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Homeland Roger

C’est l’histoire d’un homme comblé.

D’un homme à qui tout réussit: vie privée, activité publique.

La vie lui a donné le talent, la réussite, la gloire et l’argent. 

Et l’a mystérieusement préservé de tout scandale.

roger federer,pub,sunrise,tennis,champion,suisse,montagne,homeland,patrie,Aujourd’hui mondialement célèbre, qu’a-t-il de plus à prouver? Qu’il peut durer et engranger encore points et dollars. Pour son plus grand bonheur. Un bonheur qu’il étale discrètement, avec une sérénité que seules quelques larmes troublent parfois, lors de défaites frustrantes.

 

Cet homme bien sous tous rapports, ce héros d’une nation dont les arrière-petits-enfants prononceront le nom avec respect et brillance, cet homme est au sommet. Dans tous les sens du terme. Au sommet du classement mondial? Il l’a été, il en est encore proche, n’étaient ce fougueux taureau espagnol et le tueur fou des Carpates.


Car il échoue parfois. Cela rassure. Si lui, ayant tout, rencontre l’adversité, combien nous-mêmes - oui, nous, yeux cachés de l’insigne population télévisuelle - sommes-nous pardonnés de l’inaccompli qui remplit le double fond de nos bagages. Même le meilleur trouve des obstacles sur sa route pavée de montants à sept chiffres.


Et, magie des tournois, quand il perd il gagne encore. Personne ne lui en fait reproche. L'argent n'est pas le mal. La réussite n'est pas honteuse. Mais quelle gymnastique faut-il pratiquer pour à la fois porter cette ambition démesurée, planétaire, et se montrer si accessible, si naturel et réservé?

 

Il y a du miracle chez lui: si riche et célèbre il bénéficie d’un capital de sympathie jamais démenti. Capital qu’il sait faire fructifier sans altérer son image. En costume impeccable ou en jogging informe il reste le No 1. Au point où une question brûle la curiosité: est-il seulement capable de se mettre en colère? Ou bien son image est-elle si policée, si contrôlée, que rien de ce qui se passe derrière son front énigmatique, rien de ce que montre son sourire de schtroumpf, ne dépare du plan de communication?


Avec lui, pas de lutte des classes: il est la classe en toutes circonstances. C’est l’image qu’il autorise. Qu’une équipe certainement étudie. Car il est une entreprise.

 

Aujourd’hui, dans ce spot publicitaire (ci-dessous), il nous joue «Le retour». Un Coming Home visuel efficace. En avait-il assez de courir le vaste monde? De sauter d’un court à l’autre? De bondir sur une balle jamais immobile? Le voici une nouvelle fois au sommet. Le sommet de nos montagnes. Certes il a facilement partie gagnée. Pas de jeu d’acteur compliqué, une image positive servie comme sur un tapis rouge. Du nanan. Mai-son, pourrait presque dire cet E-T national, s’il parlait.

 

Mai-son. Homeland. La patrie. Symbolisée par un horizon de montagnes enneigées. Et par l’effort de grimper. La récompense - être en haut - suit la peine.

 

Il est de retour à la maison. Il a rangé son costume-cravate et son t-shirt turquoise. Il s’habille moche. Simple. Comme s'il était chez lui. Dressé dans cette silhouette improbable qui fait passer le bleu de travail pour des habits du dimanche.

 

Habitué aux foules, il est cette fois seul. Seul au sommet de la montagne. Un peu étonné d’y être. Avec cette expression candide qui le rend proche de nous. Alors même que sa vie est à des années-lumières de la nôtre. 


La publicité nous dit qu’il a congé. On n’imagine pas nos héros en vacances. Un superhéros ne prend jamais de vacances! Lui si. Et chez lui, dans son homeland, un jour même pas très beau. La dernière image avant l’apparition du texte à l’écran est presque grise. On sait, au vent et aux nuages, que l’on n’est pas à Dubaï.

 

Il revient à la maison. Renoue avec ses origines. Incarne les valeurs suisses: simplicité, effort, peine, patriotisme, égalité d’humeur, modestie devant la récompense.

 

Homeland Roger.

 

 

 

 

 

 

 

 

Catégories : Divers, sport 2 commentaires

Commentaires

  • Ah mais vous oubliez Mirka ! Elle aurait agressé le collègue suisse romand, crime épouvantable ! Vous n'avez pas lu ce déchaînement haineux des vers de terre qui se prétendent journalistes ? Y en a un qui voulait que Roger se comporte en homme, qu'il aille se cuiter au bistrot comme tout le monde plutôt que de subir la loi de l'horrible Mirka. C'est ça qui doit être bien avant un match, une bonne cuite. De vrais génies, ces journalistes...
    Être équilibré est devenu un crime à leurs yeux, visiblement.

  • Oh le mot journaliste me semble déplacé, très inapproprié pour ce genre de colporteurs de ragots et autres banalités !Le journalisme se meurt et ça en devient pathétique. Dommage pour cette profession (vocation ?) que tant de brillantes personnalités ont illustrée de manière étincelante.

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