Le dogme du droit à l’enfant produit une marchandisation des bébés, comme l’affaire thaïlandaise le montre. La GPA et la PMA, utile aux couples hétérosexuels infertiles et presque indispensables aux couples homosexuels, ne sont qu’un effet collatéral de cette supposée égalité dans le droit à l’enfant.
L’impossibilité n’est plus acceptée, l’Homme remplace la nature, le sentiment de toute-puissance remplace l’humilité. L’argent fait la loi. Les moins riches en Thaïlande pour acheter un bébé, en passant par une agence miteuse et sans avoir jamais vu la mère porteuse. Ils ont déjà préparé la niche où dormira l’enfant.
Les plus riches vont aux Etats-Unis. C’est plus cher mais il y a plus de garanties. Eux déposeront leur bébé sur le canapé blanc pour le faire admirer par leurs amis. Ce sera une très jolie décoration dans la maison. Le prix du tableau d’un peintre moderne.
Les hommes qui vendent leur sperme ne devraient plus s’en vanter: un couple de lesbiennes réclament une pension alimentaire au donneur alors qu’elles s’étaient engagés à toute réclamation pécunières. Un autre donneur est père de 41 enfants en trois ans. A ce rythme il va augmenter les risques de consanguinité.
"Ce grand gaillard élancé au crâne dégarni, ingénieur en génie électrique, se présente comme « donneur vocationnel » sur son site internet « Saint-Joseph Immaculée Conception ». Il donne son sperme depuis trois ans ; et se trouve être, aujourd’hui, le père de 41 enfants. Dont 38 issus de ses dons sauvages."
Mais si l’enfant est une marchandise, un pan entier des valeurs de notre société s’effondre. Au nom d’un mythe de toute-puissance, de toute satisfaction des désirs. Les enfants-rois, une fois devenus adultes, ont des idéologues qui leur disent que leurs désirs font loi, et des politiciens qui suivent le mouvement.
A quand le grand renversement?
Imagt: J. W. Waterhouse.
Commentaires
Ne faut pas remplacer une fois le mot "hétérosexuel" par "homosexuel" dans votre introduction ?
Oui... :-)
Prof un jour, prof toujours .. ;-)))