La Nasa a mis en ligne une simulation du réchauffement climatique depuis 1880. Pleine de couleurs. Bleu pour le frais, jaune-rouge pour le chaud. On est presque rendu aux couleurs des filles et des garçons! Encore un coup de météorologues facétieux et opposés à l’indifférenciation des choses.
Blague à part, je mentionne la couleur car le passage du bleu au rouge est impressionnant. A le voir on croirait à un phénomène inouï. Or cela ne représente même pas 0,7 degrés celsius par rapport à la moyenne du XXe siècle. Mais quelle moyenne puisque le XXe siècle a connu une phase de réchauffement dans sa première moitié, puis un rafraîchissement, puis à nouveau un réchauffement?
Même si une moyenne est forcément la résultante de variations multiples. La vidéo ci-dessous est donc une oeuvre d’artiste. Au vu du rouge intense utilisé pour illustrer la région arctique en 2014, je ne vois pas quelle couleur sera encore disponible avec 1/2 degré de plus. Du noir carbonisé?
Les commentaires habituels accompagnent cette publication. Peut-on revenir en arrière? Si l’on en croit le Giec et sa thèse du réchauffement anthropique, non. Ce serait déjà trop tard. Et si le réchauffement actuel est dû à des causes naturelles, on ne sait pas ce qu’il adviendra. On ne peut raisonnablement miser sur aucune prospective: suite du réchauffement? Rafraîchissement après la phase en plateau actuelle?
Dans le deuxième cas, les mécanismes climatiques, énormes et très complexes, rétabliront l’équilibre antérieur. Ou pas. Les études sur le passé climatique montrent que depuis près de 20’000 ans le climat a varié naturellement. Plusieurs périodes aussi
chaudes ou plus chaudes qu’aujourd’hui ont alterné avec des périodes de rafraîchissement (sans parler des ères glacières proprement dites).
Selon d’autres commentaires qui accompagnent cette vidéo on annonce, comme d’habitude, un accroissement des catastrophes naturelles (typhons, inondations) en violence et éventuellement en fréquence. Or on n’enregistre pas d’accroissement pour ces dernières décennies, ni en fréquence, ni en intensité. En tous les cas les variations annuelles naturelles du nombre des ouragans ne permettent pas d’affirmer une tendance nette. Certains spécialistes attribuent d’ailleurs ces variations à différentes causes: El Niño, les variations cycliques dans la circulation thermohaline, l’activité solaire.
«Cette explication - modification sensible dans les courants thermohalines de l'Océan Atlantique depuis 1995 - est d'ailleurs retenue par de nombreux scientifiques pour justifier l'augmentation très sensible depuis cette date de l'actvité cyclonique sur l'Atlantique, cette hausse se traduisant a contrario par une légère baisse du nombre de cyclones dans les autres bassins océaniques (océans Indien et Pacifique notamment). Ce qui maintient le nombre de cyclones dans le monde aux environs de 80/85 par an, et ce malgré le réchauffement climatique (pas d'augmentation globale de l'activité cyclonique avérée actuellement).»
A suivre.
Commentaires
Magnifique vidéo, qui fait froid dans le dos ... un sentiment bien contraire ...