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Zazie a-t-elle une foufoune?

La question est pertinente. Urgente même, sans quoi le risque d’extinction de l’espèce nous guette. Cette question fait le pendant du titre d’un livre pour enfants: «Zazie a-t-elle un zizi?», que Sylvie Neidinger mentionne sur son billet du jour.

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Ce livre fait partie des «outils pédagogiques» (!!!...) destinés enseigner l’indifférence des genres aux classes primaires en France (et peut-être un jour en Suisse?). L’histoire raconte que Zazie est une «sans-zizi», soit une fille, (dans le monde féministe tout est noir ou blanc) mais qu’elle fait tout comme les «avec-zizi», les garçons.

Elle sait dessiner les mammouths, monter aux arbres et se battre. Elle gagne même tout le temps. Je ne savais pas que les filles étaient handicapées jusqu’à aujourd’hui. Gamin, j’en ai vu dessiner des éléphants, passer par-dessus les murs et taper sur des garçons. Sauf qu’elle ne gagnaient pas tout le temps et que cette Zazie-ci doit avoir la carrure d’un catcheur et l’entrainement d’un ninja pour gagner contre les rambos des cours de récré. On peut même se demander si cette Zazie a vraiment une foufoune dans ses «compétences» innées.

L’amusant de ce genre d’idéologie est que les garçons restent les modèles, pas les filles! L’Histoire ne va que dans un sens et les hommes, encore une fois, précèdent les femmes... (C’est du deuxième degré, oh, hé!)najat vallaud belkacem,genre,féminisme,zazie,zizi,france,école,foufoune,sexe,garçons,filles,égalité,



Les garçons sont toujours les modèles

Dans l’hystérie égalitariste du moment, un autre livre pour enfants pose une affirmation: «Je veux un zizi».


«Dans ce livre, une petite fille arrive (2 couettes, une robe) en affirmant : Je veux un zizi!


Le petit garçon lui demande pourquoi?


Pour pouvoir faire des cabrioles sans risquer d’abîmer sa robe, pour pouvoir jouer à qui pisse le plus loin, pour pouvoir jouer à la bagarre et devenir Père Noël plus tard.

najat vallaud belkacem,genre,féminisme,zazie,zizi,france,école,foufoune,sexe,garçons,filles,égalité,Elle dit aussi, pour  ne pas être obligée d’avoir le ventre gros comme un ballon pour avoir un bébé. Et son copain d’enchainer en disant que lui, il aimerait bien ça par contre.

J’ai trouvé que ce petit livre, sans nier les différences biologiques entre les deux sexes, permet de montrer que les activités ne sont pas réservées à un genre donné. Car sur chaque page, d’un coté on a une raison de vouloir un zizi de la petite fille, et de l’autre coté, on a une illustration qui montre qu’elle n’a pas forcément besoin d’un zizi pour ça.»


Encore une fois les garçons sont les modèles. La fille doit faire tout ce que fait le garçon, dans la droite ligne de ce féminisme cannibale qui ne veut qu’une chose: prendre tous les territoires masculins.

Evidemment pour tenter d’équilibrer l’avalanche il y a aussi des livres comme «Mehdi met du rouge à lèvres». Comme provocation méprisante envers la culture arabo-musulmane, difficile de faire pire.



La rage du pénis manquantnajat vallaud belkacem,genre,féminisme,zazie,zizi,france,école,foufoune,sexe,garçons,filles,égalité,

Ce délire montre une chose, comme le souligne Boris Cyrulnik: la castration ressentie par certaines femmes, l’absence de pénis que mentionnait Freud, est largement à l’origine du ressentiment féministe pathologique et de la guerre actuelle des sexes. La prolifération d'études visant à déconstruire le masculin montre qu'à défaut de pénis de chair et d'hormones elles utilisent leur cerveau comme organe érectile. Le problème est que les femmes n’ont pas de zizi et n’en auront jamais. Même si elles voudraient bien couper les couilles des hommes, comme les Femen, ou comme l’une des prêtresses du féminisme, Valérie Solanas, quand elle écrivait le Mein Kampf du féminisme: Scum Manifesto.

A propos, si l’on donne aux petits garçons un livre intitulé: «Je veux un vagin», je doute qu’ils en fassent leur best-seller. Toujours est-il que l'on détruit les univers des petites filles (les garçons sont bêtes!) et des petits garçons (on est les plus forts!). On veut faire des filles des guerrières (donc surtout pas des mères) et des garçons des pleurnichards. On leur enlève leur univers et l'on dénie aux parents la capacité d'éduquer en l'attribuant faussement à l'école.

C'est du maoïsme.

najat vallaud belkacem,genre,féminisme,zazie,zizi,france,école,foufoune,sexe,garçons,filles,égalité,La contestation enfle en France. Suite à quoi madame Psychorigide - Najat Vallaud Belkacem, ministre des Droits des femmes (et pas des hommes) - qui fait de l’école l’arme de son idéologie, affirme tout soudain que le genre n’existe pas et qu’il n’est pas enseigné à l’école. Alors qu’en 2011 elle affirmait que le genre existe!

Les sites pédagogiques gouvernementaux mentionnaient même ces ouvrages et d’autres, avant qu’ils ne soient brusquement retirés depuis samedi.

Il semble que le film Tomboy, projeté devant les gamins des classes primaires, et qui raconte l’histoire d’une fille qui devient garçon et emballe une autre fille, soit aussi retiré. Le film devait servir de support à une discussion - animée par les membres de la secte LGBT - avec les 6-9 ans sur le thème: tu peux choisir si tu es fille ou garçon. Les fous sont au pouvoir. Ou les pervers, selon Cyrulnik.


La nature a mis des millions d'années à nous créer différents, et à inventer la culture pour amplifier les différences (conditions de la reproduction donc de l'existence même de l'espèce). On n'a pas encore fait mieux. Vive les différences de genre et de sexe, vive l’éducation différenciée et respectueuse!

 

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Catégories : Féminisme, Politique 17 commentaires

Commentaires

  • La critique philosophique de la théorie du genre de Dany-Robert Dufour

    http://www.gaullistelibre.com/2014/01/la-critique-philosophique-de-la-theorie.html

    En tout et pour tout, on veut absolument qu'une minorité infime ait raison avec le droit d'imposer ses marottes à la majorité.
    Derrière cet agenda, ce n'est pas le neutre qui préoccupe nos chercheurs et nos faiseurs d'opinion dévoyés mais plutôt la neutralisation de la société.
    Il semble qu'on cherche depuis quelque temps à se maintenir aux pouvoirs ou à les conquérir avec l'approbation des minorités et non plus avec LA majorité. C'est bien la majorité qu'on veut neutraliser. Et cela va jusqu'à se renier soi-même jusqu'au plus naturel des sentiments d'habiter son corps avec bonheur.

  • Manque plus que l'opus: «Ahmed a 1 papa et quatre mamans»

    Le bouchon, poussé loin, loin, loin, loin...

    Lu avec délectation sur le site du Nouvel Obs :

    «…Théorie du genre à l'école: quand Eric Zemmour se fait le porte-parole d'Alain Soral…»

    Et quelle littérature !

    «…Si l'on en croit Zemmour, preuve en mains qu'il a dit, l'école est aux mains des gays et des lesbiennes robespierristes, staliniennes et maoïstes. L'école est devenue le centre de rééducation de la dépravation sexuelle et morale. L’école est l'endroit où l'on achève les garçons pour en faire, au mieux des métrosexuels, au pire, des homosexuels.

    L'école a désormais pour but de détruire la société judéo-chrétienne et la France, fille aînée de l’Église. L'école, c'est la luxure, la lubricité et le transgenre. L'école, c'est l’Armageddon gay totalitaire triomphant…»

  • Dans le droit fil de cette folie furieuse: le billet inqualifiable d'un anthropologue complètement à la masse. Rarement lu une prose aussi abjecte.

    commecacestdit.blog.tdg.ch/

  • A propos de : "les univers des petites filles (les garçons sont bêtes!) et des petits garçons (on est les plus forts!)"

    Ces univers différents sont importants et n'empêchent pas les équipes de foot mixtes entre enfants près de chez moi. Mais ensuite les filles sont plus avec les filles, les garçons avec les garçons. Chaque catégorie a son territoire psychique où les individus se construisent grâce à leur différence. Il sera temps, une fois adultes, de dépasser ces antagonismes dynamiques de l'enfance. C'est d'ailleurs ce qui se passe et que ce soit aujourd'hui ou dans les années 1950, les jeunes filles et jeunes femmes côtoient les garçons, parlent fort, bougent, dansent, bref n'ont pas attendu pour exister.

    Neutraliser ces univers différenciés des enfants c'est porter atteinte au développement psychique des enfants, c'est une forme de maltraitance généralisée. Pour les nier j'ai vu que des écoles (en Suède sauf erreur, encore une fois) ne parlent plus de groupes (les filles, les garçons), mais n'usent que des prénoms. Dans cet hypertrophie du Moi dont l'enfant est arrosé, l'individu est le seul garant de la société. La toute-puissance supposée de l'individu se paie d'une solitude extrême et de balises et valeurs pour lesquelles aucune transmission n'a plus cours.

    Oui Beatrix, on veut neutraliser. C'est une époque de neutralisation, de normalisation des pensées et des comportements. La guerre latente prend un tour plus agressif.

  • @ Pétard:

    Ce qui compte dans ce genre de prose "anthropologique", qui impose la nouveauté comme allant de soi, ce n'est plus l'argumentation c'est de flinguer. Le degré zéro de la pensée, un robinet de phrases convenues sans réelle analyse.


    A propos de Zemmour, si c'est bien lui qui a dit cela dans ces termes, il ne fait que constater la volonté du féminisme radical (comme j'en montre des exemples) et reprend Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale, qui disait il y a peu: "Nous devons finir le travail des révolutionnaires". Ce qui chez lui passe par exemple par l'éradication de l'église, la création d'une "religion laïque", le dogmatisme absolu.

  • "ce féminisme cannibale qui ne veut qu’une chose: prendre tous les territoires masculins."

    Ben , c'est bien ça le principe de l'égalité sincère et sans réèlle doctrine derrière , non ?
    Avoir le droit de faire ce que l'autre peut faire sans se faire critiquer pour celà.
    Tout simplement et sans jugement.

    Sinon , c'est au contraire tomber dans un autre poncif féministe bien connu : Celui selon lequel les hommes auraient soit-disant peur de perdre des "prérogatives" .

  • Euh, le genre, vous me corrigerez si je me trompe, c'est une notion grammaticale (genre masculin, genre féminin), enseignée dès l'école primaire comme une condition pour l'acquisition de l'écriture (eet de la maitrise de la langue orale).
    On dit la maréchaussée, la marée, mais le mareyeur; la lune mais le soleil; un coureur et une coureuse; etc..
    Le langage épicène (la proximité avec l'allemand, langue nationale, rend son usage plus fréquent en Suisse romande qu'en France) tente de contribuer à corriger les représentations qu'induit cette grammaire.
    Si je vous suis correctement vous êtes opposé à cet apprentissage-là de la langue? Sous le prétexte que la grammaire aurait un fondement théorique? Merci de me démentir.

  • Oui, et puis on disait LA verge et Le vagin... Maintenant c'est "normalisé" avec LA quéquette et LA foufoune...

  • Une femme, enseignante, rend féconds, ouverts, les territoirs masculins de ses élèves De cette façon son "outil" pédagogique, n'est-il pas comparable à ce qu'en fait, elle ne possède pas, une VERGE? Les garçons élèves qui s'"ouvrent" à son "outil" pédagogique, ne sont-ils pas, symboliquement, toujours, munis de cette façon d'un VAGIN? Cette femme enseignante ainsi munie (outil pédagogique) d'une VERRGE n'ensemence-t-elle pas en même temps les territoirs féminins de ses élèves filles: elle peut bien que sans verge ensemencer (culture/SPERME) garçons et filles lesquels, plus tard, parce que, d'une fçon ou d'une autre nous le faisons tous, ensemenceront à leur tour... Culture comprise comme SPERME, reste: ne pas ensemencer idiot ou POISON!

  • Toujours la même erreur de raisonnement de la part de 90% de la population. Confondre cause et corrélation. Il n'y a personne pour dire que s'il y a des différences culturelles entre les filles et les garçons c'est parce qu'ils ne veulent pas être pareil. Après, rose ou bleu ou vert caca, peu importe. Le fait est que si l'on prend des garçons et des filles sur une île déserte et que l'on revient 10 ans plus tard, ils auront recréé tout un tas de différence. De plus, il y a de forte chance que le désir provienne de la différence des sexes. En voulant casser les "stéréotypes" (qui décrète la liste ?), sans-doute tueras-t-on le désir par la même occasion...

  • @ Karl:

    Le genre sert à désigner plusieurs objets, en effet: dans la langue, dans les différenciations sexuelles, ou comme synonyme de "sorte" ou "d'ensemble", mais aussi en musique, en peinture, en mathématiques. C'est un vocable majeur pour classifier.

    J'ignore comment s'est constitué le genre de la plupart des mots, par contre on a attribué un genre collectif aux hommes et un autre aux femmes. Les genres sont des abstractions ou symboles des réalités physiques. La grammaire participe à illustrer les différences constatées dans la réalité physique et leurs conséquences culturelles.


    Faut-il corriger les représentations? Est-ce bien la grammaire qui induit des représentations? Il me semble qu'elle en rend compte, simplement, et que les humains parfois extrapolent, ou figent des tendances. L'idée par exemple que le masculin l'emporterait physiquement sur le féminin (l'homme sur la femme) parce que qu'une règle de grammaire accorde le genre d'un adjectif avec le masculin s'il concerne plusieurs objets de genres différents, est excessive. On introduit une idéologie très particulière - marxiste - dans la structure de base du langage.

    A part des membres de groupes revendicatifs radicaux je ne connais pas de femme se sentant lésée par cette règle de grammaire, mais cela peut encore venir, à force de matraquage. Si je lis un texte dans lequel cette règle est appliquée je n'imagine pas une prévalence réelle, physique, du masculin sur le féminin. Mon code de lecture a intégré que l'adjectif au pluriel inclut tous les objets quel que soit leur genre.


    Je suis en effet opposé à la forme épicène du langage. Si l'on veut éviter l'inclusion des genres il est possible de faire usage de formules où ils n'apparaissent pas, ou de préciser les deux genres (par exemple "toutes les étudiantes et tous les étudiants" à la place de "tou-te-s les étudiant-e-s"), ce qui, bien que plus long à écrire, est plus fluide et facilite la lecture tout en donnant une pleine place à chaque genre.

    Car la transcription épicène de la différence des genres met toujours les femmes en suite des hommes, la terminaison féminine intervenant après le mot au masculin, entre les tirets, comme une sorte d'appendice digne du mythe de la femme sortie de l'homme. Ce qui l'isole ou la subordonne au masculin. En voulant éviter une subordination femme-homme qui n'existe que dans l'esprit d'idéologues radicales, on en crée une bien visible cette fois.


    Sur ce sujet j'avais adressé une lettre ouverte - avec envoi papier personnalisé - à notre précédent ministre de l'instruction publique, pour laquelle je n'ai pas reçu de réponse.

    hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/06/19/langage-epicene-lettre-ouverte-a-m-charles-beer-president-du.html

  • La francophonie est un univers qui a ses règles et elles ont certainement leurs raisons d'être historiques qu'il n'est pas bon de contester.
    Par exemple, toute réforme sérieuse de l'orthographe est irréalisable, car les personnes de langue française sont très attachées à leur patrimoine. Même si cela représente un héritage un peu encombrant, un peu comme une collection de cristal de Bohème ou de vases Ming.
    Jeune, j'étais fan de Raymon Queneau, l'auteur de "Zazie dans le métro". Ses écrits théoriques étaient très radicaux, il avait une formation scientifique. A l'époque, je me disais : yaka changer tout ça, pourquoi faire compliqué, quand on peut faire simple ?
    Depuis ces temps, j'ai changé d'avis.
    Les tentatives féministes ne peuvent être perçues que comme des attaques arbitraires et inutiles. La langue a son propre rythme et évolue lentement. De mon vivant, j'ai observé que les régionalismes ont été de mieux en mieux tolérés. Les helvétismes ne sont plus des barbarismes, même s'ils ont un côté amusant aux yeux des puristes.
    En arrivant d'autres univers linguistiques, et en ayant d'abord parlé des langues qui ne sont pas très focalisées sur les différences de masculin /féminin (prenons simplement l'anglais), on a facilement l'impression que le français investit une grande énergie dans ces distinctions.
    Apprendre le français comme langue étrangère confronte à cette problématique de façon parfois douloureuse ;-)) Je pense d'abord à l'accord du participe passé, qui est un casse-tête même pour les francophones pur sucre.
    Je ne ferais pas le lien entre langue et réalité biologique. Il n'y a pas
    besoin d'une langue hyper-genrée pour que les sexes biologiques existent. "The boy" est aussi masculin que "le garçon", dans la vraie vie. Rendre le français neutre au forceps ne fait en rien avancer la situation sur le terrain.

  • un midi une petite fille de 5 ans rentre chez elle effondrée et en larmes et dit à son père "papa, à l'école ce matin, des garçons ont dit que nous les filles on a pas de zizi. est-ce que c'est vrai ?". touché par tant de désarroi, le père regarde sa fille et lui dit "bien sur que les filles ont aussi un zizi ma chérie, les garçons ont un robinet et les filles ont une fontaine. une fontaine ça vaut bien un robinet, non ?". aussitôt la petite fille retrouve le sourire et la fierté d'être une fille en même temps. la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre l'après-midi même dans toute l'école : "oui les filles aussi ont un zizi, ça s'appelle une fontaine et ça vaut bien un robinet, alors les garçons vous pouvez aller vous rhabiller, vous avez rien de plus que nous." en quelques mots, ce papa a redonné à sa fille la fierté et le bonheur d'être une fille. c'était compliqué ? non, il fallait juste un peu d'amour et de poésie au bon moment c'est tout.

  • Diantre, nos voisins suisses donnent aussi dans les attaques anti Najat Vallaud Belkacem avec une citation de "20 minutes" qu'on aimerait lire dans son contexte, car elle sent le raccourci bien fabriqué.
    Il n'y a pas plus de "théorie du genre" que de beurre en branche. Mais des "études de genre" dans diverses disciplines scientifiques. Certaines sont peut-être contestables (encore faut-il les contester en argumentant).
    A l'école, le seul genre qui y entre - dans les programmes - est le genre grammatical qui fait que la table est féminine bien que ce soit un meuble masculin. Ce qui démontre que "genre" et "sexe" ce n'est pas tout-à-fait pareil !

  • Les enfants vont à l'école pour apprendre. Se faire des amis, pour les petits passer peu ou prou de la maman à la maîtresse. Que d'histoires et de complications. Mais le privé, comme aller aux toilettes, se vit dans l'intimité. En crèches, le personnel installe et/ou laisse les enfants s'installer seuls sur leurs pots. Puis, séance terminée veille à la propreté. Confusion des enfants qui n'ont pas "fait" ce que l'on attendait d'eux parce que n'en ressentant pas le besoin au moment fixé par l'institution! Pour le reste, les enfants qui regardent autour d'eux se livrent à des comparaisons, posent des questions, etc., se débrouillent parfaitement seuls: chaque chose en son temps selon le rythme l'âge mental qui n'est pas forcément celui du passeport pour chacun/e Pourquoi es grandes personnes veulent-elles à tout prix empoisonner l'entendement des petits avec leur "intérêts" d'un autre âge?!

    Soleil en français est masculin. En allemand, féminin. Comme quoi tout est relatif...

  • MDR MDR MDRRRRRR Excellentissime! :)))))

  • Pour être plus attentive l'exemple donné concerne non la crèche mais le jardin d'enfants. Merci, Monsieur Goetelen de ne pas l'avoir souligné publiquement...

    Les crèches ne privent-elles pas les mères de ce moment merveilleux conduisant de la naissance à l'école?

    Les petits enfants n'en sont-ils pas amputés?

    Même si on le voulait, répondront les mères, on ne le pourrait pas. Il faut les deux salaires. Ne plus avoir droit au choix, en l'occurrence, Est-ce signe de progrès social?

    A propos de l'âge où les enfants deviennent propres, ne sont plus à changer, donc, Françoise Dolto racontait qu'autrefois, il y a belle lurette, les petits filles et garçons portaient des robes, sans autres sous-vêtements du bas, par lesquelles on les suspendaient au mur (pas encore de planchers comme aujourd'hui). Lorsque le besoin s'en faisait sentir l'enfant se laissait aller et par le fait que tout était parfaitement naturel, harmonieux, au rythme, à la mesure des enfants ces derniers étaient propres particulièrement tôt.

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