Découvert ce court-métrage d’une dizaine de minutes: «Majorité opprimée». Le sujet est intéressant: l’inversion des rôles femmes-hommes. C’est l’histoire d’un homme au foyer qui promène son bébé en poussette pendant que madame travaille. Dans la rue il croise des sportives qui font du jogging seins nus et lui adressent des remarques comme un homme est supposé en faire à une femme.
Le renversement renversé
En chemin une voisine lui parle de réunion de co-propriété à cause des plantes qui poussent partout et qu’il faudrait couper. Elle s’interrompt pour lancer: «C’est à votre femme que je devrais en parler». Sous-entendu: c’est elle qui s’occupe des choses sérieuses. Il se fait aussi interpeller par une femme qui lui fait des propositions de manière très appuyée avant de l’insulter parce qu’il résiste. Plus loin il se fait agresser par un quarteron de nanas aussi vulgaires que des mecs peuvent l’être, qui finissent par le coincer dans une ruelle et le violer - enfin lui faire une fellation de force.
La fin est une scène assez difficile à comprendre: alors que lui semble traumatisé par son viol, sa femme le laisse, sans montrer de compassion particulière. Le plan final dont je me suis inspiré pour le titre de ce billet, est la femme qui part seule sur une route, de nuit, pour «chercher la voiture». On entend, off, des sons et voix menaçantes. Une manière de montrer que les femmes se vivent toujours dans la menace latente de l’agression potentielle qu’elles pourraient subir.
L’effet de ce film devrait être de faire se représenter ce qui se passe pour les femmes, supposée majorité opprimée, en inversant les rôles. La symétrie proposé aboutit à mon avis au contraire du but recherché et l’intérêt suscité d’abord par le sujet renverse au final la thèse. Le mari est certes agressé verbalement et physiquement, mais il n’est pas opprimé.
D’abord l’acteur qui joue le mari est moche et l’on se demande comment des femmes jolies pourraient le draguer. Mais cela est très secondaire au vu du reste. La voisine qui semble le prendre de haut en disant qu’elle devrait en parler à sa femme montre qu’à l’envers, l’homme est considéré comme bon à couper les plantes et s’occuper de l’intendance. Or, à l’endroit, les deux partenaires d’un couple vont aux réunions de copropriété, et les deux prennent les décisions. L’argument suggéré tombe à plat.
L’agression verbale par une femme au look plutôt maghrébin montre un comportement que seule une très petite frange de la société adopte, soit quelques ados en mal d’affirmation. Le viol est le fait d’une extrême minorité d’hommes et ne saurait être un comportement représentatif du genre masculin. Sur les centaines de millions de femmes qui marchent chaque jour seules dans la rue en Europe, le nombre de viols est infime. Pourtant ici, en dix minutes, on a tous les stéréotypes comme s’il s’agissait du comportement masculin habituel.
Femmes et hommes: égalité illusoire
Ce renversement des rôles est particulièrement biaisé. Le mari - qui symbolise ce que les femmes sont supposées vivre au quotidien - est forcément digne en toutes circonstances, alors que les femmes - qui symbolisent les hommes - sont toutes insupportables ou indignes. On comprend vite que les hommes seraient des salauds lâches et violents, et les femmes des êtres nobles et courageux.
On est malheureusement dans la droite ligne de l’angélisme victimaire du féminisme.
Enfin cette volonté d’inversion montre avec force qu’hommes et femmes ne sont pas symétriques. Si à l’endroit une femme peut être violée, avec en particulier le risque de grossesse, l’homme violé s’en sort sans ce risque. Et je doute aussi qu'un mari ait si peu de compassion envers sa femme violée, en symétrie du peu de compassion de la femme du film. Cette scène n'a pas de sens à l'endroit.
D’autre part la femme a en moyenne moins de muscles que l’homme et ne peut pas se défendre de manière symétrique. C’est pour cela que certaines criminalités sont plus masculines que féminines, dans les faits ou dans la manière dont les unes et les autres s’y prennent. Il n’y a pas d’oppression systémique, pas de domination de genre, mais des comportements d’agression facilités par la différence de force. La nature a induit ce schéma culturel selon lequel c’est l’homme qui cherche la femme et non l’inverse. Mais de là à faire des hommes des criminels en puissance il y a un pas que le film franchit malheureusement.
Ce court-métrage montre précisément que la symétrie hommes-femmes n’est pas une bonne grille d’analyse. D’ailleurs la politique actuelle ultra-féministe du gouvernement français, qui pond à la pelle des lois pour protéger les femmes et pas les hommes, le démontre un peu plus: l’égalité totale, la symétrie, est une illusion, sauf à amoindrir les hommes, à les couper de leur force qui constitue une partie de leur identité masculine.
C’est ce que tentent les idéologues actuels, par la théorie du genre ou par la criminalisation par principe du comportement masculin (par exemple à propos de la prostitution).
Pourtant, dans l’image de fin du film, il ne faudrait pas croire que seules les femmes sont menacées. Un homme seul, de nuit, dans une rue sombre, est autant et même davantage menacé. Les hommes sont globalement plus nombreux que les femmes à être victimes d’agressions. Quant à la différence de force entre les femmes et les hommes, elle n’est pas un problème, sauf pour une poignée d’hommes violents et peut-être malades.
Pas de quoi en faire un stéréotype. Et surtout, si la symétrie n'est pas plausible, si les rôles ne peuvent être aussi simplement renversés, cela démontre que la biologie reste constitutive de ces rôles et qu'ils ne sont pas de simples constructions sociales.
Commentaires
"L’agression verbale par une femme au look plutôt maghrébin montre un comportement que seule une très petite frange de la société adopte,"
surtout que cette franche de la société fonctionne comme ça c'est que notre société est maternante fonctionne sur des valeurs féminines.
est incapable suite à des lois laxistes d'imposer le respect à des populations d'autres cultures, dans les banlieues nord de marseille cette différence de culture avait été comprise par les forces de l'ordre, passage à tabac en régle de tout jeune qui fait des conneries, pas de passage par la case prison évidement fonctionnement évidement soutenu par le préfet.
et oui une préfet femme a remplacé le préfet homme, et ce fut fini, le compassionnel est arrivé, tout le monde connait maintenant le bordel dans la banlieue nord de marseille, et oui une une femme où un homme au même poste c'est pas la même chose, toutes les femmes ne sonts pas des Tatcher margaret des dames de fer.
"D’autre part la femme a en moyenne moins de muscles que l’homme"
une femme de 10 Kgrs de moins qu'un homme a moitié moins de forces dans le haut du corps.
et les muscles ne sont pas les mêmes avec le même entrainement ils développeront de la force beaucoup moins vite
Moi qui a été élevé dans l'égalité homme-femme, avec une mère qui a un métier aussi brillant que mon père, et pareil pour ma sœur. Ma sœur gagne plus que son mari, par exemple. En fait, au travers de mes relations, je suis tombé de haut. L'égalité est à sens unique. Les femmes que j'ai connues, elles, se fichent de l'égalité ou du respect, elles veulent le pouvoir. A leur façon bien sûr, en contrôlant tout, par exemple ou en ayant la migraine. Il a même fallu que je me fâche très fort car je me faisais éjecté de l'éducation de mon gamin. Moi, l'adepte de la non-violence, de la discussion, il a fallu que je fasse l'homme des cavernes, seule façon de sauver mon couple. Parallèlement, ma femme a bien du admettre que j'avais une "utilité" en tant que père car mon gamin ne l'écoute absolument pas alors que moi, il m'obéit tout de suite sans aucun effort. De plus, régulièrement, il l'a "raccompagnait" à la porte pour pouvoir être tranquille avec moi...
On dit que les hommes ne comprennent pas les femmes, mais l'inverse est vrai aussi. Franchement, j'ai des doutes sur la capacité des femmes à élever un garçon correctement. Bien sûr, tout est toujours possible mais est-ce idéal ??
Mon fils a une poussette mais il s'en sert comme un tracteur, en fin de compte. Pareil pour les fruits et légumes, il les transforme en toupie ou les fait glisser sur une sorte toboggan. Bref, théorie du genre, cela fait rire.
En plus, d'un côté on veut déconstruire les stéréotypes, de l'autre on t'explique qu'on peut se sentir homme ou femme. Il faut m'expliquer comment on peut se sentir quelque chose qui n'existe plus. L'idéologie du genre est vraiment une absurdité sans nom. Peu importe par quel bout on prend le bazar, c'est bourré d'incohérences. Par exemple, pour déconstruire les stéréotypes, cela ne peut être fait que par quelqu'un qui a plein de préjugés et de clichés car qui définit la liste de ce qu'est censé être un garçon ou une fille ? Si l'on interroge 1000 personnes : aucune n'aura les mêmes réponses ou préjugés et du coup, on déconstruit quoi, lesquelles ???
De plus, mélanger le sujet de l'égalité homme-femme et l'homosexualité est malhonnête et malsain.
Tout à fait d'accord avec toi à ce sujet !
Une femme qui accouche, elle sait qu'elle est la mère biologique de l'enfant puisqu'elle l'a porté pendant 9 mois et l'a mit au monde. Le père, lui, a besoin de temps pour se sentir père de cet enfant né. D’ailleurs, la tradition est de féliciter plutôt le papa qui est "devenu papa", justement pour l'aider dans cette démarche. De plus, habituellement, on le responsabilisait concernant sa famille. Il est le chef de sa famille et doit donc subvenir aux besoins et non pas se barrer pour la première jeunette venue. C'est la psychologie des hommes qui fonctionne comme cela, je pense : mission, but.
A notre époque, on fait tout le contraire. On a cassé cette histoire de rôle de l'homme en tant que chef de famille. Les femmes font des bébés "toutes seules", pour elles, pensent qu'elles sont seules compétentes pour l'éducation. Les lois semblent de plus indiquer que l'enfant appartient à la femme (droit de garde, droit d'avorter) et que le père n'est qu'un simple pourvoyeur de sperme. Forcément, en cas de séparation, le père n'hésite pas à partir, abandonnant ce qu'il n'aura jamais considéré comme ses enfants puisqu'il aura toujours été exclu de la relation, finalement (heureusement toutes les femmes ne font pas comme cela). Comment lui en vouloir étant donné le matraquage de la société à ce sujet ? Ce ne sont pas ses enfants, voilà la réalité. Il en prend conscience à la moindre dispute où il sent bien que si la femme réclame le divorce, il risque de se faire éjecter de la vie des gosses. Comment s'attacher pleinement, dans ces conditions ?
Le plus pervers dans tout ce progrès social qui fabrique des armées entières de "mères isolées" et de gosses malheureux, c'est qu'en plus on reproche hypocritement aux hommes d'abandonner leurs gosses. Comme si les séparations n'étaient dues qu'aux hommes, comme si les femmes n'avaient pas sciemment choisies leur situation. Elles ont voulu les gosses, elles les ont eu, alors pourquoi venir pleurer ensuite ? Bref, on fait passer les hommes pour des salauds et on va en justice pour les faire cracher au porte-monnaie avec des recherches en paternité. Franchement, on peut vraiment se demander qui sont les victimes à l'heure actuelle... ni si ce ne serait pas devenu, par hasard, un business juteux et de l'égoïsme malsain.
"En plus, d'un côté on veut déconstruire les stéréotypes, de l'autre on t'explique qu'on peut se sentir homme ou femme. Il faut m'expliquer comment on peut se sentir quelque chose qui n'existe plus."
Exact. Si on voulait s'affranchir des stéréotypes on n'utiliserait pas un livre comme "mehdi met du rouge à lèvre" sous entendu mehdi met du rouge à lèvre car il voudrait être une femme, mais plutôt mehdi met du rouge à lèvre car en tant qu'homme hétéro il trouve que ça fait bien et il s'en bat les couilles du regard des autres. Car oui le maquillage dans la société actuelle est un stéréotype marqueur de féminité donc si on pousse cette théorie dans ses retranchements on devrait interdire le rouge à lèvre et s'habiller tous de façon identique.
tout ces petits bouquins (outils pédagogiques) font en fait l'apologie des stéréotypes.
y'a 20-25 ans quand j'étais gamin j'étais amoureux d'une fille qui avait les cheveux courts. Je n'étais pas amoureux d'elle parce qu'elle ressemblait à un garçon, mais parce que ça lui donnait un petit côté unique et rebel ! personne ne se moquait de cette fille qui était plutôt du genre sûre d'elle et qui était par ailleurs très féminine.
De plus comme dit plus haut, dans cette théorie deux choses bien distinctes sont mélangées :
- d'un côté la lutte pour l'égalité des sexes. qui est en fait une lutte à l'initiative de l'idéologie féministe victimaire actuelle qui part du postulat que dans la société actuelle une femme ne pourrait s'accomplir, s'épanouîr, s'émanciper de la même manière qu'un homme. pour moi ce postulat est un leurre. le degrés d'émancipation ne se fait pas en fonction du sexe.
- d'un autre côté : la lutte contre l'homophobie. qui est en fait une lutte contre les discriminations au même titre que pourrait l'être la lutte contre le racisme ou contre toute discrimination faite par un groupe identitaire à l'encontre d'un autre groupe identitaire. Sauf qu'ici on en fait un cas particulier,la dimension sexuelle intervient et on mélange ça aux idéologies féministes.
Tout ça est mélangé dans un grand gloubiboulga argumentaire que même les membres du gouvernement n'arrivent à expliquer. comment voulez-vous qu'un gamin puisse s'y retrouver...
@ Steppenwolf:
Oui, bien vu. Le mélange n'a pas de raison d'être il s'agit de deux causes différentes et discutables. Le mélange qu'ils ont fait leur saute maintenant au visage.
coucou Homme Libre,
vous allez vous fâcher tout rouge, mais c'est pour ça que je préconise 3 hommes pour une femme, vu tout ce qui court par les rues, on n'est jamais assez nombreux pour se défendre,faut se serrer les coudes et les miches entre humains, bizzzouxxx!!!
Coucou Sarah,
Nan je ne vais pas me fâcher avec vous! Vous, vous avez tous les droits, parce que c'est vous. Et ma foi votre politique doit certainement avoir quelques côtés fun! Comptez-moi parmi vos défenseurs ardents et fidèles!!!
:-)))
Bizzzouxxx!!!
Excellente analyse HL! Je ne sais pas pourquoi, elle m'a bien fait sourire. Elle est frappée au coin du bon sens et m'a fait remarquer des choses absurdes (comme les agresseurs supposés tous violeurs) qui auraient passé comme une lettre à la poste sans votre lecture si vigilante.
Et bravo pour vos déconstructions de la théorie du genre.
Mais bon, féministe je suis, féministe je reste pour des tas de raisons que vous ne pouvez pas éliminer aussi facilement malgré de louables d'efforts.
Merci Mireille. Je pense que nous sommes d'accord sur le fond de l'égalité, mais nous n'en avons pas la même approche.
Je viens de poster un billet où je vais plus loin à propos de la théorie du genre et sa collision avec le règne de l'enfant-roi.
Au fait j'ai partagé sur FB votre dernier billet.
Après le livre "mehdi met du rouge à lèvre",
on attend avec impatience le volume n°2 :
"mehdi veut accoucher et donner le sein".
Dans ce second volet, mehdi va devoir une nouvelle fois affronter cette vilaine société qui l'opprime sinon il a dit qu'il fera un caca nerveux. Beaucoup de suspense, donc, pour la suite de cette saga passionnante...
Concernant la fiction "une femme, la nuit", c'est clair que cela ne fonctionne pas du tout et c'est normal car il s'agit d'une compilation de clichés à charge contre les hommes et du coup, cela ne fait absolument pas réfléchir. Au contraire, c'est plutôt stigmatisant et inquiétant, loin de pousser à la remise en cause. Au mieux cela entretient les femmes dans leur illusion que les hommes et leurs comportements sont bien la cause de tout les maux dans notre société.
Cette fiction ne fonctionne pas, selon moi, car le diagnostique est faux. Les hommes ne sont pas des agresseurs mais c'est plutôt qu'ils ne sont pas des victimes et ce qu'il aurait fallu montrer ce sont des femmes non pas qui agressent mais qui se défendent. Là, pendant tout le film, on se demande pourquoi le mec se laisse faire et ne réagit pas. Pourquoi il accepte de se faire consoler, ce qui ne sert à rien.
Si l'on veut froisser du stéréotype, montrons une faible femme venir au secours d'un homme qui se fait agresser, par exemple... Pourquoi ce serait aux hommes de devenir des victimes et pas aux femmes de devenir de vraies guerrières ? Ce serait déjà plus positif comme retournement. Malheureusement cela aurait pour effet de mettre le doigt là où le bas blesse. La vérité est plus amer, comme on dit.
Bref, au travers de ce film, en voulant soi-disant montrer aux hommes ce que cela ferait d'être victime des femmes, cela ne fait qu'affirmer, au contraire, cette victimisation de la femme qui, au lieu de se prendre en main, fait un film pour se plaindre des hommes comme s'ils étaient seuls responsables et que tout était de leur faute à eux. En gros, c'est à eux de changer car les femmes seraient impuissantes. Bref, on croit sortir d'un cliché alors qu'on est, en fin de compte, en plein dedans : femme victime / homme responsable.
De plus, comme précisé avant, les hommes n'ont pas cette logique de victimisation en eux et donc ne peuvent pas comprendre le film ni la démarche du scénario donc cela ne marche pas. Ils n'auront pas la même lecture des situations qu'une femme dans la majorité des cas. A la limite, ils se diront que les femmes ont raison d'agresser cette homme qui ne dit rien et donc laisse la porte ouverte à l'agression. Je crois qu'il y a une vraie logique différente. D'ailleurs, il me semble que c'est justement cette logique "masculine" que l'on retrouve quand on insinue qu'une femme se fait violer parce qu'elle avait une tenue provocante, ce qui ferait hurler toutes les féministes de la planète à l'unisson. Non non non, le problème ne peut être que l'homme, toujours.
Ce serait donc plutôt un film pour les femmes fait pour flatter et les maintenir dans leur illusion victimaire.
Cela me fait penser à mon fils. Quand il tombe d'une échelle, ma copine va le prendre dans ses bras pour le consoler et il va pleurer pendant 10 minutes. Moi je le prends dans mes bras mais tout de suite après je le remet sur l'échelle et l'aide cette fois-ci à grimper. Il pleure trente seconde maximum. En fait, on comprend qu'il ne pleure pas parce qu'il a mal mais parce qu’il n'a pas réussi à grimper là où il voulait... N'ayant pas de fille, je ne peux rien en déduire ni comparer mais toutes ces anecdotes pourraient poser des vraies questions sur les différences des sexes, si l'on était capable d'étudier cela scientifiquement. D'un autre côté, je suis moins bon que ma copine pour détecter quand mon gamin est malade, par exemple.
En tout cas, même s'il s'avérait que ce ne sont que des projections psychologiques culturelles sans fondements biologiques sur l'enfant et qui perdurent au fil des générations, ce n'est pas avec quelques cours d'éducation au genre ni en changeant la couleur des murs que l'on va pouvoir corriger quoique ce soit. Cela paraît illusoire tant il faudrait modifier en profondeur le fonctionnement de tout les adultes. Au mieux, on aboutira à une n-ième contradiction entre les discours bien-pensants des adultes et leurs comportements effectifs, leurs réactions ou interprétations de la réalité typiques en situation. Bref, une augmentation de l'hypocrisie généralisée, comme d'habitude... On va déboussoler tout le monde. Casser, c'est facile mais pour construire quoi et mieux ?
Super analyse, Sub.
@Sub
N'oubliez pas non plus qu'il s'agit forcément d'une aliénation, puisque endoctriner des gosses qui ne sont là que pour se construire dans une société avec une diversité d'opinions et de choix. En fait on accuse l'enviropnnement d'aliéner les enfants, là où on les aliène franchement en leur disant les garçons peuvent jouer à la poupée et porter des robes et rêver de la princesse charmante et à la petite fille qu'elle peut jouer aux actions mans et aux camions de pompier.
De toute façon on a vu ce que celà a donné en Suède, en poussant quelque chose à l'extrême on récolte le résultat inverse. Les féministes sont la cause de leur propres problèmes.