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Climat : l’Apocalypse n’est pas à l’ordre du jour

Peu à peu d’autres informations sur le climat sont rendues publiques. On a vu que la banquise antarctique s’étend et s’épaissit malgré le réchauffement. Pourtant même l’ONU se sert du réchauffement comme d’un fourre-tout et peint l’Apocalypse à notre porte.

climat,réchauffement,pluie,sécheresse,tempêtes,ouragans,giec,inondation,Le pire est à venir...

 

«La pire canicule de l'histoire récente de l'Australie, le typhon Haiyan aux Philippines, les déluges à répétition dans certaines régions de France, des tempêtes de neige aux Etats-Unis... autant de phénomènes extrêmes en 2013 qui sont à associer avec le réchauffement climatique provoqué par les hommes, a souligné lundi un rapport de l'Organisation Météorologique Mondiale.

    

Ces nombreux phénomènes constituent des indicateurs cohérents et interdépendants de l'évolution du climat du fait du réchauffement provoqué par l'activité humaine, souligne ce rapport.»

 

Cette prise de position onusienne date de 2013. A la lire on se dit que ça y est, la planète est déréglée, et le changement climatique produit déjà les pires catastrophes que nous ayons connues. En gros la théorie soutenue par le Giec pose comme une certitude le fait que les sécheresses et les inondations vont s’accentuer, selon une logique prévisionnelle  linéaire et dramatisée.

 

Sauf qu’une équipe internationale de chercheurs en climatologie dirigée par Peter Greve, de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zürich, a étudié les tendances climatiques sur le terrain, comme le magazine Science & Vie de février le rapporte. Cette équipe a analysé 50 ans de données hydrologiques, soit les précipitations et l’évaporation de l’eau. 

 

 

... ou pas

 

Science & Vie souligne que les mesures hydrologiques utilisées proviennent de différents points du globe, «toujours au-dessus des continents - contrairement aux précédentes analyses, qui portaient uniquement sur des relevés effectués au niveau des océans. Et les résultats offrent des perspectives beaucoup moins dramatiques.» Le constat infirme en effet le scénario catastrophe: les zones arides ne sont pas vraiment 

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devenues plus sèches, les zones humides ne sont pas plus noyées sous l’eau qu’auparavant. Sur l’ensemble des régions seules 11% d’entre elles connaissent une légère amplification de leur régime.

 

Pourtant on lit bien, un peu partout, que l’effet du réchauffement sur le climat se vérifie par ces extrêmes, comme dans la suite de cet article:

 

«Suite à une étude particulière de la chaleur record qu'a connu l'Australie durant son été en 2013, l'OMM affirme que les records de chaleur auraient été quasiment impossibles sans l'influence des gaz à effet de serre d'origine anthropique. Cela démontre que les changements climatiques entraînent une nette augmentation de la probabilité d'occurrence de certains phénomènes extrêmes».

 

Faut-il rappeler, entre autres, de la chaleur extrême de l’année 1947 et des vagues de froid des hivers 1956 et 1963? Les hivers extrêmes aux Etats-Unis sont connus depuis longtemps. La géographie favorise des descentes d’air polaire en tempête. Les archives du passé mentionnent également d’autres épisodes extrêmes. Faut-il par exemple rappeler les ouragans  des XIXe et XXe siècle, qui n’ont rien à envier à Katrina en terme de puissance?

 

 

«Le typhon Tip (1979) dans le nord-ouest du Pacifique, avait une pression de 87,0 kPa. C'est la plus basse jamais enregistrée. Les vents étaient alors de 306 km/h».


L'ouragan du Labor Day - les Keys en Floride (1935). Catégorie 5; pression centrale: 892 mb; précipitations: 66,88 cm.


Camille - Louisiane/Mississipi (1969). Cat.: 5; press.: 909 mb; préc.: 67,1 cm.

 

Andrew - Floride sud-est (1992). Cat.: 4; press.: 922 mb; préc.: 68 cm.»


 

climat,réchauffement,pluie,sécheresse,tempêtes,ouragans,giec,inondation,Et le plus grand raz-de-marée consécutif à un ouragan: 

 

«Celui de Bathurst Bay en Australie, en 1899, a causé des vagues déferlantes de 13 mètres!»

 

A propos d’hydrologie, l’Europe de l’ouest a traversé une période plutôt sèche de la fin du siècle passé aux années 2010-2012. Le niveau des nappes phréatiques a été très bas. Depuis deux ans ce niveau est remonté, l’Europe ayant retrouvé une pluviométrie plus soutenue - ce qui produit aussi plus de brouillards et de stratus en hiver.

 

Les tempêtes destructrices de 1999, ou la tempête Xynthia, également attribuées au réchauffement, sont à la fois exceptionnelles et normales. Les grandes tempêtes ont toujours existé. Les inondations aussi. La prochaine crue centenale de la Seine, si elle ressemble à celle de 1910, inondera le centre de Paris. 

 

Aujourd’hui, dans une sorte de réflexe conditionné, tout écart météo est attribué au réchauffement. C’est parfaitement abusif. Quant à ceux qui osent exprimer des doutes sur l’Apocalypse promise, ils sont stigmatisés. 


Bien sûr on peut dire que ces infos sont trop fraîches, trop récentes pour indiquer une tendance lourde et à long terme. C'est vrai. C'est aussi vrai pour ce qui est des scénarii apocalyptiques.


Le monde s’invente de nouvelles idoles et peine à accepter la controverse intellectuelle. 


Catégories : Environnement-Climat, Météo 13 commentaires

Commentaires

  • Article très intéressant.

    Je me permets juste de relever depuis les travaux des grands lacs de Seine (http://fr.wikipedia.org/wiki/EPTB_Seine_Grands_Lacs) on ne devrait pas connaître de crue semblable à celle de 1910 à Paris.

  • Les climato-sceptiques s'inventent aussi des idoles.

    Faire une observation ponctuelle comme l'épaississement de la glace antarctique ne signifie rien puisque le climat relève d'un système global.

  • pli@ La question n'est pas là. elle est dans le fait que les tenants de la thèse du réchauffement semblent privés du minimum vital d'esprit critique vis-à-vis des données qu'ils manipulent.
    Par exemple, on lit dans le JDD (journal du dimanche, France) du 4 janvier 2015 toute une page de compte-rendu du dernier rapport du GIEC :
    "la planète s'est réchauffée de 0.85°C entre 1880 et 2012..."
    Je ne vous ferai pas l'injure de penser que le ridicule de cette affirmation vous échappe et donc, je ne m’appesantis pas...

  • Quelle est votre compétence scientifique pour juger de ce que dit le GIEC ?

  • Alors s'il faut s'appesantir : quelles étaient les marges d'erreur des mesures de température de la planète en 1880, à votre avis ?

  • Et quelles sont les marges actuelles, d'ailleurs...
    De même: "Le niveau moyen des océans a monté de 19 cm entre 1901 et 2010. Avant les satellites, par géodèsie, on arrivait à une différence d'un mètre (1 m) à la Pierre-du-niton à Genève en partant de la méditerranée, selon le trajet. En admettant que l'on puisse déterminer le niveau actuel des océans, comment nos ancêtres auraient -ils pu le faire en 1901 ?
    Ce niveau est influencé par :
    - la rotation de la terre : Coriolis
    - et ses conséquences dans l'atmosphère : les alizés
    - les westerlies (les 2 précédentes + le front intertropical)
    - les cyclones et anticyclones
    - les marées luni-solaires
    - les oscillations, comme l'australe connue sous le nom de El Niño
    - les différences gravimétriques (qui influencent aussi les satellites de mesure)
    - J'en oublie sûrement ?
    Et on nous parle en millimètres ? Cela vous semble crédible, à vous ?

  • Parlons aussi des variations saisonnières, gel, fonte, évaporation, dilatation de l'eau, précipitation (neige ou pluie), ruissellement, absorption par le terrain...

  • Le Giec ? c'est tout simplement des adeptes de Nostradamus mais, pour le climat
    La Scientologie s'est bien emparée du mot Eglise pour mieux attirer les victimes dont le cerveau est délivré de tout passé pour mieux intégrer de nouveaux préceptes recyclés par de nombreux lavages afin ne plus jamais y voir clair

  • "dont le cerveau est délivré de tout passé pour mieux intégrer de nouveaux préceptes recyclés par de nombreux lavages afin ne plus jamais y voir clair"

    C'est du vécu.

  • Il faut croire que toutes ces théories sur le climat énervent aussi les volcans.A peine en parle t'on qu'ils se réveillent aussitôt et qui dit volcans en colères avec pluies de cendres pensera année mauvaise pour le climat .On a pu tester la météo médiocre qui a suivi après l'éruption du volcan Islandais
    quand à certains scientifiques je dis bien certains c'est facile pour eux de théoriser des années entières pour semer la panique tous azimuts quand on sait le peu de mémoire dont sont affectés de nombreux humains

  • le Giec ? est un ramassit de green peace. y a rien de scientifique la dedans

  • Le GIEC ?

    "Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat"

    Donc un groupe mandaté par les gouvernements. Tout est dit.

    Rien à voir avec Green Peace! Green Peace est une association dont la destination des fonds ne sont pas transparent. Il n'ont d'ailleurs pas le ZEWO.

    Grâce au GIEC on peut dire ce que l'on veut et surtout mettre de l'argent là ou on veut. Beaucoup de scientifique qui en ont fait parti le décrie aujourd'hui. Ils reprochent que toutes les recherches sont orientés sur le climat et pas sur autre chose.

  • Quand les experts du climat britannique annonçaient il y a 15 an que la neige fait partie désormais du passé et que c'est carrément tout le contraire qui est arrivé de toute la décennie 2000 2010. Et d'autres évènements qui contredise les certitudes des réchauffistes

    Merci internet de ne pas avoir une mémoire sélective comme certains.

    http://leblogdjetliberte.blog.tdg.ch/archive/2014/01/06/climat-internet-a-une-bonne-memoire-contrairement-aux-rechau-251562.html

    D.J

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