ne finit pas au tribunal, il faut quand-même plus que cela. En couple des scènes insignifiantes finissent au tribunal et alimentent les statistiques. Pourquoi ne traite-t-on pas la violence à égalité, puisqu’on veut l’égalité? Doit-on considérer encore que les femmes sont moins aptes à se battre et à se défendre de par leur biologie ou leur rôle social de reproductrices-éducatrice-soigneuses?

    Pourquoi pas. Cela ne me gênerait pas que l’on fasse cette différence basée à la fois sur la biologie et la culture. Mais disons-le ouvertement: le même incident est plus grave si une femme le subit que si c’est un homme. Cela signifie en cascade une série de remises en questions de l’égalité dogmatique et défensive telle qu’elle est instaurée aujourd’hui.

    Cela pose aussi la question du degré d’intensité admissible dans une relation avant de considérer que l’affaire doive aller au tribunal. Cela dépend en partie du seuil que chacun met dans ce qu’il supporte, mais aussi du contexte précis du moment, et du climat sociétal général. je pense pour ma part qu’à vouloir exploiter le filon de la victimisation on en a trop fait - les asso féministes en ont trop fait.

    5. Le traitement médiatique et le tribunal de l’opinion: on n’en sait pas plus que dans la plupart des affaires de ce genre. L’incident est ramené par une partie, non confirmé ou infirmé par l’autre partie. Il est corroboré en partie par la police qui a constaté la plainte et le certificat médical si j’ai bien compris, et qui a accompagné le mari chez lui pour récupérer des cartes de crédit. Au fond on ne sait pas comment cela s’est passé ni quel crédit accorder au certificat médical, mais si le comportement de MH est bien celui-là il y a problème. Toutefois je n’exclus aucune question et je n’ai pas de mansuétude particulière parce qu’il s’agit d’un homme. Le monsieur dilapidait-il l’argent de Martina? La provoquait-il?

    C’est un autre aspect intéressant: on croit a priori la personne qui se présente en victime mais on ne sait rien de ce qui s’est réellement passé. Par contre la supposée personne violente passe à la moulinette et est durablement entachée d’opprobre. Si l’incident rapporté ne correspondait pas à la réalité des faits, le mal lui est fait.

    Que ce soit une people aggrave évidemment la chose! Pas de pitié pour ceux qui sont en vitrine médiatique pour leur notoriété ou leur argent. Ils sont l’objet de projections, idéalisés, et n’ont pas droit à l’erreur. Quelle pression! Et quelle rapidité à déboulonner ceux qui furent nos idoles!...

    6. La personnalité de MH, pas franchement de nature à susciter la sympathie (son sourire Colgate contient un aspect carnassier), et le comportement récurrent de sa mère possiblement toxique (selon la presse) banalisent l’idée que MH puisse être violente. Elle l’est peut-être. Ses déboires affectifs ne plaident pas en sa faveur. Mais au fond sont-ce des déboires? Ne vit-elle pas ce que vivent beaucoup de personnes, incertaines dans leurs engagements affectifs? Ou vit-elle maintenant son adolescence, le tennis l’ayant trop accaparée pour qu’elle la vive sereinement à l’époque? Autre question: est-elle perturbée? Car je pense que dans la violence de couple, comme dans le viol ou les accusations mensongères, il faut une dose de perturbation psychique pour passer à l’acte. Mais encore une fois cela dépend du degré de violence et du nombre d’incident. Je n’accepte pas facilement le fait que l’on juge globalement une personne pour un seul acte violent.

    7. Pour finir (pour le moment), deux choses: pour moi la violence même légère n’est pas de mise dans le couple. Par exemple une gifle est déjà de trop. Serrez un poignet, haussez le ton, oui c’est ok. Casser éventuellement une assiette (exceptionnellement quand même), ok. Les couples ne sont quand-même pas si fragiles! Mais la gifle indique une intention beaucoup moins agréable. Par contre cela ne finirait pas au tribunal. Pour qu’il y ait plainte de ma part il faudrait qu’il y ait lésion grave, que le comportement soit récurrent (par exemple à cause d’alcoolisme ou de jalousie pathologique), et que la plainte puisse avoir un effet pédagogique. Mais je serais parti bien avant cela.

    D’autre part cette affaire a le mérite d’inverser le cliché habituel et de rappeler que des hommes aussi peuvent être victimes, et à un taux loin d’être négligeable. Cela montre le biais habituel et misandre des campagnes menées par les féministes professionnelles, et le traitement différencié des mêmes choses selon le sexe. Différenciation dont ces professionnelles du féminisme ne semblent pas gênées, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes. Le fait que MH soit connue a le mérite de donner de la visibilité à la violence contre les hommes, et au fond c’est la raison de mon billet. Le Blick n’aurait pas fait sa une comme il l’a faite si MH était inconnue.


    Hum... je vous avais prévenue que je serais long... :-))

  • Faire long n'est pas une mauvaise chose ! Dans le cas présent, c'est même plutôt intéressant.

    Je partage l'idée selon laquelle cette affaire emblématique permet de décortiquer des schémas et des présupposés.
    Il me semble toutefois que le côté "célébrité" prédomine.
    Le cas Karine Lemarchand-Lilian Thuram n'aurait pas fait la une, s'ils n'avaient pas été célèbres. Il y a un côté voyeur dans la médiatisation.
    Combien de femmes anonymes retirent leur plainte, après mûre réflexion ? Elles peuvent le faire sans devoir passer devant le tribunal de l'opinion publique.
    Je crois percevoir beaucoup de "Schadenfreude", de joie devant le malheur d'autrui, en regardant le collage du Blick. Martina est vraiment une cible rêvée, elle n'a pas su se faire aimer du public alémanique.

    Soit on condamne toute violence physique et on considère que le mari a bien fait de ne pas frapper, puisque ainsi, il se serait abaissé au niveau de cette femme déchaînée. Soit on se dit : "à la guerre, comme à la guerre", et on préconise des gestes forts en retour et on se lance sur le terrain glissant de la légitime défense.
    (Comme je vous l'ai déjà souvent dit : je suis confrontée à de telles scènes en tant que surveillante de cour de récréation. C'est rarement très simple et ça dépasse de loin les histoires de filles/garçons. On n'a pas toujours des témoignages fiables, tout le monde se considère innocent et victime. Démêler le vrai du faux demande du temps, de la stratégie et de la chance. On finit souvent par prendre des décisions un peu injustes.)

    Moi aussi, je partirais, après le deuxième coup. Pas le premier.
    Le sentiment de ne pas être en sécurité chez soi serait insupportable. La menace d'une prise de pouvoir massive (physique ou psychique)serait inacceptable.
    Devoir gérer ce genre de décision sous l'oeil public rendrait ce naufrage juste plus lamentable. Pour un homme battu, comme pour une femme.

    Il est indéniable qu'il existe des femmes violentes. La tragédie grecque nous en montre déjà.
    La justice a beaucoup de progrès à faire et dans beaucoup de domaines. En ce moment, on a souvent l'impression que les sanctions sont illisibles, difficilement compréhensibles.

  • Pas tres originale Martina, Jennifer Capriati a déjà bien défriché le sujet.
    A part ça pour les adeptes de la réplique gifle ou coup de poing, on voit bien qu'ils n'ont pas vécu ou même approché la situation, car pour un homme c'est la garde à vue assurée si sa "douce" compagne court chez les flics, quelque soit le point de départ et l'éventuelle légitime défense.
    La femme de mauvaise foi a à sa disposition un arsenal impressionnat de destruction massive sans risque pour elle même: harcelement, denigrement, violence physique, privation d'enfant et accusation d'inceste. Ayant expérimenté toutes ces voies je peut affirmer que tous les risques sont pour l'homme, sauf finalement pour la non représentation d'enfant qui, seule, a entrainé une sanction: prison avec sursis et dommages et intérêt, mais ce jugement est intervenu apres de tres nombreuses récidives et quelques années de turpitudes, c'est bien malheureux car l'effet est spectaculaire.

  • Que s'est-il réellement passé lundi dernier ? A part les personnes citées dans la presse, on ne le saura jamais, ce qui finalement est très bien.

    Dans les reportages radio/TV/journaux, on n'a que quelques bribes qui suscitent un débat. Votre deuxième réponse est excellente, car vous présentez les faits de façon très objective et surtout vous relevez très justement que si MH n'était pas une sportive connue, il n'y aurait jamais eu d'articles de presse.

    En revanche, on peut imaginer que ce couple étant très certainement en pleine procédure de divorce : le mari veut faire reconnaître l'adultère de sa femme (les preuves existent) et la partie financière qui englobe biens immobiliers et mobiliers n'est jamais facile à régler.

  • @ MBA

    vous avez absolument raison.
    Les médias entretiennent une relation "diabolique" avec les peoples et les réflexes "de cul de basse fosses" qui sommeillent dans le peuple. Les Schadenfreude comme dit si bien Calendula.

    Dans ce contexte n'importe quel sujet devient un emblème ou une justification à l'hystérie.
    Léa Seydoux qui doit se justifier de ses propos bien innocent au départ en est un exemple.

    Tiens cela me donne envie de porter plainte pour amplification des bêtises ce qui porte atteinte à mon harmonie.

  • Au dela d'un fait divers de peoples dont on pourra difficilement savoir ce qui s'est réellement passé, ce genre de cas reflète certains rapports hommes/femmes existant aujourd'hui.

    Je me souviens avoir échangé sur ce blog il y a quelques mois avec une femme qui me disait qu'elle avait un coté masculin prononcé, qu'elle était sportive, que son copain s'il était suffisamment à l'aise avec sa masculinité tolèrerait le coté viril qu'elle dégage en gros. Ce à quoi je lui avais répondu que dans ce genre de couples bien souvent, le mec joue le role de la femmellette. En bonne féministe politiquement bébête, elle a dû crier aux stéréotypes.

    Et voila là justement un cas qui semble illustrer mes propos. Il me semble qu'on ne peut dissocier l'acte, des raisons qui ont conduit à celui-ci. Il faudrait aller au fond des choses, bien que c'est vrai on ne connait pas personnellement ces peoples.

    Néanmoins, ce qui ressort souvent de ce genre d'histoire, c'est que l'homme ne joue plus son role de mec sur presque tous les plans. La femme finit par le frapper non pas parce qu'elle serait forcément supérieure physiquement, mais parce qu'il n'exerce plus un ascendant de type masculin on va dire, sur elle. Elle prend ce role potentiellement agressif, directement dominant et elle le joue forcément mal puisqu'il n'est pas le sien.

  • La réflexion suscitée par cet incident, s'il a bien eu lieu et comme il est décrit, dépasse en effet le factuel. C'est ce qui est intéressant.

    L'homme et son comportement, les people, la vérité ou l'éventuel mensonge (un homme peut inventer cela autant qu'une femme, surtout comme le relève MBA s'il y a de l'argent en jeu), le traitement médiatique aussi violent - voire plus - que l'acte supposé.

    Et comme Calendula le souligne, la dimension personnelle: que ferions nous-même? Pour moi aussi, une fois mais pas deux. Et la difficulté d'avoir une certitude.

    Quant à la médiatisation initiée par le mari, on peut légitimement se demander pourquoi il a divulgué cela dans la presse. Toutes les hypothèses sont permises, y compris que MH est l'objet d'un sale coup. Peut-être en saurons-nous plus dans l'avenir, mais j'en doute.

    Cela montre aussi la nécessité de mieux définir de quoi on parle en matière de violence (car ici la femme est suspectée et diabolisée aussi vite que les hommes habituellement, signe d'un système qui s'est emballé), à partir de quoi le tribunal doit agir, la charge des preuves (dont les médias se moquent), entre autres.

    Le cas est en effet exemplaire, un cas d'école, mais pas forcément dans le sens du Blick.

  • A Didier : en tant que femme, je vous donne entièrement raison ! Les hommes ne jouent plus leur rôle de mec et les femmes tentent de prendre /prennent leur place par tous les moyens.

    Aussi bien l'homme que la femme peuvent se complaire dans le mensonge : c'est bien connu, à force d'en user, cela devient vérité !

    Ce qui me frappe - et hommelibre le relève très bien - quel est le but exact recherché par TH : jouer au mari victime, la jalousie ou est-il sous ses airs de gentilhomme un manipulateur ?

    Très souvent, les manipulateurs sont des personnes apparemment très calme, jouent sur du velours, se font passer pour la victime, recherchent d'abord la compassion et TH en allant voir les journalistes du Blick cherche à faire passer l'échec de son mariage sur une sportive connue et non en essayant de comprendre pourquoi son couple en est arrivé là où il se trouve.

  • @HL je n'ai jamais été politiquement correcte et ca me va bien. Vous avez peut-être deviné que je dénonce haut et fort les violences faites aux femmes de part le monde car le négationnisme de certains en la matière me rend dingue MAIS je pense qu'il est grand temps de commencer à s'intéresser à la violence de certaines femmes envers les hommes car elle existe, est sournoise et tout autant destructrice sinon plus que la violence envers les femmes. On ne me clivera donc jamais dans un camp ou un autre car je suis éveillée et le discours de certaines féministes qui tendrait à dire que seules les femmes souffrent n'est pas digne. Je me moque des statistiques, oui sûrement plus de femmes violentées, ok mais que fait-on des hommes violentés?

  • Vali,

    Je vous connais un peu au travers de vos interventions, et j'apprécie que vous ne soyez pas dans la "correctitude" du moment! Votre position correspond à ce que je dis: la violence n'a pas de sexe. La souffrance non plus.

    J'ajoute, dans la suite de MBA: le mensonge non plus car en effet une manipulation n'est pas à exclure de la part du mari, d'autant s'il va médiatiser le cas auprès du Blick.

    C'est pourquoi j'y vois un cas d'école, tant le pistes à suivre sont nombreuses et même contradictoires, et subjectives faute de plus d'informations. Mais à notre époque l'information est parfois réduite à cela. Juste ce qu'il faut pour alimenter le tribunal de l'opinion, juste trop peu pour avoir des certitudes.

  • A Hommelibre et à Vali : vos propos sont tout à fait justes.

    La violence dans un couple n'est pas seulement physique mais aussi psychique et laisse autant de traces que la première.

    Quelles sont les motivations soit de la part de la femme que de la part de l'homme à user de telles violences ? là est toute la question.

  • @ didier

    "Serrez un poignet, haussez le ton, oui c’est ok. "

    si son mari avait agi comme ça ils n'en seraient pas là, les hommes n'osent plus agir comme ça, ils pétent de trouille devant une possible plainte de leur compagne pour violence conjugale, voilà le résultat le plus visible du battage médiatique féministe sur la violence conjugale. (battage sans aucune objectivité et honnêteté celà va sans dire comme tout ce que touchent les féministes), mais sous couvert de luttes contre la violence conjugale c'est peut-être ce que voulait les féministes professionnelles. elles peuvent être contentes, les résultats dépassent leurs espérances.

    le féministe est la plus grande imposture actuelle.

    exemple l'égalité !!!

    "23 septembre : QUINZAINE DE L’EGALITE OU QUINZAINE DU SEXISME ?

    (Texte diffusé par le GES et Père Enfant mère. Infos complémentaires ici)

    La première édition de la Quinzaine de l’égalité (Conseil régional Rhône-Alpes) a eu lieu en octobre 2011. Cette année-là le Groupe d’études sur les sexismes (GES) y participe (hors subvention) sous la forme d’une conférence à La-Roche-sur-Foron sur les discriminations à l’encontre des hommes. Sur la centaine d’activités proposées, elle est la seule qui traite d’une problématique masculine.

    En 2012 (deuxième édition), le GES participe à nouveau sous la forme d’une conférence à Lyon sur les « hommes battus » (avec subvention). A nouveau, c’est la seule activité traitant d’une problématique masculine.

    Par un étonnant hasard, c’est aussi la seule qui ne figure pas sur le programme (PDF et papier). Le service organisateur, la DGMTRE, explique qu’il s’agit d’un « bug informatique ». Mais, malgré des demandes répétées, elle ne met en place aucune forme de compensation à cette non-visibilité.

    De plus, le jour dit, des militants sexistes tentent d’empêcher la tenue de la conférence par des perturbations sonores. Soucieux d’éviter toute violence, les organisateurs font appel à un fonctionnaire de police, dont la seule apparition suffit à chasser les perturbateurs. Elle se déroule ensuite tout à fait normalement, à la grande satisfaction des personnes présentes.

    En 2013, le GES soumet le projet d’une nouvelle conférence à Lyon sur les violences conjugales : cette fois il est refusé par la Commission de validation. Après demande d’explications, il lui est répondu par la DGMTRE (courrier du 8 juillet) que « l’action menée par votre association l’année dernière a provoqué des troubles entraînant le recours à la force publique ». Le GES porterait donc la responsabilité d’une agression… perpétrée à son encontre par des gens qui se présentent comme ses adversaires !

    Le projet (hors subvention) de Père Enfant Mère d’une conférence sur la résidence alternée à Grenoble est également refusé.
    La troisième édition de la Quinzaine (7-19 octobre 2013) ne comporte donc AUCUNE activité traitant d’une problématique masculine.

    Après ces épisodes, il apparaît clairement que le Conseil régional, aux frais des contribuables rhône-alpins, valide et finance une manifestation qui se réfère abusivement à l’ « égalité », et pratique en fait une inégalité de traitement : elle programme des activités qui dénoncent les discriminations et les violences… à l’exclusion de celles qui touchent des hommes, y compris lorsqu’il s’agit de victimes de violence conjugale !

    L’égalité des droits entre les sexes, oui ! Mais il y a deux sexes…

    NB. Le GES maintient sa conférence le samedi 12 octobre 2013 : voir son site


    extrait du site la cause des hommes.

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